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AFRIQUE : politiques internes et relations internationales


Messages recommandés

@collectionneur : je suis bien d'accord, la lacheté face à des tyrans de pacotille n'est pas acceptable; On aurait agit dans les heures qui suivaient le refus de Gbagbo de quitter le pouvoir on aurait évité une guerre civile et des centaines de morts dans la population et l'effondrement économique du pays. La situation est maintenant incontrôlable et faire partir Gbagbo va coûter beaucoup plus cher en vies et sera beaucoup plus risqué.

En libye, on aurait clairement apporté notre soutien politique et militaire aux rebelles il y a une semaine, Kadhafi se balancerait au bout d'une corde aujourd'hui.

je comprends ta réaction (sa me démange d'en collé une à ses ordures qui pillent ,viol ) ,maintenant on aurait agit comme tu le préconise on se serait fait taxer de sale colonialiste  :P
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Et rester les bras croisés à regarder les massacres, viols et pillages, ça nous fait passer pour quoi ?

Le coup du "colonialiste" on va encore nous le faire pendant 1000 ans ?

La seule façon de s'en sortir est d'aider à la mise en place de régimes démocratiques en afrique qui feront passer la paix civile et l'économie en priorité. Les dictatures entrainent les guerres, la pauvreté, la violence, l'émigration des populations, etc..  tolérer Gbagbo c'est faire passer le mauvais message aux apprentis dictateurs. C'est mettre en danger nos ressortissants en faisant d'eux des otages permanents. C'est faire de nous les complices passifs des crimes de Gbagbo.

Pendre Gbagbo par les couilles, c'est ma vision de l'ingérence humanitaire. C'est aussi un message pour Ouattara s'il voulait aller dans le même sens.

"Les habitants d'Abobo étaient dimanche 13 mars sous le choc des affrontements de la veille entre les militaires fidèles au président ivoirien sortant Laurent Gbagbo et les insurgés favorables à son rival Alassane Ouattara. Au moins 8 hommes ont été tués dans ces combats selon un premier bilan. Mais sur le terrain, l'offensive des forces pro-Gbagbo, appuyée par des blindés et des hélicoptères, ne semble pas avoir fait bouger les lignes dans ce fief d'Alassane Ouattara. 'On a du mal à apprécier le bilan de ces actions, les effets concrets sur le terrain. Un véhicule qui passe sur une avenue et qui tire à l'aveuglette, cela change quoi ?', a souligné un observateur de la crise ayant requis l'anonymat. Au fil des jours, les opposants armés à M. Gbagbo qui refuse de céder le pouvoir après le scrutin du 28 novembre, avancent toujours plus dans le sud d'Abobo et sont aujourd'hui tout près du quartier résidentiel de Cocody où se se trouve notamment la radio-télévision publique. Le camp Ouattara a dénoncé samedi des 'tueries aveugles' de 'civils innocents', qualifiant l'opération, la première d'envergure depuis le début de la crise post-électorale fin novembre, d''offensive du désespoir' du pouvoir. 'Pendant six heures (samedi), on a entendu les balles siffler, on a eu la peur de notre vie', a raconté à l'AFP un cadre de banque habitant à Angré, au nord du quartier résidentiel de Cocody et à proximité immédiate des combats dans le sud du quartier d'Abobo. 'Depuis longtemps, on entendait des échos des combats d'Abobo mais cette fois, nous l'avons vécu', a-t-il souligné."

Des habitants ont rapporté à l'AFP des tirs d'arme lourde dans le quartier. L'un d'eux a dit avoir vu rouler vers Abobo quatre blindés, quatre transports de troupe «remplis de militaires», et «deux pick-up avec des mortiers». En outre, un véhicule civil de la mission de l'ONU en Côte d'Ivoire (Onuci) a été incendié sans qu'il ne semble y avoir de victime.

Les tirs à l'aveugle des FDS auraient fait entre 8 et 15 morts selon les sources.

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La seule façon de s'en sortir est d'aider à la mise en place de régimes démocratiques en afrique qui feront passer la paix civile et l'économie en priorité.

C'est une illusion: les soi-disant "tyrans" sont là parce que leurs pays ne sont pas encore assez solides, au vu de leur diversité, pour qu'autre chose puisse avoir lieu. Et tout régime amené "dans les fourgons de l'étranger" devra soit se résoudre aux mêmes types de deals qui maintiennent tel ou tel au pouvoir, soit à brève échéance devenir plus autoritaire et sans doute être vite giclé. Il faut d'abord qu'il y ait UN pays et UN peuple qui se perçoive comme tel dans sa quasi totalité avant de choisir comment le régime qui en résultera pourra ou devra fonctionner.

L'ingérence est l'ingérence: la qualifier d'humanitaire est un mensonge parce qu'elle implique le package total, pas juste de la "protection et assistance" (ou alors c'est juste y aller, sécuriser quelques zones pendant une durée donnée, et se barrer après sans rien faire d'autre, ce qui rime pas à grand-chose): et de toute façon, même avec les meilleures intentions du monde, un total désintéressement, des moyens versés à flot -et, encore plus hypothétique, intelligemment- ça serait mal perçu et mal reçu, et surtout instrumentalisé, aboutissant généralement à créer une situation pire qu'avant, ou en tout cas pas meilleure.

Les peuples doivent se prendre en main par eux-mêmes: on ne peut penser à leur place, ou agir à leur place, et on ne fait certainement pas le bonheur des gens malgré eux. Ca a pris combien de temps à la France pour, après avoir détruit le principe de la Légitimité, établir un principe républicain en remplacement qui puisse avoir un début de semblant de stabilité en terme de régime? Plus d'un siècle!

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Des tirs nourris à l'arme lourde et de kalachnikov ont retenti cette après-midi à Abidjan, dans le quartier d'Adjamé (nord), théâtre pour la première fois de violences armées depuis le début de la crise post-électorale.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/03/14/97001-20110314FILWWW00590-abidjan-les-tirs-s-etendent.php

Les commentaires qu'il faut pas lire parfois... ça me rappel le troll pro gbagbo qu'on avait ici à une epoque (il a finit par se faire banir)

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Les commentaires qu'il faut pas lire parfois

faut jamais lire les commentaires sur les sites journalistiques internet

c'est mauvais pour le moral (rapport au fait que l'on se rend compte du niveau général de nos concitoyens) et pour les neurones (ca attaque à force)

ceux du figaro sont quand même en général pas mal gratinés

en même temps c'est d'accès complètement libre

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Les Nations unies ont imputé aux forces loyales au président sortant Laurent Gbagbo des tirs d'obus qui ont fait au moins 25 morts et 45 blessés, jeudi, dans le quartier d'Abobo, à Abidjan.

Le porte-parole de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci), Hamadoun Touré, a déclaré par téléphone à l'agence Reuters que des enquêteurs se sont rendus sur les lieux des tirs, dans un quartier largement acquis à Alassane Ouattara.

"Ils ont découvert que des forces de sécurité de Laurent Gbagbo ont tiré six projectiles et ont tué entre 25 et 30 personnes", a déclaré le porte-parole en ajoutant que le nombre des blessés oscillait entre 45 et 60.

'Une équipe' de l'Onuci s'est rendue dans le quartier d'Abobo (nord) et 'a pu observer que les forces armées du camp du président Laurent Gbagbo ont tiré au moins six projectiles sur le marché et ses environs, causant la mort de 25 à 30 personnes et faisant entre 40 et 60 blessés', a déclaré Hamadoun Touré. 'L'Onuci exprime son indignation devant de telles atrocités contre des civils innocents. Les auteurs de ces exactions (...) ne sauraient rester impunis', a ajouté le porte-parole de la mission de l'ONU en Côte d'Ivoire, Hamadoun Touré.

L'Afrique du Sud soutient l'Union africaine dans sa reconnaissance d'Alassane Ouattara comme vainqueur de l'élection présidentielle du 28 novembre en Côte d'Ivoire, a déclaré jeudi le président Jacob Zuma. Précédemment, Jacob Zuma et la diplomatie sud-africaine avaient donné l'impression de douter des résultats du scrutin et de ne pas faire leur la ligne adoptée par les dirigeants d'Afrique de l'Ouest envers Laurent Gbagbo.

Les affrontements ont gagné la ville de Duékoué, à l'ouest (AFP).

La campagne de violence menée depuis trois mois en Côte d'Ivoire par les forces de sécurité sous le contrôle de Laurent Gbagbo et les milices qui le soutiennent s'apparentent grandement à une série de crimes contre l'humanité, a annoncé Human Rights Watch dans un rapport publié mercredi.

Une des milices de Gbagbo : la Fesci

http://www.slateafrique.com/871/fesci-syndicat-etudiant-peur-gbagbo

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Les Nations unies ont imputé aux forces loyales au président sortant Laurent Gbagbo des tirs d'obus qui ont fait au moins 25 morts et 45 blessés, jeudi, dans le quartier d'Abobo, à Abidjan.

Le porte-parole de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci), Hamadoun Touré, a déclaré par téléphone à l'agence Reuters que des enquêteurs se sont rendus sur les lieux des tirs, dans un quartier largement acquis à Alassane Ouattara.

"Ils ont découvert que des forces de sécurité de Laurent Gbagbo ont tiré six projectiles et ont tué entre 25 et 30 personnes", a déclaré le porte-parole en ajoutant que le nombre des blessés oscillait entre 45 et 60.

'Une équipe' de l'Onuci s'est rendue dans le quartier d'Abobo (nord) et 'a pu observer que les forces armées du camp du président Laurent Gbagbo ont tiré au moins six projectiles sur le marché et ses environs, causant la mort de 25 à 30 personnes et faisant entre 40 et 60 blessés', a déclaré Hamadoun Touré. 'L'Onuci exprime son indignation devant de telles atrocités contre des civils innocents. Les auteurs de ces exactions (...) ne sauraient rester impunis', a ajouté le porte-parole de la mission de l'ONU en Côte d'Ivoire, Hamadoun Touré.

L'Afrique du Sud soutient l'Union africaine dans sa reconnaissance d'Alassane Ouattara comme vainqueur de l'élection présidentielle du 28 novembre en Côte d'Ivoire, a déclaré jeudi le président Jacob Zuma. Précédemment, Jacob Zuma et la diplomatie sud-africaine avaient donné l'impression de douter des résultats du scrutin et de ne pas faire leur la ligne adoptée par les dirigeants d'Afrique de l'Ouest envers Laurent Gbagbo.

Les affrontements ont gagné la ville de Duékoué, à l'ouest (AFP).

La campagne de violence menée depuis trois mois en Côte d'Ivoire par les forces de sécurité sous le contrôle de Laurent Gbagbo et les milices qui le soutiennent s'apparentent grandement à une série de crimes contre l'humanité, a annoncé Human Rights Watch dans un rapport publié mercredi.

Une des milices de Gbagbo : la Fesci

http://www.slateafrique.com/871/fesci-syndicat-etudiant-peur-gbagbo

Ben l'est pas si con, Gbagbo. Il voit le foutoir médiatique autour du Japon et de la Lybie, donc il en profite pour faire son Job en sachant bien que les conséquences seront en page trois des quotidiens occidentaux, et en dernière minute (juste avant la météo) des JT's.

C'est aussi simple que ça.

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Il procède à, ni plus ni moins, qu'un nettoyage ethnique de la capital.

Une fois fini, il pourra faire des élections où il aura plus de 50% des voix sur la capitale. Il pourra donc dénoncer le vote de 2010 et assoire son pouvoir le plus naturellement du monde.

Et les défenseurs des droits de l'homme voleront à son aide.

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Le camp de Laurent Gbagbo a exhorté les civils de Côte d'Ivoire à aider les forces du président sortant à "neutraliser" des rebelles, renforçant la crainte d'une guerre civile tous azimuts.

Prenant la parole à la radio-télévision ivoirienne (RTI) jeudi peu avant minuit, Ahoua Don Mello, porte-parole du gouvernement de Gbagbo, a engagé la population à se joindre à sa lutte contre le "terrorisme".

"Le président de la République de Côte d'Ivoire, Son Excellence M. Laurent Gbagbo, appelle les Ivoiriens à une plus grande responsabilité et à une plus grande collaboration entre les citoyens et les Forces de défense et de sécurité afin que toutes les présences suspectes dans notre environnement soient neutralisées", a-t-il dit.

Répondant à son appel des groupes de jeunes activistes pro-Gbagbo munis d'armes automatiques, de machettes et de bâtons ont érigé des barrages en divers points d'Abidjan. Selon l'organisation de défense des droits de l'homme Human Rights Watch (HRW), ils ont attaqué des personnels de l'Onu, tué des immigrés et des membres de l'ethnie Dioula à laquelle appartient Alassane Ouattara.

Le rôle joué par certains jeunes partisans du président sortant est considéré comme l'une de ses armes les plus dangereuses. Les "Jeunes patriotes" ont semé le chaos dans la capitale économique ivoirienne.

Avant l'intervention télévisée du porte-parole de Gbagbo, une allégation de presse affirmait que l'Onuci faisait entrer des mercenaires dans le pays à partir du Burkina Faso, du Mali et du Sénégal pour les faire combattre aux côtés des rebelles. Il semble s'agir d'une tentative de plus pour tourner l'opinion contre la mission de l'Onu et les immigrés ouest-africains.

Le gouvernement de Gbagbo a aussi accusé le Nigeria d'avoir envoyé 500 mercenaires auprès des forces du Nord.

Selon les Nations unies, plus de 435 personnes ont été tuées depuis le début de la crise et 450.000 autres ont été chassées de leurs foyers. Le camp Ouattara fait état de 720 morts.

L'épuration d'Abidjan mais aussi de tout le sud de la Côte d'Ivoire est en marche.

EDIT Samedi 19/03 : "ABIDJAN - Le chef des "jeunes patriotes", les fervents partisans du président ivoirien sortant Laurent Gbagbo, a appelé samedi à Abidjan la jeunesse à "se faire enrôler dans l'armée afin de libérer la Côte d'Ivoire", a constaté l'AFP.

"Je demande à tous les jeunes de Côte d'Ivoire qui se sentent aptes, qui sont prêts à mourir pour leur patrie, qui ne supportent plus l'humiliation que subit la Côte d'Ivoire, de se rendre dès lundi à 07H00 (locales et GMT) à l'état-major pour se faire enrôler dans l'armée afin de libérer la Côte d'Ivoire de ces bandits", a lancé Charles Blé Goudé."

Gbagbo semble vouloir profiter que la guerre en Libye et la catastrophe au Japon mobilisent les médias pour mettre au pas la ville d'Abidjan dans une relative indifférence générale.

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AFP : "PARIS - Le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, a estimé samedi que la force des Nations unies en Côte d'Ivoire "devrait jouer son rôle plus efficacement", rappelant que son mandat "permet d'utiliser la force", alors que les affrontements se multiplient dans le pays.

Les civils sont les premières victimes, et l'ONU a accusé les forces du camp Gbagbo d'avoir tué jeudi de 25 à 30 d'entre eux, évoquant un possible "crime contre l'humanité".

"En Côte d'Ivoire, l'Union africaine a pris ses responsabilités, elle a demandé à Gbagbo de s'en aller", a rappelé le ministre français.

"La force des Nations Unies sur place devrait jouer son rôle sans doute plus efficacement. Elle a un mandat qui lui permet d'utiliser la force si des confrontations ou des violences s'exercent", a-t-il souligné.

"L'étau que nous avons resserré autour du président Gbagbo va fonctionner, il faut qu'il s'en aille et laisse la place au seul président légitime Alassane Ouattara", a conclu le ministre des Affaires étrangères."

Enfin ! on commence à se demander pourquoi l'ONU laisse faire ! 

[mode optimiste on]

Après Kadhafi on va peut être s'occuper sérieusement de Gbagbo.

[mode optimiste off]

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REUTERS : La communauté internationale est «en bonne voie» d'obtenir le départ de Laurent Gbagbo du pouvoir en Côte d'Ivoire, a déclaré ce lundi le conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, Henri Guaino.

«Dans les discussions, les négociations et les jeux d'influence qui sont en train de se déployer autour de l'affaire ivoirienne, on peut espérer arriver à un résultat», a-t-il déclaré sur RMC.  «Je ne peux pas vous dire dans quels délais». «Il y a toujours une part d'incertitude, nous verrons alors quelles mesures il faut prendre si nous ne parvenons pas à ce résultat [le départ de Gbagbo] mais pour l'instant nous avons bon espoir», a poursuivi Henri Guaino.

:rolleyes:

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On pourra rien faire avec Gbagbo, ça serait une grosse erreur, les bombes en changent pas la réalité d'un pays, on devrait avoir retenu la leçon avec l'Afghanistan.

La réalité du pays c'est qu'il a perdu les élections. Mais je suis aussi d'avis que cette histoire doit se régler principalement en interne, mais un petit coup de pouce pour accélerer les choses serait bienvenu.

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On pourra rien faire avec Gbagbo, ça serait une grosse erreur, les bombes en changent pas la réalité d'un pays, on devrait avoir retenu la leçon avec l'Afghanistan.

En meme temps Gbagbo, la cote d'Ivoire et le cacao, c'est moins sexy que Kadafi, la Lybie et le pétrole ;)

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La réalité du pays c'est qu'il a perdu les élections. Mais je suis aussi d'avis que cette histoire doit se régler principalement en interne, mais un petit coup de pouce pour accélerer les choses serait bienvenu.

Le problème c'est qu'il a des partisans dans le nord du pays, tandis que les opposants sont surtout dans le sud, au final le sud ne veut pas se soumettre au nord et vice versa. Gbagbo pourrait se faire tuer que ça ne changerait pas grand chose à ça. Histoire d'être tranquille dans sa partie du pays il a lancé une sorte d'opération de nettoyage ethnique d'Abidjan qui était forcément plus mixte, afin d'être sur de ne pas être contesté dans son fief.

Pour que le problème soit réglé il va falloir que des accords soient passés entre les différents camps, un forcing militaire par contre ça serait un sacré bordel.

Sinon j'ai remarqué un truc douteux dans les news concernant la Côte d'Ivoire : on parle toujours des exactions des pro-Gbagbo mais jamais de celles des pro-Outtara, quand ceux ci "prennent une ville" on ne dit pas comment ça c'est passé, on essaye de nous faire croire que les pro-Outtara sont de doux agneaux sans armes tandis que les pro-Gbagbo sont armés et sanguinaires, ça me parait peu crédible et très manichéen.

En tout cas intéressant la news cité par alexandreVBCI, après y en a une aujourd'hui qui parait contradictoire, à moins que ce soit pour faire monter les enchères : http://fr.news.yahoo.com/4/20110321/tts-cote-divoire-top-ca02f96.html

Des milliers de partisans de Laurent Gbagbo ont affirmé lundi leur refus d'admettre sa défaite, malgré la reconnaissance par le communauté internationale de la victoire de son rival Alassane Ouattara au second tour de la présidentielle de novembre dernier. Lire la suite l'article

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Des milliers d'hommes ont répondu à l’appel de Charles Blé Goudé, chef des jeunes patriotes pro-Gbagbo, les invitant à s’enrôler dans l’armée pour "défendre la souveraineté de la Côte d’Ivoire", laissant craindre une escalade de la violence.

S’engager dans l’armée signifie également la promesse d’une solde pour les nombreux jeunes sans ressources de la capitale ivoirienne.

"Armer ces jeunes est suicidaire, c’est les conduire à l’abattoir", a pour sa part répondu le camp d’Alassane Ouattara par la voix d’Anne Ouloto, porte-parole du président élu et reconnu par la communauté internationale. L’appel à ces jeunes "désœuvrés et désarmés" est "la preuve que l’armée a lâché, que l’armée se désolidarise des actes de barbarie" de Laurent Gbagbo, a poursuivi celle-ci, faisant allusion à la mort d’une trentaine de civils, jeudi dernier, dans le quartier pro-Ouattara d’Abobo à la suite de bombardements attribués par l’ONU aux FDS.

Pour Drissa Traoré, président du Mouvement ivoirien des droits humains (MIDH), l’appel de Charles Blé Goudé peut en effet "laisser penser qu’il y a un problème dans l’armée. Les FDS n’ont peut-être pas suffisamment d’hommes ou certains soldats refusent peut-être de combattre", suggère-t-il.

Celui-ci craint en outre que cette initiative conduise à transformer l’armée régulière ivoirienne en milice. "Le risque est d’assister à une multiplication des massacres de civils", poursuit-il. "Nous sommes surpris que ce soit Charles Blé Goudé qui appelle l’armée à recruter. C’est en effet à la hiérarchie militaire de procéder au recrutement selon des critères précis. Là, la voie régulière n’existe plus", explique encore Drissa Traoré.

L’enrôlement de jeunes partisans de Laurent Gbagbo dans l’armée intervient alors que, sur le terrain, les FDS éprouvent des difficultés croissantes à contenir les coups de boutoirs de son adversaire. Bloléquin, une cinquième ville de l’ouest du pays, est ainsi tombée aux mains de l’ex-rébellion des Forces nouvelles, qui soutient Alassane Ouattara, ce lundi, tandis que, à Abidjan, le "commando invisible", qui se cantonnait jusqu’à présent à harceler les FDS à Abobo, n’hésite plus à porter le combat dans les quartiers du sud de la capitale ivoirienne.

http://www.france24.com/fr/20110321-cote-ivoire-gbagbo-jeunes-patriotes-charles-ble-goude-enrolement-armee-alassane-ouattara

La France devient de plus en plus dure face à la Côte d'Ivoire. Vendredi, elle a appelé les Nations Unies à adopter de nouvelles sanctions contre le régime de Laurent Gbagbo.

http://www.europe1.fr/International/Cote-d-Ivoire-la-France-veut-sevir-460969/

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Les dirigeants de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao) vont demander aux Nations unies de donner aux casques bleus en Côte d'Ivoire un mandat pour une intervention militaire "en dernier recours", a-t-on appris jeudi en marge d'un sommet de l'organisation régionale.

"Les dirigeants ont convenu de s'adresser à l'Onu pour un mandat sur une intervention militaire en dernier recours", a déclaré à la presse le président de la commission de la Cedeao, James Victor Gbeho, en marge du sommet d'Abuja.

"(La Cedeao) demande au Conseil de sécurité de l'Onu de renforcer le mandat de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci) pour permettre à cette mission d'user de tous les moyens nécessaires pour protéger les vies et les biens ainsi que pour faciliter le transfert immédiat des pouvoirs à M. Alassane Ouattara", précise le communiqué publié dans la capitale du Nigeria.

"(Elle) demande aussi au Conseil de sécurité de l'Onu d'adopter des sanctions internationales plus sévères à l'encontre de M. Laurent Gbagbo et de son entourage".

De sources diplomatiques, on précise que ce mandat vise à donner aux quelque 12.000 casques bleus de l'Onu déjà présents en Côte d'Ivoire davantage de marge de manoeuvre pour protéger les civils.

L'appel de la Cedeao intensifie la pression exercée sur les Nations unies pour qu'elles agissent avec plus de fermeté en Côte d'Ivoire, qui semble glisser vers une guerre civile.

"Ils ont le droit d'utiliser la force non seulement pour se défendre mais pour arrêter les combats et je demande au secrétaire général des Nations unies, comme je l'ai demandé au directeur des opérations militaires de l'Onu, de faire en sorte que l'Onuci joue son rôle", a dit le ministre français des Affaires étrangères.

La mission de l'Onu a accusé les forces du président sortant Laurent Gbagbo, confirmé dans ses fonctions par un Conseil constitutionnel constitué de proches, d'avoir utilisé des armes lourdes contre les civils.

Guillaume N'Gefa, représentant de l'Onu pour les droits de l'homme à Abidjan, a affirmé jeudi que les forces loyales à Gbagbo avaient bombardé des quartiers considérés comme pro-Ouattara. Au cours de la semaine passée, a-t-il dit, ils auraient fait 50 morts, portant le bilan total du conflit en cours à 462 morts.

Quel pays africain soutient encore officiellement Laurent Gbagbo? Apparemment, plus aucun. RFI révèle que l'Angola, son allié de toujours, allait «se ranger à l'avis de l'Union africaine», laquelle préconise «la formation d'un gouvernement d'union nationale avec Alassane Ouattara à sa tête». L'Angola, dernier pays du continent noir à reconnaître Laurent Gbagbo comme l'unique chef d'Etat ivoirien légitime, aurait donc repositionné ses pions sur l'échiquier africain. Le président sortant y perd un allié de poids, car l'Angola, en plus d'être le premier producteur de pétrole en Afrique, possède une des armées le plus puissantes du continent.

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On commence (il était temps) à parler des troupes qui affrontent Gbagbo et qui ne prennent pas des positions par le miracle de la démocratie mais bien par celui des armes :

L'organisation Human Rights Watch (HRW) a pour sa part affirmé que les rebelles avaient eux aussi tué des civils et exécuté des soldats de Gbagbo.

http://fr.news.yahoo.com/4/20110327/twl-cote-divoire-bd5ae06.html

Arrêtons cette fable des méchants contre les gentils ...

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Nous sommes en Afrique, je dirais donc, malheureusement c'est tout à fait normal. La Convention de Genève n'a jamais réellement franchi le Sahel. =|

hum ,en ex yougo ,la convention de Genève ,ils s'en tapaient le coquillard ,et s'était pas des Africains  ;)
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Celà fait plusieurs jours que HRW et l'ONU citent les exactions des pro-ouattara en représailles de celles de forces de Gbagbo, le communiqué de HRW fait état des différentes accusations :

http://www.hrw.org/fr/news/2011/03/15/c-te-d-ivoire-les-forces-de-laurent-gbagbo-ont-commis-des-crimes-contre-l-humanit

Les deux organisations reconnaissent néanmoins que la majeure partie des crimes et exactions est commise par les troupes pro-Gbagbo. Ce dernier étant clairement identifié avec Charles Blé Goudé comme à l'origine et l'ordonnateur des crimes les plus graves. Si on n'arrête pas Gbagbo, il est clair que Ouattara ne pourra pas toujours empêcher ses partisans de se venger.

« La communauté internationale devrait également envoyer un message clair au camp Ouattara que les meurtres commis en guise de représailles feront d'eux les prochains sur la liste des sanctions. »

Charles Blé Goudé, le ministre de la jeunesse de Gbagbo et ardent partisan de la pureté de la race ivoirienne a encore mobilisé ses troupes contre l'ONUCI : Les locaux du Haut commissariat des Nations unies aux réfugiés (HCR) à Guiglo (500 km à l’ouest d’Abidjan), ont fait l’objet de pillage ces derniers jours, un acte que l’Opération des Nations unies en côte d’Ivoire (ONUCI) a condamné avec la dernière énergie. 'Le mercredi 23 mars 2011, de jeunes miliciens se sont introduits au siège du HCR dans cette ville et ont forcé les employés à leur remettre des clés de voitures qu’ils ont ensuite emportées.

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