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Philippe Top-Force

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Attention, le titre de "LPM 2024-30 : La Marine nationale renonce finalement à un futur Bâtiment de transport léger pour l’outre-mer" d'Opex360 du 22/05/25, n'est qu'un putaclic. L'article en lui-même, de Laurent Lagneau, introduit et cite scrupuleusement les informations du CEMM en audition du 21/05/25, en en particulier suite à une question du député M. Thiériot à ce sujet. A aucun moment il ne démontre une décision en ce sens, en fait le titre est une conjecture, une extrapolation. Après vérification dans le document original, c'est à dire l'audition, le CEMM indique bien que les nouveaux moyens décidés qui sont et seront mis en place par plot en outre-mer avec en particulier un EDA-S, comblent en partie le besoin. Il ne mentionne aucunement une décision de renoncement sur les Batral.

 

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Bonsoir @Titus K,

Je n'ai pas retenu d’annonce et n'ai rien trouvé d’intéressant, de plus 3 points de l'audition avaient été déjà traités par Opêx360:

https://www.opex360.com/2025/05/22/lpm-2024-30-la-marine-nationale-renonce-finalement-a-un-futur-batiment-de-transport-leger-pour-loutre-mer/

https://www.opex360.com/2025/05/21/pour-lamiral-vaujour-lintelligence-artificielle-ne-remplace-pas-encore-loreille-humaine-pour-identifier-les-sous-marins/

https://www.opex360.com/2025/05/21/clemenceau-25-le-groupe-aeronaval-du-charles-de-gaulle-a-aussi-rencontre-un-porte-avions-chinois/

Un point soulevé par le vice-amiral Emmanuel Slaars, à savoir le moissonnage des eaux internationales industriellement par la Chine, corroboré avec une expérience personnelle de l'amiral lors de ses déplacements en avion ou il a constaté par lui même le nombre édifiant de lamparo la nuit.

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Quelques autres petites infos intéressantes du CEMM... j'ai utilisé un outil pour extraire le compte rendu de la vidéo: https://notegpt.io/youtube-transcript-generator

- Planeurs sous-marins: La Marine expérimente avec des "gliders", notamment durant Polaris 24, ou un planeur a permis de detecter et de couler des navires italiens a tres longue distance.

Quote

[Pour les essaims de gliders rendant l'ocean transparent], Helsing fait de la publicité non pas mensongère mais très optimiste. Les gliders, ça fait un certain nombre d'années qu'on expérimente ça dans la marine et ça fait quelques temps maintenant qu'on opérationnalise véritablement leur emploi. Donc là, je vais vous parler de Polaris 2024 où nous avions déployé des gliders. On avait pris la moitié de la Méditerranée, et on avait dit aux italiens, vous allez à l'est, on va à l'ouest et puis que le meilleur gagne, il ne peut en rester qu'un. On avait planté un certain nombre de gliders dans l'eau pour essayer de les détecter avec ces fameux systèmes. Il se trouve qu'on a un industriel en France qui est capable de les faire. Il s'appelle Alimar.

Il y a des choses qu'on peut faire avec, il y a des choses qu'on ne peut pas faire avec. Voilà. Dans les choses qu'on peut faire, c'est ce qu'on a fait: on a réussi à détecter finalement quelques bateaux italiens qu'on a été striker après avec les avions du porte-avion de très très loin. Il ne savaient pas comment on avait eu leur position GPS. Mais en fait, c'était non seulement par les gliders, mais aussi par pas mal d'intelligence artificielle derrière pour détecter au sein de tout ce qu'on récupère comme information les petits signaux qui permettent de dire il est là. Donc ça c'était c'était une avancée assez intéressante qui montre que il y a un espace pour les gliders.

En revanche en passif pur, vous ne détectez pas du tout un SNLE aujourd'hui avec un glider. Euh alors je ne vais pas dire qu'on y est pas encore mais il y a quand même loin de la coupe aux lèvres. Donc les essaims de gliders passif, oui, c'est une chose qui est intéressante pour détecter un certain nombre de choses, pour essayer de trouver des choses, avec beaucoup d'intelligence artificielle derrière et on travaille dessus vraiment. On estime que les gliders auront leur place dans la surveillance et dans la capacité à améliorer notre perception de l'environnement. Maintenant, ils sont passifs, il y a pas d'énergie à bord. Donc pour détecter, il faut quand même un certain nombre de choses. Il faut un senseur, il faut un tout petit peu d'énergie, et il faut être capable d'écouter, de rendre compte, d'analyser. Aujourd'hui il y a encore pas mal de choses à à améliorer. Le capteur qui détecte tout dans tous les océans, non ça ce n'est pas de la réalité. Donc on travaille dessus. Il y a des vraies niches, enfin il y a des vrais objets opérationnels là-dessus et on développe en national ces outils-là avec des vraies capacités mais des vraies limites également. Donc l'industriel qui dit qu'il va rendre les océans transparents, il n'est pas encore crédible, on va dire. Il peut faire de la pub mais voilà, ça n'est possible. Et après faut avoir la capacité à traiter les données acoustiques parce que ce n'est pas le tout de récupérer de la donnée, il faut les traiter.

- BATRAL: Le remplacement c'est bien le couple BSAOM + EDA-S. Il utilise l'exemple de Mayotte pour montrer que les capacités logistiques des BSAOM sont bien utiles (par exemple pour apporter de l'eau).

- Coopération eventuelle avec les Italiens: Naviris n'a pas donné les résultats escomptés. Encore trop tot pour voir ou ira la cooperation sur les corvettes EPC... on se met d'accord sur les caractérisques, mais il faudra ensuite se mettre d'accord sur qui construit quoi. De facon plus générale, le CEMM trouve les DDX italiens "trop gros"...

Quote

L'Italie a une stratégie très très différente sur deux domaines, sur le modèle de construction et sur le modèle de taille. Je commence par le modèle de taille, le volume, le le poids d'un bateau. La France avait travaillé avec l'Italie sur les FDA 7000 tonnes, les FREMM ensuite 6000 tonnes, et là on construit des FDI à 4500 tonnes. L'Italie a fait le choix des FDA comme nous 7000 tonnes, FREMM 6500 tonnes, un peu plus lourdes que les nôtres, ils sont passés aux PPA qui reviennent à 7000 tonnes, sont en train de construire Constellation 10000 tonnes et envisagent des DDX à 14000 tonnes. On estime que la taille est un peu grosse. Voilà. Donc cette stratégie là, elle diverge par rapport à nous ou 4500 tonnes finalement les pays européens trouvent dans ce modèle là quelque chose qui est intéressant parce que pour une petite marine un bateau accessible, capable d'être opéré par des petits équipages etc...

Modifié par HK
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ET, le CEMM, les industriels et la DGA sont totalement pour la production de coque blanche de FDI. Mais ca bloque à Bercy.

Un système hybride est déjà mis en place par la Marine et NG : la Marine a demandé à NG de produire 1 FDI par an minimum, et 2 slots intermédiaires ont été négociés pour l'export. A l'industriel de se démerder pour compléter les slots. Le CEMM a glissé à demi-mot que si y'a pas de preneur, ces coques pourraient être Fr pour arriver à 18 Frégates (en précisant que les FLF n'en sont pas). En parallèle, le trio marine, industriel et DGA réfléchissent à augmenter la cadence à 2 par an.

 

Question sur un porte-drone Fr : le CEMM a répondu à la question en disant qu'on avait déjà 3 BPC et 1 PA qui, en plus de mettre en œuvre des appareils plus performants que les drones, pouvaient mettre en œuvre des drones. Il y a d'ailleurs eu un exercice l'an dernier ou un BPC a été transformé en porte-drone pour reprendre la plage de Hyères en mettant en œuvre des drones de surveillance (aérien et gliders), des drones d'attaques (munitions guidées) et drones anti-drone.

 

Sur les coques océanographique, le CEMM est très content du pacte / contrat mis en place avec l'IFREMER et veut le pérenniser. Pour autant, la MN et la DGA travaillent pour avoir des coques océanographique en propre en plus de celles avec l'IFREMER.

 

Et quelques petites piques envers nos amis européens et DAMEN, il a plusieurs fois rappelé que certains pensaient savoir protéger et assurer en mer rouge mais qui, arrivés sur place, se sont rapidement retirés car pas capable de tenir ou trop de risques pour eux (dont notamment certains utilisateurs de coques DAMEN).

"une marine qui va pu en zone de guerre, c'est un vrai problème"

Et, surprenant, il a dit que le BRF permettait de ravitailler nos navires en Aster en pleine mer, permettant à nos frégates et notre marine d'être totalement autonome et tenir en mer par elle-même. Question perso dont j'ai pas la réponse : ok, on peut transborder un caisson aster entre navires, mais comment on glisse l'aster dans le Sylver en pleine mer ?? on a aucune grue de prévue sur nos frégates.

Modifié par Asgard
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il y a 58 minutes, Asgard a dit :

. En parallèle, le trio marine, industriel et DGA réfléchissent à augmenter la cadence à 2 par an.

Ils "réfléchissent" à produire les FDI en cadence 2 ???  Ca fait des années qu'ils annoncent que c'est le plan ... 

Le 9 avril 2025 on entendait même parler de cadence 3 ... ou alors on met vraiment la charrue avant les boeufs sur la communication ...
 

https://www.lefigaro.fr/societes/naval-group-se-met-en-ordre-de-bataille-pour-produire-plus-vite-20250409#:~:text=Le leader européen du naval,une première pour Naval Group.

Citation

Le leader européen du naval de défense étudie une nouvelle hausse de production afin d’être en capacité de livrer trois frégates par an, contre deux en 2025.

Ce sera une première pour Naval Group. En 2025, le leader européen du naval de défense prévoit de livrer deux bateaux de surface de premier rang, démontrant ainsi que la transformation, engagée en 2022, de son chantier de Lorient (Morbihan) afin de produire plus et plus vite, a porté ses fruits. Ainsi, l’Amiral Ronarc’h, la première frégate de défense et d’intervention (FDI), doit être livrée à la marine nationale après l’été. Et une deuxième FDI à la Grèce, en décembre 2025.

Cette accélération industrielle, engagée depuis le début de la guerre en Ukraine, s’inscrit dans le cadre du plan « C20-F-30 », dont l’objectif est de construire une corvette en 20 mois et une FDI en 30 mois, contre 24 et 36 mois respectivement auparavant… et 64 mois pour la première frégate multimission (FREMM) dans les années 1990. Il aura donc fallu trois ans pour doubler la cadence de production de ces bateaux sophistiqués, reconnaissables à leur étrave inversée, numérisés et lourdement armés. Et mettre à la mer une frégate tous les six mois. Le carnet de commandes de Lorient comporte en effet quatre autres FDI à livrer pour la « Royale » et deux autres frégates pour la Grèce. Leur livraison doit s’étaler jusqu’en 2028, à raison de deux FDI par an.

Naval Group ne compte pas en rester là. Le constructeur travaille à une nouvelle hausse de cadence afin de porter ses capacités à trois FDI par an. L’objectif étant que la frégate ne passe plus que quatre mois, au lieu de six, dans la grande « forme » de construction de Lorient, après avoir été pré-armée et sa coque assemblée. À cet effet, le groupe a déjà réhabilité et remis en service une installation inutilisée (le bassin numéro deux de Lorient) et lancé une consultation auprès de plus de 400 sous-traitants, qui fournissent plus de 50 % de la valeur ajoutée des FDI. « Pour un Thales, par exemple, qui fournit quatre radars par FDI, il faudra augmenter ses livraisons de huit à douze radars par an », illustre un spécialiste du domaine.

Modifié par Titus K
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17 minutes ago, Born to sail said:

C'est à quel moment de la vidéo, je n'ai pas réussi le trouver ?

pile celui que j'ai partagé. Il dit pas non catégoriquement, mais il est interrogé par un député qui le questionne sur le format marine et les coques nécessaires, en disant qu'il (le député) est pour un 2eme PA. Le CEMM répond en disant qu'il lui faut plus d'armes, des bateaux plus armés immédiatement et sur le plus long terme il faut accélerer les livraisons du format déjà prévu et ajouter 3 frégates de plus ("18 frégates, 18 avions de patrouille maritime") et ne parle à aucun moment du PA2. Quand tu prends pas une telle perche c'est que t'en veux pas... ou à minima que tu te battras pas pour ca

Modifié par Asgard
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Je pense que la problématique déjà évoquée d'un deuxième PANG est double. 

Trouver 2000 marins et financer 30 aéronefs avec 5/6 navires d'accompagnements supplémentaires.

Apparemment c'est déjà compliqué de garder le format actuel, alors le booster autant, pas simple.

D'ailleurs dans son exposé il a mis le doigt sur les dégâts dut à la RGPP... Il explique qu'il a encore un déficit de 1000 postes qu'il n'arrive pas à combler.

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Il me semble que les histoires de poids de forme à 90 Mds € dans les années qui viennent s'éloignent avec ce discours...

https://opexnews.fr/deuxieme-porte-avions-dark-war-rogel/

"....Moderniser la flotte avant de l’agrandir...."

Avant même de penser à de nouveaux bâtiments, Rogel insiste : modernisons et armons pleinement les Suffren, les frégates de défense et d’intervention (FDI) et les patrouilleurs outre-mer (POM), et garantissons un taux de disponibilité élevé. « Une marine efficace est une marine en mer et non à quai », rappelle-t-il : mieux vaut moins de bâtiments actifs qu’un grand nombre immobilisés.

La question d’un deuxième porte-avions reste vivace et « ne doit pas disparaître de nos esprits » : rien ne remplace un groupe aéronaval (GAN) pour projeter la puissance. En attendant, « dronisons » la surveillance maritime (MALE et drones navals) pour libérer nos frégates en haute intensité et garantir une veille constante sur nos zones d’intérêt.

Au final, l’amiral Rogel délivre un message pratique : adaptons nos moyens, plaçons la stratégie avant le matériel et restons mobiles. C’est ainsi que la France conservera sa marge de manœuvre en mer et continuera de défendre ses intérêts, en Europe ou en Indo-Pacifique.

Modifié par Ronfly
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il y a 3 minutes, Ronfly a dit :

https://opexnews.fr/deuxieme-porte-avions-dark-war-rogel/

"....Moderniser la flotte avant de l’agrandir...."

Avant même de penser à de nouveaux bâtiments, Rogel insiste : modernisons et armons pleinement les Suffren, les frégates de défense et d’intervention (FDI) et les patrouilleurs outre-mer (POM), et garantissons un taux de disponibilité élevé. « Une marine efficace est une marine en mer et non à quai », rappelle-t-il : mieux vaut moins de bâtiments actifs qu’un grand nombre immobilisés.

La question d’un deuxième porte-avions reste vivace et « ne doit pas disparaître de nos esprits » : rien ne remplace un groupe aéronaval (GAN) pour projeter la puissance. En attendant, « dronisons » la surveillance maritime (MALE et drones navals) pour libérer nos frégates en haute intensité et garantir une veille constante sur nos zones d’intérêt.

Au final, l’amiral Rogel délivre un message pratique : adaptons nos moyens, plaçons la stratégie avant le matériel et restons mobiles. C’est ainsi que la France conservera sa marge de manœuvre en mer et continuera de défendre ses intérêts, en Europe ou en Indo-Pacifique.

Je suis un peu surpris qu'il n'y ait pas plus de programme type "loyal wingman" dans la marine. Un frégate servant de centre de commande pour quelques navire autonome patrouillant "autour". Ca permettrait de faire une bulle de sécurité autour de la frégate en détectant les menaces bien avant. Ca permettrait de dilluer la frégate au milieu des engins inhabité et donc de l'exposer moins. Et ça permettrait d'étendre largement la zone d'interdiction de la frégate, et déployant de manière peut exposer tout un tas de moyen pas forcément discret - ballon captif par exemple pour le beau temps, ou cerf-volant s'il vente -.

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21 minutes ago, g4lly said:

Je suis un peu surpris qu'il n'y ait pas plus de programme type "loyal wingman" dans la marine. Un frégate servant de centre de commande pour quelques navire autonome patrouillant "autour". Ca permettrait de faire une bulle de sécurité autour de la frégate en détectant les menaces bien avant. Ca permettrait de dilluer la frégate au milieu des engins inhabité et donc de l'exposer moins. Et ça permettrait d'étendre largement la zone d'interdiction de la frégate, et déployant de manière peut exposer tout un tas de moyen pas forcément discret - ballon captif par exemple pour le beau temps, ou cerf-volant s'il vente -.

Il a répondu lors de son audition en commission de défense : La marine n'est pas absente du jeu. Elle teste, valide, loue, puis dans un 3eme temps envisage l'achat en parc, mais actuellement ce n'est pas la volonté, d'autant que les grands industriels sont sur des temps de conception et fabrication longs, là où sur les sujets drones, il vaut mieux travailler avec des start-up qui proposent à la marine et pas l'inverse. D'ailleurs le CEMM disait que l'an dernier une fregate de la marine a accueilli 18 experts / ingénieurs d'industriels et starts-up pour voir et comprendre comment travaille / souhaite travailler la marine dans le futur, notamment avec des vecteurs déportés.

La techno évoluant tellement, je pense que l'approche est bonne, ....tant qu'on en a pas besoin en opération.

Et de ce que j'ai compris, ils sont d'avantage sur l'IA et le traitement à bord des frégates des retours et infos des divers senseurs portés/déportés, l'autonomisation complète des drones (= ils veulent pas de drones télépilotés, mais des drones autonomes suivant un simple chemin préprogrammé ou une mission prédéfinie)

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il y a 21 minutes, Asgard a dit :

Il a répondu lors de son audition en commission de défense : La marine n'est pas absente du jeu. Elle teste, valide, loue, puis dans un 3eme temps envisage l'achat en parc, mais actuellement ce n'est pas la volonté, d'autant que les grands industriels sont sur des temps de conception et fabrication longs, là où sur les sujets drones, il vaut mieux travailler avec des start-up qui proposent à la marine et pas l'inverse. D'ailleurs le CEMM disait que l'an dernier une fregate de la marine a accueilli 18 experts / ingénieurs d'industriels et starts-up pour voir et comprendre comment travaille / souhaite travailler la marine dans le futur, notamment avec des vecteurs déportés.

La techno évoluant tellement, je pense que l'approche est bonne, ....tant qu'on en a pas besoin en opération.

Et de ce que j'ai compris, ils sont d'avantage sur l'IA et le traitement à bord des frégates des retours et infos des divers senseurs portés/déportés, l'autonomisation complète des drones (= ils veulent pas de drones télépilotés, mais des drones autonomes suivant un simple chemin préprogrammé ou une mission prédéfinie)

Le souci c'est qu'on a vu en Ukraine l’extrême vulnérabilité de la flotte russe ... même face à des drones naval basique ... et qu'à un moment - à mon sens rapidement - il va falloir dilluer nos navire habiter dans un nuée de plateforme inhabité qui s'exposeront à la place - en portant les senseur pas discret, en patrouillant en marge de la bulle de protection, et engageant la menace au plus près etc. -.

Autant je comprends bien l’intérêt de drone autonome offensif pour faire de la reconnaissance ou de la patrouille en complète autonomie, autant je déplore qu'on mette de coté la sécurité de nos frégates face à la multiplicité de menace bon marché disponible.

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C'est une balance cout/efficacité/besoin... imaginons qu'on en achète plus d'une centaine pour faire ce que tu imagines (je vois pas moins pour 15 à 20 coques [diluer = créer des échos similaires depuis un quadricoptère ou assimilé], [porter des senseurs déportés, ca peut être lourd ; faut de l'engin capable de transport et d'autonomie. Nos frégates actuelles n'ont pas cette capacité de transport]), on fait quoi dans 5ans quand la techno aura tellement évoluée que les 100 qu'on a seront obsolètes ? Aussi, si les 100 sont pas autonomes, faut combien de pilotes en plus ? en a-t-on urgemment besoin, nous, français ?

Actuellement cette balance penche pas du coté de l'achat... mais des essais, de la mise en pratique ponctuelle, à l'entrainement / évaluation des perfs, au développement d'outils de gestions. Et ca, c'est déjà en cours depuis au moins l'an dernier de ce que je comprends.

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Il y a 5 heures, g4lly a dit :

Le souci c'est qu'on a vu en Ukraine l’extrême vulnérabilité de la flotte russe ... même face à des drones naval basique ... et qu'à un moment - à mon sens rapidement - il va falloir dilluer nos navire habiter dans un nuée de plateforme inhabité qui s'exposeront à la place - en portant les senseur pas discret, en patrouillant en marge de la bulle de protection, et engageant la menace au plus près etc. -.

Autant je comprends bien l’intérêt de drone autonome offensif pour faire de la reconnaissance ou de la patrouille en complète autonomie, autant je déplore qu'on mette de coté la sécurité de nos frégates face à la multiplicité de menace bon marché disponible.

Il me semble avoir entendu dans son exposé qu'ils avaient testé pas mal de choses notamment lors d'un exercice avec l'Italie qui avait donné de bon résultats avec des drones placés en avant du dispositif. Mais il a expliqué également que ce n'était pas forcément toujours la panacée et adapté dans l'immensité et la rudesse des océans. Il y a également la problématique de l'échange de données et com avec des drones sous marins en plongée notamment.

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