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Mayotte 101ème département français


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il y a 8 minutes, Mistigun a dit :

Donc, au final, à peu près tout ce qu'on peut faire sans être des monstres et/ou recoloniser Madagascar et les Comores, c'est allouer d'importants moyens policiers et administratifs pour faire respecter les lois relative à l'emploi et au logement sur l'île pour que, faute de travail et/logements disponibles, les clandestins cessent de venir...  Et avec les Comores et Madagascar qui ne feront jamais rien pour améliorer leur propre sort/retenir leur population, on est pas sortis de l'auberge.

On pourrait partir du principe que tout ce qui n'ai pas français la bas est comoriens et renvoyé tout le monde, faudrait loué quelques bateaux...

Cela aurait valeur d'exemple, 250 000 retour en 4 a 6 mois... Les Comores sombrerait dans l'anarchie...

Pfff en faite on peut strictement rien faire qui ne sois pas cruelle a un moment où un autres...

Les mahorais risques par contre de sortir fourche et bâton... Et c'est jamais bon ...

Parce que la pression doit être énorme...

 

C'est déprimant....

Modifié par Snapcoke
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Il y a 3 heures, mayamac a dit :

Sans ingérence aux Comores, je ne vois pas ce qu'on peut faire...

Les Comores considèrent qu'ils ont 4 îles dont une (Mayotte) est occupée par la France. 2 des 3 autres îles ont demandé leur indépendance voir même leur rattachement à la France. Et la France a du aider militairement les Comores pour résoudre cette crise.

Je pense qu'on est déjà en pleine ingérence... au point où on en est, je ne suis pas sur que ça nous coûterait plus cher de mettre toutes les Comores sous tutelle. Un protectorat sur les 3 îles des Comores risquent de nous coûter moins cher que de devoir continuer à gérer un voisin irresponsable.

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Pour diminuer le problème des clandestins, je ne vois guère qu'une intensification des patrouilles en bordure de ZEE pour repousser les kwassa-kwassa des Comores. Peut-être des bouées radar pour aider à détecter les passeurs 24/7 et réagir au plus vite.

 

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Bonsoir

 

 

plusieurs choses : les clandestins envahissent peut être, mais pacifiquement : leur état est failli, ils viennent chercher ici ce qu'il manque chez eux, des écoles, des hôpitaux, du travail, de l'eau, de l’électricité, la sécurité, la nourriture. Ils ne viennent pas pour renverser le pays, pour amener Mayotte aux Comores et trouver ensuite la même détresse que chez eux ; ils iraient où après ?

la diaspora envoie l'argent qui permet à ceux qui restent au pays de survivre... et évite ainsi les coups d’état et les révolutions pour virer les incapables

 

Pour les Malgaches clandestins, il y en a moins, mais il y en a...

 

un protectorat serait impossible, impensable : ce serait pris pour un retour aux colonies.

 

quant à une supervision par l'ONU, regardons Haiti ; est ce que ça fait envie ?? est ce que c'est ce que l'on veut ?

il y a une heure, ARPA a dit :

Les Comores considèrent qu'ils ont 4 îles dont une (Mayotte) est occupée par la France. 2 des 3 autres îles ont demandé leur indépendance voir même leur rattachement à la France. Et la France a du aider militairement les Comores pour résoudre cette crise.

Je pense qu'on est déjà en pleine ingérence... au point où on en est, je ne suis pas sur que ça nous coûterait plus cher de mettre toutes les Comores sous tutelle. Un protectorat sur les 3 îles des Comores risquent de nous coûter moins cher que de devoir continuer à gérer un voisin irresponsable.

les Comores ont trouvé un moyen d'avoir une rente en nous menaçant en permanence !

Mayotte s'est exprimé au moins 3 fois pour rester français et ne pas rejoindre la fédération islamique des comores.

L'etat des Comores n'a jamais existé ; chaque ile était indépendante avant leur rattachement à la France.

et, pour ceux qui doutent, je vous laisse lire : https://www.un.org/fr/sections/un-charter/chapter-i/index.html

Citation

Article 1

Les buts des Nations Unies sont les suivants :

Maintenir la paix et la sécurité internationales et à cette fin : prendre des mesures collectives efficaces en vue de prévenir et d'écarter les menaces à la paix et de réprimer tout acte d'agression ou autre rupture de la paix, et réaliser, par des moyens pacifiques, conformément aux principes de la justice et du droit international, l'ajustement ou le règlement de différends ou de situations, de caractère international, susceptibles de mener à une rupture de la paix;

Développer entre les nations des relations amicales fondées sur le respect du principe de l'égalité de droits des peuples et de leur droit à disposer d'eux-mêmes, et prendre toutes autres mesures propres à consolider la paix du monde;

le droit des peuples à disposer d'eux memes, on a le meme, dans notre constitution.

Tant que les Mahorais veulent rester français, on ne peut pas les virer, c'est comme ça (que ça plaise ou non)...

Modifié par christophe 38
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il y a 12 minutes, gustave a dit :

En faire un département était une connerie monumentale...

je te rappelle que Mayotte s'est mis sous la protection de la France en 1841, avant la colonisation de la Nouvelle Calédonie, avant le rattachement du comté de Nice et des deux Savoies.

Par contre, vu l'état de délabrement, tu peux dire que tous nos politiques n'ont pas investi un kopeck et ont legué un retard phénoménal.

Mayotte, aujourd'hui, c'est un peu la Reunion au sortir de la seconde guerre mondiale : tant que la piste n'est pas agrandie, l'ile ne se développera pas, pas d'hotels, pas d'avenir...

et le temps passe, les terres sont déboisées (l'eau va se faire encore plus rare, et nous commençons les coupures d'eau, car il faut tenir jusqu'en décembre), la pollution augmente, entre les cousins analphabetes et affamés (l'écologie est un souci de riche) et les gens dans les bidons ville qui lavent dans les ruisseaux... la surpeche, le braconnage...

 

je ne suis pas optimiste

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il y a 17 minutes, gustave a dit :

Il n'y a aucune raison d'être optimiste et je ne vois même pas de solution viable tout court. C'était déja le cas depuis bien longtemps...

le probleme, c'est que nous avons cette ile, dont les habitants sont français et veulent rester français.

Le bilan est fait, par les uns ou par les autres ; l'idée générale, c'est qu'il y a surpopulation de tres pauvres (en 2016, le salaire médian etait de 300 euros, dans un département français, et nombre de retraités n'ont pas 500 euros par mois) ; l'ile est plombée par les clandos.

Le constat est fait et tout le monde est d'accord ; on peut s'accrocher sur les chiffres, dans le détail, mais, en gros, c'est bon.

 

une fois le constat fait, il faut proposer des solutions et faire avancer....

Parmi les solutions, il y aurait du Droit : ne pas accorder la nationalité fr à un enfant de clandestin et refouler, à l'issue de l'accouchement, la mère et l'enfant...

Pour les demandes de nationalité fr, procéder à un examen ADN du père et de l'enfant.......................................................................................................................... beaucoup trop de mahorais se font payer par la mère pour reconnaitre l'enfant ; le high score, c'est 17 fois (de 17 mères différentes) et condamner le père à rembourser la mère, déchoir l'enfant de la nationalité, et coller une amende salée au menteur...

 

autant nous sommes un refuge pour les gens malades, autant, quand ils sont gueris, il faut les renvoyer chez eux...

 

en vrac, je penserai aussi à facturer au président comorien les trajets retour des clandestins : c'est simple, le billet, l'hébergement, ont un cout ; la France verse des aides aux Comores ; retrancher de ce montant la somme dépensée pour reconduire les clandos ; c'est autant d'argent qui n'iront pas dans les poches des dirigeants

 

je suis heureux de voir que les hommes politiques comoriens défendent l'interet de leur pays avec autant d'energie. Autant je pense qu'ils ne devraient plus avoir la nationalité française (pour ceux qui ont la double) ; leur engagement est contraire aux interets de la France, ils nuisent au pays... donc, retrait de la nationalité (et, en cas de coup d'état, ils iront ailleurs)

ça pourrait etre un début... (avant de saisir leurs fonds propres qui sont en France, pour rembourser les soins hospitaliers que l'on donne à leurs ressortissants)

 

parce que là, c'est l'impot qui paie...

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dans la presse locale, aujourd'hui

Citation

Mais quelle mouche a donc piqué notre député Mansour Kamardine mercredi soir, en plein direct au JT de 19 heures chez nos confrères de Mayotte la 1ère? Interrogé au sujet de la crise de l'eau qui se profile à l'horizon et sur les problèmes de fourniture d'eau par l'usine de dessalement, le député à sorti le bazooka pour flinguer l'Etat et le préfet en particulier. " Nous avons demandé des explications avec les élus sur ce problème de l'usine de dessalement dont le marché a été passé sans appel d'offre par la préfecture, qui l'a attribué à une entreprise que tout le monde connait et qui a empoché 8 millions d'euros pour ne fournir que 10% de l'eau promise. Ce à quoi le préfet nous a répondu : '' fermez vos gueules ce sont des fonds européens qui ont payé!" Notre consoeur Yasmine Djafar feignant d'avoir mal entendu " Qu'avez -vous dit, qu'ont dit les élus après cette remarque du préfet?" " Ben nous avons fermé notre gueule. Nous avons fermé notre gueule" a répété le député qui estime l'Etat entièrement responsable de ce fiasco de l'usine de dessalement payée rubis sur l'ongle et qui ne fonctionne pas comme il le faut. Même s'il joue son rôle dans l'opposition, Mansour Kamardine a insisté sur le fait que sur cette crise de l'eau qui nous arrive à nouveau, il nefaisait pas de politique politicienne mais un simple constat, celui que l'Etat n'assume rien et bride selon lui, volontairement les Mahorais.Chose répétée à nos confrères de "Flash Infos" dans son édition d'hier et auxquels il a accordé une longue interview dans laquelle il ne mâche pas ses mots non plus à l'égard des instances dirigeantes de l'Etat et du préfet en particulier, qu'il accuse d'avoir politisé l'élection du nouveau président du SMEAM et d'avoir volontairement asphyxié le Syndicat pour dégager Bavi. Le député est donc particulièrement remonté contre l'Etat et il n'a pas tort. Toutes les voix s'élèvent à Mayotte pour dire que l'Etat est défaillant notamment en matière de sécurité. L'Union des métiers de l'hôtellerie a écrit au président de la République pour l'alerter sur l'insécurité. Les entrepreneurs ont tenu leur réunion samedi dernier pour savoir comment s'organiser face à cette montée de la violence et de la délinquance, une association qui pour l'heure se veut discrète, a écrit également à Emmanuel Macron (lire page 11) pour appeler son attention sur ce qui se passe à Mayotte. La population gronde, comme nous l'écrivions déjà dans notre édition de mardi. Mayotte est abandonnée par l'Etat c'est clair. Nous n'en voulons pour preuve que le dédain affiché par le nouveau ministre des outre-mer dont on se demande ce qu'il est allé s'occuper d'une marée noire à l'île Maurice qui, jusqu'à preuve du contraire, n'est pas un DOM TOM français, avant d'aller passer quatre jours à la Réunion, ne prenant même pas la peine de faire une escale mahoraise alors que des bagarres entre bandes avaient fait des morts et des blessés. Rien. Lecornu a survolé notre ile à 10 000m d'altitude en rentrant à Paris, alors que sa place était à Mayotte aux côtés de la population, des forces de l'ordre et des équipes de secours qui se font caillassser, agresser et blesser et qui en ont rasle bol, le képi, la casquette et le casque. Le ministre a superbement ignoré le 101 ème département de la République qui outre l'insécurité, se retrouve désormais confronté à cette crise de l'eau avec ces coupures tournantes déjà activées. Car ne nous berçons pas de douces illusions, les choses ne font que commencer. Dans un mois et demi, Mayotte n'aura plus de flotte c'est clair et le spectre de voir des scènes à la Mad Max se produire pour de l'eau, se dessine de plus en plus nettement. Si pour Mel Gibson, c'était la guerre de l'essence, à Mayotte ce sera la guerre de l'eau.
Même en admettant que la population fasse preuve d'un civisme exacerbé en économisant drastiquement la ressource, même si la Sogea s'active pour mettre fin aux fuites ici et là sur le réseau, la saison des pluies arrivera bien trop tard. La pénurie sera effective et pire qu'il y a trois ans. Dans cette perspective, alors que l'Etat devrait anticiper et prendre immédiatement toutes les mesures pour éviter l'impact de cette crise de l'eau, on préfère passer son temps à se réunir pour décider de la forme de la médaille Covid 19. Or visiblement le mot anticipation n'existe pas dans le petit lexique de l'Ena qui propose un arsenal de réponses préparées dans cette sémantique ciselée dans la langue de bois que le monde entier nous envie, pour contrer les questions embarrassantes. Or la question de l'eau est plus qu'embarrassante, elle est carrément indécente, car pas question de porter le chapeau lorsque ça va merder à fond et que les robinets seront plus secs que des haricots prêts pour un cassoulet. Insécurité, manque d'eau, grogne populaire qui gonfle, tous les ingrédients pour une explosion majeure sont réunis. Il serait grand temps d'arrêter de gesticuler pour agir vite, fermement et bien, et ne pas faire n'importe quoi dans la précipitation quand il sera trop tard. Paris doit nous entendre et envoyer sans attendre des unités mobiles de dessalement qui seront nécessaires, même si elles ne règleront pas le problème totalement. Ce sera toujours ça de pris. Quant aux tankers d'eau, c'est une fausse bonne idée car les problèmes techniques seront tels pour alimenter le réseau qu'il ne faut pas rêver. Rien n'est prêt pour mettre en oeuvre une telle solution. Manque d'anticipation une fois encore... Aucun enseignement de la crise de l'eau de 2016/2017 n'a été tiré. La retenue collinaire d'Ourovini est toujours sagement dans les cartons, le rehaussement du déversoir de la retenue de Combani n'est pas fini...
A Mayotte quand il y a un problème on joue la montre, on attend le dernier moment pour agir et une fois la crise passée on oublie. L'amnésie n'a plus sa place à Mayotte. L'anticipation oui.
Encore faut-il pour cela avoir une réelle volonté de faire de Mayotte autre chose qu'un laboratoire consistant à tester l'esprit de résilience de la population face à des situations dramatiques pour ensuite tenter de les adapter au niveau national. Les mahorais ne sont pas des animaux de laboratoire. Il serait grand temps que Paris le comprenne.
D.H.

 

Citation


La lettre qui suit est rédigée par une assocaition de Mayotte qui souhaite pour l’instant rester discrète mais dont nous entendrons bientôt parler. Elle dresse un bilan sans concession de la situation actuelle dans l’île. Espérons qu’elle arrivera jusque sous les yeux d’Emmanuel Macron...
Le Président aura lui connaisance des signataires de ce courriers et du nom de l’assocaition que nous avons volontairement masqués.

 


“A l’attention de Monsieur le Président de la République Française
Monsieur Emmanuel MACRON
Palais de l’Elysée
55 Rue du Faubourg Saint-Honoré
75008 PARIS

Objet : MAYOTTE, un Département français à feu et à sang en appelle aux secours.

Monsieur le Président de la République, Depuis trop longtemps à MAYOTTE, des hordes de plusieurs dizaines d'individus souvent mineurs et armés braquent et brulent des maisons, cassent des voitures et des bus, dégradent des biens publics et des véhicules de secours, s’en prennent avec une extrême violence à de simples habitants et à destravailleurs, traumatisant désormais la  population entière... Les quartiers sont terrorisés, chaque jour est plus anxiogène que la veille, le sommeil n’est plus. La population locale n’a hélas pas le plaisir et le grand privilège de résider dans des bâtiments protégés où la sérénité préside, bien qu’elle soit contrainte d’installer des grilles métalliques à toutes les ouvertures des habitations et des fils de fer barbelés en guise de clôtures au détriment de l’esthétisme des lieux. La vie en devient dès lors insupportable et le sang ne cesse de couler ces dernières semaines dans les rues ou sur les plages ! La FRANCE est-elle vraiment incapable de sécuriser le quotidien  d’un territoire de seulement 374km² et d’en sanctuariser ses frontières ?! L'HEURE EST GRAVE Monsieur le Président, les habitants ont peur, ils ne vivent plus  librement et certains envisagent sérieusement d’avoir recours à une justice populaire qui serait synonyme d’une escalade irréversible de la violence en mobilisant la loi du talion. Les réponses pénales souvent parfaitement inadaptées et toujours trop tardives quand elles arrivent, n’ont aucune capacité de persuasion pour des individus qui vivent dans le plus grand dénuement et pour qui, le milieu carcéral peut être bien plus confortable voire enviable que leur simple quotidien précaire dépourvu de perspective concrète ! L’île de MAYOTTE est en proie à une partie de la population bientôt majoritaire qui vit en totale irrégularité, ne respectant aucune règle ni aucune loi, s’installant partout en totale impunité et s’appropriant les biens voire les vies  d’honnêtes citoyens français. Les maisons se font cambrioler, les magasins sont pillés, les biens publics déjà rares sont dérobés, et  les forces de sécurité de l'Etat en sous effectifs sont très nettement dépassées par la nature et le nombre des événements... Il conviendrait en effet de sortir du dogme parfaitement illusoire qui  consiste à croire des données démographiques absurdes construites à la hâte par les services de  l’INSEE de MAYOTTE et ayant omis d’observer près de la moitié de la population ! Toutes les dotations, tous les moyens techniques,  toutes les ressources humaines mobilisées par les pouvoirs publics au sein de ce territoire, s’en retrouvent alors totalement insuffisants pour palier aux besoins de celui-ci et où un habitant sur deux est un mineur que la loi protège. À titre d’illustration, les enfants vont dans des collèges construits et homologués par la commission de sécurité pour accueillir 950 élèves alors qu'ils y sont plus 2350 inscrits. Il n'est pas compliqué d'imaginer les conséquences qu'une telle promiscuité peut engendrer à la fois sur les questions de sécurité publique et sanitaire – surtout en période de pandémie et d’autant plus que l’eau potable
manque désormais à tous sur le département faute d’investissement réalisés permettant d’accompagner l’augmentation de la consommation d’une croissance exponentielle de la population ! Les perspectives sont plus que jamais inquiétantes. Certains en sont même à se demander maladroitement s’il ne faut pas y voir une volonté déguisée de créer une chute artificielle de la démographique exceptionnelle que connaît MAYOTTE...
Il est impensable que ceci soit une issue pour lutter contre l'immigration clandestine, cependant n'oublions pas qu'à MAYOTTE, il y a 45% de la population qui est française, qui y travaille, y paie des impôts et taxes comme ailleurs ! Si une reconquête intégrale et rapide du territoire de la République n'est pas engagée durablement et dès à présent par les forces de l’Etat français, il est à craindre que les victimes soient bien plus nombreuses que pour l’heure, y compris dans les rangs de vos fonctionnaires, et que tous les ressortissants français finissent par déserter définitivement ce département. Est-ce là la volonté de l’Etat que d’abandonner ce territoire face à l’élan colonialiste et violent d’une Union des COMORES sans vergogne ? Pour rappel, le flux de kwassas arrivant chaque jour et chaque  nuit à MAYOTTE continue de plus belle et bon nombre de vos compatriotes de MAYOTTE s'interrogent de ne pas voire plus d’efficacité dans la protection de leur territoire et de ses rivages. Le silence assourdissant du corps  préfectoral serait-il synonyme d’incompétence ou traduit-il des directives parisiennes invitant à laisser la situation se dégrader ? Les flux migratoires n’ont jamais été aussi conséquents. Les actes de délinquances n’ont jamais été aussi nombreux. L’explosion démographique rend impossible l’accès aux services publics de  l’emploi, de la santé, de l’enseignement, et à l’ensemble des collectivités. L’île est dans un état d’insalubrité sans précédent où  des montagnes d’ordures ressortent de bidonvilles toujours plus  nombreux et densément peuplés pour se retrouver dans le lagon et rendre les eaux littorales totalement impropres à la baignade. Et comme si la situation ne  suffisait pas, ce sont désormais des coupures d’eau quotidiennes visant à préserver une ressource fragilisée  que la population doit subir. Le préfet et ses services demeurent désespérément absents, aucune  réelle réponse, aucune mesure, aucune action concrète et efficace n’est apportée pour enrayer ces phénomènes qui gangrènent le quotidien de chacun ! Ce courrier n’a pas l’ambition de faire du catastrophisme, simplement de relayer une alerte réelle et pragmatique en provenance d'une population qui se questionne sur la réelle volonté du Gouvernement et de son Chef à défendre l’Etat de Droit sur ce territoire, français depuis 1841 et qui aujourd'hui, bien qu’étant un département plein et entier, se sent tragiquement abandonné et livré à son triste sort...
Jean MONNET disait que "les hommes n'acceptent le changement que dans la nécessité, et ils ne voient la nécessité que dans la crise." La crise est là, alors changez, c’est plus que nécessaire ! L'Etat français et vous-même, en vertu de l’article 16 de la Constitution de 1958, ne doivent pas rester hermétiques à cette alerte, vos compatriotes de MAYOTTE vous exhortent pour que toutes les actions nécessaires et indispensables soient sans délais en étant à la hauteur des enjeux vous animent. La population de MAYOTTE vous interroge une dernière fois : Doit être entreprendre elle-même des mesures d’expulsions et d’éloignement ? Doit-elle organiser elle-même la sécurité du territoire ? Doit-elle organiser elle-même la répression ? Doit-elle mettre en place ellemême des opérations de maintien de l’ordre ? Doit-elle se faire justice elle-même pour que le droit républicain ne soit plus l’exception mais la règle ? Doit-elle réprimer elle-même des mineurs trop protégés par une législation inadaptée qui agissent en toute impunité ? Doit-elle enfin se substituer ellemême à toutes ces responsabilités que l’Etat néglige au plus haut point ? Il reste très peu de temps avant que le point de non-retour ne soit franchi. Alors que ce grand et puissant pays qu’est la FRANCE montre enfin de quoi il est encore capable, ou MAYOTTE sera perdue à jamais tout comme votre crédibilité et celle de votre gouvernement 


ils sont juste en train de dire que nous avons des coupures d'eau qui vont durer en temps, la journée et la nuit et ce, pour l'instant, jusqu'en décembre, dans plus de 3 mois.

 

quant aux agressions... elles deviennent nombreuses depuis juin..

Modifié par christophe 38
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Le 26/08/2020 à 20:40, christophe 38 a dit :

Parmi les solutions, il y aurait du Droit : ne pas accorder la nationalité fr à un enfant de clandestin et refouler, à l'issue de l'accouchement, la mère et l'enfant...

Ça devait être le cas. Ça n'a pas été fait finalement?

https://www.lepoint.fr/politique/mayotte-une-maternite-internationale-sans-toucher-au-droit-du-sol-affirme-un-depute-lrem-13-03-2018-2202031_20.php

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il y a une heure, christophe 38 a dit :

L'HEURE EST GRAVE Monsieur le Président, les habitants ont peur, ils ne vivent plus  librement et certains envisagent sérieusement d’avoir recours à une justice populaire qui serait synonyme d’une escalade irréversible de la violence en mobilisant la loi du talion.

Parfois je me demande si ce n'est pas ce que les politiciens attendent... L'attitude face aux crises prévisibles et prévues est de ce dire que ça n'arrivera pas sous leur mandat mais que prévenir coûterait cher, donc autant ne pas le faire comme ça on a un meilleur bilan au niveau du budget et la merde c'est pour l'administration suivante alors OSEF. Donc il faut attendre que la crise arrive, en direct, sous leurs yeux, et qu'on leur mette le nez dans leur caca pour qu'ils prennent leurs responsabilités.

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Il y a 1 heure, true_cricket a dit :

ce n'est pas faux ; simplement, par défaut, il faut attendre l'age de ses 18 ans pour l'expulser... ainsi que sa mère, si elle n'a pas accouché d'un autre enfant, entre temps, et si elle n'a pas accouché d'un autre enfant, d'ici là... (le taux de fécondité est entre 7 et 8)..

là, moi, j'en étais simplement, à l'issue de l'accouchement, retour au bled, sans attendre les 18 ans.

 

qui nous fait chier, en ce moment ? des gamins livrés à eux memes, sans adultes reférents, qui crevent la dalle, qui ne savent ni lire ni écrire, qui ne vont pas à l'école et qui pillent et volent pour survivre et se venger de la France...

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Il y a 2 heures, Kelkin a dit :

Parfois je me demande si ce n'est pas ce que les politiciens attendent... L'attitude face aux crises prévisibles et prévues est de ce dire que ça n'arrivera pas sous leur mandat mais que prévenir coûterait cher, donc autant ne pas le faire comme ça on a un meilleur bilan au niveau du budget et la merde c'est pour l'administration suivante alors OSEF. Donc il faut attendre que la crise arrive, en direct, sous leurs yeux, et qu'on leur mette le nez dans leur caca pour qu'ils prennent leurs responsabilités.

le probleme, c'est qu'ici, les merdeux seront retrouvés (ou pas) dans la mangrove, mais, ils seront morts...

 

donc, soit l'Etat se bouge, soit les habitants, qui perdent confiance, feront

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Les usagers de la route, bloqués et caillassés, ont fini par riposter

C’est une nouvelle étape qui a été franchie ce matin sur le barrage de Doujani. Les usagers de la route, venus du sud et du centre de Mayotte en direction de Mamoudzou ont été bloqués par des barrages érigés par des élèves. Ces derniers exigent des bus scolaires, sauf que, une partie des transporteurs est en grève.

Des actes de violence ont été perpétrés, un motard a été grièvement blessé. Mais cette fois-ci, les propriétaires des véhicules pris au piège, sont descendus pour en découdre contre les agresseurs aux côtés des forces de l’ordre.  Il s’en est suivi des échanges de projectiles, cailloux, gaz lacrymogènes, etc.

La bataille a duré de longues heures.  C’est la première fois qu’il y a eu une vraie riposte. Cette participation des civiles ne semblait pas déranger les forces de l’ordre.

 « Il est hors de question que nous nous laissions faire. Nous avons trop attendu. »

Il se pose des questions sur l’identité des personnes qui ont érigé les barrages, notamment celui de Doujani. Ils ont harcelé les forces de l’ordre pendant une grande partie de la matinée avant de disparaître dans les ruelles de leur village.

Et bien... @christophe 38 tout est ok pour ta famille et toi ?

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Il y a 7 heures, rendbo a dit :

Et bien... @christophe 38 tout est ok pour ta famille et toi ?

pour le moment, oui ; je suis sur petite terre et c'est moins agité.

 

les scolaires se sont fait instrumentaliser : le marché des transports scolaires est merdique : depuis 9 ans, ce sont des avenants successifs du premier contrat, alors que, legalement, l'avenant ne peut etre reconduit qu'une seule fois.

Le conseil qui gere mal savait qu'il fallait renouveler le contrat ; ils ont attendu la mi aout pour se réunir et décider de ne rien décider. Au dernier moment, 2-3 jours avant la rentrée d'ici, ils ont sorti un contrat qui découpe en 7 parties le marché du transport scolaire (un, concernant la gestion et les autres pour les secteurs geographiques) ; rien à dire, sauf que le découpage est perfectible ; certains transporteurs vont bosser à perte et une petite phrase dans le contrat qui stipulait que le nouveau transporteur n'avait pas obligation de rembaucher les anciens employés.

Ils se sont donc mis en greve et les éleves, dont certains se levent à 03h00 du mat' pour etre déposés entre 05h00 et 05h30 devant les écoles, en attendant qu'elles ouvrent à 07h00, les élèves ont commencés des barrages sur les routes. Pratique pour les grevistes, ces renforts.

 

et les gamins de clandestins les ont délogés vers le milieu de la matinée pour caillasser les flics, bruler des pneus, racketter et caillasser les particuliers et cela pendant plus de 2 jours.

et, ce matin, https://www.linfokwezi.fr/des-affrontements-sont-signales-a-combani/

et, le thermometre local.. avec ses fote d'auto graffe : un FB local

Le prefet s'est fendu d'un communiqué en bois disant que ces évenements étaient dus à l'arret des reconduites suite au COVID et à la fermeture des frontieres. https://lejournaldemayotte.yt/2020/09/04/la-reponse-de-la-cimade-au-prefet-sur-lamalgame-entre-immigration-clandestine-et-delinquance/

(et, je ne suis pas du tout dans l'admiration de la CIMADE, mais, là, ils ont juste)

Sauf, et il devrait le savoir, que la population reconduite est constituée d'adultes, parfois accompagnés de mineurs, mais que ceux là sont impossible à éloigner : étant mineurs, ils ont encore le temps de faire un dossier établissant leur nationalité française.

Le préfet vient de découvrir (dans la presse) que l'immigration est un probleme à Mayotte ... il était temps

 

et, la derniere, il a déclaré dans la presse que, compte tenu de la secheresse, il ouvrait la possibilité de couper l'eau une nuit par semaine. Pauvre chou ! pour nous, elle est coupée une nuit sur deux.

c'est dire à quel point il est décalé et mal informé. Bref, pas (plus du tout) crédible.

Un des sénateurs, qui a été reçu par le dir cab du président de la Republique parle de 480 000 habitants, là où le prefet en voit 270 000...

et que la consommation d'eau, de riz etc en place entre 550 et 650 000 .

on n'a pas le cul sorti des ronces.

 

la presse de ce matin : https://lejournaldemayotte.yt/2020/09/04/depart-de-jamel-mekkaoui-linsee-est-devenu-un-acteur-incontournable-du-debat-public/

 

Modifié par christophe 38
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  • 1 month later...

Le volcan, le savant et le politique

11.10.2020, par

Éric Humler

En 2018, la plus importante secousse sismique jamais enregistrée dans la région de Mayotte a déclenché une enquête scientifique haletante. Celle-ci a permis de découvrir qu’un volcan sous-marin était en train de naître à l’est de l’île. Récit des événements avec Éric Humler, qui a dirigé la campagne scientifique sur place.

https://lejournal.cnrs.fr/billets/le-volcan-le-savant-et-le-politique

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yop

 

 

quelques éclairages sur Mayotte : là, sur les violences urbaines : https://issuu.com/mayottehebdo/docs/mh_926_hd

vous cliquez sur download et vous récuperez le pdf

 

et là, sur la crise de l'eau : https://issuu.com/mayottehebdo/docs/mh_927hd

 

cet apres midi, à Mayotte : https://www.facebook.com/100006612045400/videos/pcb.3246351642140558/2886998094863897/

https://www.facebook.com/groups/738658819576532/user/100006612045400/

il a pris une balle... blessé seulement

https://lejournaldemayotte.yt/2020/11/01/plusieurs-tirs-de-grenades-lacrymogenes-a-koungou-ce-dimanche-soir/

pas tous les jours tres facile..

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  • 2 weeks later...
  • 4 months later...

Une possibilité de développement pour Mayotte:

Servir de base arrière "sécurisée" * pour les projets d'exploitation de gaz au Mozambique (voisin).
Mayotte serait à 550km du Mozambique.
Les firmes pétrolière françaises ont beaucoup investi dedans ... et il y a actuellement des attaques djihadistes contre les sites pétroliers.

https://www.lemonde.fr/international/article/2021/04/02/mayotte-lorgne-le-filon-gazier-du-voisin-mozambicain_6075385_3210.html

ça ne résoudra pas les problèmes structurels de Mayotte, mais ça peut donner un gros coup de pouce en terme d'investissement, et de ressources allouées à Mayotte.

* je dis "sécurisée" de façon très relative :
Si ça dégénère comme en Somalie, les pirates peuvent frapper largement à >1000km de leurs bases.
Une présence militaire française renforcée risque de s'avérer nécessaire. (surtout si des pays tiers trouvent intérêt à financer les groupes armés, pour perturber les projets pétroliers français)

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Il y a 6 heures, rogue0 a dit :

Une possibilité de développement pour Mayotte:

Servir de base arrière "sécurisée" * pour les projets d'exploitation de gaz au Mozambique (voisin).
Mayotte serait à 550km du Mozambique.
Les firmes pétrolière françaises ont beaucoup investi dedans ... et il y a actuellement des attaques djihadistes contre les sites pétroliers.

https://www.lemonde.fr/international/article/2021/04/02/mayotte-lorgne-le-filon-gazier-du-voisin-mozambicain_6075385_3210.html

ça ne résoudra pas les problèmes structurels de Mayotte, mais ça peut donner un gros coup de pouce en terme d'investissement, et de ressources allouées à Mayotte.

* je dis "sécurisée" de façon très relative :
Si ça dégénère comme en Somalie, les pirates peuvent frapper largement à >1000km de leurs bases.
Une présence militaire française renforcée risque de s'avérer nécessaire. (surtout si des pays tiers trouvent intérêt à financer les groupes armés, pour perturber les projets pétroliers français)

hummm

 

 

disons que c'est ce qui était prévu à l'origine par Total

 

 

et les Mahorais ont compris qu'ils avaient là une rente, en ne faisant rien...

eh bien NON !!!

 

de la lecture, courte, sur le sujet :

https://www.mayottehebdo.com/actualite/economie/mayotte-des-avancees-mais-rien-de-gagne-pour-le-gaz-du-mozambique/

Citation

Et parmi eux, justement, l’entreprise TechnipFMC, l’un des sous-traitants sélectionnés par Total pour les installations sous-marines sur son projet Golfinho. Venues tâter le terrain fin septembre, ses équipes ont été séduites par les atouts qu’offrait le territoire. “Nous avons besoin d’une zone avec de bonnes conditions douanières, d’une baie abritée pour nos navires, d’entreprises pour traiter nos déchets, de transport local et d’hébergement pour nos personnels…”, a listé Denis Hattet, chef d’opérations chez TechnipFMC. Qui a toutefois conclu sa prise de parole par une mise en garde : “Nous ne venons pas en investisseur mais en client : il nous faut une offre attractive et compétitive, celle qui nous proposera le meilleur rapport qualité/prix.” L’industriel se laisse jusqu’à la fin de l’année pour décider d’arrêter ou non son choix sur l’île au lagon. Tic tac.

https://lejournaldemayotte.yt/2020/12/01/gaz-du-mozambique-quels-secteurs-beneficieront-de-la-base-arriere/

 

et, comme les locaux pensent "rentrée d'argent" et pas mise à niveau des matériels pour répondre à la commande, ça va simplement leur passer sous le nez (pour aller chez les Sud Af ?)

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Il y a 10 heures, rogue0 a dit :

Une possibilité de développement pour Mayotte:

Servir de base arrière "sécurisée" * pour les projets d'exploitation de gaz au Mozambique (voisin).
Mayotte serait à 550km du Mozambique.
Les firmes pétrolière françaises ont beaucoup investi dedans ... et il y a actuellement des attaques djihadistes contre les sites pétroliers.

https://www.lemonde.fr/international/article/2021/04/02/mayotte-lorgne-le-filon-gazier-du-voisin-mozambicain_6075385_3210.html

ça ne résoudra pas les problèmes structurels de Mayotte, mais ça peut donner un gros coup de pouce en terme d'investissement, et de ressources allouées à Mayotte.

* je dis "sécurisée" de façon très relative :
Si ça dégénère comme en Somalie, les pirates peuvent frapper largement à >1000km de leurs bases.
Une présence militaire française renforcée risque de s'avérer nécessaire. (surtout si des pays tiers trouvent intérêt à financer les groupes armés, pour perturber les projets pétroliers français)

Guyane                     :                    83 846 km2              296 711 habitants                 3,5 hab/km2

Nouvelle Calédonie :                     18 575 km2              271 407 habitants                15,0 hab/km2

Mayotte                    :                         376 km2              260 000 habitants              691,0 hab/km2.................j'ignore le nombre réel d'habitants à Mayotte, ça change de beaucoup tout les jours...

 

A Mayotte la ressource terrestre par habitants est faible....faible surface cultivable....faible ressource en eau. La place nécessaire pour les habitations et les infrastructures se retranche sur les surfaces "naturelles", la culture, l'élevage.

Pour le port et l'aéroport, les surfaces sont a gagner sur la mer.

A Mayotte, les infrastructures logistiques, port, aéroport, routes, entrepos, sont sous dimensionnés pour ses propres besoins......ainsi que les hôpitaux, écoles, lycées, universités......réseaux d'eau potable, réseaux électriques....capacité hôtelière.

Depuis plusieurs années, j'aperçois un début de redimensionnement des infrastructures de Mayotte à partir de 2023....et la crise covid pourrait avoir un effet de glissement.

Il n'y a pas que les infrastructures dans le bilan de ce qui serait nécessaire à l'assistance et la sécurisation du développement des exploitations énergétiques dans le Canal du Mozambique..... il y a les dotations matérielles régionales de la

Marine Nationale, de l'Armée de Terre et de l'Armée de de l'Air....ainsi que des forces de "sécurités internes" à Mayotte.

 

                       

 

Modifié par capmat
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  • 3 months later...

dans la presse locale de ce jour, l anniversaire de l'indépendance autour de l'équipe de foot nationale (c'est à peut pres tout ce qui marche)

https://lejournaldemayotte.yt/2021/07/06/comores-pour-la-fete-de-lindependance-le-pays-veut-federer-autour-des-coelacanthes/

 

"

Comores : pour la fête de l’indépendance, le pays veut fédérer autour des Coelacanthes

Il n’y a pas un thème officiel à proprement parler mais l’exploit réalisé par l’équipe nationale de football est mis en avant par les autorités pour marquer les 46 ans de l’indépendance. Un sujet fédérateur, quand d’autres secteurs restent à la peine.

Par

A.S. Kemba

-

6 juillet 2021

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La place de l'Indépendance où auront lieu les cérémonies officielles du 6 juillet. (© C.M)

La fête nationale du 6 juillet est entièrement dédiée cette année aux Cœlacanthes, l’équipe nationale de football qualifiée, pour la première fois, à la Coupe d’Afrique des Nations 2021. Un exploit qui permet ainsi d’inscrire le pays sur le registre de la phase nationale de la plus prestigieuse compétition sportive continentale.

A Moroni, des panneaux d’affichages à grands formats font l’éloge des Cœlacanthes au milieu de l’image du président Azali Assoumani qui a fait adhérer les Comores à la FIFA et à la CAF en 2005. L’équipe nationale est devenue le dénominateur commun des Comoriens. Le sport, le football en particulier, fait vivre le slogan « fier d’être Comorien » et ravive la flamme de l’unité de la Nation.

Il n’y a pas un bilan officiel présenté à l’occasion de cette 46ème célébration de l’indépendance. La télévision nationale donne ces derniers jours la parole à des cadres pour exprimer leurs opinions sur les acquis et les ratés de l’indépendance. Les déclarations faites sont beaucoup plus des points de vue que de sérieuses analyses de la situation réelle du pays.

« Les acquis et les ratés » de l’indépendance

Les uns estiment que l’indépendance était un passage obligé pour sortir du joug colonial et construire un destin purement comorien, ajoutant que cette indépendance reste la marque de fabrique de la fierté comorienne. Les autres y voient une indépendance qui est loin d’apporter les résultats souhaités du fait que le pays reste fortement dépendant de l’extérieur et aujourd’hui confronté à d’immenses difficultés socio-économiques avec un taux de pauvreté estimé à 48% de la population.

Faute d’études sur « les acquis et les ratés » de l’indépendance, il sera difficile de faire un bilan exhaustif des 46 ans de l’indépendance. Le pays peut toutefois se vanter d’avoir assuré la gestion de tous les leviers de l’Etat grâce à ses cadres formés dans presque tous les domaines : l’administration publique, l’armée, les télécommunications, le Sport, la Santé, l’Education, la Justice. Les entreprises publiques, le numérique et bien d’autres secteurs sont par ailleurs aux mains de Comoriens.

« Aux Coelacanthes la Nation reconnaissante ». L’un des seuls véritables thèmes fédérateurs mis à l’honneur ce 6 juillet.

Côté éducation, des études récentes montrent une amélioration du taux d’alphabétisation de la population. Le taux de scolarisation est passé de 26% en 1990 à 89% en 2020 avec 76% qui atteignent le lycée contre moins de 11% aux années 1990, selon des données consolidées du ministère de l’Education nationale. D’importantes infrastructures scolaires ont été construites grâce à de vastes programmes lancés au milieu des années 1990 et à la loi d’orientation de l’Education nationale adoptée en 1994. Le pays se dote d’une université depuis 2003 (avec presque toutes les filières essentielles) et projette une école de médecine, une école doctorale ainsi que d’autres structures de formation dans divers domaines.

« L’espérance de vie à la naissance s’est améliorée passant de 54 ans en 1991 à 67 ans en 2012« , d’après l’OMS. Le secteur de la Santé connait toutefois de sérieuses difficultés faute d’investissements pour doter le pays de spécialistes, d’infrastructures modernes et améliorer la qualité des soins dans les différents centres de santé. Conséquence : beaucoup de Comoriens vont ailleurs pour se faire soigner bien que cette tranche de la population représente « Moins de 26% des personnes qui tombent malades chaque année aux Comores« , d’après un cadre du ministère de la Santé.

Le pays dispose de structures de santé « tous les 5 ou 10 kilomètres » mais elles sont sous sous-équipées en matériels, mal entretenues et manquent d’un personnel qualifié. Le pays a toutefois pu éradiquer totalement plusieurs maladies et autres pathologies ces 40 dernières années dont la tuberculose et le paludisme et assure un taux de couverture vaccinale de plus de 73% de la population contre les épidémies.

L’Union des Comores fait partie des 22 pays africains ayant atteint « un niveau raisonnable de l’objectif 4 » des OMD (Objectifs du millénaire de développement). Il s’agit de la réduction du taux de mortalité infanto-maternelle. Un indicateur qui passe de 517 (en 1990) à moins de 100 (en 2015) sur 100.000 naissances. Même si l’OMS note que des « disparités socio-économiques entre les îles, entre les milieux rural et urbain et entre les sexes sont à la base de ces résultats ».

Une forte dépendance alimentaire

Côté infrastructures, le bilan est encore faible. Le pays dispose d’un réseau routier national estimé à 985 kilomètres mais seulement « 435 km reste en bon état« , soit près de la moitié, alors que d’autres centaines de kilomètres construits dans les années 1980 sont à reconstruire. L’électrification du pays est presque effective avec seulement quelques localités qui n’ont pas été branchées au réseau public. Le pays est toutefois confronté à des crises énergétiques à répétition mais, grâce à un schéma directeur sur l’énergie, il souhaite faire du solaire une alternative durable pour stabiliser la fourniture régulière du courant tout en respectant ses engagements en matière de développement durable.

Par contre, les difficultés d’approvisionnement en eau restent en l’état malgré d’importantes ressources mobilisées ces dix dernières années. Le rêve d’un accès à l’eau pour tous n’est toujours pas au rendez-vous. Le secteur agricole ne se développe pas tout comme celui de la pêche. La dépendance alimentaire est forte, comme l’a d’ailleurs reconnu, vendredi 2 juillet, le ministre de l’Economie, Houmed M’saidie qui affirme que « 90% des produits consommés aux Comores sont importés ».

Côté télécommunications, le pays a fait un pas de géant grâce à l’arrivée de l’internet en 1998, le cellulaire en 2004, la fibre optique en 2009 et la 3G en 2012. C’est le secteur qui connait un boom, permettant au pays de développer de nouveaux services dans divers secteurs comme le mobile banking. Les Comores disposaient d’une seule banque commerciale en 1990. Elles sont quatre aujourd’hui avec un important réseau de micro-finance qui assure presque la moitié de l’activité économique nationale.

Le sport, le football surtout, reste aujourd’hui le seul domaine fédérateur avec une relative évolution des infrastructures et des palmarès. Le pays ne disposait d’aucun stade international. Ils sont cinq aujourd’hui. Le pays ne dispose pas d’un stade olympique en bonne et due forme mais il accueille sans difficultés des matchs internationaux et se projette à organiser de grandes compétitions régions les comme les Jeux des Iles de l’Océan indien. Les Cœlacanthes portent aujourd’hui cette fierté comorienne et seront honorés à l’occasion de ce 6 juillet 2021.

A.S.Kemba, Moroni "

le taux d'alphabétisation.. de 26% en 90, cela veut dire que les enfants qui avaient 12 ans en 90 ont la quarantaine aujourd'hui et que les 3/4 sont illettrés.

67 ans, la duree de vie moyenne

 

 

un peu comme à Mada qui a feté l'indépendance la semaine derniere ; à un européen rencontré sur les pontons qui se réjouissait de la fete de l'indé de Mada, je lui ai répondu que, au vu de l'état du pays, les morts de faim, l'absence de routes, de reseau electrique, d'indépendance, il n'y avait pas de quoi se réjouir : ils sont "libres" (mais, vendus à la Chine) et ils crevent. est ce un succes ??

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