debonneguerre Posté(e) le 31 octobre 2012 Share Posté(e) le 31 octobre 2012 Les "fonds vautour" sont un autre terme pour les fonds spéculatifs ou "hedge fund" en anglais. C'est réservé aux très grosses épargnes. Un hedge funds lèvent des fonds auprès de tous types d'investisseurs pour des opérations plutôt risquées. Il peut très bien compter des fonds de pensions parmi ces contributeurs si ces derniers veulent allouer une partie de leurs ressources sur des opérations à forte rentabilité. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jojo67 Posté(e) le 31 octobre 2012 Share Posté(e) le 31 octobre 2012 On a emprunté aux Etats-Unis 5000 milliards de dollars, et on a eu en retour 1,7% de croissance... révisable...". Que voilà une perf du feu de dieu... :lol: Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Shorr kan Posté(e) le 31 octobre 2012 Share Posté(e) le 31 octobre 2012 Mais si le Japon fait défaut, est-ce que ça impacterait la Chine ? Taïwan oui, car les deux sont fort interdépendants. Un défaut du Japon sur sa dette causerait du souci non seulement au Etats d’Asie de l’Est, mais à tous ses autres partenaires commerciaux ; c.à.d. la terre entière. Une crise dans ce pays se propagerait en passant par le canal du rapatriement d’avoirs placés à l’étranger et liquidés par les banques japonaises –détentrices d’une part exagéré de la dette national, elles seraient en première ligne O0- pour se renflouer, sans parler de l’arrêt des investissements bien sur . Une illustration du « ses mes dettes, mais c’est votre problème » :oops:. Personnellement je pense que la zone euro implosera avant que ça n’arrive ; mais, passez-moi l’expression, c’est de l’ordre de la spéculation. D’ailleurs, on peut organiser des paris sur Air-Défense ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MontGros Posté(e) le 31 octobre 2012 Share Posté(e) le 31 octobre 2012 Enfin des patrons parlent de compétitivité autrement.http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/20121029trib000727812/le-cout-du-travail-n-explique-pas-tout-l-appel-de-76-industriels-pour-une-autre-competitivite.htmlC'est sur, c'est pas aussi vendeur pour les Parisot and co que le gain immédiat d'une baisse du cout du travail. La solution facile et, malheureusement traditionnelle, des patrons français.Là il faut des investissements et donc reporter du benef à plus tard. Mais c'est là, je pense, qu'on voit les bons patrons. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
debonneguerre Posté(e) le 31 octobre 2012 Share Posté(e) le 31 octobre 2012 Bons patrons? mais là on est plutôt dans une défaillance du management sur les choix d'investissements et allocations de ressources Des machines qui ne datent pas du plan marshall, elles existent déjà, la preuve les autres les ont. Curieux ce raisonnement. Si ils réclament un crédit-d'impôt c'est qu'on est bien sur un défaut de ressources disponibles pour investir, donc de coûts donc de marges. Logiquement, si le gouvernement est cohérent, il ne peut associer un tel dispositif d'aide que sur un blocage au moins équivalent en valeur de distributions de dividendes sur la durée de l'investissement O0 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
debonneguerre Posté(e) le 31 octobre 2012 Share Posté(e) le 31 octobre 2012 http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/0202360208690-etats-unis-le-risque-de-defaut-de-paiement-se-rapproche-506280.php A défaut d'un relèvement du plafond légal de la dette publique, qui doit être décidé par le Congrès, les Etats-Unis pourraient se retrouver en défaut de paiement d'ici fin décembre. Le plafond de la dette est aujourd'hui de 16.394 milliards de dollars. Selon les derniers chiffres du Trésor, la dette publique américaine atteignait 16.199 milliards de dollars lundi soir, dont 16.160 milliards soumis à la limite légale. La résolution de la question du plafond de la dette, comme celle du « mur budgétaire » (ensemble de baisses des dépenses de l'Etat et de hausses d'impôts devant entrer en vigueur dès le début du mois de janvier faute d'accord exprès au Capitole) dépendra du rapport de force entre le président et le Congrès qui résultera des élections présidentielles et législatives du 6 novembre. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MontGros Posté(e) le 31 octobre 2012 Share Posté(e) le 31 octobre 2012 Bons patrons? mais là on est plutôt dans une défaillance du management sur les choix d'investissements et allocations de ressources Des machines qui ne datent pas du plan marshall, elles existent déjà, la preuve les autres les ont. Curieux ce raisonnement. Si ils réclament un crédit-d'impôt c'est qu'on est bien sur un défaut de ressources disponibles pour investir, donc de coûts donc de marges. Logiquement, si le gouvernement est cohérent, il ne peut associer un tel dispositif d'aide que sur un blocage au moins équivalent en valeur de distributions de dividendes sur la durée de l'investissement O0 Oui enfin de manière générale le patron qui investit dans l'outil de production, avec ou sans aide, ca reste quand même mieux que la seule baisse du cout du travail. Cette logique ne crée pas de richesse et implique la délocalisation ou le recours à l'immigration alors qu'il y'a beaucoup de chomeurs... Personne n'a dit que les français n'ont jamais acheté de machines mais quand tu vois que l'Italie est largement devant nous dans l'automatisation de l'industrie il faut se demander pourquoi. Il faut essayer de ne pas laisser tout seuls les "pigeons" ou les Parisot, spécialistes de la délocalisation, façonner l'opinion publique avec leur propre vision de la compétitivité. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
debonneguerre Posté(e) le 31 octobre 2012 Share Posté(e) le 31 octobre 2012 Ok mais la ficelle est grosse, et on devrait rebondir sur la question du réinvestiisement dans l'entreprise, plutôt que le dividende et glisser sur une autre question qui est celle de la composition de l'actionnariat des entreprises françaises, parce que tout est lié. Attaquer le débat de "l'innovation" je suis ok, mais c'est quand même aussi la responsabilité du management, qu'il fasse leur meaculpa avant d'appeler l'état à l'aide..et donc je reviens sur le principe d'une sécurisation de ce type de crédit d'impôt par un gel des fonds propres et un réinvestissemnt des benefs dans la boite. Personne n'a dit que les français n'ont jamais acheté de machines mais quand tu vois que l'Italie est largement devant nous dans l'automatisation de l'industrie il faut se demander pourquoi. Il existe en Italie un crédit d’impôt pour acheter des machines outils? Ils n'expliquent pas pourquoi il y a un tel déficit d'équipement en France, alors qu'on sait très bien pourquoi les coûts salariaux sont élevés.. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MontGros Posté(e) le 31 octobre 2012 Share Posté(e) le 31 octobre 2012 Je comprends bien ce que tu dis mais alors pourquoi on ne demande pas, de la même façon, de réduire les dividendes en échange des allégements de charges ?Je rappelle qu'on est sur le point de faire des réductions de charges inconditionnelles alors qu'au moins, encourager l'investissement cible bien l'aide. Entre deux maux il faut choisir le moindre. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zx Posté(e) le 31 octobre 2012 Share Posté(e) le 31 octobre 2012 Toc ! Toc ! crise suivante http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/0202360208690-etats-unis-le-risque-de-defaut-de-paiement-se-rapproche-506280.php A défaut d'un relèvement du plafond légal de la dette publique, qui doit être décidé par le Congrès, les Etats-Unis pourraient se retrouver en défaut de paiement d'ici fin décembre. Le plafond de la dette est aujourd'hui de 16.394 milliards de dollars. Le département américain du Trésor a rappelé mercredi que le plafond légal de la dette publique américaine devrait être atteint d'ici à la fin décembre, une limite qui devra donc être relevée par la Congrès si les Etats-Unis ne veulent pas se retrouver en défaut paiement. « Le Trésor prévoit toujours que la limite légale de la dette sera atteinte vers la fin 2012 », indique le ministère dans un communiqué. Ce plafond, fixé par le Congrès à 16.394 milliards de dollars, devra être relevé pour éviter à l'Etat fédéral un défaut de paiement. « Le Trésor dispose du pouvoir de prendre un certain nombre de mesures extraordinaires pour donner au Congrès davantage de temps afin de faire en sorte que nous soyons en mesure d'assumer les obligations légales des Etats-Unis d'Amérique » vis-à-vis de leurs créanciers, ajoute le ministère des Finances. Ces mesures, ajoute le texte, « devraient fournir une +marge de manoeuvre+ suffisante sous la limite légale de la dette pour permettre à l'Etat de faire face à ses obligations jusque début 2013 ». La limite actuelle imposée à la dette découle d'un accord de dernière minute conclu entre démocrates et républicains au Congrès début août 2011, juste à temps pour éviter au Trésor de se retrouver en situation de défaut de paiement partiel. Les atermoiements des élus avaient néanmoins valu aux Etats-Unis de perdre quelques jour plus tard leur « triple A », la meilleure note de solvabilité possible, auprès de l'agence d'évaluation financière Standard and Poor's. 16.199 milliards de dollars lundi soir A l'époque, la limite légale de la dette avait été atteinte à la mi-mai, et les mesures spéciales du Trésor (qui consistent à suspendre un certain nombre de versements comme ceux alimentant les caisses de retraite des fonctionnaires, par exemple) avaient permis à l'Etat de fonctionner encore pendant deux mois et demi. « Le plafond de la dette institue une limite au montant total que l'Etat américain est autorisé à emprunter pour assumer ses obligations légales existantes, comme le versement des pensions de retraites et des prestations du Medicare (l'assurance santé des personnes âgées, ndlr), des soldes des militaires, des intérêts sur la dette publique, des remboursements d'impôt et d'autres paiements », écrit le ministère. Le relèvement du plafond de la dette n'entraînerait aucun engagement de dépenses nouvelles, ajoute le ministère, notant que cela permettrait « simplement à l'Etat de financer les obligations légales existantes » découlant de ce que les « deux partis » ont décidé par le passé. Selon les derniers chiffres du Trésor, la dette publique américaine atteignait 16.199 milliards de dollars lundi soir, dont 16.160 milliards soumis à la limite légale. La résolution de la question du plafond de la dette, comme celle du « mur budgétaire » (ensemble de baisses des dépenses de l'Etat et de hausses d'impôts devant entrer en vigueur dès le début du mois de janvier faute d'accord exprès au Capitole) dépendra du rapport de force entre le président et le Congrès qui résultera des élections présidentielles et législatives du 6 novembre. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ali Khodja Posté(e) le 1 novembre 2012 Share Posté(e) le 1 novembre 2012 DSK victime d'un complot de la CIA ? Affaire DSK : la Russie propose une explication alternative Le directeur du FMI avait-il découvert le pot aux roses aux États-Unis ? La Russie affirme que le directeur général du FMI a été emprisonné parce qu’il avait découvert que les réserves d’or des États-Unis avaient disparu. Un nouveau rapport préparé pour le Premier ministre Poutine par le Service de sécurité fédéral (FSB) dit que l’ancien chef du Fonds monétaire international (FMI) Dominique Strauss-Kahn a été inculpé et emprisonné aux États-Unis pour des crimes sexuels pour l’empêcher de révéler sa découverte du 14 mai : l’ or des États-Unis situé au Bullion Depository à Fort Knox était « manquant ou porté disparu ». Selon ce rapport secret du FSB, M. Strauss-Kahn était devenu « de plus en plus gênant ». Plus tôt dans le courant du mois, les États-Unis ont commencé à retarder la livraison promise au FMI de 191,3 tonnes d’or convenue dans le deuxième amendement de l’accord signé par le Conseil exécutif en avril 1978, qui devaient être vendues pour financer ce qu’on appelle les droits de tirage spéciaux (DTS) comme une alternative aux monnaies de réserve. Ce nouveau rapport stipule que Strauss-Kahn ayant soulevé la question avec des fonctionnaires du gouvernement américain proche du président Obama, il a été « contacté » par la CIA qui a apporté la preuve que tout l’ or détenu par les États-Unis avait disparu. Strauss-Kahn reçoit la preuve de la CIA ; il prend donc des dispositions immédiates pour se rendre à Paris, mais lorsqu’il est contacté par les agents travaillant pour la France de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) et sachant que les autorités américaines étaient à sa recherche, il s’enfuit de New York vers l’aéroport JFK et les agents lui ordonnent de ne pas prendre son téléphone portable parce que la police des États-Unis pourrait suivre son emplacement exact. Strauss-Kahn a été arrêté sur un vol Air France à destination de Paris, cependant, ce rapport dit qu’il a fait une « erreur fatale » en appelant l’hôtel à partir d’un téléphone dans l’avion et en leur demandant de lui faire parvenir sont téléphone portable qu’il avait oublié. Ainsi les agents américains ont été en mesure de repérer son appel et l’arrêter. Durant la dernière quinzaine, le rapport stipule que Strauss-Kahn a demandé à son ami intime et banquier Mahmoud Abdel Salam Omar de récupérer aux États-Unis les éléments de preuve fournis par la CIA. Omar, cependant, et exactement comme Strauss-Kahn, a été accusé hier par les États-Unis pour délit sexuel envers une femme de chambre dans un hôtel de luxe, une accusation que les services du FSB ont démentie. Omar est âgé de 74 ans et est un fervent musulman. Poutine, après la lecture de ce rapport secret, a pris la défense de M. Strauss-Khan et est devenu le premier leader mondial à dire que le directeur du FMI a été victime d’un complot des États-Unis. Poutine a ajouté : « Il est difficile pour moi d’évaluer les politiques des motifs cachés mais je ne peux pas croire à la version des faits tels qu’ils ont été présentés. » Intéressant à noter à propos de tous ces événements est que l’un des membres du Congrès des États-Unis, et en 2012 candidat à la présidence, Ron Paul, a longtemps affirmé sa conviction que le gouvernement américain a menti sur ses réserves d’or détenues à Fort Knox, et accuse la Réserve fédérale de cacher la vérité au sujet des réserves d’or américaines. Il a présenté un projet de loi à la fin 2010 pour forcer un audit des réserves, projet qui a été ensuite été battu par les forces du régime Obama. Lorsque la question a été directement posée par des journalistes s’il croyait qu’il n’y avait pas d’or à Fort Knox Paul a donné la réponse incroyable : « Je pense que c’est une possibilité. » Il est également intéressant de noter qu’à peine trois jours après l’arrestation de M. Strauss-Kahn, le député Paul a fait un nouvel appel aux États-Unis de vendre ses réserves d’or en disant : « Compte tenu du prix élevé et le problème de la dette énorme, il faut par tous les moyens vendre au prix le plus haut. » Cependant, des rapports des États-Unis diffusés en 2009 affirment qu’il n’y avait pas d’or à vendre en 2009. En Octobre 2009, la Chine a reçu une cargaison de lingots d’or des États-Unis. L’or régule les échanges entre les pays pour payer leur dettes et le soi-disant équilibre du commerce. La plus grande partie de l’or est échangée et stockée dans des coffres sous la supervision d’un organisme spécial basé à Londres, le London Bullion Market Association (LBMA). Lorsque l’envoi a été reçu, le gouvernement chinois a demandé que des tests spéciaux soient effectués pour garantir la pureté et le poids des lingots d’or. Quatre petits trous furent percés dans les lingots d’or et le métal fut ensuite analysé. Surprise : les lingots d’or étaient faux. Seule la couche supérieure était en or. Concernant les effets pratiques sur l’économie mondiale, devrait-il être prouvé que les États-Unis, en effet, ont menti sur leurs réserves d’or ? La banque centrale de Russie a ordonné hier que le taux d’intérêt soit relevé de 0,25 à 3,5 pour cent et Poutine a ordonné l’interdiction d’exportation sur le blé et les céréales à partir du 1er juillet, pour remplir les coffres du pays avec de l’argent qui, normalement, aurait du être versée aux États-Unis. Les américains ont le droit de savoir que leur pays se prépare a un terrible effondrement économique. Source : rustyjames.canalblog.com Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
DAR Posté(e) le 1 novembre 2012 Share Posté(e) le 1 novembre 2012 Enfin des patrons parlent de compétitivité autrement. http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/20121029trib000727812/le-cout-du-travail-n-explique-pas-tout-l-appel-de-76-industriels-pour-une-autre-competitivite.html Très intéressant en effet. Il est clair de toute façon qu'il y aura toujours désormais moins cher dans le monde question coût du travail qu'un salarié français. De ce point de vue, les baisses ne seront jamais suffisantes : jusqu'où faudrait-il descendre selon nos libéraux pour être compétitif en jouant sur ce seul levier ? Surtout que salaire de misère = marché de la consommation intérieure qui s'effondre... La prise en compte de la compétitivité coût direct, coût du travail, ne peut être la seule réponse à apporter pour accroître notre compétitivité. Les entreprises françaises accusent un grave retard dans l'adaptation et la modernisation de leur appareil de production qui ne leur permet plus d'aborder la concurrence européenne et des pays émergents. C'est désormais une réalité connue pour les retards de la robotisation. Ainsi, l'innovation et la modernisation de notre appareil de production, l'adoption de nouvelles technologies de production représentent une réponse concrète et immédiate. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
DAR Posté(e) le 1 novembre 2012 Share Posté(e) le 1 novembre 2012 Le rêve américain a-t-il tourné au mirage ? - Club des observateurs américains Les chiffres de l’emploi aux Etats-Unis seront bien publiés vendredi, comme prévu. Comme prévu, c'est-à-dire malgré les perturbations et les dégâts occasionnés par le passage de l’ouragan Sandy, d’ores et déjà classé parmi les désastres naturels les plus coûteux qu’ait connu le pays. La Côte est est inondée. New-York est coupée en 2. Bref, l’administration aurait pu avoir d’autres chats à fouetter que de communiquer coûte que coûte sur les chiffres du chômage. Sauf que nous sommes à moins d’une semaine de l’élection présidentielle et que les statistiques qui seront annoncées pourraient avoir un effet déterminant sur l’issue du scrutin. Officiellement, le taux de chômage aux Etats-Unis est repassé sous la barre des 8%. Dans la réalité, il est probablement beaucoup plus élevé. La crise de 2008 n’est toujours pas absorbée. Elle l’est d’autant moins que le pays n’est plus cet espace de prospérité qui fut celui du rêve américain. D’ailleurs, peut-on encore parler de rêve aujourd’hui ? Dans un Hors-série consacré aux enjeux de l’élection du 6 novembre, le magazine Courrier international dresse le constat suivant : « depuis plus d’une génération, la plupart des Américains font du surplace » Tandis que dans le même temps, le fossé se creuse avec les plus riches : en 1973, les PDG gagnaient en moyenne 26 fois le revenu médian. Aujourd’hui on a franchi la barre des 300 fois » L’ascenseur social est en panne. Conclusion de Courrier international : « aujourd’hui, de tous les pays développés, les Etats-Unis sont l’un de ceux où l’on a le moins de chances de passer d’une tranche de revenus faibles à une tranche supérieure » http://www.franceculture.fr/emission-du-grain-a-moudre-le-reve-americain-a-t-il-tourne-au-mirage-club-des-observateurs-americain Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
alpacks Posté(e) le 1 novembre 2012 Share Posté(e) le 1 novembre 2012 Très intéressant en effet. Il est clair de toute façon qu'il y aura toujours désormais moins cher dans le monde question coût du travail qu'un salarié français. De ce point de vue, les baisses ne seront jamais suffisantes : jusqu'où faudrait-il descendre selon nos libéraux pour être compétitif en jouant sur ce seul levier ? Surtout que salaire de misère = marché de la consommation intérieure qui s'effondre... Ca fait 10 ans que les français supportent un "gel salarial" même si officiellement celui qui a suivi les 35h fut de 3 ans, les entreprises et patronats n'ont eut de cesse depuis d'empêcher par tout les moyens les gouvernements successifs de s'interesser a une politique de retour a la croissance des salaires ! Pire encore : sous certains gouvernement on a carrément inventé le smic subventionné !!! C'est de payer au smic ses salariés qui est aidé, et le reste nada ! (forcément dans ces conditions : un employeur va embaucher au smic et certainement pas au dessus !) Et aujourd'hui on se rendrait compte que l'économie réelle ne parviendrait pas a endiguer la crise éco ? Mais ça fait 10 ans que l'économie réelle subit de plein fouet en france un blocage salarial qui empêche les français d'aider le pays par de la consommation soutenu (générant taxe et valeurs ajoutées qu'on parle de babioles importées ou non !) Je crois qu'aujourd'hui il y a urgence de cesser d'écouter les sirènes du libéralisme qui en voudront toujours + en la matière en "couts du travail bas" que ce soit en charges ou en salaire (ils ont bénéficié de niches a 50 milliards en baisse de charges diverses hein ! Directement financé par de l'endettement !!!) Et peut être commencer a envisager que comme l'économie mondiale ni française ne repartira pas par la "finance" De voir une nouvelle méthode : et si on mettait de l'énergie la ou il n'y en a plus depuis 10 ans ? Dans le pouvoir d'achat des français par une politique de relance salariale ? Et rien a foutre des aboiements des barbes libérales ... Seul véritable carburant de l'économie réelle ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
debonneguerre Posté(e) le 1 novembre 2012 Share Posté(e) le 1 novembre 2012 Je comprends bien ce que tu dis mais alors pourquoi on ne demande pas, de la même façon, de réduire les dividendes en échange des allégements de charges ? Parce que techniquement parlant je vois pas très bien comment on peut mettre ca en place. Adosser au montant d'un investissement un blocage de fonds propres au moins équivalent, ca c'est simple à contrôler, simple à mettre en place, et puis intelligible par n'importe quel gestionnaire d'entreprise. Faut pas faire du dividende un truc démoniaque non plus, il paye l'actionnaire pour le risque qu'il prend en laissant ses billes dans la boite, mais ya de l’hypocrisie à soutenir qu'on est sous-équipé donc moins compétitif en france, alors qu'on distribue des dividendes plutôt que de réinvestir, faut mettre les équipes dirigeantes et les actionnaires en face de leur responsabilité aussi, du moins ca me parait être un préalable indispensable à tout dispositif d'aide. Pour des sociétés jeunes ou sous-capitalisées par contre, un tel dispositif parait cohérent et légitime, donc à voir. Quant aux transferts sociaux, on prend le problème à l'envers en encadrant la problématique des charges sociales autour de la seule "compétitivité" des entreprises, c'est que derrière les charges sociales des bulletins de paie de la troupe, ya les cotisations retraites (régime de retraite en débandade) les URSSAF (Allocs), POLE EMPLOI...etc et donc des enjeux qui dépassent les seules entreprises. Un crédit d’impôt sur les machines outils ça augmentera les dépenses de l'état faut pas l'ignorer, et pour peu que l’Europe l'autorise, parce que de loin ça ressemble à de la subvention anti-concurrentielle, et ca mettra vite tout le monde d'accord. :oops: Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jojo67 Posté(e) le 1 novembre 2012 Share Posté(e) le 1 novembre 2012 Ca fait 10 ans que les français supportent un "gel salarial" même si officiellement celui qui a suivi les 35h fut de 3 ans, les entreprises et patronats n'ont eut de cesse depuis d'empêcher par tout les moyens les gouvernements successifs de s'interesser a une politique de retour a la croissance des salaires ! Pire encore : sous certains gouvernement on a carrément inventé le smic subventionné !!! C'est de payer au smic ses salariés qui est aidé, et le reste nada ! (forcément dans ces conditions : un employeur va embaucher au smic et certainement pas au dessus !) Et aujourd'hui on se rendrait compte que l'économie réelle ne parviendrait pas a endiguer la crise éco ? Mais ça fait 10 ans que l'économie réelle subit de plein fouet en france un blocage salarial qui empêche les français d'aider le pays par de la consommation soutenu (générant taxe et valeurs ajoutées qu'on parle de babioles importées ou non !) Je crois qu'aujourd'hui il y a urgence de cesser d'écouter les sirènes du libéralisme qui en voudront toujours + en la matière en "couts du travail bas" que ce soit en charges ou en salaire (ils ont bénéficié de niches a 50 milliards en baisse de charges diverses hein ! Directement financé par de l'endettement !!!) Et peut être commencer a envisager que comme l'économie mondiale ni française ne repartira pas par la "finance" De voir une nouvelle méthode : et si on mettait de l'énergie la ou il n'y en a plus depuis 10 ans ? Dans le pouvoir d'achat des français par une politique de relance salariale ? Et rien a foutre des aboiements des barbes libérales ... Seul véritable carburant de l'économie réelle ... Un dessin valant mieux qu'un long discours... : Et tu voudrais augmenter encore donner des coups de pouce aux salaires en France? :P Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 1 novembre 2012 Share Posté(e) le 1 novembre 2012 @JojoLe tableau reprend une variation, mais qu'en est-il de la comparaison du pouvoir d'achat réel du salaire moyen ?En clair on part d'où ? et dans quel environnement (niveau général des prix) ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zx Posté(e) le 1 novembre 2012 Share Posté(e) le 1 novembre 2012 Les dés sont un peu pipés, les allemands touchent des primes variable nettement supérieure aux notre, exemple en fin d'année prime de 600-1200 pour un francais, selonsa performance, un allemand touchera dans les 3000-8000 euros, ce mécanisme compense les augmentations de salaire en Allemagne. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jojo67 Posté(e) le 1 novembre 2012 Share Posté(e) le 1 novembre 2012 @Jojo Le tableau reprend une variation, mais qu'en est-il de la comparaison du pouvoir d'achat réel du salaire moyen ? En clair on part d'où ? et dans quel environnement (niveau général des prix) ? Certes, cela ne m'avait pas échappé, malgré mes maigres connaissances en économie, =) mais quand il y a variation vers le haut peut-on parler de gel salarial comme le fait alpacks? Surtout que ces dernières années l'inflation fut en France de 2% en moyenne. Donc pas de gel salarial, mais une légère augmentation annuelle moyenne. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Perry Posté(e) le 1 novembre 2012 Share Posté(e) le 1 novembre 2012 Heureusement... les choses s'arrangent au Japon... :lol: Tsunami + Fukushima = Un quart du budget de reconstruction a été dépensé dans des projets sans relation avec la catastrophe, selon une série d'audits indépendants. La réfection d'un stade à Tokyo pour 3,15 millions d'euros, 4,8 millions d'euros pour entretenir des routes à Okinawa, à 1600 km des lieux du désastre, 22 millions pour la protection de la flotte baleinière japonaise contre les militants écologistes : ce ne sont que quelques exemples de l'emploi des quelque 184 milliards d'euros votés pour la reconstruction des zones dévastées par le tsunami, qui avait fait 19.000 morts. Selon une série d'audits indépendants, dénoncés avec véhémence par la presse japonaise, un quart du budget de reconstruction a été dépensé dans des domaines n'ayant rien à voir avec la catastrophe. La colère des victimes est d'autant plus grande que les villes et villages dévastés n'ont pratiquement pas été reconstruits. Selon le correspondant à Tokyo du Times britannique, les débris s'entassent toujours le long des côtes touchées, et les 325.000 déplacés ne retrouveront sans doute pas leurs maisons. La presse japonaise révèle chaque jour de nouveaux détails ahurissants. Des milliards de yens ont été affectés à la construction d'une tour de télécommunication à Tokyo. L'argent a également permis de subventionner l'édification d'une fabrique de lentilles de contact au centre du pays, ou encore de payer l'entraînement aux États-Unis de pilotes de l'armée de l'air japonaise et l'achat de six avions de transport.../ http://www.lefigaro.fr/international/2012/11/01/01003-20121101ARTFIG00326-les-milliards-detournes-des-victimes-du-tsunami-au-japon.php Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MontGros Posté(e) le 1 novembre 2012 Share Posté(e) le 1 novembre 2012 Un dessin valant mieux qu'un long discours... : Et tu voudrais augmenter encore donner des coups de pouce aux salaires en France? :P Et pourquoi pas ? Parce que l'Allemagne a fait du dumping salarial ca veut dire que les salaires français sont devenus somptueux ? De combien a augmenté le cout du logement parallèlement ? En Allemagne l'immobilier est plus accessible et heureusement parce que la pauvreté des salariés à augmenté dans ce pays. Je n'ose pas imaginer la boucherie sociale si on se met à imiter l'Allemagne en negligeant les différences profondes entre les vielles nations. Et ce serait pas la première fois qu'on le fait. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Akhilleus Posté(e) le 1 novembre 2012 Share Posté(e) le 1 novembre 2012 Et pourquoi pas ? Parce que l'Allemagne a fait du dumping salarial ca veut dire que les salaires français sont devenus somptueux ? De combien a augmenté le cout du logement parallèlement ? En Allemagne l'immobilier est plus accessible et heureusement parce que la pauvreté des salariés à augmenté dans ce pays. Je n'ose pas imaginer la boucherie sociale si on se met à imiter l'Allemagne en negligeant les différences profondes entre les vielles nations. Et ce serait pas la première fois qu'on le fait. bonne remarque ce serait interessant de corréler ce graphique à l'inflation (dans les deux pays) des biens de nécessité basique (bouffe, energie, eau, logement et carburant pour n'en citer que les principaux) Y'en a qui auraient des surprises ......... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jojo67 Posté(e) le 1 novembre 2012 Share Posté(e) le 1 novembre 2012 Et on le résout comment, notre problème de compétitivité? Vouloir tout garder de notre modèle économique et social et résoudre ce problème c'est incompatible. On fait quoi? On attend la reprise de la croissance? Et si c'est la récession qui se pointe, comme ça en prend le chemin? :PD'après quelques sources bien informées, Hollande se préparerait à faire du Schröder. Il attendrait juste le moment propice pour faire avaler ça à son camp politique. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Akhilleus Posté(e) le 1 novembre 2012 Share Posté(e) le 1 novembre 2012 D'après quelques sources bien informées, Hollande se préparerait à faire du Schröder. Il attendrait juste le moment propice pour faire avaler ça à son camp politique. Moi je veux bien qu'il fasse du Schroder mais qu'il le fasse entièrement (blocage des prix de l'immobilier et de l'inflation energetique par exemple) A pardon ca va pas etre possible on est en France, faut juste faire du Schorder là ou ca en arrange certains mais surtout pas toucher à leurs privilèges Le truc c'est que Schroder il avait des syndicats puissantes et homogènes à qui parler et une excuse, celle de la réunification ainsi que la mentalité allemande qui sait peu ou prou rester raisonnable pour le bien national Rien de tout cela en France ou c'est chacun pour soi et Dieu fera le tris Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
debonneguerre Posté(e) le 1 novembre 2012 Share Posté(e) le 1 novembre 2012 C'était quoi les mesures d'accompagnement de schroder quand il a baissé les salaires? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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