c seven Posté(e) le 5 décembre 2009 Share Posté(e) le 5 décembre 2009 Quand à envisager de mettre un radar d'un autre bande que la bande X et en sus, c'est peu crédible surtout sur le Rafale qui a un volume disponible limité par rapport à un avion plus lourd sans compter les contraintes taille d'antenne, de puissance électrique et de prix. Il me semble que tu évacue un peut vite cet aspect des choses (utiliser des radar d'une bande autre que X). La bande S notamment. Ces fréquences sont capables de détecter les perturbations aérodynamiques que déclenchent le passage d'un avion et ça c'est difficilement parable. D'ors et déjà les radars méteo des aéroports sont capables de détecter le sillage des avions. Même que la DGA a fait des essais. Le manque de précisions de la bande S peut être contournée avec des mode coopératifs: différents capteur de différentes platte-formes qui rallient sur la piste. A noter qu'il est plus facile de faire des composants GaN pour la bande S que pour la X =) Mais l'arme ultime pour contrer le furtif c'est pas ça. L'arme ultime pour contrer le furtif c'est le lock sur image satellite transmise en temps réel! Que ce soit en optique ou en IR, le F22 ne pourra jamais rien contre ça. Pas même en radar d'ailleurs dès lors que le F22 présente alors sa plus grande surface équivalente radar. Pour l'IR c'est top car l'espace est un milieu très froid et les F22 ressortent bien sur les barrettes CDD =) De plus: des communications avions <->satellite bien directionnelles (laser) ne seront pas détectées. Sans aucune preuve, je suis d'ailleurs persuadé que le "golden eye" du F22 c'est justement ça: le lock sur piste satellite. Les ricains ont balancé une quantité considérable de satellites espions dans la nature, il faut bien qu'ils servent à quelque chose... Le secret le mieux gardé depuis le F117. .... ya plus qu'à faire un missile anti-satellite... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 5 décembre 2009 Share Posté(e) le 5 décembre 2009 çà a l'air effectivement intéressant mais il faut avoir le satellite au bon endroit et au bon moment (c'est un rêve de riche) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
c seven Posté(e) le 5 décembre 2009 Auteur Share Posté(e) le 5 décembre 2009 Pour le satellite : comment repérer une signature infrarouge sur le fond terrestre Huh? rolleyes Ben voyons... Ils arrivent à voir si c'est un champ cultivé ou une foret rien que sur la l'absorbtion de la lumière solaire. L'IR c'est comme l'optique sauf qu'il y a des fréquence non visible à l'oeil nu qui dépendent de la température. L'astronomies IR fait des distinction sur des 1000è de degré A noter que des satellite astronomique ont bien souvent été dérivé de satellites militaire Cf: humble Pour les Américains, leurs projets étaient justement de multiplier des satellites, pour avoir une couverture plus souvent renouvelée, mais à moins haute résolution et moins chers... Donc soit t'as pas assez de satellites, soit ils n'ont pas une bonne résolution... et cela, quand tu as les budgets des Américains ! Moins haute résolution c'est pas pour que ce soit "moins cher" (les US sont au dessus de ces considérations bassement matérielles pour leur armée) mais c'est pour avoir un champ plus large. Et pour voir un avion, il n'y a pas besoin d'une grosse résolution croit moi (il y en a plusieur sur google earth). Une bonne paire de jumelle en orbite et c'est bon Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Akhilleus Posté(e) le 5 décembre 2009 Share Posté(e) le 5 décembre 2009 Ecoute Rob1, fait un effort, renseigne toi avant de poster. Il y a google pour ça. Ou alors on demande. Surtout avant de poster qq chose de négatif et de rouscailler. Ben voyons... Ils arrivent à voir si c'est un champ cultivé ou une foret rien que sur la l'absorbtion de la lumière solaire. L'IR c'est comme l'optique sauf qu'il y a des fréquence non visible à l'oeil nu qui dépendent de la température. L'astronomies IR fait des distinction sur des 1000è de degré A noter que des satellite astronomique ont bien souvent été dérivé de satellites militaire Cf: humble Moins haute résolution c'est pas pour que ce soit "moins cher" (les US sont au dessus de ces considérations bassement matérielles pour leur armée) mais c'est pour avoir un champ plus large. Et pour voir un avion, il n'y a pas besoin d'une grosse résolution croit moi (il y en a plusieur sur google earth). Une bonne paire de jumelle en orbite et c'est bon tout ca c'est trèèèès bien mais ca ne prend pas en compte une donnée fondamentale du problème l'identification de l'appareil adverse dans un environnement riche en objets volants (avions/helicoptères/drones) on peux pas mettre d'IFF jusqu'a present sur un satellite (ou alors faudra un faisceau montant suffisemment puissant pour illuminer le dis appareil et annuler toute eventuelle furtivité) et l'identification visuelle à partir d'une image satellitaire est loin d'etre gagnée : ca peut le faire sur image fixe comme sur les photos si l'appareil a une silhouette asez distincitve comme dans le cas du Mig23, sur une visualisation dynamique et avec des appareils aux silhouettes proches type Mig29/F18 bon courage !!! vu que le problème de départ dans ce scénario virtuel serait d'identifier un F35 like chinois ou russe, que la silhouette de ce F35 chinois ou russe sera probablement proche (voir très proche) d'un F35 OTAN, que probablement dans le cadre d'une coalition il aura des F35 alliés volant à droite et à gauche on voit jusqu'ou peut cela peut poser problème Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Philippe Top-Force Posté(e) le 5 décembre 2009 Share Posté(e) le 5 décembre 2009 L'arme ultime pour contrer le furtif c'est le lock sur image satellite transmise en temps réel! Que ce soit en optique ou en IR, le F22 ne pourra jamais rien contre ça. Pas même en radar d'ailleurs dès lors que le F22 présente alors sa plus grande surface équivalente radar. Si, un capteur IR se brouille ne serait que par un laser de faible puissance projetant de la fausse imagerie et distinguer les signatures dans le fouillis de sol en temps réel est très difficile.A la limite, il suffit d'allumer des incendies.Et les satellites défilent donc, il en faut beaucoup à basse altitude. Et les satellites se détruisent par ASAT. Le vingtième siècle est celui de la science et de l'industrie.Les guerres sont gagnées ou perdues avant même le conflit.C'est une affaire de technologie, industrie, management et régles d'engagement définies avant la guerre, la stratégie militaire vient presque après même si elle est noble et laisse livre court à l'imagination. Albert Speer a été le plus grand contributeur au prolongement du III reich.Et depuis, c'est encore plus vrai. Il n'y a jamais d'armes ultimes sauf pour un temps donné.A chaque avancée sa parade. Il n'y a que des considérations liées à la physique fondamentale, l'argent et le temps. La stratégie militaire et la tactique sont aujourd'hui le plus simple. Et à l'ordre un, ne sont que l'implémentation des avantages concurrentiels nés de la technique. l'avenir est à la suppression de l'homme dans tous les domaines qu'on le veuille ou non ( j'aime l'époque de la chevalerie mais bon...). on peux pas mettre d'IFF jusqu'a present sur un satellite (ou alors faudra un faisceau montant suffisemment puissant pour illuminer le dis appareil et annuler toute eventuelle furtivité) Pas plus difficile que pour un IFF pour un radar d'AWAC à 400 km ou de chasseur à 200. Les liaisons directionnelles à faible lobes latéraux voir laser existent ainsi que les bases de données sur le défilement du satellite. D'ailleurs, certains pensent qu'on va s'orienter vers deux types d'appareils de combat en reseau. Le lourd furtif piloté avec des capteurs sophistiqués dont le radar et le système style Spectra pour les missions les plus exigeantes dont le combat air-air en BVR avec un entraînement en temps de paix comme aujourd'hui. Le léger furtif à faible prix comme un A4 Skyhawk new look sous deux formes à partir de la même plate-forme et pouvant être produit en masse: La plate-forme pilotée minoritaire pour conserver localement un homme dans la boucle avec un système style Spectra et juste une optronique mais style Northrop Grumman DAS (distributed aperture system) , et avec un entraînement en temps de paix réduit et essentiellement sur simulateur (pas de combat air-air sauf autodefense) Et volant de concert, la version drone sans capteurs mais emportant armement air-sol en interne Plus des minidrones, soit haute vitesse, soit basse vitesse pouvant évoluer en urbain Des microdrones basse vitesse en sus. Plus des missiles sol sol ballistique, supersoniques ou de croisière. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chaps Posté(e) le 5 décembre 2009 Share Posté(e) le 5 décembre 2009 Moi j'attends qu'on me prouve qu'un satellite peut détecter de lui-même des objets mobiles dans une zone de veille de plusieurs centaines de milliers de km2 et zoomer sur eux...Jusqu'à présent, on donne l'ordre au satellite de regarder quelque part puis on analyse ce qu'il a enregistré/vu. L'oeil du satellite, c'est plus une paille avec une loupe au bout qu'un objectif grand angle à très haute définition.Vous savez que pour les satellites d'alerte missile ballistique, qui produisent un événement autrement plus visible que des réacteurs d'avions, il faut scanner toute la terre afin de créer une carte de niveau IR normal de celle-ci plus mettre en place des tétrachiées d'algoryhtmes pour trier les fausses alarmes naturelles (volcans, perturbation atmosphétique, ect...) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 6 décembre 2009 Share Posté(e) le 6 décembre 2009 Moi j'attends qu'on me prouve qu'un satellite peut détecter de lui-même des objets mobiles dans une zone de veille de plusieurs centaines de milliers de km2 et zoomer sur eux... Les US y bosse avec des capteur OE de très très haute résolution permettant de filmé en continu un tres grand champ et donc de limiter les balayage. On s'en sert déjà pour l'imagerie aérienne, détection des modification du terrain pour repérer les travaux de terrassement et donc les IED. On va pas tarder a avoir des système semblable de détection par analyse d'image - images et précédente ou bande d'images - installé dans des satellite orbite basse, qui permettront la detection de objet référencé dans la banque d'images. La second piste ce sont les radar aéroportée tres haute altitude, y a plusieurs projet a base de dirigeable permettant de mettre en l'air de très très gros radar, suffisamment haut pour avoir un champ de plusieurs millier de kilomètre. Vu de dessus et dans des bande de fréquence contre lesquels il ne sont pas conçu, les furtifs devraient se voir facilement, idem pour toute la panoplie de missile de croisière et balistique etc. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
c seven Posté(e) le 6 décembre 2009 Auteur Share Posté(e) le 6 décembre 2009 ^ Merci pour la réponse. Détecter un avion par satellite réclame peut de résolution et autorise donc un large champ. De plus il n'y a pas besoin de forcement surveiller toute la planète à un instant T mais uniquement la zone qu'on veut controler. Exemple: la Syrie, l'Iran... Il n'y a jamais d'armes ultimes sauf pour un temps donné. Bah oui mais le lock sur piste satellite est l'arme ultime anti stealth pendant la période 2010 - 2030 c'est à dire la durée de vie des F22 et F35... Après il y a les armes antisatellite dont on parle de plus en plus d'ailleurs mais c'est un autre débat. Quand à l'identification, c'est vraiment un faux problème. Satellite ou pas, en temps de guerre ceux qui répondent à l'IFF OTAN = gentils. Ceux qui répondent pas = méchants (pas intéret d'oublier de le tourner ON avant de rentrer dans la zone...) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rob1 Posté(e) le 6 décembre 2009 Share Posté(e) le 6 décembre 2009 Et pour voir un avion, il n'y a pas besoin d'une grosse résolution croit moi (il y en a plusieur sur google earth). En IR, on détecte plutôt les moteurs alors qu'en optique c'est plutôt l'avion dans son ensemble, ce qui exige une résolution supérieure. A moins de détecter vraiment tout l'avion dans l'IR, mais j'en reviens au problème : au-dessus d'une ville ou d'un désert en plein jour, ca va être chaud (sans mauvais jeu de mots) à distinguer du bruit de fond. La disctinction champ cultivé/forêt n'a pas ce problème, pas de bruit de fond. De plus il n'y a pas besoin de forcement surveiller toute la planète à un instant T mais uniquement la zone qu'on veut controler. Exemple: la Syrie, l'Iran... La plupart des satellites de reco ne sont pas géostationnaires. On peut certes limiter le nombre de zones surveillées en choisissant des orbites plus utiles que d'autres, mais les satellites vont quand même faire le tour de la terre et donc en gros les trois quarts de leur temps à filmer des zones de peu d'intéret. Les Américains ne semblent déjà pas satisfaits de leur couverture photo/radar par satellite pour des missions de reconnaissance traditionnelle, le tout ne se faisant a priori pas en temps très réel (ca ne gêne pas trop si la photo date de 30 minutes, par contre pour jouer les AWACS, si). Alors la détection stealth spatiale, c'est possible, mais faudrait au moins 10 fois le budget US de leurs satellites de reco traditionnelle pour y arriver. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 6 décembre 2009 Share Posté(e) le 6 décembre 2009 Accessoirement google c'est de l'image aérienne - par avion - ... prise a des altitudes modérée pour pas se taper trop de nuage et avoir une belle image. depuis 100km d'altitude c'est plus compliqué d'avoir une image détaillé ET un grand champ, surtout que le temps de passage sur zone est bref ... et que le pointage est couteux en ressource propulsive. En gros on film plutot ce qui défile de dessous l'orbite dans la limite de déplacement mécanique de l'objectif ... ca impose des grosse limite spatial et temporel a la visée, tellement que tout les gens qui ont besoin de discretion connaisse par coeur leur annuaire de passage des satellite d'observation, et les quelques minutes pendant lesquels ils doivent pas se montrer. D'ou la solution dirigeable de tres tres haute altitude ... qui a l'avantage d'être globalement stationnaire. Suffisament haut pour pas se faire emmerder par les lance pierre, mais pas trop haut pour pouvoir faire des images détaillée. Y a un projet US assez avancé a ce propos, avec emport d'un énorme radar dans l'enveloppe meme du dirigeable. http://www.defpro.com/news/details/8450 http://www.blazingwings.org/entry/darpa-s-threat-sensing-blimp-isis-gets-ready-for-prototype-stage/ Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
tom Posté(e) le 6 décembre 2009 Share Posté(e) le 6 décembre 2009 petit hs: mais lock sur image satellite transmise en temps réel c'est faisable? voir oui mais suivre? comme dans un certain film ou les service secret suivent la poursuite d'un agent sur les toit en direct ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
GABY Posté(e) le 6 décembre 2009 Share Posté(e) le 6 décembre 2009 petit hs: mais lock sur image satellite transmise en temps réel c'est faisable? voir oui mais suivre? comme dans un certain film ou les service secret suivent la poursuite d'un agent sur les toit en direct ? Techniquement, qu'est ce qui rend la chose difficile ? Une histoire de bande passante ou de calculateurs ? Ce qui me laisse dubitatif reste la transmission d'autant d'infos en temps reels à des avions se déplaçant à grande vitesse, lesquels devront les interpréter/restituer au pilote. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 6 décembre 2009 Share Posté(e) le 6 décembre 2009 Techniquement, qu'est ce qui rend la chose difficile ? Une histoire de bande passante ou de calculateurs ? Ce qui me laisse dubitatif reste la transmission d'autant d'infos en temps reels à des avions se déplaçant à grande vitesse, lesquels devront les interpréter/restituer au pilote. Le débit satellite station terrestre peu être énorme sans soucis. Le probleme c'est plutôt dans le balayage du champ a observer. L'optique du satellite ne peut pas tout regarder au téléobjectif en même temps ... le balayage radar a antenne électronique et super rapide donc on peut voire tout le champ chaque instant, avec une optique classique c'est impossible, le balayage est lent. Si on sait ce qu'on cherche et ou chercher on trouve facilement, mais si on veut chercher partout c'est très très laborieux. Ce système de balayage est a peine envisageable pour repérer des porte avions évoluant assez lentement - en superposant les passes pour pas que le bidule passe d'une trame a l'autre entre deux passage - pour repérer des jet ... c'est pas possible. Ajoute a ca les probleme de clignotement lié au orbite basse, les probleme de propulsion pour réorienter le satellite quand il est pas là ou on veut etc. tu obtiens on bordel insoluble. d'ou les solution de radar tres haute altitude avec les bandes qui vont bien. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
PolluxDeltaSeven Posté(e) le 6 décembre 2009 Share Posté(e) le 6 décembre 2009 A partir de ces cas-ci d'avenir, c'est plutot le F22 qui a intéret à rester passif et voire à acquérir un système de CME Mouais... En pendant qu'on dote le Rafale F4 de réduction de RCS (qu'on a pas financé), d'une nouvelle antenne AESA (dont rien ne nous dit qu'elle est aussi avancée que celle actuellement sur le Raptor) et d'une suite ECM de la mort qui tue (où on oublie de signaler qu'une émission ECM, avec les moyens de l'USAF, ça se détecte de très loin), le F-22 lui n'évolue pas, rien que dalle... C'est plus qu'optimiste! Il a déjà été annoncé que l'antenne de l'APG-77 recevrait de nouveaux modules dérivés (en plus modernes) de ceux équipant le F-35, et qu'il recevrait également de nouveaux algorythmes pour affiner ses modes de détection et sa portée radar. Et mettre en exergue (à juste titre) les capacités ECM/ECCM du Rafale face à ses concurrents US, c'est oublié un peu vite POURQUOI les US dotent leurs avions d'ECM minimalistes*: parce que leurs F-22 n'opéreront pas sans une tripotée de RC-135, E-3 et autres E/A-18G en vol pour bousiller toute tentative cohérente de brouillage adverse. *Et encore, ça reste à prouver que celle du F-22 est quoi que ce soit à envier à celle du Rafale. C'est un des avantages d'une RCS réduite: une suite ECM réduite pour une efficacité équivalente Quand au lock sur image satellitaire, faut arrêter la fumette! L'USAF n'a tout simplement pas assez de satellites en l'air pour assurer une couverture permanente d'un théâtre d'opération, ça a d'ailleurs été reproché par le Congrès concernant l'Afghanistan. Et je ne parle même pas de la technologie elle-même, bien insuffisante pour assurer une détection de cible / identification de cible / suivi de cible / rafraichissement des données suffisante pour permettre un lock sur image satellitaire. Et puis je vois pas en quoi ce serait la panacée. Une optique de satellite, ça se brouille, un signal montant ou descendant, ça se brouille et ça se détecte. A 4 ou 5 Md$ le satellite, même l'USAF ne s'y essaierait pas! Quand à dire que le pognon n'est pas un problème pour le Pentagone, c'est oublier un peu vite le nombre total de F-22 qui sera commandé! Qui irait financer 500 MILLIARDS de $ de satellites pour servir d'éventuel moyen de détection pour des avions dont jamais plus de 60 pourront être déployés en même temps au même endroit? Si l'USAF voulait tellement une capacité passive, elle aurait installée la voie IR prévue sur les F-22, tout simplement. S'ils ne le font pas, c'est parce qu'aucun appareil furtif n'est là pour les concurrencer, et que leur radar LPI leur suffit très bien. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rob1 Posté(e) le 6 décembre 2009 Share Posté(e) le 6 décembre 2009 Et pis imaginez que le ciel soit couvert de nuages au-dessus de la zone à observer... les satellites qui valaient 3 milliards ne servent plus à rien. O0 Et est-ce que ca peut être créé artificiellement par le belligérent ? Je serais curieux de connaître à quoi ressemblait l'Irak vu du ciel lors des incendies des puits de pétrole... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
c seven Posté(e) le 6 décembre 2009 Auteur Share Posté(e) le 6 décembre 2009 petit hs: mais lock sur image satellite transmise en temps réel c'est faisable? Non seulement c'est faisable mais je pense que c'est déjà le cas avec le F22 =) Bon enfin, c'est de la pure spéculation, ok, mais on a le droit d'avoir un avis. Maintenant sur le plan technique: On peut faire que des suppositions et tant qu'on a pas quelqu'un bien au courant de l'imagerie spaciale, ce ne sera que du café du commerce. Ca vaut dans un sens comme dans l'autre d'ailleurs. Mais bon, mon avis de blaireau en ce domaine: on surestime la résolution nécessaire pour détecter un avion. Un satellite en orbite basse c'est 200 km et quelque et sans atmosphere: on voit très bien un avion avec un minimum de grossissement (donc large champ). En IR, la surface d'un avion dans l'air froid d'altitude offre un bon contraste. Pour ce qui est du défillement, il existe des orbites particulières (polaire ou autres) qui offrent aussi de bonnes couvertures. D'autant que les satellite ont des optiques orientables qui permettent de surveiller des zones pendant des périodes relativement longues avant de passer le relais à un autre éventuellement. De plus surveiller un espace aérien et être l'assaillant c'est deux choses différente. Surveiller la totalité de l'espace est utopique effectivement, tracer une route et un timing pour un assaut aérien (sur l'Iran ou la syrie par exemple) en est une autre. Sans oublier les satellite radar bien sur. Je serais même pas étonné si c'était possible avec un satellite geostationnaire. Les satellites meteo sont géostationnaires et ils faut voir les résolutions qu'ils offrent alors que ce n'est pas leur but (plutôt champ super large en l'occurence) Les instruments scientifiques d'exploration de l'univers sont capables de performances incroyables! Hubble est basé sur un satellite espion. En IR on explore l'univers avec des variations de 100e voir 1000e de degré. Donc en attendant l'avis d'un expert en ce domaine, à mon avis c'est oui, y compris en geostationnaire mais ce n'est qu'un avis. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 6 décembre 2009 Share Posté(e) le 6 décembre 2009 on surestime la résolution nécessaire pour détecter un avion. Un satellite en orbite basse c'est 200 km et quelque et sans atmosphere: on voit très bien un avion avec un minimum de grossissement (donc large champ). En IR, la surface d'un avion dans l'air froid d'altitude offre un bon contraste. Le fond c'est pas le ciel mais la terre ... donc le contraste est assez merdique la surface étant un sale réemetteur IR. Pour ce qui est du défillement, il existe des orbites particulières (polaire ou autres) qui offrent aussi de bonnes couvertures. D'autant que les satellite ont des optiques orientables qui permettent de surveiller des zones pendant des périodes relativement longues avant de passer le relais à un autre éventuellement. Les orbite basse limite les observation a quelques dizaine de minutes et encore, comme le point de vue change il faut bouger l'optique ... ou le satellite, et pour bouger le satellite il faut utiliser du peroxyde, dont la quantité est limité, et dont la conso obere la vie du satellite - il sert a la conservation de l'orbite surtout - De plus surveiller un espace aérien et être l'assaillant c'est deux choses différente. Surveiller la totalité de l'espace est utopique effectivement, tracer une route et un timing pour un assaut aérien (sur l'Iran ou la syrie par exemple) en est une autre. C'est possible ... mais c'est réduit comme capacité d'observation, sans commune mesure avec un systeme de radar classique. Je serais même pas étonné si c'était possible avec un satellite geostationnaire. Les satellites meteo sont géostationnaires et ils faut voir les résolutions qu'ils offrent alors que ce n'est pas leur but (plutôt champ super large en l'occurence) La résolution optique pose probleme ... y a pas de miracle avec la physique 1m a 36.000 km c'est 2.10-8 rad ... alors que les KH ont des résolution angulaire autour de 6.10-7 Y a un facteur 30 entre les deux ... et encore il est loin d'etre évident qu'une résolution d'1m suffise, accessoirement cette résolution s'altère très très vite avec les variation atmosphérique. Seule les orbite basse permettent de l'imagerie suffisante pour l'identification d'un avion de combat. Les instruments scientifiques d'exploration de l'univers sont capables de performances incroyables! Hubble est basé sur un satellite espion. En IR on explore l'univers avec des variations de 100e voir 1000e de degré. Hubble et Keyhole utilisent les meme techno effectivement. Par contre l'observation de l'univers se fait sur un fond neutre tres tres tres froid ... un bruit de fond autour de 4 K° sans commune mesure avec les pertubartion IR en regardant vers le sol. Donc en attendant l'avis d'un expert en ce domaine, à mon avis c'est oui, y compris en geostationnaire mais ce n'est qu'un avis. Les US sont pas vraiment intéresse par ce genre de capacité, leur inquiétudes sont plutôt envers les missiles de croisière et ballistique, et visiblement ils privilégient les radars autant terrestre qu'aéroportés. Faut voir que les furtif ne le sont que sous certaine présentation et contre certaines bande ... il suffit de changer un peu d'angle et de s'éloigner en fréquence pour que la furtivité s'évanouisse. En gros il faut un gros radar puissant et si possible au dessus. Reste que meme détecté faut il encore accroché le missile dessus ... et donc probablement devoir le guider tres pret de la cible. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rom_un Posté(e) le 7 décembre 2009 Share Posté(e) le 7 décembre 2009 Space-Based Infrared System (SBIRS) U.S. Air Force Accepts First Lockheed Martin SBIRS HEO System For Operations SUNNYVALE, Calif., November 13th, 2008 -- The first Space Based Infrared System (SBIRS) Highly Elliptical Orbit (HEO-1) payload and ground system, built by a Lockheed Martin [NYSE: LMT] team, has been accepted for operations by the U.S Air Force. SBIRS is designed to provide early warning of missile launches, and simultaneously support other missions including missile defense, technical intelligence and battlespace awareness. [...] HEO payloads provide an unprecedented infrared view of the battlefield that represents the first steps in an evolving battlespace awareness capability while also providing real-time data on missiles, aircraft and other events. Ils en sont normalement à la V2 ou à la V3, HEO-2. Et c'est programmé pour être mixte satellites/drones de haute altitude. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 7 décembre 2009 Share Posté(e) le 7 décembre 2009 SBIRS est un programme de detection et tracking de missile ballistique. Les satellite géostationnaire s'occupe de la detection du tir ... en gros les quelques dizaine de second propulsé. Ensuite le lot de satellite orbite basse est senser pointer vers le secteur en alerte et effectuer la poursuite et la discrimination.Le truc c'est qu'il est pour le moment pas question que SBIRS GEO detecte les moteurs d'un petit jet ... pour les capacité des satellite orbite basse c'est bien sur possible ... a condition de savoir ou chercher. La solution de balayage par mouvement de toute l'optique est pas tres clair ... et j'ai aucune idée des champs - y plusieurs capteur avec plusiseurs grossissement - des capteurs des orbite basse, mais je suis pas convaincu qu'il puisse balayer chaque dizaine de seconde un grand secteur tel un radar de veille air. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rob1 Posté(e) le 7 décembre 2009 Share Posté(e) le 7 décembre 2009 Pour la détection satellite, le seul précédent que je connaisse dans le domaine, c'est l'utilisation des satellites DSPS en 1991 pour détecter les Scuds. Le DoD a fait sa pub comme quoi les DSPS avaient détecté 87 tirs de Scuds sur 88, mais ne dit absolument pas combien de ces détections étaient réellement exploitables, et combien ont été repérées a postériori sur les enregistrements grâce à d'autres données (lieu/heure approximatifs, par exemple donné par les radars des Patriot). Car bizarrement, les 6 Scuds pas détectés par les Patriot ne l'ont pas plus été par les DSPS...Alors quand j'entends dire que les DSPS détectaient parfois des avions, permettez-moi de douter que le nombre de cas de détection soit très élevé, et que les renseignements aient pû être utiles directement aux chasseurs sur le théatre d'ops. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
c seven Posté(e) le 7 décembre 2009 Auteur Share Posté(e) le 7 décembre 2009 Quelques éléments a ajouter au dossier du "lock sur piste satellite". D'abord un élément de stratégie militaire: un assaillant recherchera une rupture tactique à un instant T. On peut même dire qu'il ne bougera pas s'il n'a pas l'espoir d'avoir cet avantage (sinon: trop aléatoire) Comme c'est lui l'assaillant, c'est lui qui choisit le lieu et le moment. Et si on conçoit qu'on puisse être dans la position de l'assaillant un jour (parce q'un gros c.. nous aura vraiment foutu les boules...) il faut rechercher cette rupture tactique et technologique ou alors c'est pas la peine d'avoir une armée. A mon avis le "lock sur piste satellite temps réel" peut apporter une telle rupture à un moment donné à même d'infliger un Sedan aérien à l'adversaire. Bon maintenant: - détection IR de tir de missile avec un satellite géostationnaire. Merci pour le lien Rom-un. HEO payloads provide an unprecedented infrared view of the battlefield that represents the first steps in an evolving battlespace awareness capability while also providing real-time data on missiles, aircraft and other events. Faudrait le dire comment? Le fait que c'est uniquement pour les Scud c'est la version officielle pour nous autres blaireau. Et c'est pas ce que dit l'article. Ok, un tir de Scud rayonne plus qu'un réacteur en même temps un avion à 50000 pied présente aussi un bon de contraste dans l'air froid et raréfié alors que le scud est tiré depuis le sol avec une masse d'air chaud - voir des nuages - au dessus. Et enfin, depuis 1993 on est pas resté les bras croisés (enfin... les ricains) Concernant la résolution des satellites, l'exemple du satellite scientifique PLANCK lancé en 2009 http://www.webtimemedias.com/sophianet/wtm_article51227.fr.htm ...et observera des infimes variations (anisotropies) dans le rayonnement fossile (± 0,002°) avec une sensibilité proche des limites dictées par l’astrophysique (de l’ordre du millionième de degré). Si avec ça ils arrivent pas à détecter un avion se déplaçant à 800 km/h dans le rayonnement de fond IR de la terre... Bon, bien sûr il faut bosser mais le jeu en vaut la chandelle. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
aviapics Posté(e) le 8 décembre 2009 Share Posté(e) le 8 décembre 2009 - détection IR de tir de missile avec un satellite géostationnaire. Merci pour le lien Rom-un. HEO n'est pas Geostationnaire... Highly Elliptical Orbits. Ce sont des orbits bien plus lointains que le geostationnaire et non circulaires . Ok, un tir de Scud rayonne plus qu'un réacteur en même temps un avion à 50000 pied présente aussi un bon de contraste dans l'air froid et raréfié alors que le scud est tiré depuis le sol avec une masse d'air chaud - voir des nuages - au dessus. Pas sur du tout, le fond est le meme quelque soit l'altitude lorsque l'on regarde d'en haut. Par ailleurs, un missile ballistique ne reste pas longtemps sous les nuages. Par ailleurs, on sait maintenant a quel point les satellites (et particulierement optique) sont fragiles. Pollution des orbites, aveuglement Laser... Il faut se dire qu'en cas de conflit haute intensité, cest jolis bijoux seront les premiers a tomber. Une image d'un tir de missile ballistique vu depuis un satellite SBIRS HEO-2. On devrait peut etre ouvrir un sujet la dessus Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rom_un Posté(e) le 8 décembre 2009 Share Posté(e) le 8 décembre 2009 Le système remplacé, le DSP était déjà donnée comme étant capable de détecter un avion avec afterburner. Le SBIRS, beaucoup plus cher doit bien justifier d'une capacité supplémentaire. L’USAF parle de révolution « can do mutch more ». Missile balistiques, mais aussi missiles de théâtre, "battlespace awareness mission areas"… On peut même lire parfois « détection sur zone des explosions et flashes de bouche de canon ». SBIRS delivers about 10 times better sensitivity and up to five times faster revisit capability. SBIRS is revolutionizing space based infrared monitoring of the earth with its wide field of view, increased sensitivity, fast revisit rate, and persistent presence. Source Pour le fond, on s’en fous un peu, non ? Comme pour les radars, on ne s’intéresse uniquement qu’à ce qui bouge, donc on filtre. Ces jolis bijoux serait bien sur les premier à tomber, mais on est pas les seuls au courant. General Kevin Chilton, commander of U.S. Strategic Command : In a speech to a space conference in Omaha, Nebraska, Chilton said the Pentagon needed to stop counting on all of its satellites to last longer than expected, and return to the more "robust" situation of a decade ago, when the Pentagon had ample satellites available on the ground as backups, and could more rapidly launch new satellites if problems arose. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
c seven Posté(e) le 8 décembre 2009 Auteur Share Posté(e) le 8 décembre 2009 On devrait peut etre ouvrir un sujet la dessus Si un modo super doué était assez balèse en informatique pour mettre ici les intéressants posts à ce sujet qu'il y a dans le fils Rafale VS F22, ce serait bien =) Ca commence au post 869 du fil. Edit: Super cool J'y revient + tard. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
aviapics Posté(e) le 9 décembre 2009 Share Posté(e) le 9 décembre 2009 On peut faire que des suppositions et tant qu'on a pas quelqu'un bien au courant de l'imagerie spaciale, ce ne sera que du café du commerce. Ca vaut dans un sens comme dans l'autre d'ailleurs. C'est mon domaine, et je dois dire que l'on est effectivement tres tres pres du café du commerce... Seul G4lly tient la route sur le sujet. pour pas mal de choses vous planez complet... faut arreter Hollywood. Pour couvrir toute la terre a basse resolution avec un satellite il faut plusieurs années... alors de la a faire de la detection en temps reel sur des mobiles de faible dimension... vous confondez aussi la tele par satellite et les sat d'observation de la terre. On ne recoit pas les données comme ca, et le satellite n'est generalement pas capable de stocker toute son imagerie entre deux passages vers sa station de reception, d'ou la multiplication des stations sur toute la surface de la terre. Un satellite, pour avoir une resolution suffisante doit etre assez bas et donc bouge. impossible d'avoir une persistance sur zone, en multipliant les sat on peut avoir plusieurs passes par jour, mais jamais du suivi en temps reel. Un telescope IR qui observe les etoiles est tres different d'un instrument d'observation de la terre. L'avion apparait toujours sur un "fond de Terre" quelque soit son altitude. on a pas la stereo... donc on ne sait pas a quelle altitude il vole. Les instruments d'observation ne sont generalement pas matriciels comme votre appareil photo mais une barette CCD qui doit bouger pour produire une image, comme un scanner ou une photcopieuse. On ne peut donc le laisser pointé dans une direction. Enfin, concernant les images de google earth, la plupart sont des images satellite, provenant : -Landsat (30m de resolution) sur les zones en BR -Spot5 (2,5m de resolution) sur les zones MR -Quickbird (0.6m de resolution) sur les zones HR -Geoeye (0.6m de resolution) sur les zones HR - nouveau sat, encore peu d'images -Aerien, localement, qualité et resolution tres variables... A noter que la precision (tres different de la resolution) a beaucoup ete ameliore sur google earth au court des derniers ajouts de données. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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