bubzy Posté(e) le 27 juin Share Posté(e) le 27 juin il y a 5 minutes, Lecteur de passage a dit : Suis pas sûr de bien comprendre : tu veux dire que tout ce qui se passe concernant le prix du F35 est uniquement le fait de uncle Don ? Clairement non. Le coût augmente parce que l'avion à fabriquer en 2026 ne correspond pas à ce qui était prévu en 2021. Plus précisément, ils n'avaient aucune idée en 2021 de ce que serait l'avion en terme de coût de production en 2026. C'est bien cette année là que seront fabriqués vos avions non ? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lecteur de passage Posté(e) le 27 juin Share Posté(e) le 27 juin (modifié) il y a 5 minutes, bubzy a dit : Clairement non. Le coût augmente parce que l'avion à fabriquer en 2026 ne correspond pas à ce qui était prévu en 2021. Plus précisément, ils n'avaient aucune idée en 2021 de ce que serait l'avion en terme de coût de production en 2026. C'est bien cette année là que seront fabriqués vos avions non ? J'ajouterais : c'était un choix politique, où pour faire gagner la bête "on" a décidé d'afficher un prix clairement sous-évalué en toute connaissance de cause. Le conseil fédéral savait donc depuis le début que la facture finale serait bien plus élevée, mais c'était le prix à payer pour faire passer le F35 sans avoir sur le dos l'opposition. Modifié le 27 juin par Lecteur de passage 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 27 juin Share Posté(e) le 27 juin il y a 20 minutes, Lecteur de passage a dit : J'ajouterais : c'était un choix politique, où pour faire gagner la bête "on" a décidé d'afficher un prix clairement sous-évalué en toute connaissance de cause. Le conseil fédéral savait donc depuis le début que la facture finale serait bien plus élevée, mais c'était le prix à payer pour faire passer le F35 sans avoir sur le dos l'opposition. J'espère que çà va être le discours officiel parce que ARMASUISSE en est à son deuxième achat raté. A la fin il y a de quoi se poser des questions pour le suisse pas très au fait de ces questions. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lecteur de passage Posté(e) le 27 juin Share Posté(e) le 27 juin il y a 12 minutes, herciv a dit : J'espère que çà va être le discours officiel parce que ARMASUISSE en est à son deuxième achat raté. A la fin il y a de quoi se poser des questions pour le suisse pas très au fait de ces questions. L'achat n'est pas raté ! La décision a été prise, je répète, en toute connaissance de cause. Armasuisse ou tout ce que tu veux, c'est un paravent à une décision avant tout Politique : je constate que tu as du mal à l'accepter et pourtant les faits sont têtus. La première fois le politique voulait le Grippen, contre l'avis des experts, un rapport a fuité fort opportunément, dois-je le rappeler ? Ce coup-ci, le terrain avait été bien préparé pour éviter le scénario précédent. C'est toujours le Politique qui décide, le reste c'est du vent. Et non, ce ne peut être le discours officiel, aucune chance, zéro, nada ! En Suisse, on aime pas les vagues, d'aucune façon. Maintenant, il va falloir assumer, droit dans ses bottes comme V. Amherd vient de le dire ("si c'était à refaire, je referais la même chose"). Au pire, si ça enfle, on plaidera la naïveté, qu'on avait pas le choix*, et fermez le ban. La discipline, c'est pas une vue de l'esprit en Suisse. Le suisse pas très au fait passera son chemin. Et voilà * "Je vais lui faire une offre qu'il ne pourra pas refuser". Qu'on ne me dise pas que c'est Trump qui a fait le scénario du film. 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Skw Posté(e) le 27 juin Share Posté(e) le 27 juin Il y a 2 heures, Lecteur de passage a dit : J'ajouterais : c'était un choix politique, où pour faire gagner la bête "on" a décidé d'afficher un prix clairement sous-évalué en toute connaissance de cause. Le conseil fédéral savait donc depuis le début que la facture finale serait bien plus élevée, mais c'était le prix à payer pour faire passer le F35 sans avoir sur le dos l'opposition. Sachant que l'on ne parle ici que du coût d'acquisition. Les coûts d'exploitation ne sont eux garantis que jusqu'à 2040... pour un avion auquel on a accepté -20% d'heures de vol. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 27 juin Share Posté(e) le 27 juin Il y a 8 heures, bubzy a dit : En même temps c'est normal, en 2021, même le JPO ne savait pas encore où ils allaient. Nouveau moteur ? Evolution du moteur existant ? Aucune idée. Et les suisses ont prévu 88 millions de franc pour les risques technologique (j'ai lu ça avant hier, je lance le chiffre de mémoire). C'est peu Le fait qu'il faille changer le moteur pour disposer d'assez de froid pour la version TR3/block iV de l'appareil était déjà connu en 2021. A tel point qu'interrogée à ce sujet, Mme. Amherd a cru bon de préciser que les menus frais afférents seraient considérés comme... des frais d'entretien. Il y a 3 heures, Paschi a dit : La réaction du Donald et ses mesures de représailles si on osait annuler le contrat. Nous n'avons pas le choix, va falloir cracher au bassinet..... tout le reste n'est que littérature Bah ! Vous n'avez qu'à "monter vos dépenses de défense" en achetant autre chose ! Comme ça vous justifiez de votre arrivée triomphale dans l'OTAN avec un gros 5,5% et zou !... Plus sérieusement : il y a un loup derrière ce choix, la décision d'achat a vraisemblablement été prise sous contrainte sur la base d'un chantage et vous gagneriez certainement à éclaircir ce point et les responsabilités afférentes. Parce que rappelons aussi que, si les USA le décident, ces avions ne volent pas plus d'un mois. Donc le chantage se poursuit. Si j'étais citoyen d'un pays dans ce cas, je trouverais impératif que les décideurs l'ayant conduit dans cette situation payent. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Deltafan Posté(e) le 28 juin Share Posté(e) le 28 juin Il y a 16 heures, Lecteur de passage a dit : L'achat n'est pas raté ! La décision a été prise, je répète, en toute connaissance de cause. Armasuisse ou tout ce que tu veux, c'est un paravent à une décision avant tout Politique : je constate que tu as du mal à l'accepter et pourtant les faits sont têtus. La première fois le politique voulait le Grippen, contre l'avis des experts, un rapport a fuité fort opportunément, dois-je le rappeler ? Ce coup-ci, le terrain avait été bien préparé pour éviter le scénario précédent. C'est toujours le Politique qui décide, le reste c'est du vent. Et non, ce ne peut être le discours officiel, aucune chance, zéro, nada ! En Suisse, on aime pas les vagues, d'aucune façon. Maintenant, il va falloir assumer, droit dans ses bottes comme V. Amherd vient de le dire ("si c'était à refaire, je referais la même chose"). Au pire, si ça enfle, on plaidera la naïveté, qu'on avait pas le choix*, et fermez le ban. La discipline, c'est pas une vue de l'esprit en Suisse. Le suisse pas très au fait passera son chemin. Et voilà * "Je vais lui faire une offre qu'il ne pourra pas refuser". Qu'on ne me dise pas que c'est Trump qui a fait le scénario du film. Si je comprends bien ton point de vue : A l'époque de la signature du contrat, il avait été indiqué (ô mémoire ennemie : presse ? Amherd ? Autre entité officielle suisse ?) que la partie suisse avait choisi le F-35 depuis longtemps , ce qui impliquait que les dernières discussions entre Mme Amherd et la MinDef française Parly avaient été de l'esbrouffe. De ton côté, tu privilégies donc l'option de l'intervention de Biden quelques jours avant l'annonce du vainqueur, à l'occasion de sa visite en Suisse. Ce qui expliquerait le déroulement des discussions précédentes Amherd-Parly, les ultimes demandes suisses quant aux offres françaises, voire certaines annonces de la presse suisse (qui avait annoncé la victoire du Rafale, avant d'annoncer le F-35 vainqueur peu avant le résultat) et d'Air & Cosmos en faveur du Rafale ? Ca semble toutefois en contradiction avec le rapport du CDF, qui date les incohérences (non vérification d'annonces "sur le papier", contraintes non juridiques) du processus helvétique (sans remettre en cause sa légalité) bien en amont de l'arrivée de Biden en Suisse. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lecteur de passage Posté(e) le 28 juin Share Posté(e) le 28 juin (modifié) Il y a 1 heure, Deltafan a dit : Si je comprends bien ton point de vue : A l'époque de la signature du contrat, il avait été indiqué (ô mémoire ennemie : presse ? Amherd ? Autre entité officielle suisse ?) que la partie suisse avait choisi le F-35 depuis longtemps , ce qui impliquait que les dernières discussions entre Mme Amherd et la MinDef française Parly avaient été de l'esbrouffe. De ton côté, tu privilégies donc l'option de l'intervention de Biden quelques jours avant l'annonce du vainqueur, à l'occasion de sa visite en Suisse. Ce qui expliquerait le déroulement des discussions précédentes Amherd-Parly, les ultimes demandes suisses quant aux offres françaises, voire certaines annonces de la presse suisse (qui avait annoncé la victoire du Rafale, avant d'annoncer le F-35 vainqueur peu avant le résultat) et d'Air & Cosmos en faveur du Rafale ? Ca semble toutefois en contradiction avec le rapport du CDF, qui date les incohérences (non vérification d'annonces "sur le papier", contraintes non juridiques) du processus helvétique (sans remettre en cause sa légalité) bien en amont de l'arrivée de Biden en Suisse. Non, je pense que c'était joué plusieurs semaines avant l'annonce, donc avant l'arrivée de Biden*. Je pense surtout que tout était verrouillé par Amherd** sans mettre au courant ses collègues du conseil fédéral (pour éviter des fuites ?). D'où le pataquès avec la France puisque Maurer***, lui, avait demandé les contreparties à la France pour son offre une semaine avant la décision officielle (avec la réponse de Le Maire). Un Maurer très mécontent, on le saura par la suite. Amherd a mis au courant ses collègues seulement quelques jours avant l'annonce officielle. Elle les a convaincu que l'offre américaine "ne pouvait être refusée". Pourquoi, comment, mystère ! C'est ma théorie, je ne peux rien prouver bien sûr. * L'arrivée de Biden a peut-être permis de convaincre les autres conseillés fédéraux qu'ils n'avaient pas le choix. ** Elle était forcément au courant du classement, avec le F35 en tête. Sélection on le sait très discutable... comme si faite sur mesure pour que le F35 gagne. *** Je ne peux pas croire qu'il ait pris le risque de se mettre gravement à dos la France juste pour rigoler : les négociations des bilatérales étaient trop importantes pour la Suisse. Les contreparties françaises (les offsets) étaient très sérieuses, est-ce que Maurer les aurait demandé juste pour voir ? Encore une fois, j'ai du mal à le croire. On ne sait pas non plus (en tout cas à ma connaissance) si la même chose a été faite avec l'Allemagne pour le Typhoon... https://www.republik.ch/2022/01/12/die-kampfjet-saga-folge-1-der-geplatzte-deal-mit-paris Si l'on part donc du principe qu'il était clair dès le mois d'avril que les Américains étaient les mieux placés dans l'évaluation, le Conseil fédéral aurait dû mettre le pied à l'étrier à la France au plus tard à partir de ce moment-là. Or, c'est le contraire qui s'est produit : la Suisse a poursuivi son offensive diplomatique de charme envers la France. Pourquoi ? La ministre de la Défense Viola Amherd a-t-elle caché les informations de l'évaluation à ses collègues du Conseil fédéral ? Ou bien le résultat de l'évaluation n'était-il pas encore si clair à ce moment-là ? Les explications sont contradictoires. Interrogé à ce sujet, le DDPS écrit que l'évaluation était à l'ordre du jour de la Délégation du Conseil fédéral pour la sécurité depuis début 2021. Les conseillères fédérales Viola Amherd, Karin Keller-Sutter et Ignazio Cassis en font partie. De plus : « Lors de la séance de mi-mai, la cheffe du DDPS a présenté les résultats en détail et informé de manière transparente que le F-35A présentait de loin l'utilité la plus élevée et les coûts les plus bas dans l'analyse coûts-utilité ». Il était donc clair pour les trois conseillers fédéraux qu'il n'y avait pas de marge de manœuvre politique et que les considérations de politique étrangère ne pouvaient pas être prises en compte. Le DDPS confirme ainsi officiellement les recherches du journal romand « Matin Dimanche », selon lesquelles les conseillères fédérales Viola Amherd et Karin Keller-Sutter avaient averti mi-mai leur collègue Ignazio Cassis qu'il était inutile de négocier un accord politique avec la France. Mais le ministre des Affaires étrangères Cassis avait ignoré cet avertissement. Et le conseiller fédéral Ueli Maurer a lui aussi laissé son département poursuivre les négociations à Paris sur l'imposition plus forte des frontalières françaises. Le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) défend une autre vision des choses. Jusqu'à la veille de la décision, il n'était pas clair s'il y avait de la place pour des considérations politiques dans le choix, explique le département de Cassis pour expliquer le manque de retenue vis-à-vis de la France. Une chose est sûre : les négociations avec la France ont provoqué une dispute au sein du Conseil fédéral. La conseillère fédérale Amherd s'est agacée des activités diplomatiques de Cassis. Lui et Maurer voulaient récolter les fruits de leurs négociations avec la France et, selon plusieurs sources proches du Conseil fédéral, ils se sont engagés pour l'achat de l'avion de combat français Rafale. Lors d'une première séance de décision, le gouvernement national n'a donc pas pu se mettre d'accord sur un type d'avion et a dû reporter l'affaire. Viola Amherd avait besoin d'arguments supplémentaires pour convaincre ses collègues. Elle a demandé un avis de droit à l'Office fédéral de la justice. Les juristes fédéraux ont clarifié si le Conseil fédéral pouvait passer outre le vainqueur de la procédure d'évaluation militaire et technique et décider à la place selon des critères de politique extérieure. L'expertise répétait ce que le Conseil fédéral avait déjà constaté deux ans auparavant dans son propre message sur le crédit-cadre : les aspects politiques ne devaient pas être pris en compte lors de l'acquisition, car les offres n'étaient pas équivalentes. Certes, les décisions prises lors d'acquisitions d'armement ne peuvent pas faire l'objet d'une plainte, selon l'expertise. Mais les candidats « partaient à juste titre du principe que le Conseil fédéral déciderait en application des critères d'adjudication définis et ne s'en écarterait pas ». Confiants dans l'équité de la procédure, ils auraient engagé des frais importants pour participer au processus de candidature. « Si cette confiance est déçue, il y a violation du droit fondamental de la bonne foi », écrit l'Office fédéral de la justice. Deux jours seulement avant la décision, la ministre de la Défense Amherd a présenté l'expertise. Elle a ainsi fini par convaincre le président de la Confédération Parmelin, qui hésitait jusque-là. Les deux conseillers fédéraux PS ont soutenu la proposition d'Amherd, car ils dépendent de la politicienne du centre pour nombre de leurs propres affaires. C'est ainsi que le 30 juin 2021, le gouvernement a pris sa décision concernant les avions de combat. La Suisse doit choisir l'offre d'avions de combat technologiquement supérieure et en outre financièrement la plus avantageuse, a argumenté le Conseil fédéral. Après une évaluation minutieuse, il s'agirait du bombardier furtif américain F-35. Parallèlement, le Conseil fédéral suisse a fait croire jusqu'au bout à Paris que la France obtiendrait le contrat définitif. On pourrait qualifier l'échec de l'accord et ses conséquences de maladresse en matière de politique étrangère si la procédure de sélection de l'avion de combat était au-dessus de tout soupçon et si l'avion de combat américain F-35 était clairement le meilleur et le moins cher. Mais est-ce vraiment le cas ? --------- Sur les critères de sélection, petit rappel : https://www.facebook.com/RTSinfo/videos/infrarouge-pa-fridez/1081884870434039/?locale=fr_FR Modifié le 28 juin par Lecteur de passage orthographe 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Deltafan Posté(e) le 28 juin Share Posté(e) le 28 juin @Lecteur de passage Très intéressant, merci. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 28 juin Share Posté(e) le 28 juin Il y a 1 heure, Lecteur de passage a dit : On pourrait qualifier l'échec de l'accord et ses conséquences de maladresse en matière de politique étrangère si la procédure de sélection de l'avion de combat était au-dessus de tout soupçon et si l'avion de combat américain F-35 était clairement le meilleur et le moins cher. Mais est-ce vraiment le cas ? Merci de ta réponse. Tes questions ont aussi été les miennes. je te cite : les aspects politiques ne devaient pas être pris en compte lors de l'acquisition, car les offres n'étaient pas équivalentes. Si il y a une notion d'équivalence c'est qu'il y a eu une expoertise consistant à évaluer cette absence d'équivalence? Mais je vais plus loin. Pour éclairer la conseillère sur les qualités technologique du F-35 il fallait bien que ces qualités soient vérifiés / vérifiables ... mais puisqu'on parle du block4 comment ces qualité powerpoint ont été vérifiée. Est-ce que ARMASUISSE a eu accès aux spécifications et comment a-t'elle détecté / interprété / signalé les problèmes d'alimentations électriques / refroidissement ? Est-ce que ARMASUISSE a émis des réserves à ce moment qui aurait pu mettre la conseillère face à sa seule responsabilité ? Je signale juste que le nouveau PTMS n'est pas encore dans les coûts. Je dis çà je dis rien C'est bien gentil de cacher ARMASUISSE derrière la couture de son pantalon mais soit ils ont une expertise et dans ce cas ils n'ont pas averti la conseillère, soit ils n'ont pas cette expertise et dans ce cas ils auraient dû se démettre. Ensuite je constate que l'expertise juridique que la conseillère a demandé ne consistait pas à expertiser l'accord avec les US mais seulement à savoir si l'avis du conseil pouvait être uniquement politique. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ronfly Posté(e) le 28 juin Share Posté(e) le 28 juin il y a 53 minutes, herciv a dit : Mais je vais plus loin. Pour éclairer la conseillère sur les qualités technologique du F-35 il fallait bien que ces qualités soient vérifiés / vérifiables ... mais puisqu'on parle du block4 comment ces qualité powerpoint ont été vérifiée. Est-ce que ARMASUISSE a eu accès aux spécifications et comment a-t'elle détecté / interprété / signalé les problèmes d'alimentations électriques / refroidissement ? Est-ce que ARMASUISSE a émis des réserves à ce moment qui aurait pu mettre la conseillère face à sa seule responsabilité ? Je signale juste que le nouveau PTMS n'est pas encore dans les coûts. Je dis çà je dis rien D'ailleurs il faut rappeler qu'en 2019 le Gripen E/F c'était fait gicler de Air2030-NAC car il ne pouvait présenter qu'un JAS-39C et le démonstrateur JAS-39 NG biplace... Réponse de Saab à l'époque: "... C'est une gageure de vouloir présenter le futur aujourd'hui, mais la Suisse veut pouvoir tester le Gripen E de 2025. C'est comme si on se présentait demain matin chez un concessionnaire automobile pour lui demander de pouvoir essayer une Volvo de 2025!..." Pendant ce temps là, LM a débarqué avec 4 F-35 block 3F (2 spares) mais proposait un F-35 block 4. De plus aucuns pilotes Suisses n'a pu voler dessus (forcément puisque pas de biplaces) pour participer et noter les capacités sur les 8 missions dans l'environnement Suisse demandées par Le DDPS dans le règlement de la compétition. Le DDPS a toléré l'exemption de ces conditions pour le F-35... 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 28 juin Share Posté(e) le 28 juin (modifié) Il y a 3 heures, Lecteur de passage a dit : Non, je pense que c'était joué plusieurs semaines avant l'annonce, donc avant l'arrivée de Biden*. Je pense surtout que tout était verrouillé par Amherd** sans mettre au courant ses collègues du conseil fédéral (pour éviter des fuites ?). D'où le pataquès avec la France puisque Maurer***, lui, avait demandé les contreparties à la France pour son offre une semaine avant la décision officielle (avec la réponse de Le Maire). Un Maurer très mécontent, on le saura par la suite. Amherd a mis au courant ses collègues seulement quelques jours avant l'annonce officielle. Elle les a convaincu que l'offre américaine "ne pouvait être refusée". Pourquoi, comment, mystère ! C'est ma théorie, je ne peux rien prouver bien sûr. * L'arrivée de Biden a peut-être permis de convaincre les autres conseillés fédéraux qu'ils n'avaient pas le choix. ** Elle était forcément au courant du classement, avec le F35 en tête. Sélection on le sait très discutable... comme si faite sur mesure pour que le F35 gagne. *** Je ne peux pas croire qu'il ait pris le risque de se mettre gravement à dos la France juste pour rigoler : les négociations des bilatérales étaient trop importantes pour la Suisse. Les contreparties françaises (les offsets) étaient très sérieuses, est-ce que Maurer les aurait demandé juste pour voir ? Encore une fois, j'ai du mal à le croire. On ne sait pas non plus (en tout cas à ma connaissance) si la même chose a été faite avec l'Allemagne pour le Typhoon... https://www.republik.ch/2022/01/12/die-kampfjet-saga-folge-1-der-geplatzte-deal-mit-paris Si l'on part donc du principe qu'il était clair dès le mois d'avril que les Américains étaient les mieux placés dans l'évaluation, le Conseil fédéral aurait dû mettre le pied à l'étrier à la France au plus tard à partir de ce moment-là. Or, c'est le contraire qui s'est produit : la Suisse a poursuivi son offensive diplomatique de charme envers la France. Pourquoi ? La ministre de la Défense Viola Amherd a-t-elle caché les informations de l'évaluation à ses collègues du Conseil fédéral ? Ou bien le résultat de l'évaluation n'était-il pas encore si clair à ce moment-là ? Les explications sont contradictoires. Interrogé à ce sujet, le DDPS écrit que l'évaluation était à l'ordre du jour de la Délégation du Conseil fédéral pour la sécurité depuis début 2021. Les conseillères fédérales Viola Amherd, Karin Keller-Sutter et Ignazio Cassis en font partie. De plus : « Lors de la séance de mi-mai, la cheffe du DDPS a présenté les résultats en détail et informé de manière transparente que le F-35A présentait de loin l'utilité la plus élevée et les coûts les plus bas dans l'analyse coûts-utilité ». Il était donc clair pour les trois conseillers fédéraux qu'il n'y avait pas de marge de manœuvre politique et que les considérations de politique étrangère ne pouvaient pas être prises en compte. Le DDPS confirme ainsi officiellement les recherches du journal romand « Matin Dimanche », selon lesquelles les conseillères fédérales Viola Amherd et Karin Keller-Sutter avaient averti mi-mai leur collègue Ignazio Cassis qu'il était inutile de négocier un accord politique avec la France. Mais le ministre des Affaires étrangères Cassis avait ignoré cet avertissement. Et le conseiller fédéral Ueli Maurer a lui aussi laissé son département poursuivre les négociations à Paris sur l'imposition plus forte des frontalières françaises. Le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) défend une autre vision des choses. Jusqu'à la veille de la décision, il n'était pas clair s'il y avait de la place pour des considérations politiques dans le choix, explique le département de Cassis pour expliquer le manque de retenue vis-à-vis de la France. Une chose est sûre : les négociations avec la France ont provoqué une dispute au sein du Conseil fédéral. La conseillère fédérale Amherd s'est agacée des activités diplomatiques de Cassis. Lui et Maurer voulaient récolter les fruits de leurs négociations avec la France et, selon plusieurs sources proches du Conseil fédéral, ils se sont engagés pour l'achat de l'avion de combat français Rafale. Lors d'une première séance de décision, le gouvernement national n'a donc pas pu se mettre d'accord sur un type d'avion et a dû reporter l'affaire. Viola Amherd avait besoin d'arguments supplémentaires pour convaincre ses collègues. Elle a demandé un avis de droit à l'Office fédéral de la justice. Les juristes fédéraux ont clarifié si le Conseil fédéral pouvait passer outre le vainqueur de la procédure d'évaluation militaire et technique et décider à la place selon des critères de politique extérieure. L'expertise répétait ce que le Conseil fédéral avait déjà constaté deux ans auparavant dans son propre message sur le crédit-cadre : les aspects politiques ne devaient pas être pris en compte lors de l'acquisition, car les offres n'étaient pas équivalentes. Certes, les décisions prises lors d'acquisitions d'armement ne peuvent pas faire l'objet d'une plainte, selon l'expertise. Mais les candidats « partaient à juste titre du principe que le Conseil fédéral déciderait en application des critères d'adjudication définis et ne s'en écarterait pas ». Confiants dans l'équité de la procédure, ils auraient engagé des frais importants pour participer au processus de candidature. « Si cette confiance est déçue, il y a violation du droit fondamental de la bonne foi », écrit l'Office fédéral de la justice. Deux jours seulement avant la décision, la ministre de la Défense Amherd a présenté l'expertise. Elle a ainsi fini par convaincre le président de la Confédération Parmelin, qui hésitait jusque-là. Les deux conseillers fédéraux PS ont soutenu la proposition d'Amherd, car ils dépendent de la politicienne du centre pour nombre de leurs propres affaires. C'est ainsi que le 30 juin 2021, le gouvernement a pris sa décision concernant les avions de combat. La Suisse doit choisir l'offre d'avions de combat technologiquement supérieure et en outre financièrement la plus avantageuse, a argumenté le Conseil fédéral. Après une évaluation minutieuse, il s'agirait du bombardier furtif américain F-35. Parallèlement, le Conseil fédéral suisse a fait croire jusqu'au bout à Paris que la France obtiendrait le contrat définitif. On pourrait qualifier l'échec de l'accord et ses conséquences de maladresse en matière de politique étrangère si la procédure de sélection de l'avion de combat était au-dessus de tout soupçon et si l'avion de combat américain F-35 était clairement le meilleur et le moins cher. Mais est-ce vraiment le cas ? --------- Sur les critères de sélection, petit rappel : https://www.facebook.com/RTSinfo/videos/infrarouge-pa-fridez/1081884870434039/?locale=fr_FR Ça ne colle pas du tout avec ce que Christian Cambon rapportait à l'époque des faits, en plus d'accuser la France d'être l'instrigatrice d'une machination politique. Bref, le résultat demeure: la Suisse a fait un choix, elle l'assume, les critères sont ce qu'ils sont et tant qu'on ne sera pas dans le secret des Dieux on ne saura RIEN, et je ne vois pas où est le besoin de remettre une pièce dans le bastringue pour essayer de refaire le match. Modifié le 28 juin par Patrick 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Obelix38 Posté(e) le 28 juin Share Posté(e) le 28 juin Le 27/06/2025 à 16:40, Lecteur de passage a dit : Maintenant, il va falloir assumer, droit dans ses bottes Vu la récente vague de démissions, ça ressemble plus à "se défausser, en fuyant les jambes à son cou" 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 28 juin Share Posté(e) le 28 juin Il y a 2 heures, Obelix38 a dit : Vu la récente vague de démissions, ça ressemble plus à "se défausser, en fuyant les jambes à son cou" Une fuite bien préparée pour certains puisqu'il en est au moins un qui est aux USA. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
bubzy Posté(e) le 28 juin Share Posté(e) le 28 juin il y a une heure, Boule75 a dit : Une fuite bien préparée pour certains puisqu'il en est au moins un qui est aux USA. Qui ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 28 juin Share Posté(e) le 28 juin il y a 31 minutes, bubzy a dit : Qui ? L'un des 6 démissionnaires récents. De mémoire : tiré d'une émission suisse ces derniers mois, signalé ici. Je vais tâcher de te retrouver ça. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Boule75 Posté(e) le 28 juin C’est un message populaire. Share Posté(e) le 28 juin (modifié) il y a une heure, bubzy a dit : Qui ? Je viens de retrouver mon message qui le signalait... ... après avoir regardé une émission (suisse, Infrarouge) du 5 mars 2025 signalée par @Picdelamirand-oil dans ce message-ci : Une heure de visionnage et le détail des 6 démissions à partir de 6mn40 : Viola Amhert, Conseillère fédérale (Ministre) des armées Christian Dussey, chef des services de renseignements Thomas Süssli : chef de l'armée P. Mertz : commandant des forces aériennes Darko Savic : responsable des programmes pour les avions de combat chez Armasuisse Peter Winter : responsable des systèmes aéroinautiques chez Armasuisse (edit et à ce titre responsable du programme air2030) Je crois que c'est le dernier qui est parti mais c'est plus loin dans l'émission, qui dure une heure. Du coup en cherchant, je tombe sur cet article du Temps qui date de fin 2023 : Savic et Winter ont signé le contrat des compensations avec LM. https://www.letemps.ch/suisse/suisse-signe-contrat-dacquisition-avions-combat-f35 Edit : Peter Winter sur linkedin : https://www.linkedin.com/in/peter-winter-63b12817 Il dirige - ça ne s'invente pas - le bureau des achats d'Armasuisse aux USA. Ca pue un peu le conflit d'intérêt, peut-être. Modifié le 28 juin par Boule75 1 3 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mgtstrategy Posté(e) le 29 juin Share Posté(e) le 29 juin @FAFA un éclairage ? https://www.rts.ch/info/suisse/2025/article/f-35-la-commission-de-gestion-enquete-sur-les-couts-supplementaires-28928348.html Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MatOpex38 Posté(e) le 29 juin Share Posté(e) le 29 juin il y a 4 minutes, mgtstrategy a dit : @FAFA un éclairage ? https://www.rts.ch/info/suisse/2025/article/f-35-la-commission-de-gestion-enquete-sur-les-couts-supplementaires-28928348.html FAFA va pas aimer 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
bubzy Posté(e) le 29 juin Share Posté(e) le 29 juin Il y a 16 heures, Boule75 a dit : Il dirige - ça ne s'invente pas - le bureau des achats d'Armasuisse aux USA. Ca pue un peu le conflit d'intérêt, peut-être. Il travaillerai pour Lockheed martin je dis pas, mais là il bosse pour la même boîte, juste aux USA pour continuer. Là pour le coup, ça me choque pas. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 29 juin Share Posté(e) le 29 juin (modifié) il y a 51 minutes, bubzy a dit : Il travaillerai pour Lockheed martin je dis pas, mais là il bosse pour la même boîte, juste aux USA pour continuer. Là pour le coup, ça me choque pas. Eh bien disons que si un esprit suspicieux se demandait "la Suisse s'est-elle faite entourlouper ? Si oui par qui ?", je suppose qu'il commencerait par regarder par là, hors de la portée du contre-espionnage de la Confédération hélas. Je n'accède plus à l'instant à l'url de sa fiche Linkedin (https://www.linkedin.com/in/peter-winter-63b12817 ; et vous ? ) mais elle indiquait (de mémoire), qu'il travaillait désormais pour le bureau Armasuisse de Washington depuis début janvier et assurait des prestations de conseil. Si j'ai bien interprété. J'ignore absolument s'il y a quoi que ce soit à lui reprocher, mais ayant été en charge du programme Air2030, et désormais chargé des négociations directes avec le principal fournisseur dans la capitale du pays vendeur, il est mécaniquement au cœur de l'affaire, s'il y en a une. Modifié le 29 juin par Boule75 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 29 juin Share Posté(e) le 29 juin il y a 51 minutes, bubzy a dit : Il travaillerai pour Lockheed martin je dis pas, mais là il bosse pour la même boîte, juste aux USA pour continuer. Là pour le coup, ça me choque pas. Normalement c'est pas le travail de l'attaché militaire de l'ambassade ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Asgard Posté(e) le 29 juin Share Posté(e) le 29 juin C'est pas choquant en soi. On lui a dit, t'as signé le contrat, maintenant va le gérer. Bon après, est-ce judicieux sachant qu'il s'est fait enpapaouté lors des négo du contrat ? A voir... En tout cas, tout ca reste chez Armasuisse. Là où ce serait choquant, c'est si un des noms cités fini chez LM (ou apparenté) avec un beau pont d'or Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alberas Posté(e) le 29 juin Share Posté(e) le 29 juin il y a 14 minutes, Asgard a dit : C'est pas choquant en soi. On lui a dit, t'as signé le contrat, maintenant va le gérer. Bon après, est-ce judicieux sachant qu'il s'est fait enpapaouté lors des négo du contrat ? A voir... En tout cas, tout ca reste chez Armasuisse. Là où ce serait choquant, c'est si un des noms cités fini chez LM (ou apparenté) avec un beau pont d'or Ne m'en veuillez pas si je m'immisce dans ce débat, mais pourquoi contine t on à discerter sur ce contrat depuis 3 ans? On n'en pas fait un dizième sur tous les autres contarts de F35 en Europe. C'est parce que c'est la Suisse? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
bubzy Posté(e) le 29 juin Share Posté(e) le 29 juin il y a 2 minutes, Alberas a dit : Ne m'en veuillez pas si je m'immisce dans ce débat, mais pourquoi contine t on à discerter sur ce contrat depuis 3 ans? On n'en pas fait un dizième sur tous les autres contarts de F35 en Europe. C'est parce que c'est la Suisse? Non, mais parce qu'on a des infos. D'ailleurs mon petit doigt me dit qu'on va pas tarder à parler de la Belgique dans pas longtemps ;) Aller, parce qu'il faut bien rigoler un peu : 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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