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[Iran]


Messages recommandés

La pression est TERRIBLE ! ! ! On a du mal à s'en rendre compte d'ici mais l'économie iranienne est entrain d'imploser tout simplement. Les pontes du régimes essayent d'acheter des devises en masse ce qui fait grimper le taux de $ et € tous les jours. Certains députés reproches à Ahmadinejad de garder les devises pour ses proches et la Syrie au détriment du marché intérieur. En même temps, les exportations du pétrole ont baissé de 50%.

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"Il y a à peine un an et demi, l'Iran exportait 2 millions de barils par jour. Aujourd'hui, ce volume est passé à 800 000 barils par jour."

Info intéressante puisqu'on pensait que les sanctions ordonnées par US-EU seraient facilement contournées par la Chine et l'Inde et d'autres.  Ce n'est donc pas tout à fait le cas.

Il semblerait que ce soit l'Irak qui fournisse les anciens clients de l'Iran.

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Ca commence

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/10/03/97001-20121003FILWWW00467-une-manifestation-degenere-en-iran.php

Des heurts ont éclaté à Téhéran entre la police anti-émeute et des manifestants qui dénonçaient la baisse de la valeur du rial, la monnaie nationale, rapportent des témoins. Les forces de l'ordre ont fait usage de grenades lacrymogènes pour les disperser, précisent-ils, ajoutant que des agents de change se trouvaient parmi eux.

Le rial a perdu environ un tiers de sa valeur en l'espace d'une semaine, alors que le gouvernement a ouvert un "bureau de change" censé le stabiliser en fournissant des dollars aux importateurs de produits de première nécessité. Au lieu de stabiliser la devise, ce nouveau service a renforcé le lien entre le taux de change payé par les importateurs et celui, en chute libre, pratiqué sur le marché.

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Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a déclaré mardi lors d'une conférence de presse à Téhéran  "L'Occident mène une guerre économique contre l'Iran dans la vaine tentative de le forcer à renoncer au développement du programme nucléaire", avant de qualifier les sanctions occidentales de "guerre dissimulée et lourde à l'échelle de la planète".

"C'est une bataille. Ils ont réussi à faire baisser un peu nos ventes de pétrole, mais nous allons compenser cela", a poursuivi M.Ahmadinejad.

"L'ennemi croit pouvoir briser la résistance du peuple iranien mais il se trompe", a conclu le dirigeant.

http://fr.rian.ru/world/20121003/196213930.html

Iran: le rial tente une stabilisation face au dollar

http://fr.rian.ru/world/20121003/196217785.html

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Cette inflation galopante est certainement une plus grande menace pour le régime iranien que toutes les gesticulations israeliennes. Personnellement tout ce qui peut éviter une guerre générale dans la région me convient.

Je prie juste pour que le régime ne se durcisse et déclenche les hostilités pour faire passer la crise économique provoquée par les sanctions au second plan.

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Les cotations de toutes les devises étrangères ont été suspendues mardi 9 octobre sur le marché libre des changes de Téhéran, où toutes les transactions demeuraient gelées une semaine après l'effondrement de la monnaie iranienne.

http://www.lemonde.fr/economie/article/2012/10/09/les-echanges-de-monnaies-etrangeres-suspendus-en-iran_1772519_3234.html

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Iran: entrée en vigueur des nouvelles sanctions

Le président américain Barack Obama a approuvé mardi la liste des mesures nécessaires à l'application d'un nouveau train de sanctions contre l'Iran, a annoncé le porte-parole du Conseil de sécurité nationale américain Tommy Vietor.

M.Obama a signé le 10 août dernier une loi prévoyant des sanctions contre les compagnies et les personnes coopérant avec les autorités iraniennes dans la production d'uranium, mettant à leur disposition des bateaux-citernes ou fournissant une couverture d'assurance à la société publique iranienne National Iranian Tanker.

Le document prévoit également des sanctions contre ceux qui collaborent avec des entreprises énergétiques, pétrochimiques ou gazières iraniennes ou aident les sociétés pétrolières ou gazières iraniennes à acheter des produits, des services, des technologies et des éléments d'infrastructure.

La loi prévoit en outre des sanctions contre les personnes et les sociétés aidant Téhéran à se procurer des équipements et technologies destinés à brouiller les signaux de radio et de télévision, des dispositifs de vidéosurveillance et de dispersion des manifestations. Les sanctions frappent en même temps des personnes impliquées dans les violations des droits de l'homme en Iran et en Syrie.

Les sanctions visent à empêcher l'Iran de se doter de l'arme nucléaire ainsi qu'à lutter contre les violations des droits de l'homme en Iran et en Syrie, a expliqué M.Vietor.

Début 2012, le Congrès américain a permis à l'administration américaine d'appliquer des sanctions unilatérales supplémentaires contre les institutions financières et les sociétés étrangères coopérant avec Téhéran.

http://fr.rian.ru/world/20121010/196275040.html

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Je ne sais pas si c'est la pression des sanctions ou la crainte d'une attaque, mais entre cette série de cyberattaques et le Drone d'il y a quelques jours, j'ai l'impression qu'ils aient décidé d'envoyer des signaux un peu plus crédibles que les fameux hydravions. J'ai aussi l'impression  qu'a Tehran ils sont un peu a cran, pour dévoiler certaines de leurres carte non?

US thinks Iran behind cyberattack in Saudi: ex-official

WASHINGTON (AFP) - The United States believes Iran was behind a major cyberattack on Saudi Arabia's state oil company and a Qatari gas firm, a former US official who has worked on cybersecurity issues said.

In a major cybersecurity speech on Thursday, Defense Secretary Leon Panetta issued a veiled warning to Tehran that Washington is ready to take preemptive action to protect US computer networks, the former official said.

US government agencies have concluded that Iran orchestrated the "shamoon" virus that disabled tens of thousands of computers at Saudi Aramco and struck Qatari natural gas firm RasGas as well, said James Lewis, who has worked for the State Department and other government agencies on national security and cyber issues.

American officials had "more than a suspicion" that Iran was to blame for the August attacks, that also possibly included recent denial of service attacks on some US banks, said Lewis, a senior fellow at the Center for Strategic and International Studies think tank.

"There's generally a conviction that it was Iran," he told AFP.

Lewis said he was not privy to the intelligence reports that backed up the assertion, but said it was implausible the Iranian government would not be aware of a major cyber operation coming from sources inside the country.

"How could you do something that consumed a massive amount of bandwidth in Iran and not have the government notice, when it's monitoring the Internet for political purposes?" he asked.

US government officials had concluded that Iran likely launched the attack in retaliation for US-led sanctions over its nuclear program and a cyber sabotage campaign reportedly backed by Washington, he said.

A senior administration official, who spoke on condition of anonymity, told AFP the cyberattack on the Gulf oil giants was believed to be carried out by a "state actor" and acknowledged that Iran would be a prime suspect.

In his speech, Panetta referred to the "shamoon" virus for the first time publicly, saying it erased critical files on about 30,000 computers at Saudi Aramco, the world's largest oil company.

He said the virus, which hit Qatar's Rasgas a few days later, was "probably the most destructive attack that the private sector has seen to date."

The Pentagon chief also spoke of "foreign actors" probing sensitive US networks and cited denial of service attacks on some large US financial companies in recent weeks.

While he reiterated US concerns about cyber threats linked to Russia and China, Panetta said Iran was building up its digital capabilities.

In the same speech to business executives in New York, Panetta said the United States had improved its ability to track the origin of digital attacks and suggested the military stood ready to take preemptive action in cyberspace to protect vital networks.

"He came as close to fingering Iran for some of the disruptions we've seen in the last month as you could do without actually saying it by name," said Lewis, who has advised the US government on cyber security.

"Hopefully, the Iranians picked it up as a warning."

Iran has advanced its digital warfare capacity faster than US officials had anticipated, Lewis said, though the attack on Saudi Aramco was relatively unsophisticated.

"We're used to China, we're used to Russia. But Iran is new, Iran is different. And a lot of people didn't think it would develop this quickly," he said.

US officials said information about the recent cyberattacks was declassified to allow Panetta to refer to the incidents in his speech.

The "shamoon" virus wiped out crucial files and replaced them with images of burning American flags.

Two weeks after the August 15th cyberattack on Saudi Aramco, the company announced it had restored its main internal network and that the assault had not disrupted oil production.

The firm targeted in Qatar, RasGas, is a joint venture between American oil firm Exxon Mobil Corp and state-controlled Qatar Petroleum.

http://nz.news.yahoo.com/a/-/technology/15111213/us-thinks-iran-behind-cyberattack-in-saudi/

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Le porte-parole de la diplomatie iranienne Ramin Mehmanparast a déclaré que Téhéran était prêt à faire preuve de souplesse pour apaiser l'inquiétude de la communauté internationale au sujet du programme nucléaire iranien et à mener des négociations sur l'enrichissement d'uranium, a annoncé samedi la chaîne de télévision iranienne Press TV.

http://fr.rian.ru/world/20121013/196306845.html

Est ce que les sactions commenceraient à avoir un effet sur le gouvernement iranien ?  :rolleyes:

Le fait est que si la route jusqu'à la bombe est encore longue, devoir faire la distance avec un peuple de plus en plus mécontent ne sera pas chose facile.

En tout cas, c'est le premier signe de vacillement dans le déterminisme iranien.

A moins biensûr que ce ne soit encore qu'une manoeuvre politicienne de plus.

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Le porte-parole de la diplomatie iranienne Ramin Mehmanparast a déclaré que Téhéran était prêt à faire preuve de souplesse pour apaiser l'inquiétude de la communauté internationale au sujet du programme nucléaire iranien et à mener des négociations sur l'enrichissement d'uranium, a annoncé samedi la chaîne de télévision iranienne Press TV.

http://fr.rian.ru/world/20121013/196306845.html

Est ce que les sactions commenceraient à avoir un effet sur le gouvernement iranien ?  :rolleyes:

Le fait est que si la route jusqu'à la bombe est encore longue, devoir faire la distance avec un peuple de plus en plus mécontent ne sera pas chose facile.

En tout cas, c'est le premier signe de vacillement dans le déterminisme iranien.

A moins biensûr que ce ne soit encore qu'une manoeuvre politicienne de plus.

Ca impliquerait pour les américains ne pas fixer des conditions inacceptables à même de faire capoter les négociations d'entrée de jeu comme celle qui voulait que l'Iran donne son stock d'uranium enrichi à 20% contre "l'engagement" que le combustible lui sera retourné dans un délai de plus d'un mois...

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Ca, ça dépendra peut-être des élections US, et des véritables intensions de Romney, si il est élu.

Il y avait cet article dans Le Point

L'Iran aurait freiné son programme nucléaire

http://www.lepoint.fr/monde/l-iran-aurait-freine-son-programme-nucleaire-09-10-2012-1515055_24.php

Je pense que les Ayatollahs ont vu avec inquiétude la monté dans les sondages US de Mitt Romney, et commencent peut-être à lacher un peu de lest face à Obama.

On va voir ce qui va se passer dans les 2 mois à venir dans les élections aux USA et au niveau des dirigeants iranniens. Peut-être une possible porte de sortie recherchée par les deux côté, afn d'éviter le pire l'an prochain si la maison blanche change de locataire.

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Il y aurait un nouveau scénario israélien pour neutraliser le programme nucléaire iranien (le site Fordo uniquement)

D'après ce nouveau scénario de type Entebbe bis, un commando d'élite israélien de 400 hommes est aéroporté près de Fordow par 7 C-130 et escorté par une poignée de F-16I, ils vont neutraliser les forces sur place, saisir (sic) l'uranium enrichi pour l'emporter à la maison et détruire le site au plastique... Je ne sais pas ce qu'ils fument à Tel-Aviv mais ça doit facilement faire décoller le plus ardu des jamaïcains  :lol:

J'ai beau regardé sur google map, le seul désert près de Fordo se situe à plus de 50km (Désert Namak) que le commando va devoir faire sans hélicoptère, sans soutien aérien, lourdement armé et aisément repérable de loin. (Sans parler que ce désert est un lieu hautement touristique, on n'y fait pas atterrir 7 C-130 sans être aperçu. ), qu'ils vont ensuite devoir refaire le chemin inverse chargé d'uranium enrichi, avec les forces iraniennes à leur trousse. Imaginons que le commando arrive quand même à faire attérir l'ensemble de l'équipe sans se faire repérer, il ne faut pas oublier que Fordo est protégé par une division d'infanterie sur place, une division mécanisé près de Kashan (à 30km) et 2 divisions à Qom (40km), que d'autres renforts peuvent arriver de Téhéran et d'Ispahan en moins 3/4h. L'endroit est desservit par l'autoroute Amir Kabir à 4 bandes+1 bande d'arrêt d'urgence, construit et contrôlé par les pasdaran et dont les péages servent de lieu d'interrogatoire ! (Je me suis fait arrêter de nombreuses fois sur cette route qui relie Ispahan à l'aéroport de Téhéran, j'essaie au maximum d'éviter cette route quand je ne suis pas accompagné )

Si toi aussi tu veux délirer avec l'état majeur israélien, c'est par ici  :oops: : http://www.slate.fr/story/63265/iran-israel-guerre-etats-unis

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Iran: ce que pensent vraiment les généraux américains d'une attaque israélienne

Les militaires américains envisagent plusieurs scénarios d'attaque israélienne pour empêcher l'Iran de se doter de l'arme nucléaire. Une chose est sûre: les Etats-Unis n'«aideraient pas ni n’entraveraient» une opération de leur allié.

Au sein de l’administration Obama, nul ne peut dire avec certitude qu’Israël finira par attaquer l’Iran pour contrecarrer son programme nucléaire. Mais l’état-major américain envisage une multitude d’hypothèses quant à une action militaire israélienne, tout en cherchant à éviter que les Etats-Unis ne se retrouvent impliqués dans un conflit sanglant qui embraserait le Golfe persique.

«Jamais les échanges entre services secrets américains et israéliens sur l’Iran n’ont été aussi poussés», m’a avoué un war planner [planificateur de guerre] du Pentagone. «Mais, dès que la question d’une attaque contre l’Iran arrive sur le tapis, Israël devient mutique et ne laisse rien filtrer de ses projets. C’est le plus grand secret israélien à l’heure actuelle.»

Selon ce haut gradé américain, les Israéliens persistent à ne rien vouloir dire de leurs plans, et ce malgré plusieurs demandes émanant du secrétaire à la Défense, Leon Panetta.

Alors que le débat public fait rage, aux Etats-Unis comme en Israël, autour de la possibilité d’une attaque militaire contre l’Iran, les huiles du Pentagone ont dû naviguer «à l’aveugle» et conjecturer sur les décisions de l’Etat hébreu et sur l’impact pour l’armée américaine. «C’est en quelque sorte de l’ingénierie inverse, a commenté mon contact. Nous examinons leurs moyens matériels et leurs capacités, nous essayons de nous mettre à leur place, d’imaginer ce que nous ferions en pareille situation. Du coup, même si cela reste de l’ordre des hypothèses, nous avons une assez bonne idée de ce qu’ils pourraient ou ne pourraient pas faire.»

Trois hypothèses

D’après plusieurs hauts responsables du renseignement américain, militaires ou civils, les stratèges du commandement central américain et du Pentagone ont retenu au moins trois hypothèses, dont l’une porte sur une série de raids particulièrement risqués visant le site nucléaire iranien de Fordow. Cette attaque est surnommée l’«Entebbe iranien», en référence à l’opération commando menée par Israël en 1976 en Ouganda pour libérer des ressortissants retenus en otage. Si ce scénario venait à se concrétiser, des commandos israéliens donneraient l’assaut au complexe qui renferme la plupart des centrifugeuses nucléaires du pays, et emporteraient autant d’uranium enrichi que possible, avant de truffer les lieux d’explosifs pour détruire le site après leur départ.

Le Centcom, qui supervise les moyens militaires américains au Moyen-Orient, s’est vu confier la mission d’étudier l’éventualité d’une frappe israélienne. D’après différentes sources, au cours de l’année écoulée, ses officiers se sont réunis plusieurs fois au siège de Tampa, en Floride, mais aussi à Doha, au Qatar, où ils ont rencontré des officiers de la cinquième flotte pour discuter de leurs conclusions.

L’analyse militaire des plans israéliens est intervenue en même temps que la controverse autour de l’insistance du Premier ministre Benjamin Netanyahou, qui souhaite que les Etats-Unis imposent à l’Iran une «ligne rouge» en matière de nucléaire, dont le non-respect entraînerait une intervention militaire américaine. Cette polémique n’a toutefois eu aucune répercussion sur le processus. «C’est un problème politique, pas militaire, m’a expliqué mon contact au Pentagone. Ce n’est pas du tout notre champ d’action. Nous partons du principe qu’Israël peut attaquer à tout moment.»

Israël en a-t-il les moyens?

Pourtant, malgré sa solide réputation militaire, difficile de savoir si Tel-Aviv a les moyens de réussir une telle offensive: il est possible que Netannyahou ne cherche pas seulement l’appui politique des Etats-Unis, mais qu’il ait en réalité besoin qu’ils s’impliquent militairement.

Comme me l’a confié Bobby Ray Inman, amiral à la retraite:

«Toutes ces histoires de ligne rouge et d’ultimatum ne sont qu’un moyen pour les Israéliens de nous faire dire que nous attaquerons avec eux».

Et Sam Gardiner, ancien Colonel de l’Air Force, de renchérir:

«Au bout du compte, nous pouvons mener des actions que les Israéliens ne pourraient pas envisager, car nous disposons de moyens qu’ils n’ont pas».

«Pas question de se lancer dans un conflit pour faire plaisir aux Israéliens.»

Une chose est sûre: selon mes sources, l’état-major américain n’a pour l’heure aucun intérêt à mener une attaque préventive. «Le scénario d’une offensive conjointe avec Israël est très peu probable, vous pouvez oublier cette hypothèse dès à présent», m’a averti Joe Hoar, ancien commandant au Centcom. Nous ne combattrons pas non plus aux côtés des Israéliens si le conflit éclate, ajoute-t-il.

«On sait que certains dignitaires iraniens, notamment dans la Marine, rêvent d’en découdre avec les Etats-Unis, a déclaré un ancien officier du Centcom. Et, s’ils nous cherchent vraiment, ils finiront par nous trouver, mais il n’est pas question de se lancer dans un conflit simplement pour faire plaisir aux Israéliens.»

Résultat des courses, les militaires et le président Obama parlent, pour une fois, d’une seule voix. D’autres problématiques, notamment la situation en Afghanistan, auraient pu les opposer, mais s’agissant de l’Iran, c’est l’unanimité: il faut empêcher l’Iran d’obtenir l’arme nucléaire; il faut éviter que les Israéliens saisissent ce prétexte pour déclarer la guerre; enfin, il est clair qu’une attaque israélienne ne déclencherait pas automatiquement une intervention américaine. Toutefois, pour éviter d’être utilisés par les Israéliens, mieux vaudrait savoir ce qu’ils ont au juste derrière la tête.

Selon trois sources sérieuses issues de l’état-major et du renseignement américain, le Centcom aurait identifié trois grands scénarios si Israël décidait de se lancer dans une action militaire préventive contre l’Iran:

Des bombardements intensifs

La première, et la plus évidente, serait celle d’une campagne de bombardements intensive menée par l’aviation israélienne et ciblant les sites nucléaires stratégiques de l’Iran. Selon un haut gradé américain, cette offensive serait appuyée par des missiles de croisière lancés depuis des sous-marins et par des missiles israéliens de type Jericho II (moyenne portée) et Jericho III (longue portée). Elle pourrait également être précédée ou accompagnée d’une guerre électronique coordonnée.

Cependant, les têtes pensantes du comité des chefs d’états-majors interarmées et du Centcom ont conclu que, du fait des moyens militaires limités d’Israël, une campagne aérienne de cette envergure ne pourrait pas durer très longtemps. «Ce serait une attaque ponctuelle, ils n’auraient pas les moyens de mener des frappes répétées», a affirmé mon contact au sein de l’armée américaine.

Si Israël possède 125 chasseurs bombardiers F-15I et F-16I très sophistiqués, seuls environ 25 F-15I peuvent transporter le missile anti-bunker à guidage précis GBU-28. Celui qui a le plus de chances de détruire les installations nucléaires de l’Iran – qui se trouvent sur des sites fortifiés. Et encore, chaque F-15I ne peut transporter qu’une munition à la fois.

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GBU-28

La force aérienne d’Israël, bien que meurtrière, demeure limitée. Il faudrait certainement que l’aviation israélienne fasse une soigneuse sélection de ses cibles. Elle en choisirait très probablement quatre: l’usine de production d’eau lourde d’Arak, les centres d’enrichissement d’uranium de Fordow et Natanz et le site de conversion d’uranium d’Ispahan. Seraient exclus le site militaire de Parchin et le réacteur nucléaire de Bushehr, qui abritent des ingénieurs russes.

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F-15I

L’attaque israélienne impliquerait également des frappes de F-16I contre le réseau de défense aérienne de l’Iran. Ces appareils pourraient en outre larguer des munitions anti-bunker pour renforcer la sortie des F-15I. Quelques-uns de ces F-16I, mais pas tous, pourraient se réalimenter en kérosène auprès des avions ravitailleurs KC-707 (Israël en compte entre sept et dix).

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F-16I

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KC-707

Retarder l'échéance

Même ainsi, et dans des conditions optimales (temps clair sans vent, ciblage précis, ravitaillement bien huilé, surprise quasi totale, tirs d’interdiction [tirs sur une zone pour empêcher l’ennemi de l’exploiter] de missiles air-air, nombre minime d’accidents et destruction effective des moyens de défense contre avions de l’Iran), les haut gradés américains estiment qu’Israël ne ferait que retarder d’un ou deux ans maximum la capacité nucléaire de l’Iran. L’aviation israélienne ne serait pas en mesure de l’anéantir.

C’est peut-être ce qui explique l’impatience de Benyamin Netanyahou vis-à-vis de l’administration Obama. Il attend de la Maison Blanche qu’elle lui fasse savoir si elle compte participer à des frappes et, si oui, à quel moment. Comme l’explique l’ancien commandant de Centcom, Joe Hoar, sans mâcher ses mots:

«Comparé aux Etats-Unis, Israël N’A PAS d’armée.»

La bombe Massive ordnance penetrator (GBU-57) a récemment fait son entrée dans l’arsenal américain. Elle peut s’enfoncer à 61 mètres dans du béton armé, avant que sa charge de 2.400 kg n’explose. Le bruit court que l’armée des Etats-Unis n’en détiendraient qu’une vingtaine.

Pas de B-2, pas de GBU-57

Quant aux Israéliens, ils n’en possèdent pas. Sam Gardiner explique:

«Il y a une bonne raison à cela: seul un bombardier B-2 peut transporter la GBU-57.»

Et de poursuivre, après une pause en guise d’effet de style:

«Or – vous le savez peut-être, mais ça vaut le coup de le rappeler –, Israël ne possède PAS de B-2».

Image IPBImage IPB

GBU-57

Un Entebbe iranien

La vraisemblable inaptitude d’Israël à détruire d’un coup d’un seul la capacité nucléaire de l’Iran, même en imaginant le plus favorable des scénarios, a conduit les stratèges militaires américains à élaborer une deuxième option militaire «clé en main», mais extrêmement dangereuse: c’est ce qu’ils appellent un «Entebbe iranien».

Dans ce scénario, les Israéliens renonceraient à une attaque aérienne de grande envergure. Ils orchestreraient plutôt un raid commando à haut risque, mais extrêmement payant. Objectif: parachuter une unité d’élite de Sayeret Matkal à proximité du site d’enrichissement d’uranium de Fordow, près de Qom. Cette unité (ou d’autres unités spéciales du même type), forte de 400 hommes, s’emparerait de l’uranium enrichi et le transporterait jusqu’en Israël.

Le succès d’une telle opération dépendrait d’une série de paramètres, notamment la vitesse d’exécution, la discrétion, la simplicité, et la crédibilité du renseignement israélien.

Selon le war planner du Pentagone, l’accès d’Israël aux renseignements sur l’armée iranienne et ses politiques est sans précédent. De même que sa volonté de les partager avec les responsables du renseignement américain.

Le déroulement de l'opération éclair

Voici comment les officiers américains voient la chose. Les membres de l’unité d’élite israélienne seraient transportés dans trois ou, au maximum, six avions C-130 (d’une capacité de 70 hommes), protégés par un «essaim» de F16I lourdement armés.

Les C-130 atterriraient dans le désert proche de Fordow. Le commando israélien neutraliserait les gardes lourdement armés au niveau du complexe. Ensuite, il pénètrerait dans le site et effectuerait des tirs d’interdiction sur toutes les unités ennemies se trouvant à proximité, avant de prendre possession de l’uranium et de retourner en Israël avec. Avant son départ, le commando détruirait le complexe.

Image IPB

C-130

Ainsi, plus besoin de bombardements massifs. Des hauts gradés américains affirment avoir connaissance de rapports selon lesquels une partie de l’uranium de Fordow est stocké sous forme d’hexafluorure d’uranium, un composé chimique utilisé durant le processus d’enrichissement. Dans ce cas, le commando n’aurait pas besoin de s’en saisir avant de détruire le complexe.

«C’est faisable et ils doivent réfléchir dans ces termes», a souligné l’officier américain haut placé. Les forces spéciales de Tsahal sont le meilleur atout d’Israël.». Le stratège américain qui m’a indiqué l’éventualité de cette opération a tout de même ajouté:

«Selon les scénarios, les pertes israéliennes pourraient être très nombreuses en raison de la proximité des divisions des Gardiens de la révolution islamique. Cette opération risquerait d’être assez sanglante».

Sanglante ou pas, les dirigeants israéliens ne devraient pas écarter d’office la possibilité d’une telle opération car, lors d’opérations antérieures, Israël a déjà eu recours à ces unités. Benyamin Netanyahou et son ministre de la Défense, Ehoud Barak, sont d’anciens officiers de Sayeret Matkal.

Le risque d'escalade

En outre, le chef d’état-major de l’armée israélienne, Benny Gantz (lui-même un ancien de l’unité Sayeret Matkal) a annoncé la formation d’un corps d’élite dédié aux opérations spéciales, qui sera chargé de pénétrer en plein cœur des terrains hostiles pour y mener des attaques. Reste ce douloureux souvenir: celui du colonel Jonathan, le frère de Netanyahou, le seul à être décédé au cours de l’opération Entebbe menée par Israël.

La difficulté d’une opération comme Entebbe, c’est qu’Israël serait contraint de préparer «une unité de soutien CSAR [recherche et sauvetage au combat] efficace», m’a expliqué un haut responsable des états-majors interarmées. Cela impliquerait de faire atterrir d’autres C-130 transportant des hélicoptères qui pourraient récupérer les commandos en danger ou extraire des équipes dont l’avion a été abattu.

Il faudrait que ces unités CSAR soient déployées dans des pays voisins «ou qu’elles atterrissent dans le désert irakien», explique ce gradé. La composante CSAR vient compliquer ce qui pourrait être une opération simple, parce qu’elle implique d’autres vulnérabilités: une «échelle» qu’Israël ne souhaite peut-être pas «escalader».

Le pour et le contre

Ce scénario laisse certains militaires sceptiques, à l’image de l’amiral Inman:

«Les Israéliens ont réussi à Entebbe, mais ils ne peuvent pas en faire autant en Iran. J’ai le sentiment que si les Israéliens se mettent à envisager – même théoriquement – cette opération, c’est qu’ils ont conscience que leur première option, les bombardements, échouera. Ils essaient désespérément de se raccrocher à une solution militaire tout en sachant qu’ils n’en ont pas.»

Le colonel Gardiner, lui, est persuadé que cette opération Entebbe bis est tout à fait possible:

«C’est une option qui n’implique aucune escalade; elle est parfaitement viable et pas aussi dangereuse qu’elle en a l’air. Il faut comprendre le but recherché par Israël dans une attaque contre l’Iran. Tout l’objectif consiste à démontrer que Tel-Aviv peut exercer sa puissance n’importe où dans la région. Analysons les choses de ce point de vue. A côté de Fordow, il n’y a pas trois divisions, il n’y en a qu’une, et elle est retranchée. Les Iraniens ne mettraient pas trois heures à riposter, ils mettraient trois jours. Cela me rappelle Osirak [le réacteur nucléaire irakien qu’Israël a détruit par un raid aérien en 1981]. Les Irakiens étaient les derniers à bien vouloir reconnaître que cette attaque avait été menée par Israël. C’est ce qui se passera pour l’Iran. Les Iraniens seront embarrassés. Cette opération est intéressante et elle a du sens. Si elle est simple et si elle est menée avec efficacité et diligence, ça pourrait marcher.»

Un renversement du régime

Moins «exotique», la troisième option est peut-être la plus dangereuse de toute: la «décapitation» du régime. «Les Israéliens pourraient se contenter de déboulonner les dirigeants iraniens», a expliqué le war planner du Pentagone. Mais ils ne pourraient le faire que dans le cadre d’une attaque aérienne ou d’un raid de commando.»

L’inconvénient d’une frappe visant à anéantir le régime, c’est qu’elle ne mettrait pas fin au programme nucléaire de l’Iran. L’avantage, c’est qu’elle déclencherait probablement une réponse iranienne qui viserait des cibles militaires américaines de la région, puisque ce sont les Gardiens de la révolution iranienne qui hériteraient du pouvoir politique. Les officiers américains avec qui je me suis entretenu pensent que ce serait l’un des meilleurs moyens pour Israël de mêler les Etats-Unis à son offensive contre l’Iran – l’Amérique se retrouverait à intervenir dans un conflit qu’elle n’a pas provoqué.

Comment l’armée américaine riposterait-elle à une attaque de l’Iran? «Tout dépend, répond le war planner du Pentagone. Si les Iraniens nous harcèlent, on saura gérer. Mais s’ils s’en prennent à l’un de nos navires les plus stratégiques, impossible de dire comment tourneront les choses». Dans tous les cas, les Etats-Unis ne livreraient pas une guerre terrestre de grande envergure et coûteuse contre le régime de Téhéran, mais plutôt une campagne aérienne à base de tirs d’interdiction visant à épuiser les capacités militaires de l’Iran, y compris son programme nucléaire, poursuit le war planner.

En tout état de cause, une campagne de décapitation du régime creuserait le fossé entre l’administration Obama et le gouvernement de Netanyahou. Le discours belliqueux tenu à Tel-Aviv épuise déjà de nombreux hauts gradés aux Etats-Unis. Auparavant fortement solidaires d’Israël, ils en veulent aujourd’hui à Netanyahou, car celui-ci tente de faire pression sur les Etats-Unis pour les pousser vers une guerre dont ils ne veulent pas.  

«Notre engagement vis-à-vis d’Israël est très fort. Il l’est d’ailleurs vis-à-vis de tous nos alliés. Beaucoup d’officiers sont fiers de ça, a affirmé le lieutenant-général retraité Robert Gard. Mais cet engagement est là pour lui permettre de se défendre. Pas pour qu’il déclenche la troisième Guerre mondiale!»

Les implications d’une intervention américaine forcée

Cela fait quelque temps que les Etats-Unis répugnent à l’idée d’être mêlés à une attaque israélienne contre l’Iran. En mars, le New York Times a publié un long article consacré à une simulation stratégique du Centcom, baptisée Internal Look, selon laquelle les Etats-Unis seraient «entraînés» dans un conflit au Moyen-Orient à la suite d’une offensive menée par Israël.

Ce qui en ressort est jugé «particulièrement inquiétant» par le général James Mattis, commandant du Centcom. Selon Internal Look, les représailles de l’Iran contre des cibles militaires étasuniennes pourraient provoquer des «centaines de victimes côté américain», notamment si des missiles iraniens touchaient un navire de la marine américaine. Cette simulation, ajoutée aux menaces de Téhéran de fermer le détroit d’Hormuz, a motivé la demande du général Mattis auprès de la Maison Blanche concernant le déploiement d’un troisième porte-avions dans le Golfe.

De l’avis de ses plus proches collaborateurs, le général Mattis, en plus d’être inquiet à propos des Iraniens, s’inquiète aussi de l’attitude d’Israël, dont les tentatives d’intimidation le mettent fortement mal à l’aise. L’analyse d’Internal Look indique non seulement que les conséquences d’une attaque israélienne seraient imprévisibles, mais elle implique aussi que moins les Etats-Unis en savent à propos d’une attaque israélienne, plus le nombre de victimes américaines serait important. C’est ce que m’a confié une source civile proche du Pentagone: «Moins nous sommes avertis, plus il y aura de morts!»

Obama s’est sérieusement penché sur la question

D’après un autre responsable haut placé au Pentagone, le président Obama et le général Martin Dempsey «ont discuté en détail» de la possibilité d’une attaque israélienne. Dès l’automne 2011, lorsque Martin Dempsey est passé chef d’état-major des armées, Barack Obama lui a fait savoir que les Etats-Unis n’«aideraient pas ni n’entraveraient» une action militaire israélienne contre l’Iran.

Si cette formule du président, soigneusement protégée, n’a pas filtré dans la presse américaine, les responsables politiques israéliens en ont eu connaissance. De fait, les propos d’Obama avaient été repris en juillet 2009, à peine six mois après son investiture, dans un éditorial très lu du quotidien pro-Netanyahou Israel Hayom.

L’auteur fait savoir qu’«Obama tentera de dialoguer avec l’Iran» tout en sachant que c’est probablement peine perdue. Le président américain «préférerait que les Israéliens n’attaquent pas [l’Iran] et il n’est pas prêt à assurer la sécurité d’Israël s’il échoue [par la voie diplomatique] et si les Etats-Unis empêchent Israël d’attaquer», ajoute l’article. «Dès lors, bien qu’Israël n’ait pas de feu vert pour attaquer l’Iran, il n’en a pas non plus l’interdiction. La décision revient à Israël. Les Etats-Unis n’aideront pas ni n’entraveront [une attaque israélienne].»

Seulement voilà, l’armée américaine craint que l’Iran ne pense que les Etats-Unis ont cautionné l’attaque de l’Etat hébreu, même si tel n’est pas le cas. C’est pourquoi Téhéran n’hésiterait pas à s’en prendre aux militaires américains présents dans le Golfe. C’est sans doute la raison pour laquelle le patron de l’état-major des armées a déclaré au mois d’août devant un parterre de journalistes londoniens qu’il ne souhaitait pas passer pour le «complice» d’Israël en cas d’attaque contre l’Iran.

Cette remarque a alimenté les spéculations sur un assouplissement de la position de Washington vis-à-vis de Téhéran. Ou sur la pression désormais exercée sur Israël pour qu’il s’abstienne de recourir à la force militaire. En réalité, rien n’avait changé. Le message explicite du général Martin Dempsey adressé à l’Iran était que les Etats-Unis ne cautionneraient pas ni ne contribueraient à une offensive israélienne.

Tel-Aviv et Washington ne sont pas sur la même longueur d’onde

A la suite de la déclaration du général Dempsey, aucune précision ou mise au point d’Obama espérée par Israël n’est arrivée. «Dempsey était parfaitement conscient de ce qu’il disait, m’a expliqué l’un des hauts gradés du Pentagone, et il n’aurait pas dit ça sans l’approbation de la Maison Blanche.» Il a ajouté, après une pause:

«Tout ce que l’armée déclare doit faire l’objet d’une autorisation. Absolument tout.»

Même en dehors du gouvernement américain, les experts géopolitiques vont dans le même sens. «Le message de l’administration Obama est remarquablement cohérent», affirme le spécialiste des relations Etats-Unis-Iran et auteur Trita Parsi.

«On nous dit toujours que l’Amérique considère la guerre comme le “dernier des recours”, mais en l’occurrence, le président Obama le pense vraiment.»

Robert Gard, le lieutenant-général à la retraite, est du même avis:

«Pour moi, c’est clair que le président Obama fera tout ce qui est en son pouvoir pour empêcher l’Iran d’obtenir une bombe. Mais aucun président ne laissera un autre pays décider à la place de l’Amérique quand elle doit verser son sang. Pas même Israël.»

Israël pourrait être surpris par la réaction américaine

Avec sa réputation de militaire intellectuel, Robert Gard a dirigé plusieurs projets d’officiers à la retraite sur des questions de défense. Il semble qu’il soit un bon baromètre de l’opinion des militaires en service sur un certain nombre de controverses politiques.

«La plupart des militaires de notre armée n’aiment pas l’idée d’une guerre préventive. Or, c’est ce que voudraient faire les Israéliens en attaquant l’Iran.»

George Little, le porte-parole du Pentagone, précise pour sa part:

«Les Etats-Unis sont prêts à toute éventualité relative à des menaces de sécurité au Moyen-Orient. En revanche, il est parfaitement faux de dire que nous avons définitivement entériné ou écarté telle ou telle décision sur des scénarios qui ne se sont pas produits. Par ailleurs, les Etats-Unis et Israël sont totalement d’accord quant à la nécessité d’empêcher l’Iran de se doter d’une arme nucléaire.»

Selon un officier à la retraite très respecté, qui travaille comme consultant pour le Pentagone (et qui s’entretient régulièrement avec des hauts gradés israéliens), si elle ordonnait une attaque préventive contre les sites nucléaires de l’Iran, l’élite politique israélienne risquerait d’être surprise par la réaction du président Obama et de l’armée américaine. Selon lui:

«Si Israël déclenche une guerre, la première réaction de l’Amérique sera d’y mettre fin. D’appeler à un cessez-le-feu. Du reste, ce sera aussi la deuxième et la troisième réaction. Nous ferons tout pour empêcher l’escalade. Nous aurons 72 heures pour le faire. Passé ce délai, impossible de dire ce qui se passera.»

Mark Perry

Traduit par Micha Cziffra

http://www.slate.fr/story/63265/iran-israel-guerre-etats-unis

Source image : Recherche perso sur le net pour illustrer un peu.  ;)

Edit : Et merdouille, tu m'as grilled pendant que je faisait mon illustration, trop dègu !   O0

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Les iraniens ont fait depuis longtemps des propositions sur le nucléaire y compris un accord de principe à un échange du combustible déjà produit à 20% contre une livraison simultanée d'uranium enrchie pour ses centres de recherches et médicaux

Bref rien de bien nouveau 

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Il y aurait un nouveau scénario israélien pour neutraliser le programme nucléaire iranien (le site Fordo uniquement)

D'après ce nouveau scénario de type Entebbe bis, un commando d'élite israélien de 400 hommes est aéroporté près de Fordow par 7 C-130 et escorté par une poignée de F-16I, ils vont neutraliser les forces sur place, saisir (sic) l'uranium enrichi pour l'emporter à la maison et détruire le site au plastique... Je ne sais pas ce qu'ils fument à Tel-Aviv mais ça doit facilement faire décoller le plus ardu des jamaïcains   :lol:

J'ai beau regardé sur google map, le seul désert près de Fordo se situe à plus de 50km (Désert Namak) que le commando va devoir faire sans hélicoptère, sans soutien aérien, lourdement armé et aisément repérable de loin. (Sans parler que ce désert est un lieu hautement touristique, on n'y fait pas atterrir 7 C-130 sans être aperçu. ), qu'ils vont ensuite devoir refaire le chemin inverse chargé d'uranium enrichi, avec les forces iraniennes à leur trousse. Imaginons que le commando arrive quand même à faire attérir l'ensemble de l'équipe sans se faire repérer, il ne faut pas oublier que Fordo est protégé par une division d'infanterie sur place, une division mécanisé près de Kashan (à 30km) et 2 divisions à Qom (40km), que d'autres renforts peuvent arriver de Téhéran et d'Ispahan en moins 3/4h. L'endroit est desservit par l'autoroute Amir Kabir à 4 bandes+1 bande d'arrêt d'urgence, construit et contrôlé par les pasdaran et dont les péages servent de lieu d'interrogatoire ! (Je me suis fait arrêter de nombreuses fois sur cette route qui relie Ispahan à l'aéroport de Téhéran, j'essaie au maximum d'éviter cette route quand je ne suis pas accompagné )

Si toi aussi tu veux délirer avec l'état majeur israélien, c'est par ici  :oops: : http://www.slate.fr/story/63265/iran-israel-guerre-etats-unis

Avec des V-22 ce serait mieux...

http://www.defensenews.com/article/20120428/DEFREG04/304280002/Israel-8217-s-Growing-Commando-Force-Eyes-V-22s

Et d'ailleurs les USA verraient d'un bon œil un achat israélien qui compenserait la vingtaine coupée chez les Youesses ...

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Il en faudra 13 rien que pour emporter les 400 FS en configuration bétaillère, avec 2 à 3 ravitaillements pour chacun des Osprey. Néanmoins, ça n'enlève rien à la difficulté d'une telle mission, au mieux les Osprey vont réduire la distance que les FS vont couvrir entre leur lieux d'atterrissage et Fordo de quelques km.

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Il en faudra 13 rien que pour emporter les 400 FS en configuration bétaillère, avec 2 à 3 ravitaillements pour chacun des Osprey. Néanmoins, ça n'enlève rien à la difficulté d'une telle mission, au mieux les Osprey vont réduire la distance que les FS vont couvrir entre leur lieux d'atterrissage et Fordo de quelques km.

Ou alors il faut revisiter ce projet qui a connu quelques ratées :

Image IPB

http-~~-//www.youtube.com/watch?v=UxfpGPWtoOY&feature=youtube_gdata_player

Le "problème " est venu des rétrofusées ...

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