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[A400M] le défi stratégique européen


Dada4

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41 minutes ago, Ciders said:

Niveau A400M, difficile de voir qui pourrait être intéressé. Les Émiratis ont suffisamment de capacités (et font beaucoup appel à des compagnies plus ou moins interlopes, notamment pour leurs liaisons avec le Soudan et la Libye), les Saoudiens ne semblent pas en nécessité et les autres pays sont soit pas en besoin du tout soit déjà équipés (avec du C-17 notamment). 

Il faut faire le diagramme de Venn entre:

- Les opérateurs de vieux IL-76

- Les opérateurs de vieux C-130

- Les opérateurs de Casa CN235/C295

- Ceux qui ont besoin de ravitailleurs ou ont déja des A330MRTT qu'ils pourraient souhaiter compléter (notamment pour le ravitaillement d'helicopteres)

L'Egypte et la Jordanie cochent toutes les cases (le Pakistan aussi, mais je les vois plutot acheter Chinois)... l'Arabie Saoudite et le Maroc cochent toutes sauf la premiere.

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il y a 58 minutes, ARPA a dit :

Est-ce qu’on ne parle pas de pays qui utiliseraient assez peu leur aviation de transport et qu’il serait donc cohérent de garder leurs avions assez longtemps ? 

Probablement, d'ailleurs les Saoudiens ont débuté une modernisation de leur flotte de C-130H en début d'année pour une somme qui pourrait atteindre 800M €, comme quoi le besoin existe d'ailleurs.

Après ils vont pas non plus tenir jusqu'en 2040 les C-130H de 1980.

 

il y a 48 minutes, Ciders a dit :

Accessoirement, est-ce que les Saoudiens ont vraiment besoin de C-130J, si leurs H font encore le travail ? A voir aussi si les Chinois parvenaient à placer leurs Y-8 ou leurs Y-9. Bien moins chers et disponibles presque immédiatement.

Niveau A400M, difficile de voir qui pourrait être intéressé. Les Émiratis ont suffisamment de capacités (et font beaucoup appel à des compagnies plus ou moins interlopes, notamment pour leurs liaisons avec le Soudan et la Libye), les Saoudiens ne semblent pas en nécessité et les autres pays sont soit pas en besoin du tout soit déjà équipés (avec du C-17 notamment). 

Ca reste un pays gigantesque qui dispose au final que de 40 C-130... Quand on compare aux emiratis avec leur 8 C-17 ca fait tâche.

Les elements d'une batterie THAAD par exemple, ca rentre dans un C-130H ? J'ai un doute. 

 

Je rappelle que l’Égypte était proche d’une commande de 12 A400M en 2015, mais c’est tombé à l’eau... avec bientôt 54 Rafales en service, tous ravitaillables par A400M, ça pourrait bien les intéresser à nouveau. 

La jordanie aussi un jour peut-être ? 

Pour l'instant les deux proscpect qui se sont déclarés ces dernieres années sont l'Arabie Saoudite et les EAU, pour 15-20 et 8-10 appareils respectivement.

Modifié par Titus K
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il y a 20 minutes, HK a dit :

Il faut faire le diagramme de Venn entre:

- Les opérateurs de vieux IL-76

- Les opérateurs de vieux C-130

- Les opérateurs de Casa CN235/C295

- Ceux qui ont besoin de ravitailleurs ou ont déja des A330MRTT qu'ils pourraient souhaiter compléter (notamment pour le ravitaillement d'helicopteres)

L'Egypte et la Jordanie cochent toutes les cases (le Pakistan aussi, mais je les vois plutot acheter Chinois)... l'Arabie Saoudite et le Maroc cochent toutes sauf la premiere.

La Jordanie n'a pas un sou vaillant et même dû se séparer de ses Il-76 (les appareils égyptiens, achetés d'occasion à Amman). Le Pakistan, si le rapprochement avec Washington se maintenait, ce serait possible. 

Après, si on parle d'acheter des A400M, on peut retirer de l'équation les Casa qui ne sont pas de la même catégorie.

il y a 17 minutes, Titus K a dit :

Ca reste un pays gigantesque qui dispose au final que de 40 C-130... Quand on compare aux emiratis avec leur 8 C-17 ca fait tâche.

Les elements d'une batterie THAAD par exemple, ca rentre dans un C-130H ? J'ai un doute. 

 

Je rappelle que l’Égypte était proche d’une commande de 12 A400M en 2015, mais c’est tombé à l’eau... avec bientôt 54 Rafales en service, tous ravitaillables par A400M, ça pourrait bien les intéresser à nouveau. 

La jordanie aussi un jour peut-être ? 

Pour l'instant les deux proscpect qui se sont déclarés ces dernieres années sont l'Arabie Saoudite et les EAU, pour 15-20 et 8-10 appareils respectivement.

Les Saoudiens estiment peut-être que ça suffit. En tout cas, ils n'ont pas acheté de C-5 ou de C-17. 

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11 minutes ago, Ciders said:

Après, si on parle d'acheter des A400M, on peut retirer de l'équation les Casa qui ne sont pas de la même catégorie.

Ce que je voulais dire c'est que c'est beaucoup plus facile de démarcher un client qui est déja satisfait de tes autres produits... et puis il y a peut-etre aussi quelques synergies qu'Airbus peuvent proposer?

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Il y a 3 heures, HK a dit :

L'Egypte et la Jordanie cochent toutes les cases (le Pakistan aussi, mais je les vois plutot acheter Chinois)... l'Arabie Saoudite et le Maroc cochent toutes sauf la premiere.

Le KC390 semble bien parti pour remporter un contrat au Maroc ...

Par contre parmi les pays qui ont un peu plus d'argent que la Jordanie, Singapour opère encore flotte de 10 appareils de plus de 35 ans d'age :

  • 4  KC-130B
  • 1  KC-130H
  • 5  C-130H
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https://www.opex360.com/2025/11/02/larmee-de-lair-de-lespace-parle-de-doter-la400m-dun-radar-passif-pour-detecter-les-aeronefs-discrets/

"...La mention d’un radar passif aéroporté est intéressante… car cette capacité fait l’objet de travaux menés par l’Office national d’études et de recherches aérospatiales [ONERA] et le Centre de recherche de l’École de l’air et de l’espace [CREA] depuis 2013. Ce projet a été classé parmi les priorités de l’Agence de l’innovation de défense, dans l’édition 2021 du Document de référence de l’orientation de l’innovation de Défense [DROID].

Le principe du radar passif a été posé par le groupe allemand Telefunken lors de la Seconde Guerre Mondiale. Il consiste à utiliser les ondes de différents émetteurs [radio, télévision, téléphonie mobile], lesquelles se réfléchissent dès qu’elles rencontrent un obstacle, comme un avion en mouvement, par exemple. Cependant, pour être pertinent, un tel système doit être couplé à de puissants calculateurs afin d’analyser les ondes reçues pour ensuite déterminer la vitesse et la direction d’un aéronef détecté.

Un radar passif présente plusieurs avantages : il est discret puisqu’il n’émet aucun signal, il n’est pas sensible au brouillage électronique, il couvre les zones à basse altitude et il peut détecter des « aéronefs discrets ». En revanche, il ne peut être efficace que s’il peut s’appuyer sur suffisamment de sources d’émissions électromagnétiques.

Le ministère des Armées est plutôt discret sur le projet mené par l’ONERA et le CREA. Cela étant, en avril 2024, il a fait savoir que ce dernier venait de connaître une « avancée significative » après que des essais « prometteurs » laissant entrevoir de « nouvelles perspectives de développement »...."

Modifié par Ronfly
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  • 2 weeks later...

https://air-cosmos.com/article/et-pour-quelques-atlas-de-plus-des-leviers-pour-soulever-le-monde-70652

"...Face à tant d'immobilisme, le major général de l'Armée de l'Air, le général Dominique Tardif, a sorti la tronçonneuse : exit les C130H d'ici 2029 (idem pour les Awacs qui coûtent trop cher à entretenir). A la place, plus d'A400M, mais aussi des A400M augmentés, hyper-connectés grâce notamment aux différents modules du SCAF, mais pas seulement. Il est sera possible de voler très longtemps, grâce au ravitaillement en vol réalisable par... un autre A400M !..."

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Allez Indonésie + UAE ca donnerait vraiment un peu d'air, on y croit !
 

Accords industriels pour l’A400M avec des partenaires des Émirats arabes unis prêts à être signés — Airbus

https://aviationweek.com/defense/supply-chain/a400m-industrial-deals-uae-partners-ready-signing-airbus

 

MADRID ET SÉVILLE — Après des mois de discussions, des accords industriels potentiels pour l’A400M visant à transférer davantage de travail aux Émirats arabes unis (EAU) sont prêts et n’attendent plus que l’événement déclencheur : les gouvernements signant sur la ligne pointillée pour acheter le transport militaire, déclare Airbus.

Airbus a été en négociations avec l’unité EPI du groupe Edge, Strata de Mubadala et d’autres acteurs concernant la production de pièces et les services pour l’A400M et d’autres programmes, explique Jean-Brice Dumont, directeur des programmes de puissance aérienne chez Airbus. La répartition du travail sur l’A400M viserait à soutenir le programme mondial, pas seulement la flotte des EAU, a-t-il ajouté.

« Aux Émirats arabes unis, il y a, bien sûr, un besoin croissant d’une plus grande présence industrielle. Il ne s’agit pas seulement d’acheter un avion en Europe, c’est clairement une question de partenariat », a déclaré Dumont. « Il doit être durable. »

Les discussions sur les incitations industrielles pour que les EAU s’engagent sur l’avion ont atteint un point où elles sont effectivement terminées et n’attendent plus qu’un contrat, ont ajouté des responsables d’Airbus. « Nous sommes prêts », affirme Eduardo Pellicer, responsable marketing de l’A400M.

Les lots de travail dépassent le cadre de l’A400M et concernent également d’autres produits Airbus, a précisé Dumont. Concernant le travail spécifique à l’A400M, les EAU seraient la source unique pour l’ensemble du programme, « ce qui signifie que sans les EAU, il n’y aurait à un moment donné plus d’A400M ».

Les EAU sont apparus comme l’une des perspectives les plus prometteuses pour Airbus afin de reconstruire le carnet de commandes de l’A400M, qui a diminué ces dernières années et a conduit la production au taux de maintien minimum de huit avions par an. Les EAU n’ont pas précisé combien d’avions ils prendraient, mais l’achat devrait concerner huit à dix appareils.

Cette année, l’Espagne et la France ont accepté d’accélérer certaines de leurs livraisons afin de garantir que la production à court terme de l’A400M reste stable. La pression est désormais sur Airbus pour sécuriser de nouveaux acheteurs ou des commandes complémentaires, sous peine de devoir envisager l’arrêt du programme alors qu’il atteint sa pleine capacité opérationnelle.

Comme c’est typique pour la plupart des clients, un achat par les EAU nécessiterait une certaine nationalisation mineure de l’A400M, par exemple dans les communications, afin de garantir que le transport soit interopérable avec la flotte d’avions ravitailleurs et de transport Airbus A330 MRTT.

Les EAU disposent également de certains véhicules militaires qui devraient être autorisés à bord de l’avion, a précisé Pellicer, comme le véhicule de combat d’infanterie Tawazun Al Jasoor de 30 tonnes métriques. Mais il a ajouté qu’aucun d’entre eux ne devrait constituer un obstacle ni nécessiter de travaux de développement supplémentaires.

Les EAU ne seraient que le premier acheteur au Moyen-Orient, espère la société, qui envisage un marché de 30 à 40 appareils.

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31 minutes ago, Titus K said:

concernant la production de pièces et les services pour l’A400M et d’autres programmes, explique Jean-Brice Dumont, directeur des programmes de puissance aérienne chez Airbus.

Et autres programmes ?
Pour avoir suivi l'audition AN de JB Dumont l'année dernière, la méfiance est de mise.

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Il y a 3 heures, Myrtil a dit :

Et autres programmes ?

Civils à mon avis.

D'ailleurs après les déboires de l'A350-1000 chez emirates, il semble que les relations aillent un peu mieux entre Airbus et Dubai :

https://www.bloomberg.com/news/articles/2025-11-13/emirates-in-talks-to-order-airbus-jets-after-criticizing-engines?embedded-checkout=true

Le Dubai airshow débute lundi ... 

Modifié par Titus K
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"Et pour quelques Atlas de plus... des leviers pour soulever le monde... Face à son problème de masse, l'armée de l'air et de l'espace mobilise ses A400M. L'occasion d'en gagner encore plus."

Soulignés par moi 

https://air-cosmos.com/article/et-pour-quelques-atlas-de-plus-des-leviers-pour-soulever-le-monde-70652

"L'Armée de l'Air et de l'Espace a présenté aujourd'hui son exercice Tarans, visant à préparer à la haute intensité la BAAP, qui détient essentiellement les avions de transport (tactique et d'assaut) et les hélicoptères.  

Ramener l'avantage dans le camp des alliés   L'occasion de rappeler le volume des soutes des avions de transport et d'assaut, qui vont, prochainement, avoir la possibilité d'emporter des disperseurs de drones -près d'une quarantaine de 20 kg- et de munitions télé-opérées. Une augmentation qui va contribuer à ramener l'avantage dans le camp des alliés. Car ainsi gréé, un Atlas pourra contribuer encore plus à la manoeuvre aéroterrestre, qu'il pourra filmer grâce au concept C3ISTAR développé par l'Escadron de transport d'opérations spéciales 3/61 Poitou. L'unité avions du commandement des opérations spéciales sort d'une période complexe, faite de faible disponibilité de son ATA majeur, le C130H Hercules. Face à tant d'immobilisme, le major général de l'Armée de l'Air, le général Dominique Tardif, a sorti la tronçonneuse : exit les C130H d'ici 2029 (idem pour les Awacs qui coûtent trop cher à entretenir). A la place, plus d'A400M, mais aussi des A400M augmentés, hyper-connectés grâce notamment aux différents modules du SCAF, mais pas seulement. Il est sera possible de voler très longtemps, grâce au ravitaillement en vol réalisable par... un autre A400M !

Airbus boit du petit lait, en visualisant les projets de l'Armée de l'Air, qu'il a évidemment aussi un peu stimulée. Car les drones pourront être des dérivés des DT-46 qui ont déjà fait des essais avec un A400M de la Luftwaffe en 2022, mais aussi des Loyal Wingmen par MBDA. Et une vidéo montre même un missile de croisière éjecté depuis la soute d'un appareil. Un concept facile à mettre en oevure, qui avait en fait été imaginé par un très imaginatif commandant des forces spéciales-air."

A&C trop bien informé ? oui qui prend ses désirs pour des réalités ?? 

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Atterrissage sur terrain sommaire à une masse de 123 tonnes ( à 18 tonnes de la MTOW )

--> https://www.airbus.com/en/newsroom/stories/2025-11-airbus-a400m-landing-where-others-cant-to-deliver-more-aid

The A400M's latest tests on grass strips unlock greater payload and mission flexibility, confirming the aircraft’s critical role in supporting special operations and delivering humanitarian aid.

"Bumpy, slippery and green." That's how Airbus Defence and Space A400M test pilot Jon Taylor describes the feeling of landing a loaded 123-tonne military transport aircraft on grass. However, even in these unprepared environments, the A400M's performance continues to amaze Taylor. 'This aircraft's manoeuvrability is impressive. It does not defy physics, but sometimes it seems as if it is trying to.”

This latest, pivotal flight test campaign focused on significantly improving the A400M's existing capability to operate from challenging unpaved runways. The aircraft's advanced technology already enables precision landings on short, unprepared strips of less than 800 metres and down to 20 meters wide (as proven by A400M in operation), which is beyond the capability of other heavy airlifters. The enhancement will not only solidify the A400M's proven status in service with ten forces worldwide, but also demonstrate Airbus's commitment to continuously evolving the aircraft.

The recent flight testing took place in the German town of Altengrabow, in the summer of 2025. It aimed to demonstrate the A400M’s ability to operate under extended weight conditions and on softer, vegetation-covered runways. The testing is part of the wider capability enhancement agreement with OCCAR(Organisation Conjointe de Coopération en matière d'Armement), the organisation that manages the programme on behalf of the launch customer nations.

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La réponse de Embraer à airbus aux EAU ... ils laissent tomber l'Arabie Saoudite pour se focaliser sur les Emirats.

Je me demande si les UAE pourraient commander à la fois C390 et A400M ? 

Ca laisse une porte d'entrée à airbus au KSA, en cas de commande d'une 20aine d'appareil pourrait-on voir une FAL ou un centre MRO au KSA ? 
 

https://aviationweek.com/defense/multi-mission-aircraft/embraer-drops-saudi-c-390-faco-offer-uae-partnership

DUBAÏ — Embraer a retiré une proposition vieille de deux ans visant à ouvrir un centre d’assemblage final en Arabie saoudite pour le C-390 Millennium, préférant offrir un centre régional de finition pour l’avion de transport aux Émirats arabes unis (EAU).

« Pour être honnête avec vous, il n’y a pas de place pour deux centres de finition dans la région », a déclaré le PDG d’Embraer Defense and Security, Bosco da Costa Jr., quelques minutes après avoir annoncé le projet de centre d’excellence du C-390 aux EAU.

En 2023, Embraer avait signé un accord avec Saudi Arabian Military Industries (SAMI), proposant l’assemblage final, la maintenance et le soutien dans le Royaume pour le C-390 en cas de commande importante de Riyad. Le constructeur brésilien était alors en concurrence avec l’offre opposée du C-130J américain de Lockheed Martin.

« Nous avons une relation solide en Arabie saoudite, et une bonne relation ici [aux EAU] également. Mais… de mon point de vue, pour le C-390, il est impossible d’avoir deux centres de finition dans la région », a répété Costa.

Embraer maintient ses engagements d’ouvrir des installations d’assemblage final et de vérification aux États-Unis et en Inde si l’un de ces pays passe une commande importante de C-390, a indiqué Costa.

Plus tôt, le 17 novembre, Embraer a signé des accords avec deux entreprises basées à Abou Dhabi : le spécialiste MRO Ammroc et Global Aerospace Logistics. Les deux se sont engagées à soutenir le C-390 en cas de commande des forces armées des EAU.

« Nous pensons que le C-390 pourrait jouer un rôle très important ici aux EAU. Et bien sûr, nous sommes en contact. Nous proposons cette plateforme à la Force aérienne des EAU », a déclaré Costa.

Une illustration du projet de Centre d’excellence C-390 aux EAU montrait un campus de huit bâtiments, comprenant un bâtiment administratif et sept hangars, avec 21 C-390 stationnés à l’extérieur des installations.

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il y a 41 minutes, Titus K a dit :

Atterrissage sur terrain sommaire à une masse de 123 tonnes ( à 18 tonnes de la MTOW )

Donc potentiellement avec la soute pleine (même s’il est probable que les 4X tonnes de charges utile concernent aussi du carburant)

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Les candidats à la livraison d'avions de transport aux Émirats arabes unis courtisent les entreprises locale

https://www.ainonline.com/aviation-news/defense/2025-11-18/uae-airlifter-hopefuls-court-local-companies

Airbus et Embraer proposent des programmes industriels complets aux entreprises émiraties
 


Face à un besoin émergent de 8 à 10 avions de transport tactique aux Émirats arabes unis pour remplacer les C-130H/L-100 Hercules vieillissants, Airbus et Embraer ont tous deux présenté des plans pour la participation industrielle des entreprises émiraties.

Airbus négocie actuellement un accord avec des entreprises locales pour la fourniture de pièces détachées pour plusieurs de ses programmes, principalement l'avion de transport A400M. Ces plans, dévoilés plus tôt cette année, impliquent des entreprises locales telles que EPI du groupe Edge et Strata, une entreprise spécialisée dans les composites avancés pour l'aéronautique, qui fait partie du portefeuille Mubadala. Les plans couvrent également un centre de maintenance, de réparation et de révision (MRO).

De même, Embraer a annoncé lundi avoir conclu des accords avec Advanced Military Maintenance, Repair, and Overhaul Center (AMMROC) et Global Aerospace Logistics (GAL) afin d'étudier les opportunités. Cela inclurait la création d'un centre Embraer KC-390 MRO, de formation et d'achèvement pour la région du Moyen-Orient. Cela remplace une proposition antérieure visant à créer une organisation similaire en Arabie saoudite.

Dans le même temps, Lockheed Martin, qui propose le C-130J, met en avant sa position d'équipementier historique. Le géant américain a contribué à la création d'AMMROC, qui est aujourd'hui l'une des plus grandes sociétés de MRO de la région. Il s'agit du seul centre de service agréé pour le C-130 Hercules au Moyen-Orient.

Les trois types d'appareils sont représentés dans le parc statique du salon aéronautique de Dubaï, avec des A400M de l'Armée de l'air et de l'espace française et de la Royal Air Force britannique. Embraer expose son nouveau démonstrateur KC-390, tandis que deux C-130J de l'armée de l'air américaine sont présentés dans l'exposition statique.

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