Polybe Posté(e) le 3 décembre 2024 Share Posté(e) le 3 décembre 2024 il y a une heure, g4lly a dit : L'affaire en question concerne probablement les relation franco-égyptienne dans laquelle le renseignement francais a fourni largement de quoi réprimé les manifestations - contre le gouvernement Sissi -, et qui ont conduits à l'exécution d'au moins une centaines d’Égyptiens. https://disclose.ngo/en/article/video-sirli-france-partner-in-state-crimes-in-egypt Plus de détails https://fr.wikipedia.org/wiki/Opération_Sirli https://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2024/12/03/disclose-ariane-lavrilleux-la-journaliste-visee-par-une-enquete-sur-des-atteintes-au-secret-defense-convoquee-par-une-juge_6427702_3236.html « Disclose » : Ariane Lavrilleux, la journaliste visée par une enquête sur des atteintes au secret-défense, convoquée par une juge Dans le cadre de l’instruction ouverte pour compromission du secret de la défense nationale et révélation d’informations permettant de découvrir l’identité d’agents de renseignement, la journaliste avait été placée en garde à vue en septembre 2023. La journaliste de Disclose Ariane Lavrilleux, visée par une enquête sur des atteintes au secret-défense, est convoquée en janvier par une juge d’instruction en vue d’une mise en examen, a annoncé, mardi 3 décembre, le média dans un communiqué. « Notre journaliste Ariane Lavrilleux est convoquée, vendredi 17 janvier 2025, en vue d’une possible mise en examen pour “appropriation et divulgation d’un secret de la défense nationale” », précise Disclose. « Un nouveau cap est franchi dans les pressions exercées contre les journalistes qui enquêtent sur des affaires d’Etat », commente le média d’investigation. Le parquet de Paris n’a pas souhaité confirmer cette convocation. « Cette affaire pose de manière générale la question des mesures coercitives à l’égard des journalistes qu’on admet en démocratie. En l’occurrence, il n’y a eu aucun souci de proportionnalité, ce qui est extrêmement préoccupant », a réagi auprès de l’Agence France-Presse Me Christophe Bigot, conseil de Mme Lavrilleux. « Traquée » par la DGSI Dans le cadre de l’instruction ouverte en juillet 2022 pour compromission du secret de la défense nationale et révélation d’informations permettant de découvrir l’identité d’agents de renseignement, la journaliste avait été placée en garde à vue en septembre 2023. Dans la foulée, un ancien militaire, que la justice semble considérer comme l’une des sources d’articles publiés par Disclose, avait été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire pour détournement et divulgation du secret de défense nationale par son dépositaire. L’enquête se concentre sur plusieurs articles publiés par Disclose depuis 2019. Ils portent sur des ventes d’armes françaises à l’étranger mais aussi sur l’opération « Sirli », une mission de renseignement française en Egypte que ce pays aurait détournée pour cibler et tuer des opposants. Les investigations ont démarré après deux plaintes déposées par le ministère des armées en 2021. D’après Disclose, Ariane Lavrilleux a été « traquée » par les policiers de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) : « Notre journaliste a fait l’objet de surveillances physiques lors de déplacements professionnels et privés, son téléphone portable a été géolocalisé en temps réel, ses comptes bancaires ont été épluchés », liste le média. Les Etats généraux de l’information ont accouché en septembre de diverses propositions visant à renforcer la protection du secret des sources. Parmi celles-ci : circonscrire le périmètre de l’impératif prépondérant d’intérêt public qui peut être invoqué pour lever le secret des sources ou encore prévoir l’autorisation préalable d’un juge des libertés et de la détention avant tout acte d’enquête ou d’instruction. Que le militaire qui aurait trahi soit poursuivi, ça me parait assez naturel. Mais comme journaliste, à elle, on peut lui reprocher quoi légalement ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alzoc Posté(e) le 3 décembre 2024 Share Posté(e) le 3 décembre 2024 (modifié) il y a 12 minutes, Polybe a dit : Que le militaire qui aurait trahi soit poursuivi, ça me parait assez naturel. Mais comme journaliste, à elle, on peut lui reprocher quoi légalement ? Peut-être le fait d'avoir divulgué/compromis l'identité des agents impliqués. Citation Dans le cadre de l’instruction ouverte en juillet 2022 pour compromission du secret de la défense nationale et révélation d’informations permettant de découvrir l’identité d’agents de renseignement, la journaliste avait été placée en garde à vue en septembre 2023. Sur le fond je suis d'accord qu'elle a fait son travail de journaliste en révélant cette affaire, après il aurait peut être fallu (mieux?) censurer les informations permettant d'identifier les agents. Modifié le 3 décembre 2024 par Alzoc 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 3 décembre 2024 Share Posté(e) le 3 décembre 2024 il y a 3 minutes, Alzoc a dit : Sur le fond je suis d'accord qu'elle a fait son travail de journaliste en révélant cette affaire, après il aurait peut être fallu (mieux?) censurer les informations permettant d'identifier les agents. Ou bien c'est juste un prétexte pour mettre les journalistes sous l'eteignoire... Les forcer a révéler leurs sources etc. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) le 3 décembre 2024 Share Posté(e) le 3 décembre 2024 il y a 20 minutes, Alzoc a dit : Peut-être le fait d'avoir divulgué/compromis l'identité des agents impliqués. Sur le fond je suis d'accord qu'elle a fait son travail de journaliste en révélant cette affaire, après il aurait peut être fallu (mieux?) censurer les informations permettant d'identifier les agents. Je croyais avoir lu les articles à l'époque, et je ne me souviens pas de nom. il y a 16 minutes, g4lly a dit : Ou bien c'est juste un prétexte pour mettre les journalistes sous l'eteignoire... Les forcer a révéler leurs sources etc. Ben depuis le début c'est un peu l'impression que j'ai oui... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 3 décembre 2024 Share Posté(e) le 3 décembre 2024 Il y a 4 heures, Polybe a dit : Je croyais avoir lu les articles à l'époque, et je ne me souviens pas de nom. On ne lui reproche pas d'avoir cité de nom, mais des éléments qui pourraient faciliter l'identification des agents ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) le 4 décembre 2024 Share Posté(e) le 4 décembre 2024 Il y a 19 heures, g4lly a dit : On ne lui reproche pas d'avoir cité de nom, mais des éléments qui pourraient faciliter l'identification des agents ... C'est un peu fumeux non ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 4 décembre 2024 Share Posté(e) le 4 décembre 2024 Il y a 4 heures, Polybe a dit : C'est un peu fumeux non ? Je ne saurai te dire n'ayant pas accès au dossier ... a priori elle même n'a pas accès au dossier, du moins son conseil, donc pour le moment impossible de répondre. Mais de plus en plus j'ai le sentiment qu'on essaie d'effaroucher les gêneurs en brandissant le gourdin de la "justice". 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 4 décembre 2024 Share Posté(e) le 4 décembre 2024 il y a 9 minutes, g4lly a dit : Je ne saurai te dire n'ayant pas accès au dossier ... a priori elle même n'a pas accès au dossier, du moins son conseil, donc pour le moment impossible de répondre. Mais de plus en plus j'ai le sentiment qu'on essaie d'effaroucher les gêneurs en brandissant le gourdin de la "justice". C'est depuis qu'on ne les flingue plus, ça, que veux-tu. Tout fout l'camp ! 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rogue0 Posté(e) le 1 janvier Share Posté(e) le 1 janvier (modifié) Le 18/09/2024 à 14:22, loki a dit : Quand même pas : c'est la dernière livraison de biper qui est concernée ( elle date de quelques jours) Ceux qui ont eu des bipers lors des livraisons plus anciennes sont passés au travers. D'autre part les effectifs totaux du Hezbollah sont estimés à presque 100 000 hommes et ça ne compte pas la branche civile de l'organisation : ca reste donc absorbable côté pertes surtout que l'essentiel des blessures reste assez légères Le gros problème est celui de la désorganisation des communications qui sont à repenser mais le créneau temporel sera court pour en profiter Je pose ça ici à propos de l'opération du Mossad du piégeage des bipers et des talkie-walkie : Il vient d'y avoir une fuite contrôlée du Mossad à propos de cette opération , à prendre avec encore plus de pincettes que d'habitude (détails modifiés pour protéger des agents ou source encore actifs): https://www.twz.com/news-features/ex-mossad-agents-reveal-details-of-how-they-turned-hezbollahs-communications-devices-into-bombs 2 responsables du Mossad (qui viennent de partir en retraite) parlent de l'opération, qui aurait pris 10 ans de préparation. Eux poussent la thèse de batteries piégées à l'explosif (et pas un hack des sécurités des batteries). Ils s'épanchent longuement sur les efforts pour pousser les appareils piégés uniquement vers le Hezbollah, et les calculs pour réduire les dommages collatéraux ( visiblement, pas de réduction à 100%, il y a eu des dommages collatéraux). EDIT: et pour la timing de l'opération, ils poussent aussi la thèse d'un timing tactique voire opportuniste : à savoir que l'opération risquait d'être grillée bientôt , donc autant s'en servir immédiatement. (ça je n'y crois pas, ça tombe pile au moment où Israel avait besoin de décapiter le Hezbollah, et où Bibi avait besoin de distraction envers ses critiques) Modifié le 1 janvier par rogue0 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 1 janvier Share Posté(e) le 1 janvier Pour l'explosif dans les batteries c'est plus logique considérant la taille minuscule des batteries de pager. Même en les surchargeant via un court circuit elle ne vont pas provoquer d'explosion notable. Et un pager ne se porte pas a l'oreille... Mais est susceptible d'être un peu éloigné du porteur. Il faut vraiment déclencher l'explosion quand il le manipule en faisant défiler le message par exemple pour obtenir un effet notable. Concernant la batterie souvent c'est une poche sans forme particulière. Difficile de détecter une batterie piègé d'une batterie pas piègé de l'extérieur. Ce qui serait intéressant c'est de connaître le mode de déclenchement. Une batterie c'est juste deux fils sans contrôleur ou quoiquesnce soit dedans. Donc la mise à feu de la charge explosive doit provenir d'une décharge subite de la batterie qui déclenche un élément fusible qui met à feu la charge primaire. Pas évident a sécuriser pour que le bidule ne soit pas éventé par accident. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
fraisedesbois Posté(e) le 4 février Share Posté(e) le 4 février Le 11/10/2024 à 20:07, Rob1 a dit : J'avais vu des infos dans le sens où la participation du Hezbollah à la guerre civile syrienne serait une des racines de ses problèmes actuels (... karma) Révéler le contenu masqué As Hizbollah grew in strength, including in 2012 deploying to Syria to help Assad quell an armed uprising against his dictatorship, it gave Israel the opportunity to take its measure. What emerged was a dense “intelligence picture” — who was in charge of Hizbollah’s operations, who was getting promoted, who was corrupt, and who had just returned from an unexplained trip. While Hizbollah’s fighters were battle hardened in Syria’s bloody war, the militant group’s forces had grown to keep pace with the drawn-out conflict. That recruitment also left them more vulnerable to Israeli spies placing agents or looking for would-be defectors. “Syria was the beginning of the expansion of Hizbollah,” said Randa Slim, a programme director at the Middle East Institute in Washington. “That weakened their internal control mechanisms and opened the door for infiltration on a big level.” The war in Syria also created a fountain of data, much of it publicly available for Israel’s spies — and their algorithms — to digest. Obituaries, in the form of the “Martyr Posters” regularly used by Hizbollah, were one of them, peppered with little nuggets of information, including which town the fighter was from, where he was killed, and his circle of friends posting the news on social media. Funerals were even more revealing, sometimes drawing senior leaders out of the shadows, even if briefly. A former high-ranking Lebanese politician in Beirut said the penetration of Hizbollah by Israeli or US intelligence was “the price of their support for Assad”. “They had to reveal themselves in Syria,” he said, where the secretive group suddenly had to stay in touch and share information with the notoriously corrupt Syrian intelligence service, or with Russian intelligence services, who were regularly monitored by the Americans. “They went from being highly disciplined and purists to someone who [when defending Assad] let in a lot more people than they should have,” said Yezid Sayigh, a senior fellow at the Carnegie Middle East Center. “The complacency and arrogance was accompanied by a shift in its membership — they started to become flabby.” https://www.ft.com/content/6638813e-e246-4409-9a38-95bf60a220a8 En ce sens (la trad. arabe->ang.->FR est assez moche, mais on saisit le sens je crois): 21.11.24 Les dirigeants du Hezbollah : « Le régime syrien nous a démasqués » https://www.sawtbeirut.com/articles/قيادات-حزب-الله-النظام-السوري-كشفنا/ Citation [trad.] Le Hezbollah n'imaginait pas que sa participation à la guerre syrienne serait le dernier clou dans le cercueil de la résistance et de ses dirigeants qui n'ont pas lésiné sur la protection du régime de Bachar al-Assad, et que cette arène serait une raison et une arène à travers laquelle l'armée israélienne obtiendrait toutes les informations qu'elle voulait sur le Hezbollah, ses mouvements et ses dirigeants sur le terrain et politiques. Les dirigeants du Hezbollah sont arrivés à la ferme conviction que la plus grande brèche se trouvait en Syrie, car le régime syrien n’a pris aucune mesure pour protéger la résistance, mais elle est devenue vulnérable à une exposition dangereuse à la sécurité, selon les informations obtenues par le parti sur le terrain syrien et selon les rapports sur lesquels le Hezbollah a travaillé et est arrivé à cette conclusion. Selon les informations obtenues par le site Internet « Sawt Beirut International », les dirigeants du parti ont envoyé un message clair à la direction du parti au Liban, affirmant que la source de la plus grande brèche était la Syrie, pas l’Iran, et que le régime d’Assad était parmi les pays qui ont exposé les mouvements du Hezbollah. Ces informations sont parvenues à Israël après que l’intensité des combats en Syrie se soit apaisée et après l’escalade des conflits entre les éléments du Hezbollah et certaines personnes influentes du régime syrien. Selon les informations, tous les dirigeants du parti visés participaient à la guerre en Syrie, étaient en contact direct avec les dirigeants syriens et partageaient des informations de sécurité précises avec le régime syrien, car il est le principal allié du parti et le protecteur des arrières de la résistance. Cependant, cette coopération s'est transformée en un poignard et une épée suspendus au-dessus de la tête du Hezbollah. Israël a obtenu en détail tous les centres stratégiques de la banlieue et du sud, et toutes les informations relatives à ses dirigeants sur le terrain, dirigés par Fouad Shukr et Ibrahim Aqil, en plus des photos personnelles liées aux dirigeants lors de leurs déplacements en Syrie, et tous leurs mouvements ont été surveillés par l'armée israélienne en attendant le moment de la bataille, puis l'armée israélienne a déterminé ses cibles et s'est jetée sur les dirigeants du Hezbollah. L’affaire ne s’est pas arrêtée là, mais la plupart des dirigeants des partis restés en Syrie et ayant des relations avec les fronts syriens ont été soumis à des liquidations et à des raids des avions de guerre israéliens, et leurs maisons ont été ciblées, et certains d’entre eux sont partis du Liban en Syrie, et dès qu’ils sont arrivés là-bas, ils ont été pris pour cible, et cela indique que la Syrie est la source de la plus grande violation. [/trad.] @Ciders 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
lm2 Posté(e) le 16 juillet Share Posté(e) le 16 juillet Quote https://www.theguardian.com/uk-news/2025/jun/27/uk-spy-operation-wedlock-suspected-russian-double-agent-mi6 UK launched huge operation to find suspected Russian double agent in MI6 Exclusive: Operation Wedlock lasted up to 20 years and took MI5 teams across world amid panic about ‘another Philby’ Nick Hopkins and Anna Isaac Fri 27 Jun 2025 14.00 CEST Share Britain’s spy chiefs were forced to launch one of the most sensitive and risky investigations since the cold war over fears a senior officer at the foreign intelligence service MI6 was a double agent for Russia. The extensive hunt for the alleged mole, called Operation Wedlock, was run by MI6’s sister agency, MI5, which deployed a team of up to 35 surveillance, planning and desk officers, who travelled across the world. One trip took an entire surveillance team to the Middle East for more than a week, the Guardian has been told, where the officers were put up in a CIA safe house. This trip was particularly hazardous, it’s understood, because the officers travelled to the country without the knowledge of its government, and would have been illegal under international law. The investigation is believed to have lasted in one form or another for up to 20 years, but MI5 could not establish whether British intelligence had a mole – raising the possibility that an agent may have got away with spying for Russia. “We thought we had another Philby on our hands,” said a source, referring to Kim Philby, the infamous MI6 double agent who was part of a group of Britons recruited by the Soviet Union, known as the Cambridge spy ring. Kim Philby, who was the ‘third man’ in the Cambridge Five spy ring. Photograph: PA Media MI6, the Secret Intelligence Service, is the UK spy agency responsible for overseas intelligence collection and agent handling; MI5, the Security Service, is the domestic intelligence agency that assesses threats to Britain’s national security. The MI5 investigation began in the 1990s and is understood to have continued until at least 2015. By then, the officer being targeted by the Wedlock team had left MI6, which employed a staff of 2,500 at the time. The tipoff about the alleged spy came from the CIA in the US, which was convinced a British intelligence official who was working in London had been relaying secrets to Russia. During part of the investigation, Russia’s secret intelligence service, the FSB, was being run by Vladimir Putin. A source with close knowledge of the operation said: “[We were told] the target was a Russian spy … The US believed he was leaking information to the Russians. He was suspect 1A. The job was taken more seriously than any other [MI5] was involved in. Wedlock eclipsed them all.” The operation began in the mid-to-late 1990s after the CIA told its counterparts in British intelligence about its concerns. A recently published book, The Spy in the Archive: How One Man Tried to Kill the KGB, by the former BBC security correspondent Gordon Corera, references the episode. The book says the CIA was concerned that an MI6 officer had been “turned by Moscow”, but that it was unclear who it was. The Guardian has discovered that the UK identified the alleged spy and a team of MI5 specialists was tasked with following him. The team did not operate from MI5 headquarters at Thames House in Westminster. Such was the sensitivity, the officer who led the surveillance was briefed about the operation in a church, according to a source. Some of those selected to be involved in the operation were initially told they were going on a training exercise, and were only given the terms of reference when they were outside Thames House. The Wedlock surveillance team was based in a building in Wandsworth, south London – close to MI6’s riverside building in Vauxhall. The officers operated there under the name of a fake security business. At the time, the team was told the target had a senior role at MI6 with access to a wide range of highly sensitive material. MI5’s technical operations team, known then as A1, covertly broke into the MI6 officer’s home and planted listening and video devices. A live feed beamed images back to an operations room. skip past newsletter promotion Sign up to First Edition Free daily newsletter Our morning email breaks down the key stories of the day, telling you what’s happening and why it matters Enter your email address Privacy Notice: Newsletters may contain info about charities, online ads, and content funded by outside parties. For more information see our Privacy Policy. We use Google reCaptcha to protect our website and the Google Privacy Policy and Terms of Service apply. after newsletter promotion An MI5 car outside his house was fitted with a camera inside a tissue box on the ledge behind the back seats, a source said. The extensive surveillance highlighted some conduct that raised cause for concern, but this was unrelated to spying, the Guardian has been told. During the course of the operation, surveillance teams tracked his movements abroad, following him to cities across Europe, Asia and the Middle East, a very high-risk move as the team was operating outside MI5’s jurisdiction. The Guardian has been told the team was sent into a country with real passports under false names, with the agents warned that if they were detained for any reason, they were “on their own … we can’t help you”. Such was the concern about the alleged mole, intelligence chiefs considered they had no choice. The man being surveilled was not thought to be working alone, a source said. Two other people, also based in London, were thought to be helping him. The source said Wedlock was a “highly unusual operation … the longest in recent memory and probably the most expensive”. To have one UK intelligence agency in effect spying on another was extraordinary, the source said. “MI5 never got the conclusive proof it was looking for,” they added. They said that if it was not him, then potentially MI6 “still has a mole to find”. One concern among those who worked on the operation was that the target, a specialist himself, might have become aware he was being watched. A Whitehall source declined to comment. https://www.theguardian.com/uk-news/2025/jun/27/uk-spy-operation-wedlock-suspected-russian-double-agent-mi6 ..ce qui n'est pas sans rappeler la nouvelle série d'espionnage entres services de renseignements, d'Éric Rochant Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) le 19 juillet Share Posté(e) le 19 juillet Le 16/07/2025 à 18:58, lm2 a dit : ..ce qui n'est pas sans rappeler la nouvelle série d'espionnage entres services de renseignements, d'Éric Rochant Un peu bizarre cet article. Au final y a...rien ? Il s'agirait donc presque du travail normal d'un service interne de sécurité. La routine non ? Juste les moyens mis en œuvre qui effectivement font penser que c'était un haut cadre qui était soupçonné. La question qui me vient, c'est pourquoi on en parle publiquement...quelqu'un doit justifier quelque chose. ^^ 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
fraisedesbois Posté(e) le 12 août Share Posté(e) le 12 août 10.08.25 Le programme « Récompenses pour la justice » du Département d’État américain a annoncé « une récompense pouvant aller jusqu’à 5 millions de dollars pour toute information permettant de localiser, de récupérer et de renvoyer Mahmood Shah Habibi, 37 ans, un Afghan-Américain ». https://x.com/khorasandiary/status/1954553462168891537 Selon le FBI, Habibi aurait été arrêté par la #Direction générale du renseignement des talibans (GDI) le 10 août 2022, près de son domicile à Kaboul, en Afghanistan, avec son chauffeur. Pendant ce temps, Reuters, citant des responsables et des documents du gouvernement américain, a publié de nouveaux détails sur Habibi révélant que « les talibans ont probablement détenu Habibi parce que la #CIA avait infiltré l'entreprise où il travaillait, l'agence d'espionnage américaine ayant accédé à l'une des caméras de sécurité de l'entreprise, l'aidant à localiser le chef d'Al-Qaïda #Ayman al-Zawahiri dans une maison d'hôtes de Kaboul. » Habibi a disparu quelques jours après l'attaque d'un drone américain à Kaboul qui a tué Ayman al-Zawahiri. Reuters rapporte également, citant une déclaration en possession du gouvernement américain, qu'« un collègue détenu avec Habibi, puis libéré plus tard, l'a vu au siège du GDI et l'a entendu dans une pièce adjacente se faire demander s'il travaillait pour la CIA ou s'il était impliqué dans l'attaque contre Zawahiri. » L’administration talibane a rejeté à plusieurs reprises ces allégations, affirmant que Habibi n’avait pas été arrêté par ses forces de sécurité et n’était pas détenu par les talibans. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
lm2 Posté(e) le 12 août Share Posté(e) le 12 août On 7/19/2025 at 9:54 AM, Polybe said: Un peu bizarre cet article. Au final y a...rien ? Il s'agirait donc presque du travail normal d'un service interne de sécurité. La routine non ? Juste les moyens mis en œuvre qui effectivement font penser que c'était un haut cadre qui était soupçonné. La question qui me vient, c'est pourquoi on en parle publiquement...quelqu'un doit justifier quelque chose. ^^ 1. panique à bord 2. grain à moudre. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 28 août Share Posté(e) le 28 août A confirmer parce que l'article est payant : https://bsky.app/profile/shipwreck75.bsky.social/post/3lxhm4icfsc2v Citation Tulsi Gabbard included an undercover, Russia-focused CIA officer on a public list of people stripped of security clearances because she did not know his role (despite it being part of her job) nor coordinate with the Agency (also part of her job). Citation "Gabbard didn’t know the CIA officer had been working undercover, according to a person familiar with the fallout from the list’s release. Three other people with knowledge of the situation said that Gabbard’s office didn’t meaningfully consult with the CIA before releasing the list." https://bsky.app/profile/annmlipton.bsky.social/post/3lxh6ti72xk2b Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
lm2 Posté(e) le 28 août Share Posté(e) le 28 août (modifié) 5 hours ago, Ciders said: A confirmer parce que l'article est payant : https://bsky.app/profile/shipwreck75.bsky.social/post/3lxhm4icfsc2v https://bsky.app/profile/annmlipton.bsky.social/post/3lxh6ti72xk2b Quelle idée de mettre un lien bsky, alors qu'il y a directement le lien de la rédaction qui le publie? ;) https://www.wsj.com/politics/national-security/tulsi-gabbard-blindsided-cia-over-revoking-clearance-of-undercover-officer-47b7b160 A Norwegian town on the border with Russia has become a target for hybrid attacks. WSJ follows an intelligence chief from Norway’s domestic security agency on the hunt for illegal activity. Photo: Eve Hartley https://images.wsj.net/im-22354390 Tulsi Gabbard, director of national intelligence, and John Ratcliffe, director of the CIA, during a hearing in March. PHOTO: TOM WILLIAMS/ZUMA PRESS Tulsi Gabbard, director of national intelligence, and John Ratcliffe, director of the CIA, during a hearing in March. PHOTO: TOM WILLIAMS/ZUMA PRESS Tulsi Gabbard, director of national intelligence, surprised Central Intelligence Agency officials last week when she included an undercover senior CIA officer on a roster of 37 current and former officials she stripped of security clearances. Most of the 37 people had either participated in intelligence assessments related to Russia’s attempt to influence the outcome of the 2016 U.S. presidential election or had signed a 2019 letter calling for President Trump’s impeachment. Gabbard didn’t know the CIA officer had been working undercover, according to a person familiar with the fallout from the list’s release. Three other people with knowledge of the situation said that Gabbard’s office didn’t meaningfully consult with the CIA before releasing the list. Gabbard’s office delivered the list of 37 people to the CIA the evening before the list’s release, according to three people familiar with the communications and emails read to The Wall Street Journal. The national intelligence office didn’t seek the CIA’s input about the composition of the list, and the CIA had no foreknowledge of Gabbard’s posting on X the following day that revealed the names, including that of the covered CIA officer, according to two of the people familiar with the events. In a memo announcing the revocations, Gabbard said she had acted on Trump’s orders. Tulsi Gabbard, director of national intelligence, and John Ratcliffe, director of the CIA, during a hearing in March. PHOTO: TOM WILLIAMS/ZUMA PRESS “Director of National Intelligence Gabbard directed the revocations to ensure individuals who have violated the trust placed in them by weaponizing, politicizing, manipulating, or leaking classified intelligence are no longer allowed to do so,” a spokeswoman in Gabbard’s office said. Last week’s episode illuminates ongoing tension between the two top U.S. intelligence officials. Gabbard and CIA Director John Ratcliffe had differences in July, when she declassified a lightly redacted document about Russian influence on the 2016 U.S. election. The CIA had wanted to redact a greater portion of the report because it revealed sensitive agency sources and methods, according to people familiar with the matter. The conflict over the document was earlier reported by the Washington Post. “A smart [director of national intelligence] would have consulted with CIA” before identifying the undercover officer, said Larry Pfeiffer, a former chief of staff at the CIA. “It could potentially put CIA cover procedures at risk. It could put relations with foreign governments at risk.” Congress established the Office of the Director of National Intelligence in 2004 in the wake of the 9/11 terrorist attacks as the coordinating agency of the intelligence community, an arrangement that has stoked previous conflicts. During the Obama administration, then-CIA director Leon Panetta and Dennis Blair, who was national intelligence director, sparred over intelligence personnel overseas and deliberations about the CIA’s covert action. “Director Ratcliffe and the President’s entire elite national security team are committed to eradicating the politicization of intelligence and are focused on executing President Trump’s national security priorities, and keeping the American people safe,” CIA spokeswoman Liz Lyons said. The CIA official whose clearance was revoked last week is a longtime Russia hand at the agency. The officer has held intelligence posts for more than 20 years and worked from 2014 to 2017 as an expert on Russia and Eurasia on the National Intelligence Council, according to a publicly listed biography. Earlier this year, the CIA officer spoke at a classified intelligence conference and was described as a senior executive manager in the CIA’s Europe and Eurasia mission center. CIA officers can take civilian or government jobs outside the CIA and later rejoin the agency, where some can assume cover assignments. The CIA declined to comment about the officer, citing a policy against disclosing personnel information. The CIA officer didn’t respond to a request for comment. Security clearances allow a person to handle secret documents and are an essential part of working in intelligence. Revoking security clearances effectively terminates employment. Last month in the Oval Office, Gabbard presented the names of the 37 officials to Trump, who said that those on the list who still worked in government needed to be fired, according to an official in the national intelligence office who attended the meeting. In the past month, Gabbard has solidified her position with Trump as she has pushed a re-examination of the intelligence community’s conclusion that Russia worked to influence U.S. voters to favor him in the 2016 election. Previously, in June, Gabbard had fallen out of Trump’s favor over her release of a video in which she said “political elite warmongers” had brought the world closer to “the brink of nuclear annihilation than ever before.” Yet her political stock has risen as she has declassified documents as part of her campaign against current and former intelligence officials she alleges have manipulated intelligence assessments for political ends. At a White House cabinet meeting on Tuesday, Trump congratulated Gabbard. “You found some interesting things, Tulsi,” he said. “She’s becoming a bigger and bigger star every day.” In compiling last week’s list, Gabbard included several people who don’t possess security clearances. One of the 37 people—Richard H. Ledgett, a former deputy director of the National Security Agency—had already lost his clearance in a separate January executive order. It is a felony to reveal the identity of a covert intelligence officer or agent, though it is unclear if the statute could be applied to a government disclosure, or if including such a person on the list constitutes a disclosure. In 2003, Deputy Secretary of State Richard Armitage inadvertently revealed to reporters the identity of Valerie Plame, who was at the time a covert officer working in the CIA’s counterproliferation division collecting intelligence on Iraq’s weapons of mass destruction programs. No one was charged in a subsequent criminal investigation, but Scooter Libby, chief of staff to then-Vice President Dick Cheney, was convicted of lying to investigators. Former President George W. Bush commuted Libby’s sentence, and Trump pardoned him in 2018. Write to Brett Forrest at brett.forrest@wsj.com https://www.wsj.com/politics/national-security/tulsi-gabbard-blindsided-cia-over-revoking-clearance-of-undercover-officer-47b7b160 Modifié le 28 août par lm2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 28 août Share Posté(e) le 28 août il y a 6 minutes, lm2 a dit : Quelle idée de mettre un lien bsky, alors qu'il y a directement le lien de la rédaction qui le publie? ;) Je soutiens les petits réseaux sociaux qui fonctionnent sans IA détournée. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
lm2 Posté(e) le 28 août Share Posté(e) le 28 août 36 minutes ago, Ciders said: Je soutiens les petits réseaux sociaux qui fonctionnent sans IA détournée. vous parlez donc du "fédiverse" et initiatives type "mastodon", "friendica" ou "diaspora", les seules à ne pas dépendre d'un grand groupe? hehehe..... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rob1 Posté(e) le 30 août Share Posté(e) le 30 août Le 19/07/2025 à 09:54, Polybe a dit : Un peu bizarre cet article. Au final y a...rien ? Il s'agirait donc presque du travail normal d'un service interne de sécurité. La routine non ? Juste les moyens mis en œuvre qui effectivement font penser que c'était un haut cadre qui était soupçonné. La question qui me vient, c'est pourquoi on en parle publiquement...quelqu'un doit justifier quelque chose. ^^ Perso ca me fait surtout craindre que l'auteur n'ait que des scoops de ce niveau dans son bouquin... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) le 31 août Share Posté(e) le 31 août Il y a 9 heures, Rob1 a dit : Perso ca me fait surtout craindre que l'auteur n'ait que des scoops de ce niveau dans son bouquin... Avec l'âge, je m’aperçois que l'exceptionnel et l'incroyable n'existe pas ou peu. C'est soit embellis, soit un mensonge. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
lm2 Posté(e) il y a 22 heures Share Posté(e) il y a 22 heures (modifié) https://www.lefigaro.fr/international/la-suisse-nid-d-espions-les-agents-secrets-helvetiques-alertent-contre-les-incursions-russes-chinoises-et-islamistes-en-europe-20250905 La Suisse, nid d’espions : les agents secrets helvétiques alertent contre les incursions russes, chinoises et islamistes en Europe Par Steve Tenré Le 6 septembre 2025 à 11h00 Sujets suisse espions Rapport: https://cms.news.admin.ch/fileservice/sdweb-docs-prod-nsbcch-files/files/2025/07/01/e315f967-cfbf-4106-9e68-32965964f1d2.pdf https://www.vbs.admin.ch/fr/src-securite-de-la-suisse-2025 Un policier suisse (photo d’illustration). Un policier suisse (photo d’illustration). Un policier suisse (photo d’illustration). STEFAN WERMUTH / AFP DÉCRYPTAGE - Dans un document que Le Figaro a consulté, les services de renseignement suisses admettent que le «risque que la Suisse soit utilisée pour préparer ou commettre des enlèvements, des actes de sabotage et des attentats à l’étranger augmente». L’Helvétie n’est pas seulement le pays du fromage et du chocolat: il est aussi celui des espions étrangers et de leurs opérations secrètes, si l’on en croit le dernier rapport du renseignement suisse, consulté par Le Figaro. «Ce rapport de situation ne constitue pas une lecture facile, mais c’est une lecture nécessaire», écrit en début de document le conseiller fédéral Martin Pfister, en charge du Département de la défense et de la protection de la population. Et de poursuivre: «L’environnement de la Suisse a subi une très sérieuse dégradation sur le plan de la politique de sécurité (...) Cette évolution n’est pas un phénomène passager. C’est une tendance durable.» Une tendance marquée, d’abord, par la situation internationale: le Kremlin poursuit sa guerre d’agression contre l’Ukraine; l’Iran orchestre dans l’ombre son «axe de la résistance» face à Israël; Donald Trump bouleverse l’ordre mondial; et la Chine tente de modifier son rapport de force face à l’Occident. Mais comment se fait-il que la Suisse, réputée pour sa neutralité, soit à ce point impactée par les crises internationales? Pour les services secrets suisses, c’est justement l’indépendance de leur pays qui pousse tout un tas d’espions étrangers à y établir leurs activités, et à y soutirer des informations de haute importance. D’abord, parce que la république helvétique, «entourée d’États membres de l’UE et de l’Otan », accueille de «multiples infrastructures critiques dont dépendent» ces pays. «Une intensification des conflits hybrides pourrait viser ces États par le biais d’attaques contre des infrastructures en Suisse qui revêtent une importance critique pour eux», peut-on lire. Ensuite, parce que la Suisse, «en sa qualité de site d’innovation significatif pour des technologies d’importance stratégique, est exposée à une énorme pression internationale». Enfin, parce que la Suisse, en tant que place financière et industrielle mondiale, est bien obligée de faire du business avec l’ensemble des États du monde, même ceux alliés aux régimes tentant d’entailler l’Europe et plus globalement l’Occident. Tant et si bien que la Suisse est utilisée sans le savoir par la Russie, par exemple, pour contourner les sanctions et importer des «machines-outils» propres à produire de l’armement. «L’exportation de machines-outils et d’autres biens à double usage vers la Russie étant interdite depuis mars 2022, celle-ci adopte une nouvelle approche: en plus de la réexportation de biens acquis légalement dans des États tiers, elle fait livrer et installer dans ces derniers des machines dont la production est ensuite envoyée directement en Russie», poursuit le rapport. «Dans ce contexte, il est pratiquement impossible, pour les autorités suisses, de suivre les biens qui ont été produits par une machine-outil suisse. (...) Il s’agit principalement de biens industriels produits en grande série, qui sont achetés en très grandes quantités via des États tiers pour les besoins de l’industrie russe de l’armement.» Même topo pour l’Iran qui - même si le pays a «réduit sa dépendance vis-à-vis des États occidentaux» - a «tenté d’acquérir des biens en Suisse», notamment pour équiper ses missiles ou renforcer sa défense antiaérienne. La Corée du Nord également a essayé «d’acquérir des biens en Suisse» pour son programme d’arme nucléaire, sans qu’il soit précisé si elle avait réussi ou non. » LIRE AUSSI - Le risque d’un grand effacement de l’Europe face à la toute-puissance de Trump, Xi et Poutine Des espions se faisant passer pour des femmes d’affaires Ces acquisitions ne peuvent en tout cas être tentées que par des espions bien implantés en Helvétie. D’après les services secrets, «la Suisse constitue depuis plusieurs décennies une importante zone d’opération en Europe, car elle abrite une multitude de cibles intéressantes». Et de continuer: «De nombreux États ont envoyé du personnel de leurs services de renseignement en Suisse de manière dissimulée. Tandis que certaines personnes demeurent au bénéfice d’une autorisation de séjour, d’autres ne restent que brièvement sur le territoire suisse, le temps par exemple de rencontrer leurs sources. Elles se font alors passer pour du personnel diplomatique, des hommes ou femmes d’affaires, des journalistes ou encore des touristes». La Chine et la Russie constituent les «principales menaces pour la Suisse» en matière d’espionnage, puisque les deux pays «disposent de suffisamment de moyens» et de «réseaux humains» pour mettre sur écoute la police, les autorités fédérales, les universités ou les instituts de recherche, notamment. «Les relations que la Suisse entretient avec la Chine et la Russie ainsi que ses positions à leur égard, tout comme d’ailleurs à l’égard de l’UE, des États-Unis et de l’Otan revêtent un intérêt stratégique à leurs yeux», explique le renseignement, pour qui les «services de renseignement russes et chinois vont continuer à mener des opérations en Suisse, dirigées contre des États occidentaux, y compris des activités et des préparatifs dans le cadre de la guerre hybride». Pour ce faire, les espions n’hésitent pas à mettre sous surveillance les hauts responsables suisses en visite à l’étranger, qu’il s’agisse de personnalités du monde politique, économique ou scientifique, ou des personnes disposant d’accès privilégiés sur des zones secret-défense. Le rapport cingle également: «Le risque que la Suisse soit utilisée pour préparer ou commettre des enlèvements , des actes de sabotage et des attentats à l’étranger augmente». Autre volet du rapport: le cyberespionnage. Ceux qui s’y collent sont surtout les «acteurs étatiques iraniens et nord-coréens». Les premiers surveillent principalement les cibles qui présentent un lien avec le Proche et le Moyen-Orient, quand les seconds tentent de dérober des cryptomonnaies. Mais là encore, les cyberassaillants chinois montent de plus en plus au créneau afin de... se former, «car ils peuvent compter sur une base technologique et industrielle solide dans le domaine de la sécurité» en Suisse. Aussi, la menace «hacktiviste » se veut de plus en plus pressante. «Dès lors que la Suisse prend position sur le plan politique et qu’elle est perçue négativement par l’une des parties engagées dans un conflit, il est très probable que les partisans de celle-ci lancent des attaques», lit-on. «Des attaques lancées par des hacktivistes prorusses ou propalestiniens sont également à prévoir lorsque la Suisse accueille de grands événements très médiatisés comme le Forum économique mondial». Ces assauts tous azimuts font «peser un risque de réputation sur la Suisse, lequel peut également entraîner des coûts au niveau politique». L’islamisme se propage à bas bruit Les agents secrets helvétiques abordent enfin la menace islamiste. La Suisse est relativement épargnée, malgré une attaque au couteau à Zurich commise par un individu se revendiquant de l’État islamique, en mars 2024. Malgré tout, le renseignement s’inquiète de «l’émergence de réseaux de sympathisants djihadistes» sur le territoire, embrigadés en raison de la prolifération d’une propagande islamiste sur les réseaux sociaux. «Les intérêts juifs et israéliens sont particulièrement exposés. De grandes manifestations ou des événements attirant un public nombreux constituent aussi pour les djihadistes des occasions de traduire leurs intentions d’attentat en actes», estiment les Suisses. Au-delà de l’intégrisme religieux, l’extrémisme violent est aussi brièvement abordé, avec plus de 60 événements organisés par l’extrême gauche ayant dégénéré en 2024, et un seul par l’extrême droite. De récentes émeutes à Lausanne, survenues fin août après la mort d’un adolescent poursuivi par la police, mettent en exergue une société suisse en proie à plus de violences qu’auparavant. Pour lutter contre l’ensemble de ces phénomènes, la république helvétique peut compter sur 440 «agents secrets», financés par un budget annuel supérieur à 110 millions de francs suisses, soit 117 millions d’euros. À titre de comparaison, le budget de la DGSI française est de 200 millions d’euros. La rédaction vous conseille Valence : sept personnes écrouées pour avoir séquestré un Suisse pour des cryptomonnaies Suisse : le recours de Tariq Ramadan contre sa condamnation pour viol rejeté par le Tribunal fédéral La Suisse, nid d’espions : les agents secrets helvétiques alertent contre les incursions russes, chinoises et islamistes en Europe S'abonner Passer la publicité Passer la publicité 98 commentaires dominiqueD2B le 07/09/2025 à 13:20 Je crois qu’il faut arrêter d’être des bisounours socialistes, ce que nous sommes depuis cinquante ans. Nous avons des ennemis et je pense qu’ils se soutiennent les uns les autres: les russes, peut-être les chinois, peut-être les turcs, les Etats-Unis par abandon, les islamistes à coup sûr. Bien sûr, je ne pense pas que les socialistes fassent partie de la cinquième colonne. Mais leur naïveté idéologique nous désarme. Instable arriviste le 07/09/2025 à 11:12 Tout cela est bien caché. Helvète Underground. Asteroid le 07/09/2025 à 10:13 L’Islamisme est une menace pour l’Occident y compris pour la Suisse qui pourtant mène une politique migratoire exemplaire (les clandestins sont reconduits a la Frontière manu militari avec l’assentiment de la population, et les étrangers ne reçoivent pas de prestations sociales).. un exemple a suivre sue ce point ! https://www.lefigaro.fr/international/la-suisse-nid-d-espions-les-agents-secrets-helvetiques-alertent-contre-les-incursions-russes-chinoises-et-islamistes-en-europe-20250905 Modifié il y a 22 heures par lm2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
lm2 Posté(e) il y a 22 heures Share Posté(e) il y a 22 heures https://www.lepoint.fr/monde/renseignement-en-suisse-que-surveillent-les-agents-secrets-du-pays-face-aux-risques-mondiaux-05-09-2025-2597860_24.php « La sécurité de la Suisse 2025 »: la confrontation mondiale a des répercussions directes sur la Suisse Quand les agents secrets suisses tirent la sonnette d’alarme DÉCLASSIFIÉ. Derrière une façade de neutralité, 440 agents du renseignement suisse surveillent les grandes puissances, les réseaux terroristes et les cybermenaces, afin de protéger le modèle helvétique. Par Romain Gubert Publié le 05/09/2025 à 17h00 S’abonner sans engagement Plusieurs événements sont particulièrement surveillés par les « espions suisses », comme le WEF (World Economic Forum, le forum de Davos qui rassemble grands patrons et responsables politiques du monde entier). Plusieurs événements sont particulièrement surveillés par les « espions suisses », comme le WEF (World Economic Forum, le forum de Davos qui rassemble grands patrons et responsables politiques du monde entier). © CHINE NOUVELLE/SIPA / SIPA / CHINE NOUVELLE/SIPA Temps de lecture : 6 min Ajouter à mes favoris Google News Si le sujet n'était pas sérieux – on parle tout de même de terrorisme, de guerre en Ukraine, de cyberattaques, etc. –, on pourrait presque sourire. Et se moquer gentiment de nos voisins suisses sur le mode, « pour des gens qui aiment le secret, les Suisses sont tout de même étonnamment transparents… ». Et en effet : le document diffusé par le service de renseignement de la Confédération que Le Point a analysé en détail (et que l'on peut trouver ici) est un modèle du genre. Il permet de revisiter les clichés sur la Suisse et leur supposé amour du secret (notamment bancaire): leurs espions racontent en réalité beaucoup de choses à leurs concitoyens. Rapport: https://cms.news.admin.ch/fileservice/sdweb-docs-prod-nsbcch-files/files/2025/07/01/e315f967-cfbf-4106-9e68-32965964f1d2.pdf https://www.vbs.admin.ch/fr/src-securite-de-la-suisse-2025 Dans ce document, on découvre que les 440 « agents secrets suisses » du service de renseignement helvète disposent, pour assurer leur mission, d'un budget annuel supérieur à 110 millions de francs suisses (117 millions d'euros), ce qui est tout à fait conséquent par rapport à la taille du pays (à titre de comparaison, le budget de la DGSE – 7 500 agents – atteint 1 milliard d'euros, celui de la DGSI tourne autour de 200 millions). À LIRE AUSSI Les espions suisses, ces horribles machos On apprend encore que les services secrets suisses sont l'un des tout premiers organismes fédéraux à avoir reçu un label qui célèbre ses « efforts en matière de politique familiale ». Ou encore, plus amusant, que ses agents – à 60 % masculins – sont amenés à voyager fréquemment « dans le monde entier »… Davos, Genève et les grandes conférences sous surveillance On retiendra (sans surprise) que plusieurs événements sont particulièrement surveillés par les « espions suisses », comme le WEF (World Economic Forum, le forum de Davos, qui rassemble grands patrons et responsables politiques du monde entier) ou encore les sommets internationaux plus ou moins informels (pour tenter de trouver une issue à la guerre en Ukraine, favoriser la transition en Syrie, etc.). La localisation en Suisse des sièges de l'OMS (Organisation mondiale de la santé) ou de divisions importantes de l'ONU constitue aussi « un hub », particulièrement surveillé par les services suisses. Genève est ainsi un « nid d'espions », confirment les espions de la confédération qui notent : « En Suisse, les services de renseignement russes et chinois vont continuer à mener des opérations dirigées contre des États occidentaux, y compris des activités et des préparatifs dans le cadre de la guerre hybride. Le risque que la Suisse soit utilisée pour préparer ou commettre des enlèvements, des actes de sabotage et des attentats à l'étranger augmente […] Il ne faut pas non plus s'attendre à ce que les activités d'espionnage de divers services de renseignement à l'encontre de leurs diasporas diminuent. Ces activités se focalisent sur les journalistes en exil et les personnes qui s'opposent au pouvoir politique dans leurs pays d'origine, ce qui leur confère de l'influence. » À LIRE AUSSI La Suisse sonnée et apeurée après la gifle douanière de TrumpLa Suisse est aussi le terrain de jeu favori des espions du monde entier. « En matière d'espionnage, notent les espions de la Confédération, les services de renseignement des grandes puissances continuent de mener le jeu. Ils disposent d'immenses moyens humains, financiers et techniques. En Europe, la principale menace émane des services russes et chinois […] qui jouent également un rôle de premier plan dans le cadre d'autres activités, comme la répression transnationale, l'acquisition de biens, la propagande, les activités d'influence et, particulièrement dans le cas de la Russie, le sabotage et les assassinats ciblés, tant sur leur territoire national qu'à l'étranger […] La Suisse reste une zone d'opération privilégiée pour l'espionnage et d'autres activités de renseignement. » Enfin, la Suisse est évidemment un partenaire majeur des agences étrangères. La confédération collabore avec les pays membres de la zone Schengen (elle en est membre). Bien que neutre, la Suisse échange aussi avec l'ensemble des services « amis » (ils ne sont pas nommés). Ces derniers ont demandé 14 472 renseignements sur un an… Quant à la Suisse, elle a demandé à ses « partenaires » (ils sont au nombre de 100) 3 600 informations sur des sujets la concernant. Enfin, au détour de quelques phrases du rapport, on apprend que les espions suisses ont transmis aux plus hautes autorités de la Confédération 31 rapports détaillés sur le terrorisme et 7 sur des dossiers « espionnage »… Enfin, sur 4 557 demandes d'accréditations de diplomates, la Suisse en a rejeté… 30. Neutralité suisse : un modèle sous pression Mais le document ne se contente pas de diffuser des chiffres. Paraphé par Martin Pfister, conseiller fédéral et patron de l'un des sept départements de l'administration helvète qui coiffe la défense et « la protection de la population » (c'est une sorte de « super-ministre »), le document évoque l'ensemble des menaces auxquelles la Suisse doit faire face pour protéger son modèle. Et dresse ce constat : depuis quelques années, la Suisse, malgré sa neutralité, n'est pas à l'abri. À LIRE AUSSI De potentiels frais de douane sur l'or inquiètent la Suisse Elle a « subi une très sérieuse dégradation sur le plan de la politique de sécurité. Cette évolution n'est pas un phénomène passager. C'est une tendance durable qui place notre pays devant des défis sécuritaires, politiques et sociaux », prévient Pfister pour qui « l'environnement politico-sécuritaire de la Suisse pourrait ainsi offrir une protection réduite à l'avenir ». Le service de renseignement de la confédération évoque en détail et longuement la situation internationale. Guerre en Ukraine, stratégie chinoise, incertitudes aux États-Unis, etc. Mais si la Suisse est évidemment un acteur incontournable sur la scène internationale de par sa position de place financière d'envergure mondiale et sa neutralité, elle est aussi directement exposée. Terrorisme, exportations et cyberattaques : les nouvelles menaces Premier risque : la menace terroriste. « Elle est élevée, disent les espions suisses qui notent que “les intérêts juifs et israéliens sont particulièrement exposés”. » À Découvrir Le Kangourou du jour Répondre Autre risque important : la Suisse est utilisée comme plateforme par la Russie ou la Chine. En clair, l'industrie suisse fournit, sans forcément le savoir, l'armée russe. Elle dispose de rapports intenses avec certains pays « amis » de la Russie qui peuvent jouer le rôle d'intermédiaires. Or, explique le rapport « il est pratiquement impossible, pour les autorités suisses, de suivre les biens qui ont été produits par une machine-outil suisse […] Le SRC examine les chaînes d'approvisionnement de biens ne figurant pas sur les listes afin d'empêcher les transferts à grande échelle vers la Russie. Il sensibilise également les entreprises qui fabriquent en Suisse et au Liechtenstein des produits dont la Russie a besoin et qui se trouvent donc exposées aux tentatives d'acquisition ». À LIRE AUSSI Pourquoi les hôpitaux français restent les cibles privilégiées des cybercriminels Reste les cyberattaques. « Elles constituent, affirme le rapport, une menace significative pour les exploitants d'infrastructures critiques en Suisse. La guerre contre l'Ukraine reste un facteur d'influence déterminant dans ce contexte : les cyberacteurs étatiques russes poursuivent souvent les intérêts stratégiques de la Russie dans le cadre de cette guerre. […] La Suisse est également prise pour cible par des acteurs étatiques iraniens et nord-coréens […] Ils exploitent par ailleurs des éléments d'infrastructure en Suisse, comme des serveurs, pour mener des activités de cyberespionnage ou des cyberopérations offensives dirigées contre des objectifs pertinents en matière de politique de sécurité dans des États tiers. Ces actions font peser un risque de réputation sur la Suisse, lequel peut également entraîner des coûts au niveau politique. » https://www.lepoint.fr/monde/renseignement-en-suisse-que-surveillent-les-agents-secrets-du-pays-face-aux-risques-mondiaux-05-09-2025-2597860_24.php Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) il y a 20 heures Share Posté(e) il y a 20 heures Il y a 1 heure, lm2 a dit : DÉCRYPTAGE - Dans un document que Le Figaro a consulté, les services de renseignement suisses admettent que le «risque que la Suisse soit utilisée pour préparer ou commettre des enlèvements, des actes de sabotage et des attentats à l’étranger augmente». Bah c'est pas tellement nouveau...je dirai même que c'est d'une totale normalité depuis au moins la Guerre Froide. Par contre c'est le genre d'alertes régulières pour justifier des crédits ça. ^^ @lm2 tu devrais un peu nettoyer tes copiés-collés, tel quel c'est particulièrement indigeste et illisible. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) il y a 19 heures Share Posté(e) il y a 19 heures Oui voilà le genre de publications opportunes que l'on voit en période de justification. Pourquoi je dis ça ? Parce que : https://www.blick.ch/fr/suisse/crise-aux-renseignements-securite-des-espions-suisses-denoncent-id21202034.html https://www.rts.ch/info/suisse/2025/article/renseignement-suisse-la-restructuration-souleve-des-inquietudes-majeures-28836465.html Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Messages recommandés
Veuillez vous connecter pour commenter
Vous pourrez laisser un commentaire après vous êtes connecté.
Connectez-vous maintenant