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La crise financiere mondiale


Invité barbaros pacha

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Boooo encore des truc de communiste ca!

Le souci c'est que le probleme qu'on a aujourd hui meme s'il a été déclenché par la reprise de créance privé par l'état, va bien au dela d'un simple crise de liquidité. Cette crise de liquidité c'est la goutte ... qui a fait déborder tout le systeme en fin de vie. Nous vivons au dessus de nos moyen depuis longtemps, l'euros n'a pas d'existence politique, nos économie ne sont pas capable de concurrencer les émergeant sur leur terrain etc.

Sauf que ca personne ne veut y venir ... on se contente de se passer la patate chaude de l'endettement en espérant qu'elle va refroidir et que ca va tout régler. Meme si la crise de liquidité s'estompe, restera toujours notre incapacité a produire de la croissance sans s'endetter toujours plus. Donc a priori on cours a la catastrophe.

Je pense que ce post mérite d'être encadré et placé dans chaque monument public en France et à l'étranger. Les problèmes existent mais ils sont structurels. L'Ouest maitient un équilibre instable basé sur l'endettement, force militaire, des clichés historiques, et une avance technologique qui se dégrade chaque jour. Un retour vers l'équilibre est inéluctable. Les gens qui créent plus de richesse (Chine, Brésil,..) seront à terme plus riche que ceux qui en produisent moins.

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Un petit édito du monde sur la crise de l'euro

http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/07/20/zone-euro-du-caractere-insoutenable-de-la-vertu_1550814_3232.html

l n'y a pas de bonnes solutions, mais il en est de catastrophiques. Une différence majeure entre la crise financière et la crise potentielle qui se prépare aujourd'hui est que la première eut pour moteur la cupidité (privée), et la seconde la vertu (publique). Les Etats-cigales veulent devenir fourmis. Se pensant coupables d'un endettement excessif, ils cherchent dans les attributs d'une vertu apparente imposée - travailler plus, dépenser moins - les clés d'un retour à la morale.

En Europe, cette philosophie se traduit par une paralysie de la décision. Michel Serre écrivait "qu'il y a crise lorsqu'une contrainte de choix s'exerce dans un espace indécidable". Or ce qui rend ici l'espace indécidable, c'est la contradiction entre les exigences de l'union et celles de la "vertu". Les premières supposent l'affirmation sans cesse renouvelée d'une solidarité budgétaire, les secondes que chacun fasse le ménage chez soi, quoi qu'il en coûte à sa population. De sommet en sommet, les demi-solutions proposées à contrecoeur, ne peuvent emporter la conviction puisque, par définition, elles manquent de crédibilité. Les programmes de rigueur se succèdent à un rythme accéléré dans les pays dits "de la périphérie", jusqu'à se propager aujourd'hui au coeur de l'Europe.

Aux Etats-Unis, la vertu, parce que partielle et partiale, ne parvient pas vraiment à dissimuler son cynisme : les républicains, tout à leur croisade contre le "big government", ne veulent accepter, parmi les programmes de réduction des déficits et de la dette, que ceux qui sont fondés sur une baisse des dépenses publiques et sociales.

Lorsqu'on sait que ces dernières bénéficient, en ce pays plus qu'ailleurs, aux populations les plus fragiles que la crise financière est venue encore fragiliser, on comprend que leur réduction aggraverait le degré d'inégalité dans une société où il a déjà dépassé les limites du raisonnable.

C'est donc bien cette fois-ci, de part et d'autre de l'Atlantique, la politique qui met le monde dans tous ses états davantage que les marchés. Et c'est au fond la même croyance dans le caractère "pervers" d'une redistribution supposée - entre pays chez nous, entre citoyens là-bas - qui est à l'oeuvre : les contribuables allemands ne veulent pas financer "les vacances et les retraites" des Grecs ; les riches contribuables américains, la sécurité sociale des moins favorisés.

Aussi, ce qui se présentait sous les atours de la vertu - revenir à un niveau d'endettement public soutenable - apparaît pour ce qu'il est : un égoïsme de nantis.

Mais qu'adviendrait-il si la solution "vertueuse" prévalait ? La solvabilité - la capacité de rembourser ses dettes - est une question d'avenir : elle dépend, c'est un truisme, de l'importance des recettes futures comparées aux sommes qu'il convient de rembourser. Des programmes d'austérité trop exigeants réduisent les perspectives de recettes alors que des taux d'intérêt trop élevés augmentent les annuités de remboursement.

C'est ainsi que la spéculation se révèle autoréalisatrice en produisant les conditions mêmes de l'insolvabilité : hausse des taux d'intérêt et donc du service de la dette, compensée arithmétiquement par une réduction des dépenses et une augmentation des impôts.

Arithmétiquement parce que le programme d'austérité affaiblit les perspectives de croissance. Une étude récente (Fitoussi et Timbeau, 2011) a montré que la dette grecque était proche de la soutenabilité sans programme d'austérité additionnel, si le taux d'intérêt exigé était égal à celui de la moyenne européenne.

De fait, sans solution "redistributive", la contagion de la spéculation pourrait organiser une insolvabilité croissante des pays de la zone euro. Et pas seulement : les banques détenant des titres publics appelleraient de nouveau les Etats à leur secours, alors même que ces derniers n'y pourraient mais ; les gouvernements grec et espagnol devraient-ils imposer à leur population de nouvelles austérités pour pouvoir recapitaliser les banques qui n'ont pas passé le stress test européen ? Le blocage du marché interbancaire du crédit est au bout du chemin puisque déjà plusieurs banques ont des difficultés à y accéder.

Les responsables de la zone euro jouent ainsi avec le feu et risquent de précipiter l'Europe, et même le monde, dans une nouvelle crise majeure que leurs populations déjà épuisées pourraient ne pas supporter. Le déséquilibre de la construction européenne que j'ai maintes fois souligné conduit à une politique de l'impuissance, qui, sous prétexte de responsabilités nationales, organise l'irresponsabilité européenne.

On verra si le sommet européen du 21 juillet saura s'engager sans atermoiement dans une voie plus fédérale - émission d'eurobonds, autorisation donnée au Fonds européen de stabilisation financière et au gouvernement grec de racheter sur le marché secondaire des titres de dette publique, à défaut de solution plus résolument fédérale - ou, au contraire, continuera de rechercher des solutions techniques improbables par crainte d'affirmer clairement une solidarité européenne.

Est-il si difficile de comprendre que la spéculation actuelle trouve son origine dans l'indécision politique davantage que dans la situation des finances publiques de la zone euro, dont on sait qu'elle est la plus saine des grands pays industrialisés ? C'est l'architecture de la gouvernance européenne - un système fédéral de politique monétaire mais confédéral de politique budgétaire - qui s'avère insoutenable, davantage que la dette publique des pays de la zone euro.

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car, et c'est là un des points de ce marché, quitter une banque est lourd, lent et cher, et tout plein de complications, ... Comme il est dit dans les cours d'éco: une banque vous lie.

Je l'ai fait en quittant la France, trois signatures et c'etait regle.

Quand je me suis separee d'une ex, pareil, quelques signatures, des recommandes, et ca roule.

On parle bien du particulier ?

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Je l'ai fait en quittant la France, trois signatures et c'etait regle.

Quand je me suis separee d'une ex, pareil, quelques signatures, des recommandes, et ca roule.

On parle bien du particulier ?

Ca dépend du type de produit que tu as chez eux. Basculer des compte titre des contrat d'assurance vie et autres crédit c'est pas simple. S'il s'agit juste de fermé un dépôt a vue ça se passe comme une lettre a la poste. Néanmoins souvent le plus simple c'est d'ouvrir d'abord un autre compte ou tu veux aller puis une fois le plus gros réglé de fermer celui d'ou tu viens, si tant est que tu veuille le fermer.

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Ca dépend du type de produit que tu as chez eux. Basculer des compte titre des contrat d'assurance vie et autres crédit c'est pas simple.

Bof, PEL, ca rentre dans la categorie "simple" ou non ?

Mais effectivement, j'ai pas de trucs genre assurance-vie.

On arrive un peu au limite de mon niveau en economie.

Mais bon, l'idee, c'est soit un peu plus d'Europe (fait de maniere intelligent) soit on va au massacre.

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Image IPB

.
Voici un graphique représentant le cours de l'once d'or ainsi que la cotation du franc suisse considéré comme placement sûr.

WHEN the going gets tough, investors buy two assets: gold and the Swiss franc. Gold's all-time peak in real terms was in 1980 when inflationary fears were particularly intense. That followed a long period of Swiss-franc strength in the 1970s, which forced the government to impose negative interest rates in a bid to dissuade foreigners from opening bank accounts in the currency. With investors now worried about European sovereign debt and the crisis over the American debt ceiling, it is not surprising that both assets are popular again. Gold has been hitting nominal highs, while the Swiss franc has reached a record in real trade-weighted terms (ie, against the country’s trading partners). The Swiss have both a fiscal and a current-account surplus, a low inflation rate and a relatively low debt-to-GDP ratio.

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On arrive un peu au limite de mon niveau en economie.

Mais bon, l'idee, c'est soit un peu plus d'Europe (fait de maniere intelligent) soit on va au massacre.

Ca pose surtout la question de la limite de la solidarité des économies "fortes" de la zone, allemagne, avec les économies "faibles", grèce portugal.

Par solidarité j'entends, qui paye les pots cassés, en maintenant les faibles dans l'euro, ca va couter aux forts mais sont-ils prêts à rincer l'assemblée??

Rien n'est moins sur, parce que au final ca risque de retomber sur la tête du contribuable.

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Pour ceux qui croient que les français sont des tire au flanc. Je pense que les ouvriers et employés remplissent plus que leur part de boulot.

http://www.businessinsider.com/are-the-french-the-most-productive-people-in-the-world-2009-8

French: The Most Productive People In The World

John Carney and Vincent Fernando, CFA | Aug. 20, 2009, 1:01 PM

A new survey from UBS has shown that the French continue to work the least amount of hours per year in the world. Once again, the French have blown away the competition.

People work an average of 1,902 hours per year in the surveyed cities but they work much longer in Asian and Middle Eastern cities... People in Lyon and Paris, by contrast, spend the least amount of time at work according to the global comparison: 1,582 and 1,594 hours per year respectively.

Upon seeing this data, some might criticize the French for being lazy, but that misses the point completely. The real message here is that the French are likely some of the most productive people in the entire world.

Think about it. Nationmaster ranks France as #18 in terms of GDP per capita, at $36,500 per person, yet France works much less than most developed nations. They achieve their high standard of living while working 16% less hours than the average world citizen, and almost 25% than their Asian peers as per UBS. Plus, if you visit France you'll also realize that their actual standard of living is probably much higher than GDP numbers would indicate.

Thus, if one were to divide France's GDP per capita by actual hours worked, you'd probably find that the French are achieving some of the highest returns on work-hours invested. Labor Alpha, if you will.

We can actually calculate this Labor Alpha using statistics from Nation Master.

France has $36,500 GDP/Capita and works 1,453 hours per year. This equates to a GDP/Capita/Hour of $25.10. Americans, on the other hand, have $44,150 GDP/Capita but work 1,792 hours per year. Thus Americans only achieve $24.60 of GDP/Capita/Hour.

This puts the French Labor Alpha at about $0.50 GDP/Capita/Hour over the US. It may sound small at first, but add that up across millions of people, and a few decades. Now you've built a lesson for the rest of the world to learn.

Winning is not about working hard. It's about working smart... and less. As the French know well.

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Punaise ! 10 min que je me poile tout seul à la suite de la lecture de cet article  :lol:

Alors que certains démago nous rebattent les oreilles à longueur de temps, comme quoi les français sont fainéants, que les 35h sont là raisons de tous les maux de la terre et tout le gnangnangnan démago du genre qu'on peut imaginer et là on nous dit pas le contraire mais on dit que travailler peu ça paie plus  :lol:

Pour moi que les français soient très productifs ce n'est pas une grande découverte et que c'est en grande partie dû au cadre de vie plutôt bon qu'on trouve en France, d'ailleurs la c'est une "simple" comparaison de PIB par heure de travail, il y a déjà eu d'autres critères retenus dans d'autres enquêtes et les résultats sont toujours les mêmes, mais c'est tellement bon de s'entendre rappeler qu'on est les meilleurs au boulot comme dans le farniente  :happy:

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Ca pose surtout la question de la limite de la solidarité des économies "fortes" de la zone, allemagne, avec les économies "faibles", grèce portugal.

Par solidarité j'entends, qui paye les pots cassés, en maintenant les faibles dans l'euro, ca va couter aux forts mais sont-ils prêts à rincer l'assemblée??

Rien n'est moins sur, parce que au final ca risque de retomber sur la tête du contribuable.

Et le problème est que cette notion de "fort" a été biaisée par la gestion de l'euro qui fut aussi un choix de politique économique en faveur de l'Allemagne et au détriment d'autres économies. L'euro est trop élevé pour les économies aujourd'hui dites "club med", mais aussi sous-évalué pour une Allemagne qui peut engranger des excédents commerciaux que le mark ne lui autoriserait pas dans les mêmes proportions, loin s'en faut. Et là il faudrait prendre des leçons de vertu d'un pays en rente de situation?
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Et le problème est que cette notion de "fort" a été biaisée par la gestion de l'euro qui fut aussi un choix de politique économique en faveur de l'Allemagne et au détriment d'autres économies. L'euro est trop élevé pour les économies aujourd'hui dites "club med", mais aussi sous-évalué pour une Allemagne qui peut engranger des excédents commerciaux que le mark ne lui autoriserait pas dans les mêmes proportions, loin s'en faut. Et là il faudrait prendre des leçons de vertu d'un pays en rente de situation?

YES !

Il y a des vérités bonnes à dire, et celle-ci en est une, beaucoup trop occultée par les Médias et les politiques.

Il va falloir que ça sorte au grand jour.

Le mode de construction et de gestion de l'€ est une catastrophe pour l'essentiel de la zone, sauf pour l'Allemagne principale bénéficiaire de la chose, avec les Pays bas et quelques touts petits autres.

L'€ n'est rien d'autre que le Mark forme expansionniste, ou plutôt devrais-je dire: égémoniste.

Quand on impose une monnaie unique sur l'europe, bâtie sur mesures pour le pays dominant économiquement le continent et réalisant les 4/5èmes de ses excédents sur le dit continent, à l'arrivée, un seul pays profitant essentiellement du système, on obtient un clash sur les autres qui se trouvent totalement désarmés face à une telle puissance de frappe optimisée pour lui seul.

C'est ce qu'il se passe actuellement.

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Punaise ! 10 min que je me poile tout seul à la suite de la lecture de cet article  :lol:

Alors que certains démago nous rebattent les oreilles à longueur de temps, comme quoi les français sont fainéants, que les 35h sont là raisons de tous les maux de la terre et tout le gnangnangnan démago du genre qu'on peut imaginer et là on nous dit pas le contraire mais on dit que travailler peu ça paie plus  :lol:

Pour moi que les français soient très productifs ce n'est pas une grande découverte et que c'est en grande partie dû au cadre de vie plutôt bon qu'on trouve en France, d'ailleurs la c'est une "simple" comparaison de PIB par heure de travail, il y a déjà eu d'autres critères retenus dans d'autres enquêtes et les résultats sont toujours les mêmes, mais c'est tellement bon de s'entendre rappeler qu'on est les meilleurs au boulot comme dans le farniente  :happy:

Y a des choses a nuancer tout de meme, notament sur les effet collatéraux de cette recherche de performance contre temps de travail.

Pour arriver a cette productivité importante le niveau d'employabilité très élevé est requis par les employeurs, excluant de fait plus de personne du travail qu'ailleurs. Les US t'expliqueront que si leur productivité est plus faible globalement c'est parce qu'eux embauchent massivement dans le secteur commercial des handicapés et autres personnes moins employable, alors que chez même les plus employable on du mal a trouver tu taf ;)

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Pour moi que les français soient très productifs ce n'est pas une grande découverte et que c'est en grande partie dû au cadre de vie plutôt bon qu'on trouve en France, d'ailleurs la c'est une "simple" comparaison de PIB par heure de travail, il y a déjà eu d'autres critères retenus dans d'autres enquêtes et les résultats sont toujours les mêmes, mais c'est tellement bon de s'entendre rappeler qu'on est les meilleurs au boulot comme dans le farniente  :happy:

Et en même temps :

On est les plus performants, mais on est la population qui bouffe le plus d'anti-dépresseurs et autres médocs (cf le bien-être)

On est les plus performants, mais non est pas les mieux payés.

On est les plus performants, mais on a pas l'économie la plus performante non plus.

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Et le problème est que cette notion de "fort" a été biaisée par la gestion de l'euro qui fut aussi un choix de politique économique en faveur de l'Allemagne et au détriment d'autres économies. L'euro est trop élevé pour les économies aujourd'hui dites "club med", mais aussi sous-évalué pour une Allemagne qui peut engranger des excédents commerciaux que le mark ne lui autoriserait pas dans les mêmes proportions, loin s'en faut. Et là il faudrait prendre des leçons de vertu d'un pays en rente de situation?

Oui, mais on ne va pas jeter la pierre non plus à un état qui gère ses finances scrupuleusement, car la crédibilité de l'EURO repose sur la réunion des deux économies franco-allemande (effet de masse) certes, mais aussi sur le fait que les finances allemandes soient particulièrement saines.

Ca pose la cohérence de la zone EURO telle qu'elle est construite aujourd'hui, Economies à monnaie forte VS économies à monnaie faible, ça remet en exergue le fait que les grecs aient truqué leurs comptes pour l'intégrer (même si parait-il tout le monde savait) et que ca biaise le système.

Perso un scénario de redécoupage de la zone euro me parait de plus en plus crédible, me choque de moins en moins aussi, les banque devraient être mises à contribution, et surtout derrière il faut une bonne dose de relance du projet européen avec une harmonisation des règles économiques et peut être plus de centralisation budgétaire à bruxelles.

Sinon, c'est la mort de l'euro, donc de l'europe, parce que je ne vois pas comment nous pourrions relancer l'europe aprés un coup pareil.

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mais on ne va pas jeter la pierre non plus à un état qui gère ses finances scrupuleusement, car la crédibilité de l'EURO repose sur la réunion des deux économies franco-allemande (effet de masse) certes, mais aussi sur le fait que les finances allemandes soient particulièrement saines

C'est pas parce qu'ils ont su faire un effort sur un plan qu'il faut leur donner un blanc seing sur le handicap qu'ils ont foutu aux autres et qui fait une bonne partie de leur présente bonne situation, par ailleurs aussi grandement aidée par le passe-droit énorme dont ils ont bénéficié pendant toutes les années 90 pour gérer la réunification. D'autant plus que leur "modèle" présent fait le sacrifice de leurs générations d'actifs de moins de 50 ans et d'étudiants, de moins en moins nombreuses et politiquement très minoritaires, au profit des vieux et des 3 grands secteurs d'exportation qui ne pèsent pas énormément en terme de part de la population active. Une économie de pays en développement, mais avec le coût de vie d'une économie mature, et c'est un cercle vicieux puisque plus ça s'aiguille en ce sens, plus les générations âgées veulent de fric pour pouvir entretenir leurs enfants voire petits-enfants. La "vertu budgétaire" est devenue possible avant tout parce qu'elle était politiquement rentable en favorisant des vieux qui eux pèsent doublement lourd (plus nombreux, et plus impliqués/groupés en politique), pas par un effort de volonté et de rigueur morale. Pays en déclin démographique accéléré et choix de la rente des vieux, un modèle économique?

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Je trouve que tu exagere un peu Tancréde.

L'Allemagne a, suite à l'hyperinflation qu'il ont connu au début du siecle, décidé de :

-Rendre la banque centrale indépendante du gouvernement.

-Le directeur de la banque centrale n'a de compte à rendre que par rapport à l'inflation.

Suite à ces décisions, l'Allemagne a présenté pendant très longtemps et présente toujours l'un des état financier les plus sains de la planète. La condition de l'entrée de l'Allemagne dans l'UE fut que le modèle allemand soit adopté pour la BCE, ce qui fut le cas.

Maintenant, je comprends que tu dises que le modèle n'est pas appliquable pour tous les pays de la zone euro et que les spécificités sont à prendre en compte. Toutefois, j'ai la propension d'en vouloir au gouvernement des pays qui souffre.

J'ai une question: Est il mieux d'avoir un Etat en mauvaise situation financière, endetté, pour lequel l'équilibre budgétaire est un mythe accompagné d'un population en bonne santé et qui vient bien ou un Etat en bonne situation financière qui consomme chaque année ce qu'il récolte, qui a de la marge de manoeuvre financière et dont la population vit moins bien.

Personnelement, je pe,che pour le second car je pense que c'est celui qui est le plus stable.

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Primo, tu poses une alternative un peu arrangeante pour ta préférence: la "population, qui vit un peu moins bien" a perdu 30% de son niveau de vie en 20 ans et une partie de ce qui lui reste pour avoir un certain standard est apporté par les générations plus âgées pour ceux qui le peuvent, au sein des familles, avec en plus des disparités géographiques caricaturalement importantes. A quel rythme se poursuivra la descente, vu le déclin démographique radical?

Parce que la "stabilité" est une globalité: stabilité de la monnaie ne veut pas dire stabilité sociale: pour l'instant, Merkel vend le mythe de "l'Allemand vertueux contre les méchants parasites club med", mais ça n'aura qu'un temps. L'Allemand ne mangera pas de la vertu ad vitam, surtout les étudiants et jeunes actifs qui en bouffent plein la paillasse en ce moment.

Le directeur de la banque centrale n'a de compte à rendre que par rapport à l'inflation

C'est fou comme a été vendu comme louable ce concept, en insistant sur le mot "indépendant" qui sonne bien, mais qui est aussi une façon de dire "antidémocratique", "ans contrôle", "responsable devant Dieu seul"....

Suite à ces décisions, l'Allemagne a présenté pendant très longtemps et présente toujours l'un des état financier les plus sains de la planète. La condition de l'entrée de l'Allemagne dans l'UE fut que le modèle allemand soit adopté pour la BCE, ce qui fut le cas

Excusez du peu: en attendant, ça plombe plusieurs économies, et il va falloir casquer. C'est pas parce que le coût a été différé qu'il n'est pas réel. Après, la parano allemande sur l'inflation, mais couplée aux autres défauts dont ils portent une grande part de responsabilité, cette parano risque ironiquement de créer les conditions nécessaires, et avant tout sociales, à l'émergence de mouvements populistes et démagos dangereux, phénomène précisément à l'origine de la dite parano allemande.... Les serpents ont décidément une sale tendance à se bouffer la queue.

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Je vais essayer de répondre point par point.

la "population, qui vit un peu moins bien" a perdu 30% de son niveau de vie en 20 ans

(Je te fais confiance concernant les chiffres). Je ne trouve pas cela particulierement choquant. Est ce que tu ne t'es pas demandé si leur niveau d'il y a 20 ans n'était pas artificiellement gonflé? La croissance infinie n'existe pas. Il n'y a que JP pernaud pour croire "l'économie est morose parce que le pouvoir d'achat ne repart pas". Et je m'excuse du peu, mais jusqu'à nouvelle ordre, les populations en France et en Allemagne ont l'un des pouvoirs d'achats les plus élevés au monde.

L'Allemand ne mangera pas de la vertu ad vitam, surtout les étudiants et jeunes actifs qui en bouffent plein la paillasse en ce moment.

A ce petit jeu, tu peux pas me donner les numéros d'euromillions? Les allemands ont un système pour redistribuer la richesse qui est différent du modele américain. Tu prédis que ce système ne tiens pas la route. Que je sache, les étudiants descendent dans la rue plus souvent en France qu'en Allemagne, non? Si les tensions sociales sont si fortes, pouquoi il y a eu des indignados en France et pas en Allemagne? De toute facon, cette discussion est caduque parce que tu souleves la un probleme de distribution interne de la richesse.

C'est fou comme a été vendu comme louable ce concept, en insistant sur le mot "indépendant" qui sonne bien, mais qui est aussi une façon de dire "antidémocratique", "ans contrôle", "responsable devant Dieu seul"....

Exactement. Et je trouve cela très bien comme cela. Donner les planches à billets à un gouvernement qui est élu pour 5 ans, c'est tout simplement quérir le conflit d'interet. Un gouvernement ne doit pas avor ce levier parce que c'est la solution facile. C'est antidémocratique, soit. Mais c'est la meilleure chose à faire.

Excusez du peu: en attendant, ça plombe plusieurs économies, et il va falloir casquer. C'est pas parce que le coût a été différé qu'il n'est pas réel. Après, la parano allemande sur l'inflation, mais couplée aux autres défauts dont ils portent une grande part de responsabilité

En gros, il faut taper sur les allemands parce qu'ils font mieux que d'autres. Vive la concurrence. C'est le nivellement par le bas. Laisse moi te rappeler que si les autres économies "casque", c'est parce qu'elle n'ont pas su répondre au exigences de la concurrence et ce malgré les nombreuses aides (Espagne, portugal, Grèce,...). L'Allemagne met la barre très haut. Ce n'est pas répréhensible. Ce qui l'est c'est de ne pas l'avoir atteint par les autres pays.

, cette parano risque ironiquement de créer les conditions nécessaires, et avant tout sociales, à l'émergence de mouvements populistes et démagos dangereux, phénomène précisément à l'origine de la dite parano allemande.... Les serpents ont décidément une sale tendance à se bouffer la queue.

J'aime bien cette partie. Je te vois bien avec une soutane, une grande barbe, en train de prêcher la fin du monde. Que tu le veuilles ou non, c'est possible de faire mieux que la France, c'est le cas de l'Allemagne.

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Et en même temps :

On est les plus performants, mais on est la population qui bouffe le plus d'anti-dépresseurs et autres médocs (cf le bien-être)

On est les plus performants, mais non est pas les mieux payés.

On est les plus performants, mais on a pas l'économie la plus performante non plus.

Bah on les distribue gratos plutôt que d'envoyer les gens voir un psy quand y vont mal, mais ça change petit à petit on demande aux médecins de ne plus utiliser cette "solution miracle".

Si l'argent est très mal redistribué faut s'en prendre aux entreprises et à l'état, pas aux salariés.

Et pour le dernier point effectivement, mais la faute à qui ?

Qui n'arrive pas à utiliser la sur-performance française qu'est notre productivité, à bon escient ?

Les français font leurs taf bien et vite, seulement si les gens qui les emplois ne savent pas en profiter, c'est avant tout de leurs fautes.

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Et je m'excuse du peu, mais jusqu'à nouvelle ordre, les populations en France et en Allemagne ont l'un des pouvoirs d'achats les plus élevés au monde.

Uniquement en statistiques globales et non rapportées à ce qui est nécessaire pour vivre et travailler dans un pays développé.

Si les tensions sociales sont si fortes, pouquoi il y a eu des indignados en France et pas en Allemagne

Y'en a eu et y'en a encore, et y'a aussi la plus forte émigration d'Europe (développée) des très diplômés et entreprenants. Voter avec ses pieds, que ce soit à la manif ou à l'aéroport, c'est aussi voter.

De toute facon, cette discussion est caduque parce que tu souleves la un probleme de distribution interne de la richesse.

Tiens, tout d'un coup l'allocation des richesses n'est plus partie prenante à la compétitivité ou à une certaine façon de la voir? Etrange façon de compartimenter une question qui est forcément globale.

Exactement. Et je trouve cela très bien comme cela. Donner les planches à billets à un gouvernement qui est élu pour 5 ans, c'est tout simplement quérir le conflit d'interet. Un gouvernement ne doit pas avor ce levier parce que c'est la solution facile. C'est antidémocratique, soit. Mais c'est la meilleure chose à faire

Pour un pays ayant l'économie, un relatif consensus sur la question et la structure démographique allemande au jour d'aujourd'hui, peut-être, mais ça fait beaucoup de conditions qui ne sont réunies.... Qu'en Allemagne :P :lol:. Sauf le jour où ceux qui n'en bénéficient pas seront suffisamment nombreux et/ou à bout (les baby boomers retraités et encore au taf ne sont pas éternels) et que l'explosion correspondante de partis démagos voire carrément extrêmistes arrivera, la solution semblera nettement moins bonne.

Mais tant qu'à faire, pourquoi pas aussi dégager cette connerie de gouvernement démocratique qui n'élit que des incapables corrompus et sans couilles au profit d'une gestion par "ceux qu'il faut"? Ca sera tout aussi bien puisque ça marche si bien pour la politique monétaire qui est un tantinet majeure dans la détermination du destin d'une communauté nationale (jusqu'au jour où c'est un dogmatique, un corrompu, un mou, ou quelqu'un qui n'a pas de majorité au sein des instances décisionnaires qui est nommé.... Bref, le problème qui s'est posé et se pose aussi à tout régime politique, à ceci près que là les contrôles manquent).

En gros, il faut taper sur les allemands parce qu'ils font mieux que d'autres. Vive la concurrence. C'est le nivellement par le bas. Laisse moi te rappeler que si les autres économies "casque", c'est parce qu'elle n'ont pas su répondre au exigences de la concurrence

Concurrence dans des conditions déterminées par et pour l'Allemagne, c'est marrant comme ce fait semble échapper aux prêcheurs de vertus qui sont jamais loin des clichés sur les "peuples flemmards" et les "peuples vertueux".

Quand à déterminer si les Allemands font tellement mieux que les autres, faut regarder quels sont les critères de résultats; j'ai la faiblesse de penser que servir sa population présente (et celle du proche futur) est le premier critère de jugement de la question. S'il s'agit de ratios assurant le long terme, je rappelle comme le disait Keynes qu'à long terme, tout le monde est mort, ce qui fait que le sacrifice permanent du présent revient à promettre comme certains régimes nauséabonds que tous les sacrifices sont bons pour les "lendemains qui chantent".

Que tu le veuilles ou non, c'est possible de faire mieux que la France, c'est le cas de l'Allemagne

Il ne m'a pas semblé avoir évoqué les France, mais pointé les conditions outrageusement favorables à l'allemagne (à ses productions, à sa démographie, à sa structure économique....) au sein de l'UE et de la zone euro, et surtout les faux semblants de beaucoup de critères selon lesquels ce pays est jugé, loins de pas mal de réalités.

Je ne joue pas particulièrement les cassandres, je constate juste que nombre de facteurs, sous prétexte qu'ils sont peu/pas/mal mesurables en termes de ratios (pression sur les populations, niveau de vie réel, mécontentement, propension à changer de vote voire à aller cogner, déséspérance et anxiété, comportement démographique induit, degré de fatalisme et ses limites....), sont tout connement écartés de l'équation générale souvent au point d'être considérés comme annexes. Peut-être que si les Grecs deviennent salement violents à l'égard de leurs gouvernants, ça changera un peu, mais il y a fort à parier que dans un tel cas, les commentaires seront plutôt de l'ordre du "ça peut pas arriver ici; les Grecs sont des sauvages et des attardés flemmards et irresponsables qui veulent pas admettre qu'ils l'ont mérité".... Rien de nouveau sous le soleil, et l'histoire se répète encore et encore.

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Si la proposition de réduction budgétaire du team des Six arrive à son but les réductions de budget de défense atteindraient alors près de 800 M$ en 10 ans.

The plan drafted by the so-called "Gang of Six" that is taking shape in the Senate does not specifically order cuts of that size in the defense budget. Rather, it calls for $3.7 trillion in cuts over 10 years in federal spending, in two phases - a $500 billion cut to be approved in six months that the bipartisan negotiators call a "down payment" on savings, and then other cuts to come later.

McKeon said the "down payment" includes $80 billion in entitlement savings over 10 years that would have to be found in six months by the armed services committees.

The larger cuts in discretionary defense spending would occur later when the House and Senate budget committees come up with discretionary spending limits and enforcement mechanisms to keep spending under control. The agreement calls for national security and domestic spending to be cut almost equally. McKeon estimates the national security budget would be cut by $886 billion over 10 years, with 85 percent – about $753 billion - coming from within the U.S. Defense Department.

"It is our belief that this proposal raises serious implications for defense and would not allow us to perform our constitutional responsibility to provide for the safety and security of our country or keep faith with men and women in uniform," McKeon said.

http://www.defensenews.com/story.php?i=7148350&c=AME&s=TOP
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