Aller au contenu
Fini la pub... bienvenue à la cagnotte ! ×
AIR-DEFENSE.NET

Crash Rafale


Davout

Messages recommandés

"Le corps du pilote, repéré dans la nuit de mercredi dernier à l'intérieur du cockpit de l'appareil, a été désincarcéré à l'aide d'un robot de la Marine nationale."

Pas d'éjection en tous cas, donc soit un malaise avant la collision, soit après la collision, soit décédé pendant la collision. 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Réponses 239
  • Created
  • Dernière réponse

Il parait évident que le pilote a fait un malaise, perdu le controle de son appareil, percuté son coéquipier..etc, non?

Non ... Il peut aussi avoir eu un instant de distraction (légitime ou non, selon l'origine de la distraction), ou bien avoir réalisé une manoeuvre déconseillée, voire interdite, avoir subi une avarie, etc.

Seule la percussion est avérée à l'heure actuelle. Pour le reste, c'est à l'enquête de le dire.

Quant au pilote, qu'il repose en paix. Le travail de deuil de ses proches sera facilité par cette levée du corps et les obsèques qui s'en suivront.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

http://www.meretmarine.com/article.cfm?id=111325

Différentes rumeurs ont circulé ces derniers jours sur ce que pouvaient bien emporter les deux Rafale qui se sont abîmés en mer le 24 septembre, au large de Perpignan. On a, notamment, évoqué de possibles essais liés au nouveau missile nucléaire ASMP-A, dont la mise en service est attendue prochainement dans la marine. Il n'y a rien de tel, affirme-t-on au ministère de la Défense, qui a précisé la configuration exacte des avions perdu. Catapultés depuis le porte-avions Charles de Gaulle, ces derniers effectuaient des essais en configuration lourde, avec sous les ailes des maquettes de différents armements. Piloté par François Duflot, décédé dans l'accident, le M25 embarquait quatre AASM (Armement Air-Sol Modulaire) à guidage GPS, quatre missiles air-air Mica et deux réservoirs externes. L'autre appareil, le M22, avec aux commandes Yann Beaufils (secouru après l'accident), disposait quant à lui de six GBU 12 (bombes guidées laser), deux Mica et deux réservoirs externes. Tous ces engins (hors bidons de carburant) étaient donc des maquettes, et non des armements. Même le canon de 30mm équipant chaque Rafale n'était, semble-t-il, pas approvisionné.

Le corps du CF Duflot remonté, la recherche des enregistreurs se poursuit

Dès l'annonce de l'accident, de très importants moyens de secours ont été déployés au large de Perpignan, où le capitaine de corvette Beaufils, appartenant au Centre d'Etude Pratique de l'Aéronautique navale (CEPA), a été récupéré sain et sauf le soir même. N'ayant pas pu s'éjecter, le CF de réserve Duflot, pilote de la Délégation Générale pour l'Armement (DGA) a été retrouvé en fin de semaine dernière dans la carcasse de son avion. Localisée par les moyens de la Cellule de Plongée Humaine et d'Intervention sous la Mer (CEPHISMER) de la Marine nationale, l'épave a été découverte à 35 kilomètres à l'Est du Cap Béar. Elle gît par environ 700 mètres de fond. Pour les marins, la priorité a été de remonter le corps de l'officier, ce qui a été réalisé lundi en fin d'après-midi. La dépouille a été transférée à l'institut médico-légal de Marseille dans le cadre de l'enquête judiciaire en cours.

La recherche des enregistreurs de vol des deux Rafale se poursuit désormais, ces équipements n'ayant, en date d'hier, pas encore été retrouvés. La tâche de la marine est d'autant plus délicate que la nature des fonds rend les recherches difficiles. Les débris du M25 reposent, en effet, sur un sol vaseux et en forte pente (45 degrés). Ils semblent, toutefois, assez concentrés, alors que les restes du M22 seraient plus éparpillés. En parallèle de la recherche des enregistreurs, les moyens du CEPHISMER continuent de cartographier la zone. Ils pourront procéder ensuite à la récupération des composants des avions. Pour les éléments les plus gros, le robot ULISSE, mis en oeuvre depuis le bâtiment de soutien Ailette, passera des sangles permettant de remonter les éléments trop lourds vers la surface.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 2 weeks later...

La boîte noire de l'un des deux Rafale qui s'étaient abîmés en Méditerranée le 24 septembre a été «localisée», a annoncé jeudi la Marine nationale.

«Une des deux boîtes noires, celle de l'appareil du pilote tué dans l'accident a été localisée», a déclaré le capitaine de vaisseau Hugues du Plessis d'Argentré, chef du Service d'information et de relations publiques de la marine (Sirpa-Marine).

«Des opérations sont menées aujourd'hui (jeudi) pour tenter de la récupérer mais les conditions météo et techniques sont difficiles et ne garantissent pas le succès de l'opération qui pourrait se prolonger», a-t-il précisé lors du point de presse hebdomadaire du ministère de la Défense.

Les opérations sont conduites par 700 mètres de fond à l'aide d'un robot sous-marin piloté depuis l'Ailette, un «bâtiment de soutien et d'assistance». Toujours selon le commandant d'Argentrée, «l'autre appareil a été localisé à quelques centaines de mètres près grâce aux émissions de sa balise».

L'accident était survenu alors que les Rafale s'apprêtaient à rejoindre le porte-avions Charles-de-Gaulle à l'issue d'un vol d'entraînement et d'un essai de catapultage à masse maximale.

L'un des pilotes, François Duflot, avait été tué dans la probable collision entre les deux avions de combat. Son corps, resté prisonnier de l'appareil qui s'était abîmé à 35 km au large de Perpignan, a été remonté à la surface le 5 octobre.

Le second pilote, parvenu à s'éjecter, avait été rapidement récupéré par les secours, souffrant de blessures légères.

Trois enquêtes ont été ouvertes pour déterminer les circonstances de l'accident, l'une conduite par le Bureau enquêtes accidents défense (BEAD), la seconde par la justice et la troisième par les armées elles-mêmes.

Les boîtes noires des Rafale, qui enregistrent les paramètres de vol, apporteraient des éléments précieux aux enquêteurs même si les données enregistrées sur les appareils militaires sont moins nombreuses que sur les avions de ligne.

Le commandement de l'armée de l'air brésilienne, qui pourrait achter une trentaine d'aviosn Rafale pour moderniser sa flotte, avait demandé à la France d'avoir accès l'enquête.

Tous les articles de la rubrique Leparisien.fr

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

La boîte noire de l'un des Rafale récupérée.

L'enregistreur de vol a été remonté à la surface samedi. Il appartient à l'un des deux appareils qui se sont abîmés en Méditerranée fin septembre.

Le mystère des deux Rafale abîmés en Méditerranée le 24 septembre dernier au large de Perpignan va peut-être être résolu. Un engin sous-marin téléguidé a récupéré, à 700 mètres de profondeur, l'une des boîtes noires. Elle va être remise aux autorités judiciaires pour investigations.

Trois enquêtes sont en cours dans ce dossier: une enquête interne, propre à la Marine, une deuxième du Bureau enquête et accident de la Défense (BEAD) et une enquête juridique conduite par la gendarmerie et diligentée par le parquet de Marseille. Selon le récit de l'armée, une collision aurait eu lieu entre les deux avions de chasse lors d'un vol d'essai, alors qu'ils rejoignaient le porte-avions Charles-de-Gaulle.

Un seul des deux pilotes avait été retrouvé sain et sauf. Le corps du militaire décédé a été remonté le 5 octobre. Le second pilote, parvenu à s'éjecter, avait été rapidement récupéré par les secours, souffrant de blessures légères. Jeudi, la deuxième carcasse a été localisée. (Source Reuters / AFP)

http://info.sfr.fr/faits-divers/articles/-boite-noire-de-un-des-Rafale-recuperee,120100/

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

effectivement c'est celle là qui a été repêchée (rafale M25)

Bon on va peut-être enfin savoir ce qui s'est vraiment passé, sachant que si l'accident est dû à une erreur du pilote décédé ce sera peut-être encore plus dur pour ses proches  
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Ce serrait à vérifier mais on doit être dans la moyenne.

Sauf que pour les pays pauvres, ils ont "proportionnellement" moins d'accidents vu que leurs pilotes volent moins.

Et pour les pays riches c'est pareil, vu qu'ils ont moins de pilotes par avions, ils perdent "proportionnellement" moins d'avions.

C’est normal que nos pilotes risquent plus d’accidents en 200 heures que d’autres même moins compétant en une vingtaine.

Et que l’on perdent plus de rafale que la Suède n’a perdus de gripen c’est presque normal vu que le rafale a plus volé (enfin presque, je ne connais pas les chiffres exacts) que le gripen malgré une mise en service beaucoup plus tardive.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je ne parlais pas du taux d'attrition. Je parlais juste du nombre d'avions et de pilotes perdus.

Si on a des pilotes volant 10 fois plus que ceux d'autre pays, à taux d'attrition égal, on aura l'impression de perdre 10 fois plus de pilotes proportionnellement au nombre de pilote.

Si on a 2 fois plus de pilote par avions que les autres armée de l'air, on aura l'impression d'avoir 2 fois plus d'accident par rapport au nombre d'avions.

Ce serrait à confirmer, mais je pense que les forces aériennes française effectuent beaucoup plus d’heure de vols que l’armée de l’air russe alors que quand on regarde les stat on a à peine 300 avions de combats français contre plus de 1000 pour la russie. Avec un taux d’attrition identique à celui de la Russie on devrait probablement subir plus d’accident que la Russie alors qu’on a une armée à priori plus petite.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je ne suis pas d'accord

Plus un pilote vole plus il est fiable moins il vole plus il est dangereux...

Les taux d'attrition se calculent pour 100 000 heures de vol avion

Oui est non ... pratiquer rend meilleur mais il y a des effet de seuil. Des cap a passer pour avoir une pratique suffisante mais au dela desquels la pratique n'apporte pas forcément de la sécurité en plus. Par contre plus tu passes de temps en l'air plus tu t'expose a un incident, avarie panne etc. Y a un juste équilibre a trouver entre la durée des entrainement, et du maintient en condition des pilotes, et du temps de vol supplémentaire qui n'apporte pas forcément grand chose mais qui expose sans grand interet avion et équipage a un risque supplémentaire.

Quelqu'uns qui fait 50 000km par ans et beaucoup d'autoroute a infiniment plus de chance de se faire annuler sont permis que celui qui fait 15 000km et essentiellement en ville.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

je ne sais pas mais en tout pourquoi pas , il faut mettre les bouchées doubles car le CDG a été absent...

D'un autre côté aux essais en vols ce sont des choses que l'on connait et que l'on gère et pendant des années j'ai vu le paternel accumuler des semaines de 70 heures samedi dimanche compris et les pilotes étaient au même régime

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

j'ai lu ça autre part, je crois chez JMT ou chez JDM ou au 20H apparemment vu qu'ils qualifiaient les F3 ils devaient ouvrirent des domaines de vols avec différentes config de vols dont les config lourd(4 à 6 AASM SCALP ou ASMP-A) et donc oui ceci est possible que les gars soit crevés d'apponter toute les journées.. mais pour qu'il se rentrent dedans il y avait autre chose... l'un a peut etre voulu éviter un truc, changement brutal de cap, accélération, AF(aérofreins ;)) l'ailier ayant mal ou pas assez rapidement réagis et BAM.... :-[

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Dans le Air Et Cosmos, il se murmure que les 2 pilotes auraient été soumis à une charge de travail éprouvante sur ces 2 jours entrainant un état de fatigue qui aurait favorisé l'accident???

Si c'est vrai, cela sera fortement souligné dans le rapport du BEA. Les facteurs humains sont systématiquement analysés en profondeur et carences dans ce domaine sont pointées pour être corrigées rapidement (car c'est souvent plus facile et moins couteux que sur les facteurs techniques).

Ainsi, les éléments analysés sont :

- l'expérience des opérateurs,

- le respect des formalismes et de la phraséologie,

- la connaissance des procédures, qu'il s'agisse de la gestion de phases ordinaires ou de d'événements exceptionnels du vol,

- la charge de travail, au cours du vol, mais aussi au cours des jours précédents,

- les interactions entre opérateurs, et notamment le parasitage de celles-ci par la prise en compte de la hiérarchie des grades ou par une perception erronée de la compétence ou de la responsabilité de chacun

- la forme physique des acteurs (fatigue excessive, manque de sommeil, repos suffisant, déshydratation, activité physique d'entretien, etc.)

- les problèmes linguistiques ou culturels pour les accidents impliquant des personnels étrangers

- etc.

La lecture des rapports est toujours instructive (je n'arrête pas de le répéter), même pour des domaines autres que l'aéronautique (notamment pour les facteurs humains).

Par ailleurs, je sais que c'est un peu HS, mais quelqu'un sait il s'il existe une forme téléchargeable du rapport du BEA concernant l'accident de Super-Etendard avec un stagiaire allemand qui avait malheureusement laissé les mains sur les commandes, au catapultage, au lieu de les garder bien au chaud sur les olives ?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

- la forme physique des acteurs (fatigue excessive, manque de sommeil, repos suffisant, déshydratation, activité physique d'entretien, etc.)

J'imagine qu'il n'y a pas de recueil  en usage courant des données physiologiques pré- ou per-opération des pilotes, qui aurait permis de quantifier leur degré de fatigue ?
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

J'imagine qu'il n'y a pas de recueil  en usage courant des données physiologiques pré- ou per-opératoire des pilotes, qui aurait permis de quantifier leur degré de fatigue ?

Non, mais l'interrogatoire systématique de tous les acteurs du drames, toutes les personnes ayant approché les opérateurs, permet de s'en faire une bonne idée.

Il y a un biais lié à l'interprétation que chacun fait des signes avant-coureurs, notamment leur ré-interprétation a posteriori - à la connaissance de l'occurrence d'un accident, mais ce biais est connu et peut être corrigé relativement facilement.

Le plus gros écueil dans l'analyse des facteurs humains, surtout en cas de décès d'une des victimes, c'est la parole ... les pilotes, mécanos ou controleurs qui parlent entre eux et qui accordent finalement leur version, même sans le vouloir, masquant ainsi un élément essentiel à l'enquête. Et le fait de ne pas vouloir accabler la victime ou ses proches peut aussi conduire à des dissimulations involontaires de faits insignifiants individuellement, mais critiques pris dans l'ensemble.

D'où l'importance des entretiens (interrogatoires) "à chaud" et de séparer les opérateurs les uns des autres, ainsi que de ne pas les laisser poursuivre leurs opérations avant la fin de la récupération d'information. C'est très mal perçu, mais c'est une mesure conservatoire essentielle à la manifestation de tous les indices permettant d'impliquer un facteur humain dans un accident.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Dans Secret Défense d'aujourd'hui et sans surprise:

http://secretdefense.blogs.liberation.fr/defense/2009/11/accident-du-rafale-lanalyse-de-la-boite-noire-conclut-%C3%A0-un-facteur-humain.html

04/11/2009

Accident du Rafale : l'analyse de la boite noire conclut à un facteur humain

L'enregistreur de vol (boite noire) de l'un des deux Rafale qui se sont percutés en vol en Méditerranée le 24 septembre a livré ses premières conclusions aux enquêteurs du Bureau Enquêtes Accident de la Défense (BEAD). Selon nos informations, la cause de l'accident est lié à un facteur humain, de la part du pilote disparu François Duflot. Une source, qui a eu connaissance des premières conclusions, évoque même une "erreur de pilotage".

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Une source ... issue du milieu industriel ?

De toute façon il n'y a jamais qu'une seule cause à un accident. Si le SPECTRA du rafale du pilote survivant couplé au pilote automatique avait évité l'attaque d'un avion kamikaze, il n'y aurait pas eu de crash.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Même en formation serrée dés le départ, un tel dispositif pourrait éviter ce genre de collision ?

Tu parles de mon système anti-kamikaze ? Evidement s'il est au point, mais à mon avis ça ne sert à rien d'y compter avant 2050, je disais ça juste pour dire que ça ne peut pas être uniquement de la faute du pilote mort.
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
  • Statistiques des membres

    6 005
    Total des membres
    1 749
    Maximum en ligne
    cilom
    Membre le plus récent
    cilom
    Inscription
  • Statistiques des forums

    21,6k
    Total des sujets
    1,7m
    Total des messages
  • Statistiques des blogs

    4
    Total des blogs
    3
    Total des billets
×
×
  • Créer...