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Le Brésil, le géant de l'Amérique du Sud


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Lula relance le processus d'intégration de l'amérique du sud vs la trop grande présence des US :

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Lula appelle à l'intégration de l'Amérique du Sud lors du sommet de Brasilia

Aujourd'hui à 19:08

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Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a appelé mardi à une intégration économique, culturelle et sociale accrue des pays d'Amérique du Sud lors de l'ouverture d'un sommet avec une douzaine de dirigeants de la région à Brasilia.

Il s'agissait de la première rencontre continentale en près de dix ans à l'invitation de Lula, qui souhaite redonner à son pays un rôle actif dans les affaires régionales et surmonter les divergences idéologiques qui ont divisé ses voisins ces dernières années.

"Aujourd'hui, nous faisons les premiers pas pour reprendre notre dialogue", a-t-il déclaré lors de la réunion à laquelle participaient tous les dirigeants de la région, à l'exception du Pérou.

M. Lula a exhorté les banques d'État à collaborer pour financer le développement et a déclaré que la région devait réduire sa dépendance à l'égard des "monnaies extrarégionales" pour les échanges commerciaux, sans mentionner le dollar américain.

Il a proposé de créer un marché régional de l'énergie et a suggéré des actions coordonnées pour lutter contre le changement climatique.

M. Lula a déclaré que l'intégration sud-américaine avait été interrompue ces dernières années par des gouvernements conservateurs, pointant du doigt son prédécesseur d'extrême droite, Jair Bolsonaro, qui, selon lui, a conduit à l'isolement du Brésil par rapport au monde et à ses voisins.

Les divisions idéologiques ont sapé une précédente tentative de coopération régionale appelée Unasur, créée par des présidents de gauche en 2008, qui a échoué lorsque plusieurs pays ont élu des gouvernements de droite, créant des fissures diplomatiques sur le continent.

La réunion de mardi incluait le président vénézuélien Nicolas Maduro, qui a rencontré Lula lundi lors de sa première visite au Brésil en huit ans afin de rétablir pleinement les relations rompues par Bolsonaro.

M. Maduro espère que les pays d'Amérique du Sud s'uniront pour demander aux États-Unis de lever leurs sanctions contre le Venezuela, que M. Lula et lui-même ont accusées d'exacerber la crise humanitaire dans le pays lors de leur conférence de presse.

La Maison-Blanche et le département d'État américain n'ont pas immédiatement répondu à une demande de commentaire sur les critiques concernant les sanctions contre le Venezuela.

Le soutien de Lula à M. Maduro, critiqué par les États-Unis pour son autoritarisme, a été vivement commenté par certains analystes de la politique étrangère et par l'opposition à Brasilia.

Oliver Stuenkel, du groupe de réflexion Getulio Vargas à Sao Paulo, a déclaré que cette décision était "préjudiciable à la réputation internationale du Brésil".

Le PT, le parti ouvrier de Lula, a réagi à ces critiques.

Camila Moreno, membre du comité exécutif national du PT, a déclaré que les réactions à la visite de M. Maduro au Brésil avec d'autres chefs d'État faisaient partie d'un "discours impérialiste".

"Quiconque a étudié ne serait-ce qu'un peu les relations internationales sait qu'il est important pour nous d'avoir des relations avec les pays voisins. Pour la protection de l'environnement, pour les relations commerciales et pour lutter contre le crime organisé", a-t-elle écrit sur Twitter.

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https://www.jean-jaures.org/publication/lula-et-le-sens-du-retour-au-monde-du-bresil/ (11 avril 2023)

Le Brésil a perdu ces dernières années le « nord » de ses ambitions extérieures, régionales, sud-américaines et globales. Michel Temer, président intérimaire contesté (2016-2018), a été internationalement absent. Jair Bolsonaro, chef de l’État brésilien de 2019 à 2022, a détricoté les principaux acquis de ses prédécesseurs Luis Inacio Lula da Silva et Dilma Rousseff, et même, de manière plus lointaine, Fernando Henrique Cardoso (1994-2002).

Nombreuses sont les nations qui, sur la base de ce passé, sont venues assister à l’investiture de Lula comme président du Brésil, le 1er janvier 2023. Ainsi, 65 délégations ont assisté à l’événement, dont 18 chefs d’État – quatre Africains, une Centraméricaine, neuf Sud-Américains, un Asiatique, trois Européens1 –, 10 Premiers ministres et vice-présidents2, et 8 présidents de Parlement. Soit, au total, 19 délégations de plus qu’en 2019, mais 45 de moins qu’en 2003.

En effet, pendant la période 2003-2016, entre l’entrée en fonction présidentielle de Lula et la destitution inconstitutionnelle de Dilma Rousseff, le Brésil avait pour la première fois de son histoire donné un contenu à son potentiel de puissance émergente. Il suffit ici de rappeler quelques événements et initiatives ayant marqué leur temps : participation déterminante à la création d’institutions multilatérales – groupe IBAS (Inde-Brésil-Afrique du sud), G20 de l’OMC, UNASUL (Union des nations sud-américaines) –, partie prenante du groupe BRICS, du G4 (Allemagne-Brésil-Inde-Japon), de la CELAC (Communauté des pays d’Amérique latine et de la Caraïbe), du G20, invention des forums UNASUL/Ligue arabe et UNASUL/Afrique subsaharienne, et encore la proposition avec la Turquie d’une médiation sur le nucléaire iranien. Le Brésil a impulsé la reconnaissance de l’État palestinien par la quasi-totalité des pays sud-américains. Il a été l’initiateur, après les interventions des « Occidentaux » en Libye, d’une interprétation contrôlée du droit d’ingérence et de la responsabilité de protéger4. Cet activisme, effectivement de haut niveau, avait été récompensé par la « communauté internationale » : deux diplomates brésiliens avaient en effet été portés à la tête de la FAO (Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture) et de l’OMC (Organisation mondiale du commerce). La direction d’une opération de paix des Nations unies (la MINUSTAH, Mission des Nations unies pour la stabilisation en Haïti) avait été pour la première fois confiée à un Latino-Américain, un Brésilien en l’occurrence.

[Sous Temer et Boslonaro], aligné, le Brésil a suivi le mouvement suggéré par la Maison-Blanche, visant à fragmenter les concertations entre Latino- et Sud-Américains. Le Brésil a ainsi participé à l’isolement du Venezuela, entrant dans le groupe dit de Lima en 2017, il a présenté une demande d’adhésion à l’OCDE et il s’est retiré de la CELAC et de l’UNASUL. Les forums articulant un dialogue avec les pays africains et les pays arabes ont perdu leur nécessité. Des ambassades ont été fermées. Les contributions au système des Nations unies n’ont plus été honorées.

Lula a pu obtenir les moyens financiers lui permettant de bonifier le programme social, la « Bourse familles », et de recréer l’organisme en charge des personnes mal ou sous-alimentées, le Consea (Conseil national de sécurité alimentaire et nutritionnelle), supprimé dès 2019 par Jair Bolsonaro. Les privatisations ont été suspendues, en particulier celle d’Electrobras.

Il a payé les arriérés dus par le Brésil aux Nations unies.

Le Brésil a retrouvé la CELAC, abandonnée en janvier 2019. Il a repris une place active au sein de l’OPAS (Organisation panaméricaine de la santé) et a mis à jour ses engagements internationaux. Il est à nouveau engagé par l’accord de Marrakech, le « Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières », abandonné par son prédécesseur. Il a en revanche décidé de quitter le consensus de Genève de 2020, limitant le droit à l’interruption de grossesse. Il s’est associé au Compromis de Santiago de 2020 et à la Déclaration de Panama de 2022, instruments régionaux renforçant l’égalité de genre.

La quasi-totalité des Latino-Américains a condamné par exemple l’invasion de l’Ukraine par la Russie, et pratiquement tous se sont refusés à sanctionner Moscou. Pourtant, il n’y a pas eu de concertation entre les uns et les autres.

Replacer le Brésil au centre du concert régional et international est bien l’objectif affiché et recherché.

Lula a proposé d’accueillir, en 2025, la COP30, à Belem do Para. Ces gestes ont effectivement été salués par les « Occidentaux » – les gouvernements d’Europe du Nord et des États-Unis. L’Allemagne et la Norvège ont annoncé dès janvier 2023 leur participation financière au Fonds Amazonie, le président Biden a dépêché son ambassadeur chargé des questions environnementales à Brasilia, et la France soutient la tenue à Belem de la COP30.

Pas question, comme suggéré en 2019 par le président français, de déléguer au G7 la gestion de l’Amazonie. L’Amazonie relève du Brésil et des États parties du traité OTCA (Organisation du traité de coopération amazonienne) [dont la France n'est pas membre NDLR].

le président français a, au salon de l’agriculture le 25 février 2023, évoqué de nouveaux préalables environnementaux, qui selon lui interdisent la ratification en l’état du traité [de libre échange UE-Mercosur]. Le Brésil n’a effectivement pas remis en question la place commerciale, économique et politique centrale occupée par les secteurs agro-exportateurs, principaux responsables des dégradations environnementales et de la déforestation. Attaquer spectaculairement les chercheurs d’or était plus aisé.

Le président allemand, Frank-Walter Steinmeier, était présent à la prise de fonction de Lula le 1er janvier 2023. Le chancelier Olaf Scholz a effectué une visite au Brésil le 30 du même mois. L’Allemagne, a-t-il annoncé, soutiendra à Bruxelles les 17 et 18 juillet au troisième sommet UE/CELAC la nécessité d’une rapide ratification du traité avec le Mercosur. Ce message a été renouvelé par le vice-chancelier Robert Habeck à Belo Horizonte, le 11 mars 2023.

[le Brésil] soutiendra la candidature argentine comme membre du groupe BRICS.

Lula, avant d’effectuer une visite d’État à Buenos Aires le 23 janvier 2023, a cosigné avec son homologue argentin un article de presse actant la relance d’une alliance stratégique entre les deux pays. Les deux présidents ont annoncé un projet de monnaie commune et la construction d’un gazoduc. Ils ont également signé une déclaration conjointe de 82 points, une lettre d’intention sur les industries de défense, un protocole de coopération en matière de santé, un programme de coopération entre les ministères de la Science et de la Technologie, un mémorandum entre les ministères de l’Économie, et un accord de coopération bilatérale sur l’Antarctique. Mais ces annonces pourront-elles se concrétiser ?

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Lula de fait a tout de suite remis le Brésil comme un leader d'Amérique du Sud, surtout parce que le Brésil a du cash.

L'Argentine par exemple est mise au ban des institutions monétaires. Lula propose que l'Argentine fasse des emprunts pour acheter au Brésil et que les banques brésiliennes (publiques) soient garantes. 

Il propose des investissements de Petrobras en Bolivie, au Venezuela etc. Et que le Brésil siège au conseil de sécurité comme représentant de la région. Il désire aussi une monnaie unique qui serait liée à la Chine et à la Russie.

Mais il a commis un ensemble d'erreurs lors du sommet. LA plupart des populations sud-américaines sont contre les embargos du Venezuela, avec l'idée que ça pénalise un peuple frère. Mais il a défendu Maduro et son gouvernement comme étant démocratiques. Ça a agacé a peu près tout le monde, alliés et oppositeurs. 

Comme a dit un analyste politique d'ici (Guga Chakra), il devrait faire comme les américains et européens, s'allier aux dictatures qui sont de leur intérêt mais sans jamais dire que c'est une démocratie ou dictature. C'est hypocrite mais c'est plus fonctionnel. 

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Il y a 1 heure, Ciders a dit :

Subventions à l'économie des pays frères, diplomatie "au nom de tous", projets avec le Brésil comme leader...

Dingue, Lula ferait-il de l'impérialisme ? :laugh:

Pour moi ça reste dans les discours. Dans les faits il n'en est rien, c'est du chacun pour soi et Dieu pour tous.

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il y a 8 minutes, poti a dit :

Pour moi ça reste dans les discours. Dans les faits il n'en est rien, c'est du chacun pour soi et Dieu pour tous.

Disons que si c'était un président occidental qui était derrière ces discours, ça hurlerait à la mort ici ou là. :happy:

Après oui, ils auront du mal à s'entendre, surtout quand ça commencera à parler coopération et qui commande.

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il y a 9 minutes, Ciders a dit :

Disons que si c'était un président occidental qui était derrière ces discours, ça hurlerait à la mort ici ou là. :happy:

Après oui, ils auront du mal à s'entendre, surtout quand ça commencera à parler coopération et qui commande.

Le problème est que l'historique de beaucoup de pays occidentaux n'est pas de rester seulement dans le discours sur l'imperialisme, donc c'est normal que ça hurle plus. Sans compter que Lula en général n'est pas dans une optique imperialiste mais classique des Maduro, Morales et l'axe du forum de São Paulo.

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il y a 43 minutes, poti a dit :

Pour moi ça reste dans les discours. Dans les faits il n'en est rien, c'est du chacun pour soi et Dieu pour tous.

 

Il y a 2 heures, poti a dit :

Lula de fait a tout de suite remis le Brésil comme un leader d'Amérique du Sud, surtout parce que le Brésil a du cash.

L'Argentine par exemple est mise au ban des institutions monnetaires. Lula propose que l'Argentine fasse des emprunts pour acheter au Brésil et que les banques brésiliennes (publiques) soient garantes. 

Il propose des investissements de Petrobras en Bolivie, au Venezuela etc. Et que le Brésil siège au conseil de sécurité comme représentant de la région. Il désire aussi une monnaie unique qui serait liée à la Chine et à la Russie.

Mais il a commis un ensemble d'erreurs lors du sommet. LA plupart des populations sud-américaines sont contre les embargos du Venezuela, avec l'idée que ça pénalise un peuple frère. Mais il a défendu Maduro et son gouvernement comme étant démocratiques. Ça a agassé a peu près tout le monde, alliés et oppositeurs. 

Comme a dit un analyste politique d'ici (Guga Chakra), ik devrait faire comme les américains et européens, s'allier aux dictatures qui sont de leur intérêt mais sans jamais dire que c'est une démocratie ou dictature. C'est hypocrite mais c'est plus fonctionnel. 

C'est le mystère de l'Amérique du Sud, où le Brésil malgré tous ses troubles demeure tout de même en meilleur posture que ses voisins qui lui permet de régner de facto. Par quasiment tous les aspects, le Brésil est au sein de l'Amérique du Sud un éléphant qui cohabite avec des animaux ne dépassant pas la taille d'un cheval (l'Argentine serait un roquet géant, c'est tout de même plus petit qu'un éléphant:biggrin:).

A propos des "peuples frères", autant je peux le concevoir pour tous les pays où est passé Bolivar (nord de l'Amérique du Sud), je crois que c'est déjà un peu moins vrai pour le cône Sud (la Bolivie est à cran avec le Chili pour l'accès à la mer) et les Argentins vivent dans leur fantasmagorie où ce sont les meilleurs, les plus beaux, les plus grands et intelligents et que le reste ne vaut pas tripette avec le dédain afférent.

Quant au Brésil, la présence de la Cordillère des Andes et la langue, ainsi que leur vaste côte Atlantique vers laquelle ils sont orientés font qu'il y a peu de fraternité naturelle avec leurs voisins. Ceux du Nord (les Guyanes hors Vénézuela) ne parlent pas de langues romanes et ne sont pas vraiment intégré à l'aire culturelle latino-américaine. 

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Le 31/05/2023 à 18:31, SinopeMT a dit :

 

C'est le mystère de l'Amérique du Sud, où le Brésil malgré tous ses troubles demeure tout de même en meilleur posture que ses voisins qui lui permet de régner de facto. Par quasiment tous les aspects, le Brésil est au sein de l'Amérique du Sud un éléphant qui cohabite avec des animaux ne dépassant pas la taille d'un cheval (l'Argentine serait un roquet géant, c'est tout de même plus petit qu'un éléphant:biggrin:).

A propos des "peuples frères", autant je peux le concevoir pour tous les pays où est passé Bolivar (nord de l'Amérique du Sud), je crois que c'est déjà un peu moins vrai pour le cône Sud (la Bolivie est à cran avec le Chili pour l'accès à la mer) et les Argentins vivent dans leur fantasmagorie où ce sont les meilleurs, les plus beaux, les plus grands et intelligents et que le reste ne vaut pas tripette avec le dédain afférent.

Quant au Brésil, la présence de la Cordillère des Andes et la langue, ainsi que leur vaste côte Atlantique vers laquelle ils sont orientés font qu'il y a peu de fraternité naturelle avec leurs voisins. Ceux du Nord (les Guyanes hors Vénézuela) ne parlent pas de langues romanes et ne sont pas vraiment intégré à l'aire culturelle latino-américaine. 

Mais je pense que c'est davantage un ressenti des populations qu'une vraie position géo-politique des pays.  

Et l'argentine était l'éléphant d'avant. Dans les années 50 le PIB par habitant de l'argentine était 3-4 fois supérieur au Brésil. Aujourd'hui il doit être à 20% en plus. Le seul État de São Paulo possède un PIB plus important que l'Argentine.

Et je trouve que cette chute de l'Argentine est mauvaise pour toute l'Amérique du Sud. C'est un pays qui avait un potentiel de tirer vers le haut le continent. 

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il y a 1 minute, poti a dit :

Mais je pense que c'est davantage un ressenti des populations qu'une vraie position géo-politique des pays.  

Et l'argentine était l'éléphant d'avant. Dans les années 50 le PIB par habitant de l'argentine était 3-4 fois supériuer au Brésil. Aujourd'hui il doit être à 20% en plus. Le seul État de São Paulo possède un PIB plus important que l'Argentine.

Effectivement, d'un point de vue économique et business stricto-sensu le Paulistano n'a aucun rival à 4000 km à la ronde (Mexico City doit être la ville avec plus de fric la plus proche).

Mais justement il y a un vraie hiatus entre le ressenti des populations et la géopolitique des pays, c'est là où le bât blesse. La France a - dans une moindre mesure - un problème similaire où le gouvernement ouvre sa bouche à mauvais conscient avec de grands concepts sans balayer devant sa porte. A la fin des fins, il est tout de même nécessaire pour un gouvernement d'avoir un alignement politique avec son corps social.

Citation

Et je trouve que cette chute de l'Argentine est mauvaise pour toute l'Amérique du Sud. C'est un pays qui avait un potentiel de tirer vers le haut le continent. 

C'est certain mais la chute ne date pas d'hier non plus, depuis la chute de la dictature, on peut estimer qu'elle a nettement moins bien passé la décennie 90 (critique) que le Brésil. En terme politique et économique, c'est en tout cas un anti-modèle.

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Le Brésil cartographie l'or du pays pour identifier l'orpaillage illégal. Dans le cadre du programme "Ouro Alvo", "Or ciblé" en français, la Police Fédérale brésilienne est en train de dresser une cartographie des types d'or existant dans le pays. L'objectif est double: identifier l'origine du métal précieux et lutter ainsi contre l'exploitation illégale de l'or en Amazonie.

https://www.rts.ch/info/monde/14066136-le-bresil-cartographie-lor-du-pays-pour-identifier-lorpaillage-illegal.html

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  • 1 month later...
Il y a 2 heures, collectionneur a dit :

Avec le b... en France, cela est passé inaperçu des médias

Jair Bolsonaro a été condamné, vendredi 30 juin, à huit ans d'inéligibilité pour "abus de pouvoir", une mise hors-jeu fracassante en raison des "fausses" informations qu'il a disséminées sur le système de vote électronique avant sa défaite au scrutin de 2022. L'ex-président brésilien, 68 ans, a dénoncé un "coup de poignard dans le dos" après ce jugement qui le prive d'une candidature à la présidentielle de 2026 et ouvre la bataille pour sa succession au sein de la droite et de l'extrême droite.

Je note que la justice brésilienne fonctionne mieux que celle des USA !

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Il y a 7 heures, wagdoox a dit :

Non tu remarques que ce qui t’arrange ca passe au bresil et pas au usa. 

Ce qui m'arrange ? Moi ???? :biggrin:

En l'occurence ça me semble assez factuel : les deux ex-présidents n'ont pas accepté leur défaite et ont intrigué pour se maintenir au pouvoir en mentant éhontément et par l'émeute. L'un est sanctionné, l'autre pas.

Non ?

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Il y a 2 heures, Boule75 a dit :

Ce qui m'arrange ? Moi ???? :biggrin:

En l'occurence ça me semble assez factuel : les deux ex-présidents n'ont pas accepté leur défaite et ont intrigué pour se maintenir au pouvoir en mentant éhontément et par l'émeute. L'un est sanctionné, l'autre pas.

Non ?

Oui ! 
encore une fois l’enquete du fbi a ete classé sans suite. Je veux bien que tu remettes ca en cause mais le 2 poids mesures habituel est bien là. Car quand il s’agit des enquetes sur biden qui se déroulent bizarrement par exemple, on ne t’entend absolument pas. 

@wagdoox Attention, tu approche très près de la limite avec des accusations personnelles ! @Boule75 Laisse tomber également. Collectionneur 

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Il y a 21 heures, collectionneur a dit :

Avec le b... en France, cela est passé inaperçu des médias :

Jair Bolsonaro a été condamné, vendredi 30 juin, à huit ans d'inéligibilité pour "abus de pouvoir", une mise hors-jeu fracassante en raison des "fausses" informations qu'il a disséminées sur le système de vote électronique avant sa défaite au scrutin de 2022. L'ex-président brésilien, 68 ans, a dénoncé un "coup de poignard dans le dos" après ce jugement qui le prive d'une candidature à la présidentielle de 2026 et ouvre la bataille pour sa succession au sein de la droite et de l'extrême droite.

Meilleur cadeau fait à ces fameuses droites et extrême droite brésiliennes: elles vont pouvoir se choisir un candidat bien plus présentable, calme, compétent, et qui aura dans son CV de "grand militaire" ou "d'homme fort" d'autres faits d'armes que d'avoir fait exploser les chiottes de diverses casernes à coups d'explosifs pour passer le temps, avant d'être mis à la porte par l'institution...

Ça ne peut donc que faire du bien à ces formations politiques. :laugh:

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il y a 39 minutes, Patrick a dit :

Meilleur cadeau fait à ces fameuses droites et extrême droite brésiliennes: elles vont pouvoir se choisir un candidat bien plus présentable, calme, compétent, et qui aura dans son CV de "grand militaire" ou "d'homme fort" d'autres faits d'armes que d'avoir fait exploser les chiottes de diverses casernes à coups d'explosifs pour passer le temps, avant d'être mis à la porte par l'institution...

Ça ne peut donc que faire du bien à ces formations politiques. :laugh:

Le fait que des Bolsonaro et des Trump sont ceux qui deviennent les têtes de ces mouvements est pas un accident mais au contraire très significatif des dynamiques de ceux-ci. Rien ne dit donc que leur "successeur" sera plus... nuancé qu'eux. En tout cas j'y mettrais pas ma main à couper.

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il y a 15 minutes, nemo a dit :

Le fait que des Bolsonaro et des Trump sont ceux qui deviennent les têtes de ces mouvements est pas un accident mais au contraire très significatif des dynamiques de ceux-ci. Rien ne dit donc que leur "successeur" sera plus... nuancé qu'eux. En tout cas j'y mettrais pas ma main à couper.

Sera-t-il aussi charismatique ?

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Il y a 9 heures, nemo a dit :

Le fait que des Bolsonaro et des Trump sont ceux qui deviennent les têtes de ces mouvements est pas un accident mais au contraire très significatif des dynamiques de ceux-ci. Rien ne dit donc que leur "successeur" sera plus... nuancé qu'eux. En tout cas j'y mettrais pas ma main à couper.

Qui te parle de nuance? Je te parle de présentabilité. Pour Trump certains lui avaient demandé d'être "plus présidentiel".

Il y a 9 heures, Boule75 a dit :

Sera-t-il aussi charismatique ?

Quel charisme? :laugh: Le seul moment où il a été charismatique c'est quand il a encaissé un coup de couteau potentiellement mortel reçu de la part d'un illuminé d'extrême gauche se disant "en mission pour Dieu". Le fait qu'il n'ait pas pu participer aux débats du premier tour dans la foulée, puis que la suspicion légitime d'une tentative de le faire taire définitivement s'ancre dans les esprits, sont des facteurs qui ont considérablement aidés à le faire élire.

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Il y a 9 heures, Patrick a dit :

Qui te parle de nuance? Je te parle de présentabilité. Pour Trump certains lui avaient demandé d'être "plus présidentiel".

 

C'était une litote. Je t'invite à voir la réponse de Trump à ceux qui lui demandait d'être " plus présidentiel". La "non présentabilité" dont tu parles fait partie de ce qui explique leur succès.

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Visiblement l'accord entre l'UE et le Mercosul capote. Dans la réunion du Mercosul d'hier les chefs d'États se sont plaints des nouvelles clauses relatives à l'agriculture. Il a été dit d'accepter les propositions de la Chine.

Sinon, la Russie a signé un énorme accord avec la Bolivie pour l'exploitation de Lithium. Ca sera la plus grande exploitation au monde.

Zelensky a demandé de pouvoir participer à la prochaine réunion ibéro-américaine, l'Espagne a decidé de l'inviter, mais ça n'a pas été accepté par des pays latino-américains.  

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Le 03/07/2023 à 09:02, wagdoox a dit :

Oui ! 
encore une fois l’enquete du fbi a ete classé sans suite. Je veux bien que tu remetes ca en cause mais le 2 poids mesures habituel est bien là. Car quand il s’agit des enquetes sur biden qui se deroulent bizarrement par exemple, on ne t’entend absoluement pas. 

Euh... Non !

Trump a été par deux fois inculpé et par deux fois acquité avec une parodie de procès (y compris refus d'audition de... témoins par le "tribunal").

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Il y a 1 heure, Boule75 a dit :

Euh... Non !

Trump a été par deux fois inculpé et par deux fois acquité avec une parodie de procès (y compris refus d'audition de... témoins par le "tribunal").

Si tu le dis. 
(le prends pas pour toi mais entre le mali et ici, stop). 

Modifié par wagdoox
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Le 04/07/2023 à 18:05, poti a dit :

Visiblement l'accord entre l'UE et le Mercosul capote. Dans la réunion du Mercosul d'hier les chefs d'États se sont plaints des nouvelles clauses relatives à l'agriculture. Il a été dit d'accepter les propositions de la Chine.

Sinon, la Russie a signé un énorme accord avec la Bolivie pour l'exploitation de Lithium. Ca sera la plus grande exploitation au monde.

Zelensky a demandé de pouvoir participer à la prochaine réunion ibéro-américaine, l'Espagne a decidé de l'inviter, mais ça n'a pas été accepté par des pays latino-américains.  

Où les non-alignés nous emmènent dans une logique de blocs... Il faut croire qu'ils pensent y trouver leur intérêt.

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