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Notre Marine Nationale, les nouvelles, les effectifs, la composante


Philippe Top-Force

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Dis moi ARMEN 56 à Lorient ils peuvent assembler un seule navire à la fois ? Je croyais que s'était deux ? 

© Mer et Marine https://www.meretmarine.com/fr/content/lorient-naval-group-met-leau-la-premiere-corvette-gowind-emiratie

sortie de la forme de construction du chantier morbihannais de Naval pour laisser la place à la premiere FDI

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Il y a 1 heure, Scarabé a dit :

Dis moi ARMEN 56 à Lorient ils peuvent assembler un seule navire à la fois ? Je croyais que s'était deux ? 

Why not 2 FDI dans la forme.

Début des années 70 ; époque série A69 + FASM , une étude d’adaptation des moyens industriels de la DCAN , dont la capacité forme,  prévoyait d’y loger 2 FASM et 2 A69 ce compte tenu des méthodes d'assemblage de l’époque. A ma connaissance les anciennes méthodes de construction étaient à progression plutôt verticale ; pose quille puis élévation vers les hauts  ( c’était plus long/lent en planification et délais ) . Bref c’est pas parce que c’est tassé qu’on va plus vite ..

forme_10.png

 

Mais comparons ce qui est comparable ; aujourd’hui les assemblages par blocs pré-armés ( process bcq plus court en délais)  suppose cependant une zone parking sur radier  qui consomme de la place le tout nécessitant une gestion d’occupation très regardée en méthode et optimisé en délais . Ici une FREMM

 

img_1023.jpg

 

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Les méthodes c'est bien joli MAIS Le gros problème en coque structure navale aujourd'hui c’est le manque de soudeurs compétents….. qu’on ne forme pas du jour au lendemain.

Il y a 1 heure, Scarabé a dit :

voir thread Marine EAU

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il y a 22 minutes, ARMEN56 a dit :

Why not 2 FDI dans la forme.

 

En faite je viens de trouver l'infos 

La FDI n° 1 Amiral Ronarc’h va etre seule dans la forme pour etre assembler en 18 mois ensuite la 2em  corvette EAU 

Puis a partir de 2023 ils doivent être organisé pour sortir les FDI en 9 Mois.  soit deux en même temps dans la forme.  

Le calendrier prévu est le suivant si la CGT ne se mets pas en grêve. 

FDI n° 1 livraison fin 2023 pour essais à la MN pour une ASA en 2025

FDI n°2 et n°3 livraison Marine Grec 2025

FDI n°4 Marine Grec 2026 

FDI n° 6 MN 2026 Amiral Louzeau

FDI n°7 Marine Grec 2027 

FDI n°8 MN 2027 Amiral Castex 

FDI n°9  MN 2028

FDI n°9 MN 2029

Si option Grec confirmé 1 de plus à sortir en 2029 

Plus 3 en options pour la France sur prochaine LPM si on passe à 18 de premier rang 

Soit 2 en 2030 et une autre en 2031 

L'option low coast de FDI en remplacement des FS à partir de 2032 est aussi sur la table avec 1 seul bloc Aster et juste avec le sonar de Coque.     

Dixit l'Amiral

Quoi qu’il en soit, faute de capacités de production adaptées, la réflexion sur une éventuelle commande de FDI supplémentaires pour la Marine nationale, évoquée en juillet dernier par son chef d’état-major [CEMM], l’amiral Pierre Vandier, va s’en trouver plus compliquée. En Indo-Pacifique, « si vous n’avez pas de sonars pour écouter ce qu’il y a sous l’eau dans cette zone alors que la Chine construit de nombreux sous-marins, vous ne servez à rien », avait-il souligné, dans un entretien donné à La Tribune. D’où l’idée d’aller au-delà des cinq FDI prévues par la LPM, ce type de navire correspondant « aux besoins liés à des missions de forces expéditionnaires ainsi qu’à des missions de lutte anti-sous-marine ».

 

 

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1 hour ago, hadriel said:

On mettrait un SeaFire sur une FS avec 8 Aster?

Pourquoi pas un radar rotatif comme sur les Gowind… avec la mature modulaire PSIM ce n’est pas très difficile.

Resterait à voir si le radar rotatif serait basé sur la techno SeaFire ou sur ce qui existe déjà dans le catalogue de Thales NL (NS100…).

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Il y a 12 heures, Scarabé a dit :

En faite je viens de trouver l'infos 

La FDI n° 1 Amiral Ronarc’h va etre seule dans la forme pour etre assembler en 18 mois ensuite la 2em  corvette EAU 

Puis a partir de 2023 ils doivent être organisé pour sortir les FDI en 9 Mois.  soit deux en même temps dans la forme.  

Le calendrier prévu est le suivant si la CGT ne se mets pas en grêve. 

FDI n° 1 livraison fin 2023 pour essais à la MN pour une ASA en 2025

FDI n°2 et n°3 livraison Marine Grec 2025

FDI n°4 Marine Grec 2026 

FDI n° 6 MN 2026 Amiral Louzeau

FDI n°7 Marine Grec 2027 

FDI n°8 MN 2027 Amiral Castex 

FDI n°9  MN 2028

FDI n°9 MN 2029

Si option Grec confirmé 1 de plus à sortir en 2029 

Plus 3 en options pour la France sur prochaine LPM si on passe à 18 de premier rang 

Soit 2 en 2030 et une autre en 2031 

L'option low coast de FDI en remplacement des FS à partir de 2032 est aussi sur la table avec 1 seul bloc Aster et juste avec le sonar de Coque.     

Dixit l'Amiral

Quoi qu’il en soit, faute de capacités de production adaptées, la réflexion sur une éventuelle commande de FDI supplémentaires pour la Marine nationale, évoquée en juillet dernier par son chef d’état-major [CEMM], l’amiral Pierre Vandier, va s’en trouver plus compliquée. En Indo-Pacifique, « si vous n’avez pas de sonars pour écouter ce qu’il y a sous l’eau dans cette zone alors que la Chine construit de nombreux sous-marins, vous ne servez à rien », avait-il souligné, dans un entretien donné à La Tribune. D’où l’idée d’aller au-delà des cinq FDI prévues par la LPM, ce type de navire correspondant « aux besoins liés à des missions de forces expéditionnaires ainsi qu’à des missions de lutte anti-sous-marine ».

 

 

Sujet évoqué :

Franck Marlin 

"M. Franck Marlin appelle l'attention de Mme la ministre des armées sur le nombre et la qualité des navires de surface de la marine nationale. En effet, si la construction des frégates de premier rang (FREMM) s'achève, celles des frégates de défense et d'intervention (FDI) commence. Or l'intérêt de la Grèce pour ces navires ouvre la possibilité de porter directement le nombre de missiles embarqués de 16 à 32 et le nombre de navires de 5 à 8, compte tenu de la baisse des coûts engendrée. Aussi, il lui demande si le Gouvernement entend réfléchir à l'acquisition de frégates supplémentaires mieux armées face au réarmement massif de certains pays, notamment dans la zone Asie-Pacifique où la France possède de vastes territoires ultra marins à défendre."

Réponse du ministre :

"Les deux dernières frégates multi-missions (FREMM) « Alsace » et « Lorraine » seront admises au service actif respectivement en 2022 et 2023, ce qui achèvera cette série de huit unités, outre deux frégates produites pour l'exportation au Maroc et en Egypte. Concomitamment, la première frégate de défense et d'intervention (FDI) sera livrée en 2023, et admise au service actif en 2025. Cinq FDI seront mises en service avant 2030. Ces deux séries de FREMM/FDI permettront à la marine d'atteindre le format de quinze frégates dites « de premier rang » à l'horizon 2030, soit deux frégates de défense aérienne (FDA), huit FREMM et cinq FDI. Ce format a été défini par la loi de programmation militaire (LPM) 2019-2025. Les choix établis par la LPM sont la mise en œuvre de réflexions prospectives, notamment portées par la Revue stratégique de 2017 qui a examiné les intérêts de la France, son ambition pour sa défense, et en a déduit les aptitudes prioritairement requises pour ses armées. Les nouvelles menaces, ou le renforcement de certaines existantes, ont été intégrés dans cette démarche et ont nourri les choix capacitaires portés par cette LPM. La Grèce souhaite s'équiper de deux FDI. Le marché grec offre à la France, en cas de succès, l'opportunité d'acquérir pour la marine nationale des FDI mieux armées sans augmenter le devis du programme. Il permet donc de renforcer les possibilités d'action de ces bâtiments sans surcoût. En tout état de cause, l'acquisition de nouvelles unités représente un coût important, en termes de personnel et de crédits, qui ne peut être appréhendé que dans une logique capacitaire d'ensemble (munitions, infrastructures à terre, communications, etc.) qui dépasse la seule livraison de bâtiments supplémentaires. Enfin, en l'état actuel des menaces, les FDI ne sont pas destinées à la protection de nos espaces maritimes outre-mer. La manœuvre de remplacement de nos capacités outre-mer se poursuit avec la commande de six patrouilleurs outre-mer, destinés à remplacer les patrouilleurs d'ancienne génération à Tahiti, en Nouvelle-Calédonie et à la Réunion, à compter de 2022. D'ici la fin de l'actuelle LPM, la France aura donc renouvelé l'intégralité de sa composante navale hauturière outre-mer, à l'exception des frégates de surveillance dont le retrait du service actif est prévu à partir de 2030."

Question N° 24697

Question publiée au JO le : 26/11/2019 page : 10217

Réponse publiée au JO le : 09/06/2020 page : 4029

https://questions.assemblee-nationale.fr/q15/15-24697QE.htm

 

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S'agissant des munitions, les forces françaises ne disposent que du "strict nécessaire"

Cela fait maintenant des années que les rapports et les auditions parlementaires se succèdent pour dire la même chose : la Marine nationale manque de munitions dites « complexes » [missiles de croisière, missiles surface-air, torpilles] alors que, selon son plan stratégique Mercator, ses équipages doivent s’exercer à en tirer régulièrement au titre de leur préparation opérationnelle.

Ce sujet a été une nouvelle fois abordé lors d’une récente réunion de la commission sénatoriale des Affaires étrangères et de la Défense, dans le cadre des débats relatifs au projet de loi de finances initiales 2022. Ainsi, selon le sénateur Cédric Perrin, l’important exercice naval Polaris 21, qui devait alors se tenir en Méditerranée, allait être un révélateur.

Devant simuler plusieurs jours de combat dans un contexte de « haute intensité », il devait en effet servir, d’après M. Perrin, à « estimer » la « consommation potentielle de munitions », chaque navire censé en être dépouvu devant se retirer de l’exercice. « Très rapidement, l’on se rendra compte que notre manque de munitions nous pénalise dans l’exercice de nos missions », a-t-il dit.

Maintenant que Polaris 21 est terminé, qu’en a-t-il vraiment été? Sans doute le saura-t-on dans les prochains semaines… Cela étant, et même si cette question a été prise en compte dans la Loi de programmation militaire [LPM] 2019-25, il faudra du temps pour que la Marine nationale puisse disposer de stocks suffisants de munitions.

« Nous atteindrons les objectifs en 2025 pour l’artillerie. Il faudra plus de temps pour les munitions complexes, pour lesquelles nous atteindrons l’objectif en 2030. Ces missiles coûtent cher, leur temps de construction se compte en années et ils ont une durée de vie limitée. L’entretien du stock est donc coûteux », avait précédemment expliqué l’amiral Pierre Vandier, le chef d’état-major de la Marine nationale [CEMM]. Et d’ajouter : « Cette question est donc sensible et devra être abordée dans la LPM future », d’autant plus que depuis l’opération Hamilton [frappes contre le programme chimique syrien, en avril 2018, ndlr], « j’ai demandé à ce que chaque tir soit ‘le tir du grand soir' ».

Cela étant, la Marine nationale n’est pas la seule concernée. Lors d’une visite au 2e Régiment d’Infanterie de Marine [RIMa], les membres de la commission ont constaté que les « munitions complexes constituaient un vrai point d’attention », alors que « leur prix, notamment, tend à augmenter », a relevé la sénatrice Catherine Dumas. « Notre déplacement au Mans nous a permis d’illustrer cette problématique de l’investissement et de la préparation à la haute intensité. Les munitions, en particulier les munitions complexes sont en nombre insuffisant », a confirmé son collègue Olivier Cigolotti.

Mais les stocks de munitions de petit calibre seraient également insuffisants. C’est ce qu’a laissé entendre la sénatrice Hélène Conway-Mouret. « Sont concernées les munitions pour l’entraînement et aussi pour le combat. La gamme s’étend des balles aux missiles. Nous sommes sur un fil de crête, nous disposons du strict nécessaire. Or, nous devrions disposer de stocks supplémentaires, si d’aventure le besoin s’imposait un jour », a-t-elle expliqué.

« Des équipements neufs sont parfois livrés sans les munitions pour les faire fonctionner… La situation est ubuesque! Pour l’entraînement, des systèmes de substitution sont mis en place. Mais, des questions se posent. C’est comme si l’on achetait une voiture sans essence », a, de son côté, dénoncé la sénatrice Gisèle Jourda.

Cela étant, que ce soit pour les munitions de petit calibre ou pour les corps de bombes [mais la situation est moins problématique pour ces derniers, grâce au groupe français Rafaut, ndlr], le ministère des Armées a jusqu’à présent régulièrement fait valoir qu’il était toujours possible de s’approvisionner auprès des pays alliés. Un point contesté par M. Perrin. « Nous savons que les alliés d’aujourd’hui ne sont pas forcément ceux de demain. Même nos alliés américains, à certaines occasions, ont eu des priorités différentes des nôtres. On peut tout imaginer et, sur ces questions, il s’agit surtout de disposer d’une autonomie stratégique et capacitaire », a-t-il conclu.

 

http://www.opex360.com/2021/12/07/sagissant-des-munitions-les-forces-francaises-ne-disposent-que-du-strict-necessaire/

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Le 07/12/2021 à 00:40, Benoitleg a dit :

Sujet évoqué :

Franck Marlin 

"M. Franck Marlin appelle l'attention de Mme la ministre des armées sur le nombre et la qualité des navires de surface de la marine nationale. En effet, si la construction des frégates de premier rang (FREMM) s'achève, celles des frégates de défense et d'intervention (FDI) commence. Or l'intérêt de la Grèce pour ces navires ouvre la possibilité de porter directement le nombre de missiles embarqués de 16 à 32 et le nombre de navires de 5 à 8, compte tenu de la baisse des coûts engendrée. Aussi, il lui demande si le Gouvernement entend réfléchir à l'acquisition de frégates supplémentaires mieux armées face au réarmement massif de certains pays, notamment dans la zone Asie-Pacifique où la France possède de vastes territoires ultra marins à défendre."

Réponse du ministre :

"Les deux dernières frégates multi-missions (FREMM) « Alsace » et « Lorraine » seront admises au service actif respectivement en 2022 et 2023, ce qui achèvera cette série de huit unités, outre deux frégates produites pour l'exportation au Maroc et en Egypte. Concomitamment, la première frégate de défense et d'intervention (FDI) sera livrée en 2023, et admise au service actif en 2025. Cinq FDI seront mises en service avant 2030. Ces deux séries de FREMM/FDI permettront à la marine d'atteindre le format de quinze frégates dites « de premier rang » à l'horizon 2030, soit deux frégates de défense aérienne (FDA), huit FREMM et cinq FDI. Ce format a été défini par la loi de programmation militaire (LPM) 2019-2025. Les choix établis par la LPM sont la mise en œuvre de réflexions prospectives, notamment portées par la Revue stratégique de 2017 qui a examiné les intérêts de la France, son ambition pour sa défense, et en a déduit les aptitudes prioritairement requises pour ses armées. Les nouvelles menaces, ou le renforcement de certaines existantes, ont été intégrés dans cette démarche et ont nourri les choix capacitaires portés par cette LPM. La Grèce souhaite s'équiper de deux FDI. Le marché grec offre à la France, en cas de succès, l'opportunité d'acquérir pour la marine nationale des FDI mieux armées sans augmenter le devis du programme. Il permet donc de renforcer les possibilités d'action de ces bâtiments sans surcoût. En tout état de cause, l'acquisition de nouvelles unités représente un coût important, en termes de personnel et de crédits, qui ne peut être appréhendé que dans une logique capacitaire d'ensemble (munitions, infrastructures à terre, communications, etc.) qui dépasse la seule livraison de bâtiments supplémentaires. Enfin, en l'état actuel des menaces, les FDI ne sont pas destinées à la protection de nos espaces maritimes outre-mer. La manœuvre de remplacement de nos capacités outre-mer se poursuit avec la commande de six patrouilleurs outre-mer, destinés à remplacer les patrouilleurs d'ancienne génération à Tahiti, en Nouvelle-Calédonie et à la Réunion, à compter de 2022. D'ici la fin de l'actuelle LPM, la France aura donc renouvelé l'intégralité de sa composante navale hauturière outre-mer, à l'exception des frégates de surveillance dont le retrait du service actif est prévu à partir de 2030."

Question N° 24697

Question publiée au JO le : 26/11/2019 page : 10217

Réponse publiée au JO le : 09/06/2020 page : 4029

https://questions.assemblee-nationale.fr/q15/15-24697QE.htm

 

Je comprends bien la réponse sur le cout total de possession au delà du simple cout d'acquisition, en revanche l'argumentaire sur la protection des territoires outre-mer me semble un peu à coté de la plaque. Les FDI n'ont pas vocation à faire de la surveillance de ZEE, mais en cas d'agression avec potentiellement un conflit de haute intensité derrière (type Malouines) ce sont bien les navires de 1er rang qui seront mis à contribution. Est-ce que dans ce cas, on n'a pas quand meme un petit déficit capacitaire ?

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Il y a 9 heures, Titoo78 a dit :

Je comprends bien la réponse sur le cout total de possession au delà du simple cout d'acquisition, en revanche l'argumentaire sur la protection des territoires outre-mer me semble un peu à coté de la plaque. Les FDI n'ont pas vocation à faire de la surveillance de ZEE, mais en cas d'agression avec potentiellement un conflit de haute intensité derrière (type Malouines) ce sont bien les navires de 1er rang qui seront mis à contribution. Est-ce que dans ce cas, on n'a pas quand meme un petit déficit capacitaire ?

En cas de conflit de haute intensité, on* est de toute façon généralement toujours en déficit capacitaire. Mais il semble actuellement que la Marine nationale se plaigne déjà d'être en déficit capacitaire en temps de paix.

Ceci dit, depuis 1945, la marine nationale a obtenu par génération navale pour le premier rang (1re génération : T47/53/56 + croiseurs ; 2e génération FLF C60 à F70 AA ; 3e génération : Horizon à FDI ), 19, 15 puis actuellement 15 navires.

Si la MN obtenait 3  FDI de plus, on arriverait à 18 navires de 1er rang, ce qui en ferait quasi jeu égal avec la MN des années 1960. 

*Le "on" s'adresse autant à la Marine nationale qu'à n'importe quelle autre marine du monde.

Modifié par Benoitleg
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Le 06/12/2021 à 11:25, ARMEN56 a dit :

Bref c’est pas parce que c’est tassé qu’on va plus vite ..

Je dirais même : c'est pas parce que c'est tassé qu'on a le dos fin quand on se cache à l'eau !

 

Oui, j'attends le vendredi pour sortir des bêtises pareilles parce que je ne veux pas qu'on se lamente, hein !

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Il y a 3 heures, Kelkin a dit :

Je dirais même : c'est pas parce que c'est tassé qu'on a le dos fin quand on se cache à l'eau !

 

Oui, j'attends le vendredi pour sortir des bêtises pareilles parce que je ne veux pas qu'on se lamente, hein !

merci de ta compréhension sur l'exceptionnalité des documents postés ;

- un détail de forme avec A69 et FASM  ,quasi  introuvable 

- quelques  clichés ( de moi ) lors d'une visite de la forme en 2017 , introuvables aussi sauf chez MM

 

 

 

 

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Des nouvelles du RapidFire marinisé, c'est pas très encourageant:

Citation

C’est ce que l’on appelle un projet pour le moins « furtif », l’un des programmes d’équipements navals les plus discrets conduits actuellement par la France, alors même que le sujet n’a sur le papier rien de vraiment confidentiel. Il s’agit du RAPIDFire Naval, nouveau canon automatique de 40 mm développé par Nexter et Thales, dont les premiers exemplaires embarqueront sur les futurs bâtiments ravitailleurs de forces (BRF/FLOTLOG) de la Marine nationale. De manière assez inhabituelle pour un nouveau système ayant vocation à s’exporter (donc à se faire connaitre), ce programme n’a fait l’objet, jusqu’ici, que d’une très brève communication de la Direction Générale de l’Armement (DGA). C’était le 27 octobre 2020 via cette simple annonce sur Twitter : « La DGA choisit le système RAPIDFire, développé par le GME Thales Defence et Nexter Group pour équiper les prochains navires de la Marine nationale d’une nouvelle artillerie de défense très courte portée protégeant contre les menaces modernes aériennes et de surface ». Depuis, silence radio sur ce programme autour duquel il semble régner, depuis deux ans, un certain malaise.

Contrat signé en décembre 2019

Mer et Marine a donc cherché à en savoir plus sur l’avancée de ce programme et a fini par obtenir quelques réponses. D’abord, le marché de développement et de réalisation de ce nouveau canon a été bien notifié au groupement momentané d’entreprises (GME) formé par Thales et Nexter. Le contrat a été, en réalité, signé dès décembre 2019, soit près d’un an avant l’annonce officielle. Cela, après que la DGA ait consulté (sans que l’on sache sous quelle forme de procédure) plusieurs autres canonniers. Deux au moins s’étaient positionnés : le Suédois Bofors, filiale du groupe britannique BAE Systems dont le 40 mm Mk4 est éprouvé et largement répandu ; et l’Allemand Rheinmetall avec son Oerlikon Millennium de 35 mm.

8 canons commandés pour le moment et pas de munition A3B pour les premiers

Ensuite, on a désormais confirmation que l’objectif est bien d’équiper le premier des quatre BRF, le Jacques Chevallier (dont l’assemblage va débuter à Saint-Nazaire), avant sa livraison à la Marine nationale, prévue début 2023. Le bâtiment va embarquer deux RAPIDFire, un à l’avant et l’autre à l’arrière. Mais ce sera sans la fameuse munition Anti-Aerial Air Burst (A3B), qui doit permettre au canon, selon Nexter et Thales, d’avoir une capacité antimissile. « Cette munition n’est pas prévue au neuvage du BRF Jacques Chevallier », confirme à Mer et Marine la DGA qui, interrogée sur le fait de savoir si le développement de cet obus est prévu dans le contrat initial, n’apporte aucune réponse claire : « La tranche ferme porte sur le développement du système et la production des systèmes dont a besoin le programme FLOTLOG », se contente-elle d’expliquer. Concernant le nombre de RAPIDFire Naval notifiés, la DGA nous indique que huit canons ont été pour le moment commandés (dont un prototype), ce qui correspond aux deux systèmes prévus pour chacun des quatre futurs BRF. Mais, « le contrat permet, en tranches optionnelles, de commander d’autres systèmes canon, pour d’autres bâtiments ».

Trouver d'autres plateformes à équiper

Ils ne sont pas nommés mais il s’agit d’abord des dix futurs patrouilleurs océaniques (PO), qui doivent être livrés entre 2026 et 2030. Le RAPIDFire Naval sera leur principal et quasi-unique armement. Ce qui est d’ailleurs instinctivement curieux puisque généralement des bâtiments de ce gabarit (environ 90 mètres et plus de 2000 tonnes) sont plutôt dotés d’une pièce de 76 mm, qui leur permet d’effectuer des tirs à bonne distance, un calibre de 40 mm tenant plutôt de l'artillerie secondaire. D’autres plateformes devraient ensuite en être équipées, comme les six nouveaux bâtiments de guerre des mines (BGDM) et éventuellement les deux navires hydro-océanographiques de nouvelle génération (BH NG). Il faut en fait atteindre un certain volume de bâtiments à équiper pour justifier les lourds investissements consentis dans ce nouveau canon, qui intègre certes des briques technologiques existantes, mais pas dans une version navalisée souvent plus complexe à obtenir quand un système n’est pas nativement conçu pour un emploi dans un environnement marin.

Beaucoup de questions autour du coût

Le coût du RAPIDFire Naval constitue, justement, une grande inconnue de ce programme. On a beau parler d’argent public, quand on demande quelle sera la facture pour ce nouveau canon, la DGA botte en touche. Impossible donc de confirmer les bruits de coursives, qui évoquent un prix unitaire d'une tourelle très supérieur à celui de la concurrence dans le domaine de l'artillerie de moyen calibre ; et un montant de plus de 100 millions d’euros pour le développement du système. Ce qui serait très cher pour un canon de 40 mm. Au sein d’un chantier naval habitué à construire des bateaux gris, on affirme que le nouveau système français serait plus onéreux que le 76 mm d’OTO-Melara. Chez un autre industriel, on assure que le prix unitaire serait au moins deux fois supérieur à celui d’un 40 mm de BAE Bofors.

Un enjeu majeur pour l'autoprotection des bâtiments

L’enjeu opérationnel est quoiqu’il en soit extrêmement important pour la Marine nationale. Car c’est un système polyvalent, apte notamment à lutter contre des menaces asymétriques et des missiles antinavire, qui lui a été vendu. De ce fait, contraintes budgétaires obligent, le RAPIDFire Naval doit par exemple assurer seul l’autodéfense des BRF ou encore des PO. Ce qui pose d’ores et déjà un problème pour le Jacques Chevallier dont les canons n’auront pas l’A3B et devront se contenter d’obus classiques, avec une portée maximale donnée à 4000 mètres, pour une portée pratique sans doute inférieure à 3 km. D’où les réflexions que nous avions déjà évoquées dans Mer et Marine concernant l’ajout éventuel de systèmes surface-air à très courte portée Simbad-RC, avec chacun deux missiles Mistral 3 prêts à l’emploi d’une portée allant jusqu’à 7 km. Cela offrirait une sécurité plus que bienvenue dans des zones à risques. Car à ce stade, il ne semble pas que la munition A3B puisse être disponible avant au mieux 2025. Et il conviendra encore de vérifier que les performances promises soient bien au rendez-vous.
 

...

il n’est pas conçu pour des tirs prolongés comme c’est le cas pour des systèmes de type CIWS (Close-in weapon system) tels le Phalanx américain et le Goalkeeper néerlandais. Ceux-ci déploient un « mur de ferraille » grâce au tir de très nombreux obus à une cadence bien plus rapide. Le Phalanx, doté de huit tubes jumelés de 20 mm, peut par exemple envoyer plus de 3000 obus par minute. C’est ce qui fait dire à certains spécialistes du secteur que le terme CIWS employé par les concepteurs du RAPIDFire pour qualifier leur système est galvaudé. Chez Nexter et Thales, on le justifie en s’appuyant sur la précision du canon, présentée comme nettement supérieure. Mais aussi les performances des munitions, notamment la fameuse A3B, qui doit être équipée d’une fusée de proximité et d’une charge déployant plusieurs centaines de billes de tungstène vers la cible. Cela permettra, selon les industriels, d’obtenir le même résultat qu’un CIWS avec quelques obus seulement. Le débat ne sera tranché qu’une fois le système développé, à la mer, et testé contre des cibles représentatives des menaces actuelles, en particulier des missiles antinavire.

...

Tenter de relancer une filière française de l'artillerie navale

Avec le RAPIDFire Naval, Thales et Nexter ont en fait convaincu le ministère des Armées d’essayer de relancer une filière française du canon naval, disparue avec le dépôt de bilan, dans les années 80, de Creusot-Loire qui produisait notamment les tourelles de 100 mm. Faute de solution française, la Marine nationale s’est tournée ensuite vers les canons italiens pour ses nouvelles frégates (FDA, FREMM, FDI). Nexter a cependant tenté dans les années 2000 un retour sur le marché maritime avec le Narwhal, un canon téléopéré de 20 mm dont la flotte française a équipé son porte-avions, ses porte-hélicoptères amphibies, ses frégates et nouveaux patrouilleurs. Mais les marins en font un bilan mitigé et le système ne s’est pour le moment exporté qu’à de très rares occasions. Avec le RAPIDFire Naval, Thales et Nexter espèrent évidemment faire beaucoup mieux. Et compléter la chaine de production des canons terrestres de ce calibre. En matière de retombées sur l’activité industrielle et les emplois en France, la DGA indique que « différents sites de Nexter/CTA International et de Thales sont impliqués dans la production des Rapid Fire, notamment Bourges, Roanne et Fleury-les-Aubrais ».

 

 

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On soutien la filière industrielle pour relancer une activité dans un secteur délaissé depuis très longtemps en fait ... ben depuis le 57 mm des années 50 ... La DGA a imposé le RapidFire. Je n'ai pas de certitude mais je mettrai bien deux balles sur le fait que les marins auraient volontiers chois autre chose, même si par le passé les achats sur étagère dans ce domaine (30 mm Breda-Mauser) ne furent semble-t-il pas une réussite.

Résultat du choix actuel un système qui sera cher, peut-être performant on en sait trop rien et livré dans un avenir plus ou moins proche ... Quand on pense que le Goalkeeper a plus de 30 ans ...

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il y a 51 minutes, hadriel a dit :

Faut se dire que le 76mm Sovraponte aurait été quasiment aussi facile à intégrer (6t vs 3.5t) et que ses munitions antiaériennes sont déjà développées. Si Nexter finit par racheter Otobreda ce sera comique.

Certes mais le 76 du Vulcano n'est toujours pas en place. Et je sais pas si il le sera un jours. Tirer du gros calibre depuis un PR construit aux normes civiles. C'est peu être pas la meilleur solution. Surtout que dans le disign les cales de butée vont reduir de 50% le débatement de la tourelle avec les portiques et les deux grues juste derriere. 

( les cales de butés servent à bloquer la rotation d'un canon afin d'éviter qu'il ne tire sur son propre navire)  vulcano-new-1024x768.jpg

Nous avons choisis l'option d'une seule grue au centre pour donner de l'angle au 40 mm tout en militarisant l'avant avec soute à munitions du 40 mm dans un compartiment protégé et plus éloigné de la zone carburants.    

csm_BRF_Chantiers_de_l_Atlantique_2_12d8

Des prés cablage pour des simbad RC sont aussi prévu au niveau de la promenade qui se trouve juste en dessous de la tourelle de 40 mm arriere. Comme dit dans l'article M&M ils pourront toujours être installer lors d'un ATM ça m'etonnerait que l'engin reste sans Mistral. 

b1_13.jpg

 

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Le 11/12/2021 à 12:33, hadriel a dit :

Des nouvelles du RapidFire marinisé, c'est pas très encourageant:

 

Petite aparté mais je trouve ça moyen de mettre la totalité de l'article payant en copie et de ne pas mettre la moindre source ou lien vers Mer et Marine

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