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Israël et voisinage.


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il y a une heure, Paschi a dit :

Israël et le Liban concluent un accord « historique » sur leur frontière maritime. Les Etats-Unis mènent depuis deux ans une médiation entre les deux voisins, officiellement en état de guerre, pour parvenir à cet accord.

https://www.lemonde.fr/international/article/2022/10/11/israel-et-le-liban-concluent-un-accord-historique-sur-leur-frontiere-maritime_6145323_3210.html

Doper ses livraisons de gaz

Dans un contexte où l’Union européenne cherche à diversifier ses approvisionnements en gaz en raison de l’invasion russe de l’Ukraine, Israël mise sur le gisement de Karish, prêt à entrer en production, pour doper ses livraisons de gaz au Vieux Continent.

Or, dimanche, la société Energean, mandatée pour exploiter ce gisement, a annoncé le début de tests pour raccorder au territoire israélien sa plate-forme gazière offshore, étape-clé pour le début de la production.

En juillet, le premier ministre israélien, Yaïr Lapid, avait évoqué ce dossier avec le président français, Emmanuel Macron, espérant voir Paris user de son influence pour faciliter un accord avec Beyrouth, d’autant que le français Total est pressenti pour explorer le gisement de Cana.

Mais, contrairement à Karish, ce gisement est encore loin de pouvoir être activé et doit faire l’objet de plus de prospection pour en déterminer les ressources gazières récupérables.

L’un des principaux négociateurs libanais dans ce dossier, Elias Bou Saab, a assuré mardi qu’il y avait eu « un accord entre Total et les Israéliens » en vertu duquel ces derniers pourraient « recevoir des compensations » du géant énergétique et non du Liban.

Dans ce cadre, le directeur Moyen-Orient et Afrique du Nord de la branche exploration-production de TotalEnergies, Laurent Vivier, est arrivé mardi au Liban, d’après l’agence de presse officielle libanaise ANI.

Estimation du gisement à 25 milliards de m3 pour Karish et 68 milliards de m3 pour Tanin (limitrophe)*.

spacer.png

https://identitejuive.com/israel-decouvre-25-milliards-de-m3-de-gaz-naturel-aux-larges-de-ses-cotes/

* UE, consommation de gaz pour 2021, 400 milliards de m3

L'Institut d'études géologiques des États-Unis estime les ressources du bassin du Levant à 3.400 milliards de m3 (Gaz : la découverte géante d'ENI en Egypte rebat les cartes [archive], Lesechos.fr, 14 septembre 2015)

Modifié par Benoitleg
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  • 2 weeks later...

Pendant ce temps, les avions israéliens continuent de frapper aux environs de Damas. Haaretz parle d'une usine d'assemblage de drones :

 

Et il semble que ça continue d'être actif (DCA notamment) dans le secteur cet après-midi :

 

 

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à l’instant, Kelkin a dit :

Je trouve étrange que les ateliers de fabrication de drones iraniens soient en Syrie...

Tout dépend le client. Il semble qu'ici ce soit le Hezbollah dont l'activité en la matière est croissante ces dernières années. Les drones vendus aux Russes partent directement d'Iran.

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  • 1 month later...

En Israël, la procureure générale a exprimé ses inquiétudes pour le futur de la démocratie, alors qu’un gouvernement issu d’une coalition d’extrême droite a été formé mercredi soir. En ligne de mire, les projets de loi portés par cette coalition, la plus à droite de l’histoire d’Israël.

https://www.france24.com/fr/moyen-orient/20221222-le-gouvernement-d-extrême-droite-en-israël-une-épreuve-pour-la-démocratie

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  • 2 weeks later...
Le 23/12/2022 à 10:07, Paschi a dit :

En Israël, la procureure générale a exprimé ses inquiétudes pour le futur de la démocratie, alors qu’un gouvernement issu d’une coalition d’extrême droite a été formé mercredi soir. En ligne de mire, les projets de loi portés par cette coalition, la plus à droite de l’histoire d’Israël.

https://www.france24.com/fr/moyen-orient/20221222-le-gouvernement-d-extrême-droite-en-israël-une-épreuve-pour-la-démocratie

Et pendant ce temps-là... :

 

 

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  • 1 month later...

https://www.20minutes.fr/medias/4023834-20230215-soupcons-ingerence-bfmtv-rachid-barki-collabore-officine-israelienne

Le journaliste et présentateur de BFMTV Rachid M’Barki, mis à pied pour soupçons d’influence étrangère, aurait collaboré avec une vaste entreprise de désinformation pilotée par une officine israélienne. C’est ce que révèle mercredi une enquête d’un consortium international de 100 journalistes.

Selon cette enquête du collectif de journalistes Forbidden Stories, auquel a contribué pour la France la cellule investigation de Radio France et Le Monde, cette affaire est liée à une entreprise de désinformation pilotée par une officine israélienne désignée sous le nom de « Team Jorge », qui vendrait ses services dans le monde entier. D’après un responsable de cette officine en Israël, cette société peut créer automatiquement de faux comptes en ligne, générer automatiquement du contenu sur les réseaux sociaux ou pirater des emails ou des comptes Telegram, pour influencer des campagnes électorales notamment.

Dans le cas de Rachid M’Barki sur BFMTV, les brèves diffusées avaient trait aux oligarques russes, au Qatar, au Soudan, au Cameroun, ou encore au Sahara occidental et auraient été « fournies clés en main pour le compte de clients étrangers », selon le consortium d’investigation.

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https://www.20minutes.fr/monde/4023857-20230215-forbidden-stories-societe-israelienne-influence-dizaines-elections-presidentielles-monde

Des dizaines d’élections dans le monde, et particulièrement en Afrique, ont été influencées par une entreprise clandestine israélienne, spécialisée dans la manipulation électorale notamment par les réseaux sociaux.

Selon le collectif de journalistes d’investigation Forbidden Stories, cette société fantôme, sans aucune existence légale, surnommée « Team Jorge » par les journalistes, en raison du pseudonyme d’un de ses responsables, Tal Hanan, est composée d’anciens membres des services de sécurité israéliens et du Mossad.

Jorge était déjà impliqué dans le scandale Cambridge Analytica en 2018, du nom de cette entreprise accusée d’avoir analysé des volumes très importants de données pour vendre des outils d’influence utilisés notamment par Donald Trump. Avec sa nouvelle structure, Jorge revendique être « intervenu dans 33 campagnes électorales au niveau présidentiel », a-t-il dit aux journalistes, qui se sont fait passer pour des faux clients. Sur ces 33 campagnes, leur a précisé un autre responsable, « les deux tiers d’entre elles [ont eu lieu] en Afrique anglophone et francophone. 27 ont été un succès ».

En Europe, la société serait intervenue dans le référendum, non reconnu par le gouvernement espagnol, organisé par les indépendantistes catalans en 2014, selon le site de Radio France, dont un journaliste a participé à l'enquête.

Pour ses activités, la société a notamment développé une plateforme lui permettant de créer à volonté des faux comptes sur les réseaux sociaux, mais aussi et surtout de les activer, de les animer pour leur donner un vernis d’existence, explique le collectif.

« Début janvier 2023, le système exploitait 39.213 faux profils différents, consultables dans une sorte de catalogue. On y trouve des avatars de toutes ethnies et nationalités, de tous genres, célibataires ou en couple… », selon le site de Radio France.

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https://www.francetvinfo.fr/monde/story-killers/soupcon-d-ingerence-a-bfmtv-derriere-le-cas-de-rachid-m-barki-l-enquete-story-killers-revele-le-role-d-une-agence-de-desinformation-israelienne_5659016.html

Le point de départ de cette affaire ne se trouve pourtant pas dans l'hexagone, mais en Israël. Là-bas, pendant plusieurs mois, Frédéric Métézeau avec Gur Megiddo (journaliste d'investigation au journal israélien The Marker), et Omer Benjakob (journaliste d'investigation au journal israélien Haaretz), ont infiltré une structure spécialisée dans l'influence, la manipulation électorale et la désinformation.

Les employés se présentent comme d'anciens officiers de l'armée ou des services de renseignements israéliens, des experts en information financière, en questions militaires, en guerre psychologique, ou en médias sociaux. Pour comprendre ce qu'ils font réellement, nous n'avons donc eu d'autre choix que de nous présenter comme des "consultants indépendants" missionnés par un client africain qui souhaitait influencer un scrutin électoral.

Et pour nous démontrer ce dont elle est capable, Team Jorge va diffuser une fausse information : la mort aux États-Unis d'un émeu nommé "Emmanuel" qui est très populaire sur Twitter. Les 29 et 3 juillet 2022, Aims diffuse le hashtag #RIP_Emmanuel ("Rest in peace", "repose en paix") sur Twitter et Facebook, en faisant référence à une vidéo du volatile datant du 27 juillet.

En quelques heures, l'activation de centaines de comptes gérés par Aims viralise la nouvelle du décès de l'animal. D'autres comptes viennent renforcer l'opération en publiant des commentaires. Le résultat est sidérant. #RIP_Emmanuel, une information parfaitement fausse, figure en "tendances Twitter" dans certains pays comme la Slovaquie, obligeant la propriétaire de l'autruche à démentir l'affirmation à ses plus de 810 000 abonnés.

Modifié par Wallaby
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https://forbiddenstories.org/fr/story-killers/team-jorge-desinformation/ (15 février 2023)

Pourtant, de ce scandale planétaire [Cambridge Analytica], tout n’a pas encore été révélé. Certains de ses acteurs, redoutés dans le milieu, sont parvenus à rester dans l’ombre. Notamment de mystérieux sous-traitants israéliens, experts en hacking et décrits par l’une des lanceuses d’alerte à l’origine du scandale comme « une équipe chargée des recherches sur les opposants ». Dans les témoignages anonymes publiés dans la presse britannique en 2018, d’anciens salariés décrivent des « hackers israéliens » débarquant dans les locaux de l’entreprise avec des clés USB chargés de mails privés d’hommes politiques piratés. « Les gens ont paniqué, ils ne voulaient rien avoir à faire avec ça », se souvient un ex-employé dans les colonnes du Guardian.

De ces mystérieux pirates, le scandale Cambridge Analytica a révélé l’existence et les méthodes. Mais de leur identité, rien n’a jamais été divulgué. Derrière ces « hackers israéliens », les employés de Cambridge Analytica désignent-ils d’ailleurs les mêmes personnes ou la même structure ? Aucun des articles consacrés à l’affaire, à l’époque des révélations, n’est parvenu à percer l’anonymat de ces sous-traitants de l’ombre très discrets, ni même mentionné une société en particulier. Lorsqu’il fait référence, dans un mail interne, à des « Israeli back ops », le patron de Cambridge Analytica n’a d’ailleurs ni nom de famille, ni nom de société. Il utilise seulement ce qui semble être un pseudo pour désigner le boss de cette structure ultra-secrète : « Jorge ».

En poursuivant le travail de Gauri Lankesh, journaliste indienne qui enquêtait sur la désinformation et « les usines à mensonges », assassinée en 2017, le projet « Story Killers » dévoile une industrie usant de toutes les armes à sa disposition pour manipuler les médias et l’opinion publique, aux dépens de l’information et de la démocratie.

Quatre ans après le scandale Cambridge Analytica, à l’été 2022, les journalistes du consortium Forbidden Stories ont retrouvé « Jorge ». Le « consultant » israélien aux méthodes douteuses utilise toujours le même pseudo et continue de vendre ses services d’influence et de manipulation au plus offrant. Ses outils se sont adaptés aux évolutions technologiques. L’intelligence artificielle écrit désormais des posts viraux à la demande. Et le piratage à distance de comptes Telegram a enrichi le catalogue du mystérieux entrepreneur.

« Nous fournissons un service, principalement du renseignement et de l’influence. Ce sont nos compétences de base », explique-t-il en guise de préambule. En dehors de ces « capacités technologiques », « Jorge » peut aussi « construire un récit », qu’il s’agira ensuite de propager.

Rachid M’Barki fait valoir « son libre arbitre éditorial » et explique avoir suivi les consignes d’un intermédiaire, un certain Jean-Pierre Duthion. Consultant média et lobbyiste, Jean-Pierre Duthion n’est pas un inconnu dans le milieu des agences dites d’influence. L’une d’entre elles le qualifie notamment dans des notes internes auxquelles nous avons eu accès de « mercenaire » de la désinformation, « principalement motivé par le profit ».

En plus de journalistes à sa solde, l’ancien sous-traitant de Cambridge Analytica dispose également, pour diffuser les histoires favorables à ses clients, d’une armée d’avatars enregistrés et pilotés sur une plateforme en ligne.

Ces faux individus sont utilisés par Jorge pour poster en rafale des commentaires sur les réseaux sociaux, faire monter une polémique et même – selon lui – commander des sextoys sur Amazon, à l’instar de l’avatar nommée Shannon Aiken. Derrière le profil d’une jolie blonde, une arme redoutable qui aurait servi à envoyer un sulfureux colis au domicile d’un adversaire politique, laissant sa femme s’imaginer un adultère. « Après ça, on a fait fuiter l’histoire et le fait qu’il ne pouvait plus rentrer chez lui. La campagne s’est retournée. », prétend « Jorge ».

Au Royaume-Uni, à l’automne 2021, les avatars AIMS s’en prennent vertement à l’agence de sécurité sanitaire britannique. Son tort ? Avoir ouvert une enquête sur un laboratoire accusé d’avoir fourni environ 43 000 faux résultats négatifs de test Covid à ses patients. Le groupe propriétaire de ce laboratoire a réfuté tout lien avec « Jorge », arguant n’avoir jamais eu vent de son existence.. En 2020, ces mêmes avatars participent à une violente campagne de dénigrement contre l’homme d’affaires de hong-kongais George Chang, propriétaire de 90 % du port de Panama. La même année, l’armée de bots « AIMS » vole au secours d’un ancien haut fonctionnaire mexicain, sous le coup d’un mandat d’arrêt international, Tomás Zerón. Ex-directeur de l’agence chargée des enquêtes criminelles au Mexique, de 2013 à 2016, Zerón est accusé d’enlèvement, de torture et de falsification de preuves dans l’enquête sur la disparition de 43 étudiants en 2014. Impliqué dans l’acquisition du logiciel espion Pegasus par les autorités mexicaines, il est aujourd’hui en fuite en Israël, qui refuse de l’extrader. Mais pour les bots créés par Jorge, ces accusations ne constituent qu’une campagne orchestrée à l’encontre d’un « innocent » par le « président corrompu » du Mexique, Andrés Manuel López Obrador. M. Zerón « n’est responsable d’aucune campagne en son nom et ne sait pas qui se cache derrière chaque commentaire sur les réseaux sociaux », explique son avocate Liora Turlevsky.

À partir de mots clés donnés, l’intelligence artificielle peut désormais accoucher en quelques secondes de posts massifs, mettre en ligne des articles, des commentaires ou des tweets, dans la langue de son choix, avec un ton « positif », « négatif » ou « neutre ». Par exemple, après avoir rapidement entré les mots « Tchad », « président », « frère » et « Déby », « Jorge » demande à l’intelligence artificielle, en présence des reporters infiltrés, de produire dix tweets négatifs sur le pouvoir tchadien. Douze secondes plus tard, les messages apparaissent : « Trop c’est trop, nous devons mettre fin à l’incompétence et au népotisme du président du Tchad, frère Deby », « Le peuple tchadien a suffisamment souffert sous le règne du président Frère Deby »… Un associé de l’entrepreneur se félicite : « Un opérateur peut gérer 300 profils, donc en deux heures, tout le pays parlera du récit [qu’on] veut ». Rapide, redoutable et terriblement efficace.

Ce n’est pourtant pas là l’arme la plus terrifiante de « Jorge ». En temps réel, et pour les besoins de sa démonstration, il va prendre le contrôle de messageries privées de hauts responsables africains. « On est à l’intérieur », répète Jorge. Sous les yeux des journalistes sous couverture, deux adresses Gmail, drive et carnet d’adresses compris, ainsi qu’une ribambelle de comptes Telegram sont scrutés, fouillés, dépouillés.

À l’été 2022, alors que l’élection présidentielle kenyane se prépare, le pirate israélien navigue sans difficulté entre les comptes de proches de William Ruto, le futur président. Deux de ses victimes – Denis Itumbi et Davis ChirChir, alors respectivement responsable de la stratégie numérique et chef de cabinet de Ruto – ont été accusées, à la suite des élections, d’avoir embauché des hackers pour manipuler les résultats de la présidentielle. Si l’accusation a été rejetée par la Cour Suprême, qui évoquera même des « preuves falsifiées », elle prend une toute autre dimension à l’aune des démonstrations de Jorge. Le hacker israélien se cache-t-il derrière cette tentative de manipulation de l’élection présidentielle kenyane ?

Pour ses services de manipulation, Tal Hanan a aussi recours aux outils les plus pointus du marché. Lors de ses démonstrations live, il présente par exemple des solutions offertes par TA9, une filiale de l’entreprise Rayzone– dont il a pris soin de gommer une partie du logo dans sa présentation.

Le groupe israélien Rayzone commercialise notamment des outils permettant la collecte de données personnelles et la localisation via Internet ou les réseaux téléphoniques. Pour cela, il s’appuierait notamment sur le réseau SS7, servant à orienter les appels et SMS des utilisateurs de téléphones leurs clients et à localiser leur appareil. Ce réseau, censé être réservé aux opérateurs de téléphonie, souffre de vulnérabilités permettant à des hackers d’accéder aux informations des propriétaires de téléphones portables.

En s’appuyant sur les diapositives issues des brochures de TA9, la filiale de Rayzone en question, Tal Hanan cite également la « reconnaissance faciale », « l’interception du réseau mobile » ou « tout ce qu’on peut trouver dans n’importe quelle base de données » comme autant d’outils à sa disposition pour une surveillance des plus sophistiquées de ces cibles.

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  • 3 weeks later...

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/l-esprit-public/israel-vers-une-democratie-illiberale-5874154 (5 mars 2023)

Israël : sous l’égide de Benyamin Netanyahou, le pays est-il en train de quitter le cercle des démocraties ?

Avec

Laetitia Bucaille Professeure de sociologie et vice-présidente l'Inalco,chercheuse au Centre d'études en sciences sociales sur les mondes africains,américains et asiatiques (CESSMA).

Thomas Gomart Historien des relations internationales, directeur de l’Institut français des relations internationales (IFRI).

Bertrand Badie Politiste, spécialiste des relations internationales

Gaïdz Minassian Journaliste au Monde, docteur en sciences politiques et enseignant à Sciences Po Paris

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Il y a 22 heures, Ciders a dit :

On ne parle pas beaucoup d'Israël en ce moment, où la nomination de Benji (Benji III, le Retour) a déchaîné des tempêtes. Entre les ratonnades anti-palestiniennes, les ministres en roue libre et les tentatives d'étouffer les affaires de corruption, on a ça? Et ce n'est peut-être pas du tout anodin :

 

 

 

Effectivement, ça n'a rien d'anodin. Pour ces pilotes, de ce que j'ai compris, ce ne sont pas vraiment des réservistes comme nous l'entendons vu leur quota d'heures de vol.

Et globalement, ça fait des semaines que le pays est sans dessus dessous comme expliqué dans le post d' @Wallaby.

En gros, le gouvernement est accusé de vouloir éliminer la cour suprême en tant que contre pouvoir efficace, sachant qu'elle est souvent considérée comme étant justement l'unique entité capable de servir de garde fou au gouvernement.

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https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-enjeux-internationaux/israel-vers-l-annexion-de-la-cisjordanie-occupee-2220946 (1er mars 2023)

Le ministre des Finances, Bezalel Smotrich, s'est vu accorder le pouvoir civil sur la zone C de la Cisjordanie.

L'idée majeure de cette délégation de pouvoir est que pour la première fois depuis les années 90, une partie du pouvoir israélien en Cisjordanie ne passera plus par le truchement de l'armée, mais pas un civil, le ministre Smotrich. La délégation du pouvoir est faite à un individu qui a un programme politique annoncé : celui de soutenir la colonisation et d'activement participer à l'annexion de ces zones.

"Régissant la zone C, Smotrich va régir toutes les colonies et notamment les colonies illégales et va avoir un droit de primauté sur la question de la planification et l'octroi de permis de construire pour les colons".

Le zonage de la Cisjordanie après les accords d'Oslo devait permettre le retrait progressif de l'armée israélienne au bénéfice de l'autorité palestinienne. La zone A ce sont les centres urbains, la zone B les villages et la zone C qui est la moins peuplée, mais qui recouvre 2/3 de la Cisjordanie, représente la seule zone continue sur le territoire qui regroupe à la fois les terres agraires, les réserves naturelles, les routes et toutes les colonies.

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Comme point de comparaison avec la situation en Géorgie :

https://www.france24.com/en/20160712-israel-controversial-ngo-law-leftist-rights-groups (12 juillet 2016)

Le Parlement israélien a adopté lundi une loi qui, selon ses détracteurs, cible de manière disproportionnée les groupes de défense des droits de l'homme et les groupes de gauche qui font campagne pour les droits des Palestiniens. Ses partisans affirment qu'il s'agit d'un coup porté à l'ingérence étrangère dans les affaires israéliennes.

La loi exige que les organisations déclarent qu'elles dépendent de financements étrangers dans toutes leurs communications avec des fonctionnaires, à la télévision, dans les journaux, sur les panneaux d'affichage et en ligne. Les représentants de ces groupes doivent également déclarer qu'ils dépendent de contributions étrangères aux présidents des commissions parlementaires lorsqu'ils participent à des réunions. Le non-respect de cette obligation est passible d'amendes.

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a fermement soutenu la législation, affirmant qu'il n'y a rien d'antidémocratique à exiger la transparence pour que le public soit conscient du rôle des gouvernements étrangers dans le financement de ces groupes.

"Contrairement aux affirmations de la gauche, l'approbation de la loi augmentera la transparence, contribuera à créer un discours qui reflète l'opinion publique israélienne et renforcera la démocratie", a écrit M. Netanyahu sur sa page Facebook à la suite du vote final.

 

Les opposants à la loi ont fait valoir qu'elle affecte presque exclusivement les groupes libéraux parce que les groupes juifs extrémistes en Israël dépendent largement des dons de riches particuliers, qui sont exemptés. Les critiques affirment que le gouvernement Netanyahu cible les organisations libérales de défense des droits de l'homme qui critiquent la politique d'Israël à l'égard des Palestiniens.

Le législateur Robert Ilatov, du parti nationaliste dur Israël Beitenou, a déclaré qu'il coparrainait la loi parce que "l'intervention dans les affaires intérieures d'Israël n'est pas acceptable".

Les versions précédentes du projet de loi auraient qualifié les groupes d'agents étrangers et auraient permis à Israël de taxer les dons reçus de gouvernements étrangers. Une proposition particulièrement controversée, qui a été abandonnée par la suite, aurait exigé que les représentants de ces groupes portent des étiquettes d'identification lorsqu'ils se trouvaient à la Knesset, le parlement israélien.

 

Au cours d'un débat qui a duré plusieurs heures lundi, les législateurs de l'opposition israélienne ont critiqué la législation, même si elle avait été atténuée.

Le chef de l'opposition, Isaac Herzog, a déclaré avant le vote que la loi représentait "les bourgeons du fascisme qui fleurissent en Israël".

Le chef de la Liste arabe commune, Ayman Odeh, a déclaré que la loi visait à "intimider et effacer les quelques organisations qui agissent et luttent dans la sphère publique pour l'égalité du public arabe".

D'autres législateurs de l'opposition ont comparé la mesure aux politiques autoritaires de la Russie et de l'Arabie Saoudite.

Plusieurs ONG israéliennes de gauche reçoivent une grande partie de leur financement de l'étranger, y compris de gouvernements européens.

 

La loi sur les ONG a été approuvée malgré les vives critiques de l'étranger.

Le député allemand Volker Beck, président du groupe parlementaire d'amitié germano-israélien, a écrit lundi sur Facebook que la loi "ternirait la réputation" d'Israël.

Les médias israéliens ont rapporté que presque tous les groupes israéliens qui reçoivent plus de la moitié de leur financement de la part de gouvernements étrangers sont des organisations de défense des droits de l'homme identifiées à la gauche.

Le groupe anti-colonisation Peace Now a annoncé qu'il allait contester la loi devant la Cour suprême d'Israël.

"Alors que la loi va délégitimer les organisations de gauche, les ONG pro-colons qui reçoivent des millions de dollars de dons étrangers sans aucune transparence ne seront pas affectées", a déclaré le groupe dans un communiqué.

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  • 2 weeks later...
Le 14/03/2023 à 15:18, Wallaby a dit :

Une proposition particulièrement controversée, qui a été abandonnée par la suite, aurait exigé que les représentants de ces groupes portent des étiquettes d'identification lorsqu'ils se trouvaient à la Knesset, le parlement israélien.

C'était pourtant une bonne idée, j'aurais bien vu une étoile jaune...

il y a 57 minutes, Ciders a dit :

Ça va mal, très mal !

 

Je ne vois pas où est le problème. C'était tout l'enjeu des élections de 2022, tout le monde savait ce que Bibi voulait faire et il a été réélu triomphalement avec un taux de participation record, en toute connaissance de cause. Maintenant, il fait ce pour quoi il a été élu. Et les gens sont choqués ?

Il reste peut-être encore un hôpital de MSF quelque part à Gaza qu'il peut faire bombarder pour ressouder le peuple derrière lui. Ça marche à tous les coups.

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Il y a 11 heures, Kelkin a dit :

Je ne vois pas où est le problème. C'était tout l'enjeu des élections de 2022, tout le monde savait ce que Bibi voulait faire et il a été réélu triomphalement avec un taux de participation record, en toute connaissance de cause. Maintenant, il fait ce pour quoi il a été élu. Et les gens sont choqués ?

… Est-tu sûr qu'il était aussi "précis" dans sa volonté de contraindre aussi fortement la cour suprême ? 

Et quand bien même, le peuple -dans son infini sagesse- a le droit de constater (certes un peu tard) que ce projet de loi est une erreur et qu'il n'a pour fonction que de rendre Nétanyhou de facto au dessus des lois. 

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il y a une heure, Ardachès a dit :

… Est-tu sûr qu'il était aussi "précis" dans sa volonté de contraindre aussi fortement la cour suprême ?

https://edition.cnn.com/2022/11/02/middleeast/what-netanyahus-return-means-mime-intl/index.html

Citation

What would Netanyahu’s return mean for his trial, and what would it mean for Israel’s judicial system?

During the campaign, Netanyahu’s allies in the Religious Zionist Party, as well as key members of his Likud party, explicitly ran on the platform of overhauling the judicial system. Motivated by ideology, they proposed to politicize the judiciary by ensuring that judges and legal advisers are appointed by and beholden to political leaders, as well as weaken the checks and balances that exist between the branches of government by instituting an “override clause” that would allow the Knesset to overrule Supreme Court decisions. For Netanyahu, such reforms could serve as an escape hatch from his ongoing criminal trials, where he is facing corruption charges, but more importantly, it would also fundamentally alter the existing constitutional order that serves as the foundation for Israeli democracy.

This election registered the highest voter turnout since 2015. What does that say?

Despite its many challenges, Israelis have proven how committed they are to their democracy. While we do not yet have all the data about turnout, it appears that in this election both Arab Israelis and members of the ultra-Orthodox community were particularly motived to vote.

Le deuxième paragraphe est là pour l'ironie. "Ils ont massivement voté pour un fasciste qui veut devenir dictateur, démontrant ainsi leur attachement à la démocratie".

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