Polybe Posté(e) le 3 décembre 2024 Share Posté(e) le 3 décembre 2024 il y a une heure, g4lly a dit : L'affaire en question concerne probablement les relation franco-égyptienne dans laquelle le renseignement francais a fourni largement de quoi réprimé les manifestations - contre le gouvernement Sissi -, et qui ont conduits à l'exécution d'au moins une centaines d’Égyptiens. https://disclose.ngo/en/article/video-sirli-france-partner-in-state-crimes-in-egypt Plus de détails https://fr.wikipedia.org/wiki/Opération_Sirli https://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2024/12/03/disclose-ariane-lavrilleux-la-journaliste-visee-par-une-enquete-sur-des-atteintes-au-secret-defense-convoquee-par-une-juge_6427702_3236.html « Disclose » : Ariane Lavrilleux, la journaliste visée par une enquête sur des atteintes au secret-défense, convoquée par une juge Dans le cadre de l’instruction ouverte pour compromission du secret de la défense nationale et révélation d’informations permettant de découvrir l’identité d’agents de renseignement, la journaliste avait été placée en garde à vue en septembre 2023. La journaliste de Disclose Ariane Lavrilleux, visée par une enquête sur des atteintes au secret-défense, est convoquée en janvier par une juge d’instruction en vue d’une mise en examen, a annoncé, mardi 3 décembre, le média dans un communiqué. « Notre journaliste Ariane Lavrilleux est convoquée, vendredi 17 janvier 2025, en vue d’une possible mise en examen pour “appropriation et divulgation d’un secret de la défense nationale” », précise Disclose. « Un nouveau cap est franchi dans les pressions exercées contre les journalistes qui enquêtent sur des affaires d’Etat », commente le média d’investigation. Le parquet de Paris n’a pas souhaité confirmer cette convocation. « Cette affaire pose de manière générale la question des mesures coercitives à l’égard des journalistes qu’on admet en démocratie. En l’occurrence, il n’y a eu aucun souci de proportionnalité, ce qui est extrêmement préoccupant », a réagi auprès de l’Agence France-Presse Me Christophe Bigot, conseil de Mme Lavrilleux. « Traquée » par la DGSI Dans le cadre de l’instruction ouverte en juillet 2022 pour compromission du secret de la défense nationale et révélation d’informations permettant de découvrir l’identité d’agents de renseignement, la journaliste avait été placée en garde à vue en septembre 2023. Dans la foulée, un ancien militaire, que la justice semble considérer comme l’une des sources d’articles publiés par Disclose, avait été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire pour détournement et divulgation du secret de défense nationale par son dépositaire. L’enquête se concentre sur plusieurs articles publiés par Disclose depuis 2019. Ils portent sur des ventes d’armes françaises à l’étranger mais aussi sur l’opération « Sirli », une mission de renseignement française en Egypte que ce pays aurait détournée pour cibler et tuer des opposants. Les investigations ont démarré après deux plaintes déposées par le ministère des armées en 2021. D’après Disclose, Ariane Lavrilleux a été « traquée » par les policiers de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) : « Notre journaliste a fait l’objet de surveillances physiques lors de déplacements professionnels et privés, son téléphone portable a été géolocalisé en temps réel, ses comptes bancaires ont été épluchés », liste le média. Les Etats généraux de l’information ont accouché en septembre de diverses propositions visant à renforcer la protection du secret des sources. Parmi celles-ci : circonscrire le périmètre de l’impératif prépondérant d’intérêt public qui peut être invoqué pour lever le secret des sources ou encore prévoir l’autorisation préalable d’un juge des libertés et de la détention avant tout acte d’enquête ou d’instruction. Que le militaire qui aurait trahi soit poursuivi, ça me parait assez naturel. Mais comme journaliste, à elle, on peut lui reprocher quoi légalement ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alzoc Posté(e) le 3 décembre 2024 Share Posté(e) le 3 décembre 2024 (modifié) il y a 12 minutes, Polybe a dit : Que le militaire qui aurait trahi soit poursuivi, ça me parait assez naturel. Mais comme journaliste, à elle, on peut lui reprocher quoi légalement ? Peut-être le fait d'avoir divulgué/compromis l'identité des agents impliqués. Citation Dans le cadre de l’instruction ouverte en juillet 2022 pour compromission du secret de la défense nationale et révélation d’informations permettant de découvrir l’identité d’agents de renseignement, la journaliste avait été placée en garde à vue en septembre 2023. Sur le fond je suis d'accord qu'elle a fait son travail de journaliste en révélant cette affaire, après il aurait peut être fallu (mieux?) censurer les informations permettant d'identifier les agents. Modifié le 3 décembre 2024 par Alzoc 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 3 décembre 2024 Share Posté(e) le 3 décembre 2024 il y a 3 minutes, Alzoc a dit : Sur le fond je suis d'accord qu'elle a fait son travail de journaliste en révélant cette affaire, après il aurait peut être fallu (mieux?) censurer les informations permettant d'identifier les agents. Ou bien c'est juste un prétexte pour mettre les journalistes sous l'eteignoire... Les forcer a révéler leurs sources etc. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) le 3 décembre 2024 Share Posté(e) le 3 décembre 2024 il y a 20 minutes, Alzoc a dit : Peut-être le fait d'avoir divulgué/compromis l'identité des agents impliqués. Sur le fond je suis d'accord qu'elle a fait son travail de journaliste en révélant cette affaire, après il aurait peut être fallu (mieux?) censurer les informations permettant d'identifier les agents. Je croyais avoir lu les articles à l'époque, et je ne me souviens pas de nom. il y a 16 minutes, g4lly a dit : Ou bien c'est juste un prétexte pour mettre les journalistes sous l'eteignoire... Les forcer a révéler leurs sources etc. Ben depuis le début c'est un peu l'impression que j'ai oui... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 3 décembre 2024 Share Posté(e) le 3 décembre 2024 Il y a 4 heures, Polybe a dit : Je croyais avoir lu les articles à l'époque, et je ne me souviens pas de nom. On ne lui reproche pas d'avoir cité de nom, mais des éléments qui pourraient faciliter l'identification des agents ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) le 4 décembre 2024 Share Posté(e) le 4 décembre 2024 Il y a 19 heures, g4lly a dit : On ne lui reproche pas d'avoir cité de nom, mais des éléments qui pourraient faciliter l'identification des agents ... C'est un peu fumeux non ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 4 décembre 2024 Share Posté(e) le 4 décembre 2024 Il y a 4 heures, Polybe a dit : C'est un peu fumeux non ? Je ne saurai te dire n'ayant pas accès au dossier ... a priori elle même n'a pas accès au dossier, du moins son conseil, donc pour le moment impossible de répondre. Mais de plus en plus j'ai le sentiment qu'on essaie d'effaroucher les gêneurs en brandissant le gourdin de la "justice". 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 4 décembre 2024 Share Posté(e) le 4 décembre 2024 il y a 9 minutes, g4lly a dit : Je ne saurai te dire n'ayant pas accès au dossier ... a priori elle même n'a pas accès au dossier, du moins son conseil, donc pour le moment impossible de répondre. Mais de plus en plus j'ai le sentiment qu'on essaie d'effaroucher les gêneurs en brandissant le gourdin de la "justice". C'est depuis qu'on ne les flingue plus, ça, que veux-tu. Tout fout l'camp ! 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rogue0 Posté(e) le 1 janvier Share Posté(e) le 1 janvier (modifié) Le 18/09/2024 à 14:22, loki a dit : Quand même pas : c'est la dernière livraison de biper qui est concernée ( elle date de quelques jours) Ceux qui ont eu des bipers lors des livraisons plus anciennes sont passés au travers. D'autre part les effectifs totaux du Hezbollah sont estimés à presque 100 000 hommes et ça ne compte pas la branche civile de l'organisation : ca reste donc absorbable côté pertes surtout que l'essentiel des blessures reste assez légères Le gros problème est celui de la désorganisation des communications qui sont à repenser mais le créneau temporel sera court pour en profiter Je pose ça ici à propos de l'opération du Mossad du piégeage des bipers et des talkie-walkie : Il vient d'y avoir une fuite contrôlée du Mossad à propos de cette opération , à prendre avec encore plus de pincettes que d'habitude (détails modifiés pour protéger des agents ou source encore actifs): https://www.twz.com/news-features/ex-mossad-agents-reveal-details-of-how-they-turned-hezbollahs-communications-devices-into-bombs 2 responsables du Mossad (qui viennent de partir en retraite) parlent de l'opération, qui aurait pris 10 ans de préparation. Eux poussent la thèse de batteries piégées à l'explosif (et pas un hack des sécurités des batteries). Ils s'épanchent longuement sur les efforts pour pousser les appareils piégés uniquement vers le Hezbollah, et les calculs pour réduire les dommages collatéraux ( visiblement, pas de réduction à 100%, il y a eu des dommages collatéraux). EDIT: et pour la timing de l'opération, ils poussent aussi la thèse d'un timing tactique voire opportuniste : à savoir que l'opération risquait d'être grillée bientôt , donc autant s'en servir immédiatement. (ça je n'y crois pas, ça tombe pile au moment où Israel avait besoin de décapiter le Hezbollah, et où Bibi avait besoin de distraction envers ses critiques) Modifié le 1 janvier par rogue0 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 1 janvier Share Posté(e) le 1 janvier Pour l'explosif dans les batteries c'est plus logique considérant la taille minuscule des batteries de pager. Même en les surchargeant via un court circuit elle ne vont pas provoquer d'explosion notable. Et un pager ne se porte pas a l'oreille... Mais est susceptible d'être un peu éloigné du porteur. Il faut vraiment déclencher l'explosion quand il le manipule en faisant défiler le message par exemple pour obtenir un effet notable. Concernant la batterie souvent c'est une poche sans forme particulière. Difficile de détecter une batterie piègé d'une batterie pas piègé de l'extérieur. Ce qui serait intéressant c'est de connaître le mode de déclenchement. Une batterie c'est juste deux fils sans contrôleur ou quoiquesnce soit dedans. Donc la mise à feu de la charge explosive doit provenir d'une décharge subite de la batterie qui déclenche un élément fusible qui met à feu la charge primaire. Pas évident a sécuriser pour que le bidule ne soit pas éventé par accident. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
fraisedesbois Posté(e) le 4 février Share Posté(e) le 4 février Le 11/10/2024 à 20:07, Rob1 a dit : J'avais vu des infos dans le sens où la participation du Hezbollah à la guerre civile syrienne serait une des racines de ses problèmes actuels (... karma) Révéler le contenu masqué As Hizbollah grew in strength, including in 2012 deploying to Syria to help Assad quell an armed uprising against his dictatorship, it gave Israel the opportunity to take its measure. What emerged was a dense “intelligence picture” — who was in charge of Hizbollah’s operations, who was getting promoted, who was corrupt, and who had just returned from an unexplained trip. While Hizbollah’s fighters were battle hardened in Syria’s bloody war, the militant group’s forces had grown to keep pace with the drawn-out conflict. That recruitment also left them more vulnerable to Israeli spies placing agents or looking for would-be defectors. “Syria was the beginning of the expansion of Hizbollah,” said Randa Slim, a programme director at the Middle East Institute in Washington. “That weakened their internal control mechanisms and opened the door for infiltration on a big level.” The war in Syria also created a fountain of data, much of it publicly available for Israel’s spies — and their algorithms — to digest. Obituaries, in the form of the “Martyr Posters” regularly used by Hizbollah, were one of them, peppered with little nuggets of information, including which town the fighter was from, where he was killed, and his circle of friends posting the news on social media. Funerals were even more revealing, sometimes drawing senior leaders out of the shadows, even if briefly. A former high-ranking Lebanese politician in Beirut said the penetration of Hizbollah by Israeli or US intelligence was “the price of their support for Assad”. “They had to reveal themselves in Syria,” he said, where the secretive group suddenly had to stay in touch and share information with the notoriously corrupt Syrian intelligence service, or with Russian intelligence services, who were regularly monitored by the Americans. “They went from being highly disciplined and purists to someone who [when defending Assad] let in a lot more people than they should have,” said Yezid Sayigh, a senior fellow at the Carnegie Middle East Center. “The complacency and arrogance was accompanied by a shift in its membership — they started to become flabby.” https://www.ft.com/content/6638813e-e246-4409-9a38-95bf60a220a8 En ce sens (la trad. arabe->ang.->FR est assez moche, mais on saisit le sens je crois): 21.11.24 Les dirigeants du Hezbollah : « Le régime syrien nous a démasqués » https://www.sawtbeirut.com/articles/قيادات-حزب-الله-النظام-السوري-كشفنا/ Citation [trad.] Le Hezbollah n'imaginait pas que sa participation à la guerre syrienne serait le dernier clou dans le cercueil de la résistance et de ses dirigeants qui n'ont pas lésiné sur la protection du régime de Bachar al-Assad, et que cette arène serait une raison et une arène à travers laquelle l'armée israélienne obtiendrait toutes les informations qu'elle voulait sur le Hezbollah, ses mouvements et ses dirigeants sur le terrain et politiques. Les dirigeants du Hezbollah sont arrivés à la ferme conviction que la plus grande brèche se trouvait en Syrie, car le régime syrien n’a pris aucune mesure pour protéger la résistance, mais elle est devenue vulnérable à une exposition dangereuse à la sécurité, selon les informations obtenues par le parti sur le terrain syrien et selon les rapports sur lesquels le Hezbollah a travaillé et est arrivé à cette conclusion. Selon les informations obtenues par le site Internet « Sawt Beirut International », les dirigeants du parti ont envoyé un message clair à la direction du parti au Liban, affirmant que la source de la plus grande brèche était la Syrie, pas l’Iran, et que le régime d’Assad était parmi les pays qui ont exposé les mouvements du Hezbollah. Ces informations sont parvenues à Israël après que l’intensité des combats en Syrie se soit apaisée et après l’escalade des conflits entre les éléments du Hezbollah et certaines personnes influentes du régime syrien. Selon les informations, tous les dirigeants du parti visés participaient à la guerre en Syrie, étaient en contact direct avec les dirigeants syriens et partageaient des informations de sécurité précises avec le régime syrien, car il est le principal allié du parti et le protecteur des arrières de la résistance. Cependant, cette coopération s'est transformée en un poignard et une épée suspendus au-dessus de la tête du Hezbollah. Israël a obtenu en détail tous les centres stratégiques de la banlieue et du sud, et toutes les informations relatives à ses dirigeants sur le terrain, dirigés par Fouad Shukr et Ibrahim Aqil, en plus des photos personnelles liées aux dirigeants lors de leurs déplacements en Syrie, et tous leurs mouvements ont été surveillés par l'armée israélienne en attendant le moment de la bataille, puis l'armée israélienne a déterminé ses cibles et s'est jetée sur les dirigeants du Hezbollah. L’affaire ne s’est pas arrêtée là, mais la plupart des dirigeants des partis restés en Syrie et ayant des relations avec les fronts syriens ont été soumis à des liquidations et à des raids des avions de guerre israéliens, et leurs maisons ont été ciblées, et certains d’entre eux sont partis du Liban en Syrie, et dès qu’ils sont arrivés là-bas, ils ont été pris pour cible, et cela indique que la Syrie est la source de la plus grande violation. [/trad.] @Ciders 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
lm2 Posté(e) mercredi à 16:58 Share Posté(e) mercredi à 16:58 Quote https://www.theguardian.com/uk-news/2025/jun/27/uk-spy-operation-wedlock-suspected-russian-double-agent-mi6 UK launched huge operation to find suspected Russian double agent in MI6 Exclusive: Operation Wedlock lasted up to 20 years and took MI5 teams across world amid panic about ‘another Philby’ Nick Hopkins and Anna Isaac Fri 27 Jun 2025 14.00 CEST Share Britain’s spy chiefs were forced to launch one of the most sensitive and risky investigations since the cold war over fears a senior officer at the foreign intelligence service MI6 was a double agent for Russia. The extensive hunt for the alleged mole, called Operation Wedlock, was run by MI6’s sister agency, MI5, which deployed a team of up to 35 surveillance, planning and desk officers, who travelled across the world. One trip took an entire surveillance team to the Middle East for more than a week, the Guardian has been told, where the officers were put up in a CIA safe house. This trip was particularly hazardous, it’s understood, because the officers travelled to the country without the knowledge of its government, and would have been illegal under international law. The investigation is believed to have lasted in one form or another for up to 20 years, but MI5 could not establish whether British intelligence had a mole – raising the possibility that an agent may have got away with spying for Russia. “We thought we had another Philby on our hands,” said a source, referring to Kim Philby, the infamous MI6 double agent who was part of a group of Britons recruited by the Soviet Union, known as the Cambridge spy ring. Kim Philby, who was the ‘third man’ in the Cambridge Five spy ring. Photograph: PA Media MI6, the Secret Intelligence Service, is the UK spy agency responsible for overseas intelligence collection and agent handling; MI5, the Security Service, is the domestic intelligence agency that assesses threats to Britain’s national security. The MI5 investigation began in the 1990s and is understood to have continued until at least 2015. By then, the officer being targeted by the Wedlock team had left MI6, which employed a staff of 2,500 at the time. The tipoff about the alleged spy came from the CIA in the US, which was convinced a British intelligence official who was working in London had been relaying secrets to Russia. During part of the investigation, Russia’s secret intelligence service, the FSB, was being run by Vladimir Putin. A source with close knowledge of the operation said: “[We were told] the target was a Russian spy … The US believed he was leaking information to the Russians. He was suspect 1A. The job was taken more seriously than any other [MI5] was involved in. Wedlock eclipsed them all.” The operation began in the mid-to-late 1990s after the CIA told its counterparts in British intelligence about its concerns. A recently published book, The Spy in the Archive: How One Man Tried to Kill the KGB, by the former BBC security correspondent Gordon Corera, references the episode. The book says the CIA was concerned that an MI6 officer had been “turned by Moscow”, but that it was unclear who it was. The Guardian has discovered that the UK identified the alleged spy and a team of MI5 specialists was tasked with following him. The team did not operate from MI5 headquarters at Thames House in Westminster. Such was the sensitivity, the officer who led the surveillance was briefed about the operation in a church, according to a source. Some of those selected to be involved in the operation were initially told they were going on a training exercise, and were only given the terms of reference when they were outside Thames House. The Wedlock surveillance team was based in a building in Wandsworth, south London – close to MI6’s riverside building in Vauxhall. The officers operated there under the name of a fake security business. At the time, the team was told the target had a senior role at MI6 with access to a wide range of highly sensitive material. MI5’s technical operations team, known then as A1, covertly broke into the MI6 officer’s home and planted listening and video devices. A live feed beamed images back to an operations room. skip past newsletter promotion Sign up to First Edition Free daily newsletter Our morning email breaks down the key stories of the day, telling you what’s happening and why it matters Enter your email address Privacy Notice: Newsletters may contain info about charities, online ads, and content funded by outside parties. For more information see our Privacy Policy. We use Google reCaptcha to protect our website and the Google Privacy Policy and Terms of Service apply. after newsletter promotion An MI5 car outside his house was fitted with a camera inside a tissue box on the ledge behind the back seats, a source said. The extensive surveillance highlighted some conduct that raised cause for concern, but this was unrelated to spying, the Guardian has been told. During the course of the operation, surveillance teams tracked his movements abroad, following him to cities across Europe, Asia and the Middle East, a very high-risk move as the team was operating outside MI5’s jurisdiction. The Guardian has been told the team was sent into a country with real passports under false names, with the agents warned that if they were detained for any reason, they were “on their own … we can’t help you”. Such was the concern about the alleged mole, intelligence chiefs considered they had no choice. The man being surveilled was not thought to be working alone, a source said. Two other people, also based in London, were thought to be helping him. The source said Wedlock was a “highly unusual operation … the longest in recent memory and probably the most expensive”. To have one UK intelligence agency in effect spying on another was extraordinary, the source said. “MI5 never got the conclusive proof it was looking for,” they added. They said that if it was not him, then potentially MI6 “still has a mole to find”. One concern among those who worked on the operation was that the target, a specialist himself, might have become aware he was being watched. A Whitehall source declined to comment. https://www.theguardian.com/uk-news/2025/jun/27/uk-spy-operation-wedlock-suspected-russian-double-agent-mi6 ..ce qui n'est pas sans rappeler la nouvelle série d'espionnage entres services de renseignements, d'Éric Rochant Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) il y a 12 heures Share Posté(e) il y a 12 heures Le 16/07/2025 à 18:58, lm2 a dit : ..ce qui n'est pas sans rappeler la nouvelle série d'espionnage entres services de renseignements, d'Éric Rochant Un peu bizarre cet article. Au final y a...rien ? Il s'agirait donc presque du travail normal d'un service interne de sécurité. La routine non ? Juste les moyens mis en œuvre qui effectivement font penser que c'était un haut cadre qui était soupçonné. La question qui me vient, c'est pourquoi on en parle publiquement...quelqu'un doit justifier quelque chose. ^^ 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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