Marine Grecque

[Hirondelle]

Il y a 6 heures, OysterCultist a dit :

Par curiosité, pourquoi la Marine Nationale n'utilise des Camcopter qu'a partir des ses LHD et pas depuis ses FREMM/FDI?

Je tente une réponse : parceque la Marine Nationale n’a pas dimensionné ses FREMM pour abriter et maintenir dans ses hangars à la fois un camcopter et un Caïman.

Et pourquoi pourquoi ? Parcequ’en France la prise de conscience quant à la nécessité des drones a été très tardive.

la FDI de conception plus tardive doit remédier à cela et accueillir organiquement les deux 

[ARMEN56]

Le camcoptère testé sur le Montcalm en 2008  

https://fr.wikipedia.org/wiki/Camcopter_S-100

Puis sur l’Adroit  en 2011 

https://www.laurentmarot.fr/wordpress/?p=1694

 

[gianks]

Une perspective grecque (auter Ioannis Sidiropoulos ) sur sur l'éventuelle acquisition de FREMM-IT ex MMI

https://meta-defense.fr/2025/05/14/fremm-italiennes-grecs-complement-foi/

Modifié le 15 mai par gianks

[Titus K]

La Coast Guard grecque souhaite acheter 2 Patrouilleurs pour 180 Millions € (+ 2 Options)

Au moins 80 mètres, un hangar hélicoptère léger.

Ca pourrait être l'occasion pour NavalGroup/Kership de s'installer définitivement en Grèce en construisant dans un chantier local partenaire ... OPV85, OPV90 ?

https://www.kership.com/navires/

 

Modifié lundi à 12:55 par Titus K

[Titus K]

Le 09/05/2025 à 18:02, Titus K a dit :

Naval Group and ALTUS LSA S.A. signed a Memorandum of Understanding in order to cooperate in the field of UAVs marinization and integration on navy ships (FDI frigates, Gowind corvettes and other surface ships).

Un peu plus d'info --> https://www.unmannedsystemstechnology.com/2025/05/altus-uav-to-be-integrated-onto-naval-platforms/?trk=public_post_comment-text

Ca pourrait être bien utile a bord des FDI françaises également, voire a bord des BRF pour la logistique légère ne nécessitant pas un hélico ? 

Heavy Lift UAS to be Integrated onto Naval Platforms 

ALTUS LSA and NAVAL Group have signed an MoU to integrate and adapt the heavy-lift ATLAS 8 UAV onto naval platforms

ALTUS LSA, un développeur européen de systèmes aériens sans pilote (UAS) clés en main pour des applications critiques dans les domaines de la défense et du civil, a signé un protocole d'accord (MoU) avec Naval Group pour intégrer l'UAS lourd ATLAS 8 sur des bâtiments de surface.

Naval Group est un leader mondial de la construction navale hauturière, fournissant aux marines du monde entier des plateformes robustes et polyvalentes. Dans le cadre de cette collaboration, les deux entreprises adapteront l'octocoptère UAS ATLAS 8 aux opérations à bord de frégates, ouvrant la voie à un large éventail de missions maritimes. Cette annonce marque une étape stratégique dans l’extension du rôle des UAS dans la logistique navale, la collecte de renseignement et les opérations armées.

ATLAS 8E Heavy-Lift UAS

L'ATLAS 8E est un UAS électrique à huit rotors conçu pour le transport de charges critiques. Il peut emporter jusqu'à 60 kg de charge utile, ce qui le rend adapté à de nombreux profils de mission. Conçu selon une architecture modulaire, le système peut être utilisé aussi bien dans des contextes civils que militaires. Une version hybride de l’ATLAS 8 est également en développement, capable de transporter jusqu’à 100 kg.

La baie de charge polyvalente de l’appareil peut accueillir :

• Des fournitures médicales
• Des pièces détachées et outils industriels
• Des systèmes d’armement modulaires (pour les variantes militaires)

Le processus de navalisation de l’ATLAS 8 consistera à adapter le système à l’environnement structurel et électronique des bâtiments de surface, afin d’assurer sa compatibilité avec les plateformes et systèmes de commandement existants.

L’intégration portera sur trois variantes opérationnelles de l’ATLAS 8.

• La version Heavy Lifter est destinée aux missions logistiques entre le navire et la côte ou entre bâtiments, permettant le transport efficace de fournitures et d’équipements entre plateformes maritimes.
• La version ISR sera configurée pour les missions de renseignement, de surveillance et de reconnaissance en environnement naval.
• La version Armored est en cours de développement en collaboration avec MBDA France.

Cette initiative conjointe prendra en compte les exigences spécifiques aux opérations navales, afin de garantir un fonctionnement fiable en conditions maritimes.

ALTUS LSA apporte une expertise reconnue dans le développement de plateformes UAS modulaires et durcies pour des environnements contraints, tandis que la solide expérience de Naval Group en intégration de systèmes navals constitue un socle solide pour cette coopération.

Modifié mardi à 11:52 par Titus K

[Titus K]

La première FDI grecque prête à appareiller 

https://www.meretmarine.com/fr/defense/la-premiere-fdi-grecque-prete-a-appareiller

Le Nearchos et le Kimon
 

Première des trois frégates de défense et d’intervention (FDI) construites par le chantier Naval Group de Lorient, le Kimon va débuter ses essais en mer. 

Sauf imprévu de dernière minute, ce qui est toujours possible avec un bateau neuf ou en raison d’une météo capricieuse, la première FDI de la marine hellénique devrait quitter Lorient ce mercredi 20 mai pour sa première sortie d’essais en mer. Contrairement à la tête de série de ce programme, la frégate française Amiral Ronarc’h, dont la première campagne (en octobre dernier) avait duré trois semaines, la navigation inaugurale du Kimon devrait être assez courte. 

Et oui --> 

 

 

Modifié mercredi à 12:16 par Titus K

[HK]

9 mois de retard par rapport au calendrier contractuel (1ere sortie a la mer fin aout 2024)... esperons qu'ils se rattrapent un peu sur les essais et sur les 2 suivants.

[Scarabé]

il y a 36 minutes, HK a dit :

9 mois de retard par rapport au calendrier contractuel (1ere sortie a la mer fin aout 2024)... esperons qu'ils se rattrapent un peu sur les essais et sur les 2 suivants.

Si ça peut te rassurer tout à du retard 

La FDI 2 marine nationale est prévue en 2028 et la 3 en 2030 La 4em  et 5em seront commandé en 2026 avec la 6 7 et 8 si l' augmentation du budget est voté en fin d'année.   

Le POM 6 est prévu en 2027

Les PO NG 6 et 7 sont prévu pour 2031. 

En fin d'année appel d'offres pour les 2 BH NG du Programme CHOF.

Les 6 navires Guerres des Mines NG la commande est mainteant repoussé à 2028  (4 chasseurs de Mines vont être prolongé au dela de 2030 avec ATM à partir de 2026)    

[Bechar06]

Il y a 1 heure, Scarabé a dit :

Les 6 navires Guerres des Mines NG la commande est mainteant repoussé à 2028  (4 chasseurs de Mines vont être prolongé au dela de 2030 avec ATM à partir de 2026) 

Le temps de voir les premiers RETEX des Néerlandais - belges ?  

[HK]

@Titus K Premiere image des essais de la FDI HN1 Kimon. Il y a une quarantaine de personnels Grecques a bord.

On apercoit le lanceur RAM sur le hangar. Les 2x lanceurs Aster supplementaires sont aussi deja installes (pas visibles sur la photo).

Modifié mercredi à 19:12 par HK

[Titus K]

Rentré ce matin à 11h

 

--> https://www.meretmarine.com/fr/defense/fdi-la-fregate-grecque-kimon-debute-ses-essais-en-mer

 

--> https://www.meretmarine.com/fr/defense/la-fdi-grecque-kimon-rentre-a-lorient-apres-sa-premiere-sortie-en-mer

Selon la presse grecque, la marine hellénique se montre très satisfaite de ses futurs bâtiments, en particulier après avoir constaté les performances nautiques et opérationnelles de la tête de série du programme FDI, l’Amiral Ronarc’h. Celle-ci a achevé avec succès, en avril, ses quatre campagnes d’essais en mer et à bord, les marins français, pourtant d’ordinaire assez prudents et réservés quant aux bateaux qui ne sont pas encore entrés en flotte, ne tarissent pas d’éloges sur cette unité de nouvelle génération. Après un passage au bassin qui durera tout l’été, la frégate française doit rejoindre normalement en septembre Brest, où elle sera livrée à la Marine nationale. Celle-ci réceptionnera ses deuxième et troisième FDI en 2027 et 2028, puis deux autres, dont l’achèvement est à ce stade prévu en 2031 et 2032. 

Modifié hier à 12:24 par Titus K

[Titus K]

 

@ARMEN56 du coup il y a bien un rail pour la manutention l'hélicoptère 

Donc SAMAHE compatible MH-60, ou est-ce un autre système ?

Modifié hier à 14:46 par Titus K

[Brian]

Ils sont imposants leurs 20mm, non ? plus que les Narwhal on dirait

[Titus K]

il y a 3 minutes, Brian a dit :

Ils sont imposants leurs 20mm, non ? plus que les Narwhal on dirait

C'est des Lionfish de Leonardo

https://www.navalnews.com/naval-news/2023/05/lionfish-remote-weapon-stations-for-the-hellenic-navy/

Citation

[Scarabé]

Les deflecteurs de tirs sont impressionnants autour du RAM tout ce qui est autour doit quand même être fragile. 

Idem pour le radome SAT qui se trouve au dessus avec un defelteur radar en protection   

  

Chez nous le radome SAT est au dessus du hangar à la place du RAM 

 

[Titus K]

Le brouilleur Virgilius couterait ~20/25 millions par navire, et si je comprend bien il est en cours d'integration dans la suite ECM par Thales. 

Les valeur du contrat pour la 4ème frégate, 983 Millions apparement, contiendrait également le cout des brouilleurs pour les 4 frégates 

 

Belharra : Les nouvelles frégates de la Marine Grecque seront équipées d’un système de guerre électronique ECM

https://www.onalert.gr/eksoplismoi/belharra-me-systima-ilektronikoy-polemoy-ecm-oi-nees-fregates-toy-polemikoy-naytikoy/620624/

Toutes les frégates Belharra construites en France pour la Marine grecque seront équipées d’un système de guerre électronique ECM (Electronic Counter Measures).

Selon les informations de OnAlert.gr, le groupe Thales, chargé du développement du système de brouillage, est en phase finale de tests, ouvrant ainsi la voie à l’intégration de l’ECM sur les frégates grecques.

Il s’agit du système Virgilius-IEWS (Integrated Electronic Warfare System), fabriqué par l’entreprise italienne ELT GROUP pour le compte de Thales. Le Virgilius-IEWS fera partie de la suite de guerre électronique SENTINEL, qui inclura également le système ESM (Electronic Support Measures), constituant ainsi un système de guerre électronique complet.

D’après les fabricants, le Virgilius-IEWS est un système de guerre électronique avancé et entièrement intégré pour les fonctions d’alerte, de surveillance et de contre-mesures. Ce système est qualifié de « tout-en-un » puisqu’il peut remplir toutes ces fonctions au sein d’un seul module de traitement, intégrant des antennes passives et des émetteurs ECM.

Il est conçu pour détecter, classifier, identifier les émissions et faire face à une large gamme de menaces. Le Virgilius peut être installé sur toute plateforme fixe ou mobile, qu’il s’agisse d’ailes rotatives, de plateformes navales de surface ou sous-marines, ou encore de systèmes terrestres.

Le coût de chaque système ECM destiné aux frégates grecques est estimé entre 20 et 25 millions d’euros par navire. Ce même système de guerre électronique a également été proposé à la Marine nationale française, qui a manifesté un intérêt. Comme pour la configuration des frégates FDI, la Marine Nationale s'intéresse aux demandes de l’état-major grec, à l’image des 32 cellules de missiles Aster et du système de défense rapprochée RAM.

Toujours selon les informations de OnAlert.gr, ce programme pour la Marine grecque sera inclus dans le contrat de la quatrième frégate Belharra. Les négociations, déjà évoquées précédemment, sont désormais achevées. Le programme a récemment été validé par le KYSEA (Conseil gouvernemental pour les affaires de défense et de sécurité) et il ne reste plus que la décision finale pour signer le contrat, la partie grecque recherchant la meilleure entente financière possible.

Le fait que le coût des systèmes de guerre électronique, ainsi que d’autres éléments logiciels supplémentaires, soit inclus dans le contrat de la quatrième frégate, explique que le montant final atteigne 983 millions d’euros. Cependant, les constructeurs français affirment que le coût est à peine supérieur à celui des trois premières frégates et reste proche de l’option initiale.

Modifié hier à 16:37 par Titus K

[gianks]

 

Le 13/05/2025 à 12:31, gianks a dit :

La voix qui rapporte avec insistance cette demande grecque affirme qu'en réalité, toute cette affaire (achat de navires d'occasion, achat de navires neufs, concession/vente d'un chantier naval) s'inscrit dans une manœuvre plus large de rapprochement géopolitique de la Grèce avec l'Italie, avec un « relâchement » contextuel des relations franco-grecques.
Ceci serait dû à une perte de confiance de la Grèce envers la France, due à la « grossièreté » de la diplomatie française (du moins du point de vue grec) qui, lors des récents événements (missiles Meteor, diplomatie dans le conflit russo-ukrainien avec les invitations de Macron à la Turquie et non à la Grèce), aurait « trahi » la relation de confiance anti-turque avec la Grèce. 

En résumé, pour la Grèce il serait préférable, à ce stade, de traiter avec l'Italie, dont les relations avec la Turquie sont claires, plutôt qu'avec la France, dont les relations avec la Turquie seraient beaucoup moins claires.

Je rapporte ce que j'ai lu et compris.

Il s'agit d'une analyse sur laquelle j'ai encore de nombreux doutes (à commencer par la personne qui a formulé ce scénario).
Il y a des faits. Par exemple, les difficultés objectives rencontrées pour conclure le contrat pour la 4eme FDI pourraient être liées à des problèmes financiers, mais l'acquisition de « seulement » 16 missiles AN au lieu d'un navire supplémentaire, et l'acquisition pour les 3 FDI de systèmes de contre-mesures électroniques de ELT Group  pourrait faire penser à une manifestation de la « déception » grecque.

Il y a aussi des articles qui mettent en évidence toute la déception de l'industrie navale grecque (et des armateurs) face au contrat FDI, qui a généré des emplois en France et non en Grèce.

Mais il est également vrai que ces derniers temps, en Italie, les accords de collaboration italo-turcs ont été évoqués avec une certaine importance dans divers domaines, notamment dans l'industrie de l'armement avec l'accord Leonardo-Baykar Technologies.

Ceci expliquerait toutefois cette apparente irrationalité des acquisitions grecques.

À voir.

 

 

il y a 37 minutes, Titus K a dit :

Le brouilleur Virgilius couterait ~20/25 millions par navire, et si je comprend bien il est en cours d'integration dans la suite ECM par Thales. 

Les valeur du contrat pour la 4ème frégate, 983 Millions apparement, contiendrait également le cout des brouilleurs pour les 4 frégates 

 

Belharra : Les nouvelles frégates de la Marine Grecque seront équipées d’un système de guerre électronique ECM

https://www.onalert.gr/eksoplismoi/belharra-me-systima-ilektronikoy-polemoy-ecm-oi-nees-fregates-toy-polemikoy-naytikoy/620624/

Toutes les frégates Belharra construites en France pour la Marine grecque seront équipées d’un système de guerre électronique ECM (Electronic Counter Measures).

Selon les informations de OnAlert.gr, le groupe Thales, chargé du développement du système de brouillage, est en phase finale de tests, ouvrant ainsi la voie à l’intégration de l’ECM sur les frégates grecques.

Il s’agit du système Virgilius-IEWS (Integrated Electronic Warfare System), fabriqué par l’entreprise italienne ELT GROUP pour le compte de Thales. Le Virgilius-IEWS fera partie de la suite de guerre électronique SENTINEL, qui inclura également le système ESM (Electronic Support Measures), constituant ainsi un système de guerre électronique complet.

D’après les fabricants, le Virgilius-IEWS est un système de guerre électronique avancé et entièrement intégré pour les fonctions d’alerte, de surveillance et de contre-mesures. Ce système est qualifié de « tout-en-un » puisqu’il peut remplir toutes ces fonctions au sein d’un seul module de traitement, intégrant des antennes passives et des émetteurs ECM.

Il est conçu pour détecter, classifier, identifier les émissions et faire face à une large gamme de menaces. Le Virgilius peut être installé sur toute plateforme fixe ou mobile, qu’il s’agisse d’ailes rotatives, de plateformes navales de surface ou sous-marines, ou encore de systèmes terrestres.

Le coût de chaque système ECM destiné aux frégates grecques est estimé entre 20 et 25 millions d’euros par navire. Ce même système de guerre électronique a également été proposé à la Marine nationale française, qui a manifesté un intérêt. Comme pour la configuration des frégates FDI, la Marine Nationale s'intéresse aux demandes de l’état-major grec, à l’image des 32 cellules de missiles Aster et du système de défense rapprochée RAM.

Toujours selon les informations de OnAlert.gr, ce programme pour la Marine grecque sera inclus dans le contrat de la quatrième frégate Belharra. Les négociations, déjà évoquées précédemment, sont désormais achevées. Le programme a récemment été validé par le KYSEA (Conseil gouvernemental pour les affaires de défense et de sécurité) et il ne reste plus que la décision finale pour signer le contrat, la partie grecque recherchant la meilleure entente financière possible.

Le fait que le coût des systèmes de guerre électronique, ainsi que d’autres éléments logiciels supplémentaires, soit inclus dans le contrat de la quatrième frégate, explique que le montant final atteigne 983 millions d’euros. Cependant, les constructeurs français affirment que le coût est à peine supérieur à celui des trois premières frégates et reste proche de l’option initiale.

Comme je l'ai dit, la personne dont j'ai rapporté les réflexions est bien informée. Je suis moins convaincu par sa capacité à analyser les informations auxquelles il a accès.

[GR_Silent]

Parfois, je ne peux pas accéder au forum et cela me donne un message d'erreur 502.
Est-ce que cela arrive à tout le monde sur ce forum ?

[gianks]

Oui.

Pour moi en plus le message d'erreur 504

Modifié il y a 13 heures par gianks