collectionneur Posté(e) le 11 octobre Share Posté(e) le 11 octobre Par la Mer Caspienne ? La, il aurait dû avoir une surveillance russe. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
loki Posté(e) le 11 octobre Share Posté(e) le 11 octobre il y a 37 minutes, collectionneur a dit : Par la Mer Caspienne ? La, il aurait dû avoir une surveillance russe. Oui si l'info est correcte, les russes auraient du identifier les avions israéliens car en plus les raids sont effectués à moyenne/haute altitude. Après peut-être des F35 stealth quasi-invisibles aux radars ? Il y a moins de choses qui filtrent côté israélien que côté américain. Côté iranien, il y a des infos dans la presse officielle et dans les RS mais pas grand chose de vraiment officiel : il y a quand même eu une démarche officielle engagée vis à vis de l'Azerbaïdjan 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
loki Posté(e) le 11 octobre Share Posté(e) le 11 octobre Le 07/10/2025 à 23:57, Akilius G. a dit : je ne crois pas aux estimations israéliennes ; elles servaient uniquement à justifier la guerre de 12 jours et à s'autoriser à en relancer une autre. La méthode s'appuie sur les équipements connus de remplissage de carburant auxquels on applique une durée moyenne estimée de remplissage.... En ensuite on se dit que tout ceci peut tourner en permanence et on arrive aux 2400 MRBM an. La méthode n'est pas inintéressante, mais elle me semble reposer sur un mélange (compréhensible) d'opportunisme quant aux données connues (les fosses de remplissage) et plus contestable de prise en compte de la stratégie israélienne de frappe des unités de remplissage : si les israéliens frappent les systèmes de remplissage, c'est que le facteur limitant de la production. Cela peut être vrai, mais c'est un raisonnement tout à fait circulaire. Cette méthode me semble buter sur deux points : le coût de production de ces missiles - il est nécessairement élevé pour des équipements de précision - et la technicité des pièces, notamment mécaniques. La production de pièces dans des alliages rares, avec des contraintes de précisions très fortes et des formes complexes est longue, cela ne se fait pas à la chaine. Néanmoins, la capacité de production de missiles de l'Iran ne doit pas être sous-estimée et peut représenter une menace considérable pour Israel. Il est possible que l'Iran puisse produire des missiles plus vite qu'Israel peut produire des anti missiles. Oui l'article privilégie dans son titre l'approche israélienne tout en indiquant que la plupart des sources indique que les temps de production de chaque missile sont sous-estimés Si on prends les temps de production selon les sources américaines, il y aurait entre 62 et 95 missiles à carburant solide produits chaque mois (il s'agit uniquement de missiles de 3ième génération voire mieux type Keibar Shekan 1 et 2, Fattah, Haj Qasem ( et surtout sa variante Qassem Bassir à précision métrique : https://en.wikipedia.org/wiki/Qassem_Bassir ) et à la rigueur des Dezful ). Il y a aussi les arrivées de produits chimiques qui peuvent permettre d'évaluer la production : lors du premier semestre 2025, on a identifié l'arrivée de 2 navires chinois ayant suffisamment de produits chimiques pour 260 missiles (à carburant solide) et une commande supplémentaire permettant de produire 800 autres missiles soit une estimation (à la louche) comprise entre 1000 et 2000 missiles par an (selon que l'on considère les commandes comme indicatives d'une année entière ou de 6 mois) soit entre 90 et 160 missiles par mois mais en comptant aussi les missiles balistiques à courte portée. Enfin l'article fait l'impasse sur la production de missiles à carburant liquide dont 3 à 4 modèles (+ variantes) différents sont produits en Iran (ce sont essentiellement ces modèles qui ont été tirés lors de la guerre des 12 jours). 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gustave Posté(e) le 11 octobre Share Posté(e) le 11 octobre Il y a 8 heures, collectionneur a dit : Par la Mer Caspienne ? La, il aurait dû avoir une surveillance russe. Je pense que les Russes ont autre chose à faire de leur DSA que surveiller de près la mer caspienne, et de plus ils ne vont surement pas intercepter des avions israéliens, pays avec lequel ils entretiennent une relation ambivalente mais étroite. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
loki Posté(e) le 12 octobre Share Posté(e) le 12 octobre Il y a 8 heures, gustave a dit : Je pense que les Russes ont autre chose à faire de leur DSA que surveiller de près la mer caspienne, et de plus ils ne vont surement pas intercepter des avions israéliens, pays avec lequel ils entretiennent une relation ambivalente mais étroite. Sans parler d'interception, la question est celle de repérer les vols via le réseau radar. Il y a eu un avion civil azeri intercepté et descendu il y a quelques mois ( si je me souviens bien) au dessus de la Caspienne. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) le 12 octobre Share Posté(e) le 12 octobre Il y a 8 heures, gustave a dit : Je pense que les Russes ont autre chose à faire de leur DSA que surveiller de près la mer caspienne, et de plus ils ne vont surement pas intercepter des avions israéliens, pays avec lequel ils entretiennent une relation ambivalente mais étroite. Outre que je souscris totalement à ça, j'ajoute que les canaux de communication entre l'Iran et la Russie ne sont peut-être pas non plus ceux qu'on croit. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
loki Posté(e) le 12 octobre Share Posté(e) le 12 octobre il y a 54 minutes, Polybe a dit : j'ajoute que les canaux de communication entre l'Iran et la Russie ne sont peut-être pas non plus ceux qu'on croit. Tu peux développer ? Pour ma part, j'en suis resté à une coopération politique et économique mais très faible sur le plan militaire. Il n'y a pas d'alliance militaire établie entre les deux pays. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) le 12 octobre Share Posté(e) le 12 octobre il y a 46 minutes, loki a dit : Tu peux développer ? Pour ma part, j'en suis resté à une coopération politique et économique mais très faible sur le plan militaire. Il n'y a pas d'alliance militaire établie entre les deux pays. Justement, ma réflexion va exactement dans le sens de la tienne : rien ne dit que si les Russes détectent, ils préviennent les Iraniens. Déjà parce que comme le souligne @gustave les opérateurs radars russes ont peut-être d'autres priorités dans ce qu'ils cherchent et où ils regardent, des consignes de comptes-rendus qui éludent ça vis-à-vis de leur hiérarchie. Plus haut, l'Etat-Major russe doit crouler sous d'autres priorités. Enfin, de la Russie à l'Iran, existe t'il seulement un canal rapide pour ce genre d'échanges ? La question se pose aussi côté iranien. Outre le risque d'un sabotage préalable israélien, il y aussi la chaine de mise en alerte iranienne qui ici serait en question. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
loki Posté(e) le 12 octobre Share Posté(e) le 12 octobre Je suis d'accord sur l'absence probable de liaisons militaires entre la Russie et l'Iran. Par contre je pense que les russes sont chauds avec les drones ukrainiens ce qui a été tragiquement démontré par le tir sur un avion azeri et qu'ils surveillent la totalité de leurs frontières. Concernant la carte ( que j'ai partagé sans pouvoir la garantir ), je reste interrogatif sur le type d'avion apte à faire un tel trajet ( des F15I ? des F35 ? ) même après un ravitaillement en vol au dessus de la Syrie ( via des tanker israéliens ou US ? ) . Par contre l'avantage est évident, ça permet de frapper Téhéran par surprise avec des munitions anti-bunker, ça peut expliquer l'élimination d'une partie de l'EM des forces aérospatiales iraniennes dans un bunker ( à priori identifié lors d'un précédent TP 1 ou 2 ). Côté preuve, les iraniens ont récupéré un réservoir jetable israélien dans la Caspienne. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) le 12 octobre Share Posté(e) le 12 octobre il y a 23 minutes, loki a dit : Je suis d'accord sur l'absence probable de liaisons militaires entre la Russie et l'Iran. Par contre je pense que les russes sont chauds avec les drones ukrainiens ce qui a été tragiquement démontré par le tir sur un avion azeri et qu'ils surveillent la totalité de leurs frontières. Concernant la carte ( que j'ai partagé sans pouvoir la garantir ), je reste interrogatif sur le type d'avion apte à faire un tel trajet ( des F15I ? des F35 ? ) même après un ravitaillement en vol au dessus de la Syrie ( via des tanker israéliens ou US ? ) . Par contre l'avantage est évident, ça permet de frapper Téhéran par surprise avec des munitions anti-bunker, ça peut expliquer l'élimination d'une partie de l'EM des forces aérospatiales iraniennes dans un bunker ( à priori identifié lors d'un précédent TP 1 ou 2 ). Côté preuve, les iraniens ont récupéré un réservoir jetable israélien dans la Caspienne. Je suis d'accord pour les drones. Ceci dit je crois qu'il y avait un exercice en cours à proximité lors de l'accident en Azerbaïdjan. Et là on parle de "courte distance". Ce qui est cherché/regardé est aussi assez différent en terme de paramètres radar. Typiquement, je pense que les Russes ont bien conscience qu'un raid de chasseurs ukrainiens avec ravito', de ce côté là, bon... Reste aussi que la Syrie tend à montrer qu'il y a par contre des canaux entre Russes et Israéliens. Ce qui historiquement a tours été le cas il me semble. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
loki Posté(e) le 12 octobre Share Posté(e) le 12 octobre il y a 19 minutes, Polybe a dit : Je il y a 19 minutes, Polybe a dit : Reste aussi que la Syrie tend à montrer qu'il y a par contre des canaux entre Russes et Israéliens. Ce qui historiquement a tours été le cas il me semble. Oui les russes n'ont jamais tiré sur les avions israéliens ( ils ont même rapatrier les S300 pourtant officiellement donnés ) malgré l'accord de défense signé avec la Syrie. Ça doit expliquer en grande partie pourquoi les iraniens ont refusé de signer un accord de défense avec la Russie. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Akilius G. Posté(e) le 12 octobre Share Posté(e) le 12 octobre Le 11/10/2025 à 13:58, collectionneur a dit : Par la Mer Caspienne ? j'avais vu passer l'indication suivante : des drones endurants et discret israéliens auraient tirer quelques missiles depuis la Caspienne 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 13 octobre Share Posté(e) le 13 octobre Via le figaro : À la tribune, le président américain a même suggéré à Benyamin Netanyahou de «signer un accord de paix avec l’Iran aussi». «Nous sommes prêts, quand vous le serez !», a-t-il lancé à l’adresse de l’Iran. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. fraisedesbois Posté(e) le 14 octobre C’est un message populaire. Share Posté(e) le 14 octobre Il y a eu début août (après les "événements") un changement à la tête du Conseil Suprême de la Sécutité Nationale: Ali Larijani – un civil, donc– nommé (par le guide suprême, of course) en remplacement d'un général des CGRI, Ali Akbar Ahmadian, qui s'en va donc. Pour mémoire: Citation ma "fiche" sur le bonhomme: Ali Larijani Conseiller du Guide, et ancien président du Majlis, nommé le 03.08.25 secrétaire du #Conseil de sécurité nationale et son représentant [au guide] auprès du conseil, en remplacement d'Ali Akbar Ahmadian. Avant d'être #président du Majlis (Assemblée consultative islamique) de 2012 à 2020, il avait occupé le poste de #secrétaire du Conseil de sécurité nationale [2005-2007] et était en charge du portefeuille des négociations nucléaires. En 2007, deux ans seulement après sa nomination au poste de secrétaire, Larijani a démissionné en raison de profonds désaccords avec le président #Mahmoud Ahmadinejad. Il a été remplacé par #Saeed Jalili [2007-?], proche de la faction radicale et connu pour être l'un des plus fervents détracteurs des négociations nucléaires menées sous l'ancien président Hassan Rohani et de l'accord nucléaire conclu en 2015. Larijani est considéré comme un conservateur pragmatique qui, comme nombre de ses pairs, a reconnu la nécessité d'adapter l'idéologie révolutionnaire de la République islamique aux conditions actuelles et aux réalités contemporaines. Lorsqu'il était président du Majles, il a soutenu la politique de l'ancien président Rohani, ce qui a suscité l'ire des factions radicales de l'Assemblée. Lors des élections présidentielles de 2021 et 2024, le Conseil des gardiens a même rejeté sa candidature. Néanmoins, au cours de l'année écoulée, l'implication de Larijani dans les affaires politiques s'est accrue. Fin 2024, l'ayatollah Khamenei a dépêché l'ancien président de la Chambre des représentants comme envoyé spécial au Liban et en Syrie (avant la chute du régime d'Assad). Plus récemment, il a été envoyé par Khamenei en visite officielle à Moscou, où il a rencontré le président russe Vladimir Poutine. Les milieux pragmatiques et réformistes iraniens saluèrent l’arrivée de Larijani au SNSC, espérant qu’elle marquerait le début d’une phase plus conciliante et modérée de la politique étrangère du pays. Cette décision s’inscrit dans le contexte du carrefour stratégique auquel se trouve la République islamique après sa guerre contre Israël. Les décideurs à Téhéran sont confrontés à un choix : un retour à la table des négociations avec les États-Unis ou une nouvelle escalade contre eux et contre Israël. https://www.inss.org.il/publication/snsc-changes/ (Univ. de Tel Aviv) Le Conseil national de sécurité nationale (CNSN), présidé par le président iranien, a été créé en 1989 dans le cadre des réformes constitutionnelles introduites après la mort de l'ayatollah Khomeini et est devenu l'instance suprême chargée de définir la politique de sécurité nationale. L'article 176 de la Constitution iranienne confère au CNSN le pouvoir de définir la politique de défense et de sécurité dans le cadre des directives générales du Guide suprême, d'assurer la coordination des domaines politique, du renseignement, social, culturel et économique dans un cadre sécuritaire, et de mobiliser les ressources de l'État pour faire face aux menaces internes et externes. Outre le président, le CNSN est composé des ministres des Affaires étrangères, de l'Intérieur et du Renseignement ; des commandants du CGRI et de l'armée régulière ; des chefs des pouvoirs législatif et judiciaire ; et de deux représentants personnels du Guide suprême. Le CNSN peut convoquer d'autres participants en fonction de la question débattue, et ses décisions sont soumises à l'approbation du Guide suprême. Étant donné que les ministres du Renseignement, de l'Intérieur et des Affaires étrangères doivent être nommés par le président et approuvés par le Guide suprême, et que le chef du pouvoir judiciaire ainsi que les hauts commandants de l'armée et de la sécurité sont nommés directement par le Guide suprême, les seuls hauts responsables du Conseil qui ne dépendent pas officiellement de Khamenei sont le président et le président du Majles. Le Guide suprême nomme également le secrétaire du SNSC et désigne ses propres représentants au Conseil, ce qui lui confère un contrôle quasi total sur l'organisme, malgré le fait que ses décisions soient officiellement prises par consensus. (idem) Même date (03.08.25), création du #Conseil de défense Sous la direction du président #Massoud Pezeshkian. Il sera composé des chefs des trois pouvoirs du gouvernement (exécutif, législatif et judiciaire), de deux représentants du Guide suprême auprès du Conseil de sécurité nationale, du ministre du Renseignement, du chef d'état-major des forces armées, du commandant du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI), du commandant de l'armée régulière et du commandant du quartier général central de Khatam al-Anbiya, le commandement militaire d'urgence. Le Conseil de défense sera chargé de mener un examen centralisé des programmes de défense de l'Iran et de renforcer les capacités de ses forces armées. Le « Conseil de défense » peut être considéré comme une réincarnation – bien que différente dans son essence – du « Conseil suprême de défense », créé après la Révolution islamique (1979) et rapidement chargé de gérer la sécurité nationale de l'Iran pendant la guerre Iran-Irak (1980-1988). Ce conseil était composé de sept membres : le président iranien (qui le présidait), le Premier ministre (poste supprimé en 1989), le ministre de la Défense, le chef d’état-major, le commandant du CGRI et deux représentants de Khomeiny. Avec le déclenchement de la guerre, ses pouvoirs furent étendus et il devint l’organe suprême de coordination de toutes les opérations de combat, notamment la prise de décisions stratégiques, l’allocation des ressources et la coordination des forces. Avec la fin de la guerre et la création du SNSC, le conseil fut dissous. Les partisans de la création du Conseil de défense affirment que cette mesure était nécessaire compte tenu de la guerre, des défis sécuritaires croissants auxquels l'Iran est confronté et de la possibilité de nouvelles sanctions contre l'Iran si les pays du groupe E3 (Grande-Bretagne, France et Allemagne) activent le mécanisme de « snapback » rétablissant les sanctions de l'ONU. Selon eux, ces défis nécessitent de rationaliser les processus décisionnels en situation d'urgence et d'améliorer la préparation aux scénarios sécuritaires complexes. Ils affirment que la création du Conseil de défense permettra une plus grande centralisation de la gestion et une prise de décision plus rapide et plus efficace en cas de crise, comme une nouvelle attaque israélienne. https://www.inss.org.il/publication/snsc-changes/ 1 2 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
papsou Posté(e) le 14 octobre Share Posté(e) le 14 octobre https://www.lalsace.fr/defense-guerre-conflit/2025/10/14/deux-francais-condamnes-par-teheran-a-de-lourdes-peines-de-prison-pour-espionnage Deux Français condamnés pour « espionnage » : il pourrait s'agir des otages Cécile Kohler et Jacques Paris Deux Français ont été condamnés ce mardi à de lourdes peines de prison pour « espionnage ». L'identité des deux personnes concernées n'a pas été précisée, mais deux sources informées du dossier assurent qu'il s'agit de Cécile Kohler et de Jacques Paris. La justice iranienne a condamné deux ressortissants français, dont l'identité n'a pas été révélée, à de lourdes peines de prison pour « espionnage » au profit de la France et d'Israël. L'agence du pouvoir judiciaire iranien, qui a rapporté le verdict mardi, n'a fourni aucun détail sur l'identité des deux condamnés. Interrogé sur cette condamnation pour savoir s'il s'agissait de Cécile Kohler et de Jacques Paris ou de deux autres ressortissants, le ministère français des Affaires étrangères s'est refusé à tout commentaire. Deux sources informées du dossier ont toutefois indiqué à l'AFP qu'« il s'agit bien de Cécile Kohler et Jacques Paris ». « Le verdict en première instance dans l'affaire des deux prévenus français accusés d'espionnage et arrêtés le 9 mars 2023 a été rendu », a déclaré Mizan, l'agence du pouvoir judiciaire. « L'un des prévenus a été condamné à six ans de prison pour espionnage au profit des services de renseignement français », indique la justice. Le texte ajoute que l'individu a été en plus condamné à cinq ans de prison pour « association en vue de commettre un crime contre la sécurité nationale », et à 20 ans d'exil pour « coopération en matière de renseignement » avec Israël, ennemi juré du pouvoir iranien. Conformément à la règle de cumul des peines en vigueur en Iran, seul le verdict le plus lourd sera appliqué. « Un autre prévenu a été condamné à 10 ans de prison pour espionnage au profit des services de renseignement français, à cinq ans de prison pour association en vue de commettre un crime contre la sécurité nationale », a ajouté Mizan. Il a en plus été condamné à 17 ans de prison pour « assistance à la coopération en matière de renseignement » avec Israël. L'agence de la justice n'a fourni aucun détail sur l'identité des deux condamnés. Le verdict peut faire l'objet d'un appel devant la Cour suprême dans les 20 jours, a précisé Mizan. Un accord sur un échange de « prisonniers » en « phase finale » Officiellement, deux ressortissants français, Cécile Kohler et Jacques Paris, sont détenus en Iran mais ils avaient été arrêtés en mai 2022. Cette enseignante et son compagnon sont accusés d'espionnage pour le compte d'Israël. Leurs familles ont décrit leur situation comme de plus en plus désespérée. Paris considère que Cécile Kohler et Jacques Paris sont « retenus comme otages d'Etat » en Iran. Le 12 septembre, le chef de la diplomatie iranienne avait déclaré qu'un accord visant à échanger des prisonniers français en Iran contre une femme iranienne détenue en France approchait de sa « phase finale ». L'échange proposé concerne Mahdieh Esfandiari, une Iranienne arrêtée en France en février pour avoir fait l'apologie du terrorisme sur les réseaux sociaux. Téhéran estime qu'elle est injustement détenue. Entre 2023 et 2025, au moins cinq Français ont été libérés, après des mois ou des années de détention. Jeudi dernier, Lennart Monterlos, un jeune Franco-Allemand arrêté en juin en Iran et accusé « d'espionnage », a pu regagner la France, après l'annonce de son « acquittement ». 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
loki Posté(e) le 16 octobre Share Posté(e) le 16 octobre Une série de photos ( satellites ) et de vidéos ( elles datent d'un an ) concernant True Promise 2 ( sources iraniennes ) : https://english.iswnews.com/36492/operation-true-promise-ii-review-on-irans-missile-attack-on-israeli-regime/ Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
loki Posté(e) le 16 octobre Share Posté(e) le 16 octobre Les iraniens ont commencé à dégager les entrées ( celles-ci sont intactes mais on ne connaît pas la situation à l'intérieur des tunnels) du site d'Ispahan : https://isis-online.org/isis-reports/imagery-update-on-the-esfahan-tunnel-complex 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
loki Posté(e) le 19 octobre Share Posté(e) le 19 octobre La vidéo présente le système Tabas ( une variante du Raad ) mais pas assez les résultats ( ou plutôt le manque de résultats ) du système dans la guerre des 12 jours. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
loki Posté(e) le 21 octobre Share Posté(e) le 21 octobre (modifié) L'Iran annonce que l'accord négocié avec l'AIEA ( après la guerre des 12 jours ) est dorénavant nul et sans effet du fait de la réintroduction du snapback ... Modifié le 21 octobre par loki Orthographe Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) le 21 octobre Share Posté(e) le 21 octobre il y a 27 minutes, loki a dit : L'Iran annonce que l'accord négocié avec l'AIEA ( après la guerre des 12 jours ) est dorénavant nul et sans effet du fait de la réintroduction du snapback ... https://en.wikipedia.org/wiki/Snapback_mechanism_of_sanctions_against_Iran Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
loki Posté(e) samedi à 06:50 Share Posté(e) samedi à 06:50 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
loki Posté(e) samedi à 17:01 Share Posté(e) samedi à 17:01 https://www.dailysabah.com/opinion/op-ed/will-there-be-a-second-round-of-war-between-iran-and-israel Bien que le cessez-le-feu conclu le 24 juin 2025 ait mis fin au conflit intense qui a opposé Israël et l'Iran pendant 12 jours, il n'a pas modifié la dynamique structurelle des tensions régionales. Au contraire, dans les semaines qui ont suivi, les deux parties ont réorganisé leurs préparatifs militaires et politiques en vue d'une nouvelle confrontation. La déclaration faite en juillet par le chef d'état-major israélien Eyal Zamir selon laquelle « la guerre avec l'Iran n'est pas terminée » a signalé que Tel-Aviv n'avait pas encore atteint ses objectifs stratégiques. Parallèlement, la capacité croissante de l'Iran en matière de production de missiles, l'expansion de ses infrastructures de lancement mobiles et les changements observés dans sa doctrine de défense suggèrent que, dans le cadre d'un éventuel deuxième round du conflit, Téhéran apparaîtrait comme un acteur plus résilient et plus réactif. Pourtant, malgré ces indicateurs, la probabilité d'une deuxième guerre et les objectifs que chaque partie viserait cette fois-ci, ou les limites qu'elle serait prête à tester, restent flous. Au cours de la première phase des opérations, Israël a ciblé un large éventail d'objectifs : non seulement des bases militaires ou des sites de missiles, mais aussi des infrastructures nucléaires, des centres de commandement stratégiques et des institutions symboliques du régime. Coordonnée avec les opérations secrètes du Mossad, cette vague d'attaques a principalement visé les systèmes de défense aérienne, les lanceurs de missiles balistiques et de croisière, les installations d'enrichissement d'uranium, les dépôts militaires et les centres de commandement iraniens. Ces frappes visaient également à porter des coups directs aux dirigeants iraniens, à ébranler les centres décisionnels du régime et à affaiblir sa capacité de dissuasion stratégique. Au fur et à mesure que l'opération se déroulait, il est devenu évident qu'Israël avait remporté un succès tactique plutôt que stratégique. Il a été révélé par la suite qu'Israël avait tenté, sans succès, d'assassiner le guide suprême Ali Khamenei et le président Masoud Pezeshkian. De même, les efforts visant à déclencher des soulèvements ethniques armés se sont également révélés infructueux. Changement dans la politique intérieure de l'Iran À l'intérieur de l'Iran, la volonté et la détermination d'acquérir la capacité nucléaire se sont visiblement accrues, tandis que la population s'est resserrée autour de l'élite au pouvoir. Invoquant la sécurité nationale, le gouvernement a pu adopter facilement des lois strictes, expulser des dizaines de milliers de réfugiés et mettre en œuvre des mesures de sécurité intérieure radicales. Les enquêtes menées à la suite du conflit de 12 jours ont permis de découvrir de nombreuses cellules liées à Israël, grâce auxquelles les agences de sécurité iraniennes ont obtenu des informations précieuses sur les méthodes opérationnelles, les réseaux de contacts locaux et les techniques de sabotage utilisés par les services de renseignement israéliens. Ironiquement, les méthodes utilisées par Israël pendant l'offensive ont appris à l'Iran, par expérience directe, comment renforcer ses propres mécanismes de défense. La capacité de l'Iran à frapper le territoire israélien avec ses missiles a brisé le sentiment de défaite qui prévalait parmi ses partisans dans toute la région. Le discours selon lequel l'Iran avait dissuadé Israël et l'avait contraint à un cessez-le-feu a gagné du terrain dans les médias nationaux et alliés. Des informations provenant de sources ouvertes ont en outre indiqué que les stocks de défense aérienne d'Israël avaient atteint des niveaux critiques au sixième jour des combats. Au lendemain des combats, l'Iran a soigneusement étudié quels missiles avaient fait preuve de précision et de capacité de pénétration contre les systèmes israéliens, puis a donné la priorité à la production en série et à la mobilité des types vérifiés, élargissant ses chaînes de fabrication en conséquence. Bien sûr, toute opération militaire comporte des revers et des objectifs non atteints. Pourtant, les facteurs susmentionnés pourraient créer des vulnérabilités stratégiques indéniables. Il est incontestable qu'Israël a étudié de manière approfondie les réseaux et les groupes iraniens. Cependant, il semble avoir gravement sous-estimé l'intelligence culturelle de l'Iran et la texture sociologique de sa société. Supposer que la population iranienne se détournerait rapidement de ses dirigeants en l'espace de 12 jours et que cela entraînerait l'effondrement du régime trahissait une incompréhension fondamentale de la dynamique sociale iranienne. Les groupes armés ethniques, par exemple, étaient parfaitement conscients, grâce à la mémoire historique de leurs soulèvements passés soutenus par l'Union soviétique, du coût élevé d'une mobilisation prématurée. Ils ont connu le même scénario en 1979 et ces leçons restent profondément gravées dans la mémoire collective. Deuxièmement, bien que les Iraniens semblent souvent critiques à l'égard de leur propre gouvernement, ils sont profondément attachés à leur pays. Pendant les 12 jours de conflit, la crainte que l'Iran ne sombre dans le chaos de la Syrie ou de la Libye a poussé une grande partie de la population à se rallier à l'État. À cet égard, il semble que les décideurs israéliens se soient appuyés sur des évaluations erronées qui ont négligé ce sentiment ou, dans leur précipitation, l'aient tout simplement ignoré. Au cours des manifestations liées à Mahsa Amini, les services de renseignement israéliens et occidentaux ont tiré des leçons précieuses sur la résilience du régime, leçons que les services de sécurité iraniens ont intériorisées et mises en pratique. La perspective d'un deuxième cycle de conflit n'est en aucun cas éloignée. Du point de vue d'Israël, même si l'Iran semble poursuivre une politique de désescalade diplomatique, dans les conditions actuelles, l'augmentation de sa production de missiles, le renforcement de son réseau de défense aérienne et la réorganisation de ses lignes de proxy régionales en ont fait une menace à moyen et long terme bien plus importante. Tant que le noyau idéologique qui a donné naissance à la révolution islamique restera intact, le démantèlement complet de l'architecture de proxy de l'Iran dans la région sera impossible, du moins sur le plan idéologique. Si la capacité nucléaire de l'Iran a été temporairement réduite, son potentiel de reconstruction reste intact et ses capacités en matière de missiles ont largement survécu. Pris ensemble, ces facteurs indiquent qu'Israël n'a pas atteint la plupart des objectifs stratégiques qu'il s'était fixés dans le cadre de l'opération « Lion rugissant ». Par conséquent, la probabilité d'une nouvelle offensive israélienne est loin d'être négligeable, tant du point de vue militaire que stratégique. Cependant, Israël est désormais confronté à des défis redoutables. L'effet de surprise, si crucial pour un petit État attaquant un adversaire beaucoup plus grand, a été perdu. Les Iraniens, qui s'attendent désormais presque à un deuxième round, ont consacré chaque instant depuis juin à se préparer. Le conflit et l'angoisse existentielle qu'il a engendrée ont également suspendu temporairement les rivalités chroniques et les fractures bureaucratiques au sein de la communauté du renseignement iranienne, rendant l'appareil plus coordonné et mieux préparé sur le plan opérationnel. Une autre complication pour Israël est la grave perte de prestige international due à la dévastation prolongée de Gaza. Les bombardements qui ont duré des mois, le nombre élevé de victimes civiles et la catastrophe humanitaire ont profondément miné la légitimité d'Israël, même parmi les observateurs neutres. La perception mondiale d'Israël comme un agresseur et un acteur déstabilisateur s'est durcie, rendant de plus en plus difficile de justifier diplomatiquement une nouvelle guerre contre l'Iran. Alors que les dirigeants israéliens restent concentrés sur les résultats militaires à court terme, l'érosion du soutien international et les critiques croissantes au sein même des États-Unis ont porté le coût politique d'une deuxième confrontation à des niveaux sans précédent. L'Iran, quant à lui, tire sa confiance de sa capacité à frapper le territoire israélien et à tester sa force de dissuasion en temps réel. En Iran, l'opinion dominante est que l'annonce unilatérale d'un cessez-le-feu par Washington visait principalement à protéger Israël. La perception selon laquelle Israël ne peut pas soutenir une guerre longue a encouragé les factions à Téhéran qui prônent une doctrine de non-cessez-le-feu pour le prochain round, favorisant la poursuite sans compromis des frappes, sans distinction entre civils et militaires. Sur le plan stratégique, cela représente un changement crucial : comme de nombreux États du Moyen-Orient, du Caucase et des Balkans, l'Iran possède une grande tolérance à la douleur. L'opinion dominante est que la perte de plusieurs centaines de milliers de vies en Iran n'aurait pas le même effet stratégique que la perte de dizaines de milliers de vies en Israël. Un tel calcul asymétrique implique que la société israélienne serait confrontée à un choc interne bien plus important, d'autant plus que l'idée autrefois sacro-sainte d'Israël comme « patrie sûre pour les Juifs du monde entier » s'est érodée au cours des deux dernières années, déclenchant une migration inverse. Dans ce contexte, le slogan « pas de cessez-le-feu » a gagné du terrain parmi les élites politiques et militaires iraniennes, signalant la fin de la période dite de « patience stratégique ». Le seul facteur susceptible de modifier cette équation serait une intervention militaire globale menée par les États-Unis avec le soutien de la coalition. Cependant, un tel scénario se heurterait à la résistance des puissances régionales, en particulier de la Turquie, car il mettrait gravement en péril la sécurité et la stabilité générales du Moyen-Orient. À l'inverse, si l'Iran venait à perdre toutes ses infrastructures critiques, son réseau énergétique et ses réseaux de communication étant complètement paralysés, il est difficile de savoir jusqu'où il serait prêt à aller avant de désamorcer la situation. En conclusion, dans un éventuel deuxième round, les cibles initiales d'Israël incluraient probablement les lanceurs de missiles mobiles et la capacité globale de missiles de l'Iran. Afin de provoquer une crise politique, il pourrait également chercher à frapper les centres de commandement. Dans un scénario similaire à celui de l'Irak entre 1991 et 2003, où la structure de l'État a survécu mais où le pays a été plongé dans un dysfonctionnement chronique, Israël pourrait cibler les infrastructures critiques, à commencer par le réseau électrique. Cependant, l'ordre international actuel n'est plus celui des années 1990. Un scénario dans lequel l'Iran serait complètement isolé et poussé à l'effondrement total est irréaliste. L'Iran trouverait presque certainement des moyens de reconstruire ou, au moins, de rétablir les systèmes essentiels à un niveau opérationnel. Compte tenu de la capacité démontrée de Téhéran à riposter durement, Israël doit tenir compte du risque qu'une telle offensive ne se solde pas par une victoire effective, mais par une victoire à la Pyrrhus. Traduit avec DeepL.com 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
loki Posté(e) samedi à 17:13 Share Posté(e) samedi à 17:13 (modifié) https://www.fpri.org/article/2025/10/shallow-ramparts-air-and-missile-defenses-in-the-june-2025-israel-iran-war/ Une erreur à signaler : le plus gros des tirs de missiles iraniens n'a pas été intercepté (ni même tenté) : les statistiques israéliennes indiquent que seuls 237 (officiellement) à 258 (réellement) interceptions ont été tentées (pour 201 réussies). Le reste des missiles iraniens (environ 300) a frappé les bases militaires israéliennes sans tentative de défense de celles-ci par la défense anti-missile israélienne Concernant la défense sol-air iranienne : elle a à son crédit quelques drones lourds (au moins 8) et un nombre indéterminé de munitions air-sol Concernant les frappes sur les TEL et bases de missiles iraniens : les infos venant des RS iraniens infirment les lourdes pertes parmi les TEL mais confirment qu'un certain nombre de sorties de tunnels ont bien été frappées et bloquées durant le conflit (parmi les bases dans l'ouest de l'Iran) Modifié samedi à 17:23 par loki Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) samedi à 17:47 Share Posté(e) samedi à 17:47 il y a 31 minutes, loki a dit : Cependant, il semble avoir gravement sous-estimé l'intelligence culturelle de l'Iran et la texture sociologique de sa société. Supposer que la population iranienne se détournerait rapidement de ses dirigeants en l'espace de 12 jours et que cela entraînerait l'effondrement du régime trahissait une incompréhension fondamentale de la dynamique sociale iranienne. C'était très clair dès qu'on a compris la volonté de décapitation du gouvernement iranien. Je trouve même que la structure gouvernementale iranienne est résiliente par nature à des attaques de décapitation tellement le vrai pouvoir n'est pas détenu par président mais par des assemblées. il y a 34 minutes, loki a dit : La capacité de l'Iran à frapper le territoire israélien avec ses missiles a brisé le sentiment de défaite qui prévalait parmi ses partisans dans toute la région. Il est très clair que Israël ne peut pas revendiquer de victoire dans cette guerre. On a encore une fois l'impression que les deux se sont neutralisé mais que Israël a par contre montré ses points faibles. Le plus évident étant sa dépendance aux stocks de munitions US. A l'inverse la résilience iranienne a été remarquée un peu partout. De mon point de vue Israël a effectivement intérêt à faire profil bas et ne surtout pas chercher un autre round. Les iraniens se sentent conforter dans leur stratégie de bombardement par missile et risquent de les utiliser à une tout autre échelle sachant que leur problème n'est pas la protection des TEL mais leur déploiement en dehors des tunnels. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
loki Posté(e) samedi à 17:50 Share Posté(e) samedi à 17:50 https://www.armscontrolwonk.com/archive/1220753/ninety-percent-of-the-time-the-missile-works-every-time-iranian-missile-failure-rates-during-true-promise-ii/ 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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