rendbo Posté(e) le 18 octobre Share Posté(e) le 18 octobre Le 15/10/2024 à 11:10, Wallaby a dit : La communauté sikhe en général est parmi les mieux organisées au Canada, et est très influente politiquement dans tous les partis canadiens, ce qui déplaît aux nationalistes hindous au pouvoir à New Delhi – le premier ministre Norendra Modi est en place depuis 2014. N’empêche, participer à un assassinat ciblé, si l’information se confirme, est une marche de plus dans l’escalier de l’ingérence étrangère, tout comme l’était la découverte des postes de police secrets de la Chine, le printemps dernier, avec l’ouverture des enquêtes de la GRC. « La Chine est en haut de la liste des menaces, mais elle n’est pas le seul pays à surveiller. Il y a la Russie, l’Iran, la Turquie, l’Inde… Il y en a plusieurs qui intimident leurs ressortissants ici. Ça fait des années que les diasporas se plaignent d’être suivies, photographiées, menacées, harcelées par leur pays d’origine, pour faire taire les dissidents ». Une citation de Thomas Juneau, expert en sécurité nationale et professeur adjoint à l'Université d'Ottawa j'ai lu un article du monde là dessus... C'est fou comme tout le monde estime de façon généralisée que maintenant on peut assassiner quelqu'un (un opposant/terroriste) ou qu'il soit... https://www.lemonde.fr/international/article/2024/10/16/le-canada-accuse-l-inde-d-etre-au-c-ur-d-activites-criminelles-sur-son-sol_6353565_3210.html Citation La crise diplomatique entre le Canada et l’Inde, déclenchée il y a plus d’un an, est entrée, lundi 14 octobre, dans une phase aiguë avec l’expulsion réciproque de hauts diplomates. Cette escalade spectaculaire est intervenue quelques heures après les révélations de la police fédérale canadienne annonçant détenir des « éléments de preuve crédibles et irréfutables » sur « l’implication d’agents du gouvernement de l’Inde dans des activités criminelles graves au Canada », des « activités clandestines telles que la collecte de renseignements » et « l’ingérence dans les processus démocratiques ». La ministre canadienne des affaires étrangères, Mélanie Joly, a précisé dans un communiqué avoir demandé à New Delhi de lever l’immunité diplomatique de six de ses agents, dont l’ambassadeur, afin qu’ils puissent être interrogés sur « un certain nombre d’incidents violents visant des membres de la communauté sud asiatique, en particulier de la communauté sikh, dans de nombreuses villes du pays ». New Delhi ayant refusé, ils ont reçu un avis d’expulsion. L’Inde affirme qu’ils ont été rappelés. Les accusations sont extrêmement graves et font suite à l’assassinat en juin 2023 d’un dirigeant séparatiste sikh sur le sol canadien. Hardeep Singh Nijjar avait été abattu sur le parking du temple sikh qu’il dirigeait à Surrey, dans la banlieue de Vancouver (Colombie-Britannique). Ce citoyen canadien militait pour la création d’un Etat sikh indépendant dans le nord de l’Inde, le Khalistan. Ottawa avait rapidement désigné l’Inde. Le 18 septembre 2023, le responsable de l’agence de renseignement extérieur indienne, la Research and Analysis Wing (RAW), Pavan Kumar Rai, avait été expulsé du Canada. En novembre 2023, un événement avait donné du poids au scénario canadien : la justice américaine avait à son tour accusé un agent de RAW d’avoir recruté un homme de main pour tenter d’assassiner Gurpatwant Singh Pannun, un séparatiste sikh de nationalité américaine. Le complot avait échoué. [...] Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 25 octobre Share Posté(e) le 25 octobre https://www.lapresse.ca/actualites/politique/2024-10-24/baisse-des-seuils-d-immigration-permanente/une-pause-responsable-et-pragmatique-plaide-justin-trudeau.php Le nombre de nouveaux arrivants permanents au Canada passera de 500 000 (cible prévue) à 395 000 pour 2025, ce qui représente une diminution d’environ 20 %. Il s’établira ensuite à 380 000 pour 2026, puis 365 000 pour 2027, a confirmé Marc Miller. https://www.ledevoir.com/societe/822353/resserrement-immigration-permanente-cree-gros-defis-selon-expertes (24 octobre 2024) La pression sur les immigrants temporaires sera bien réelle. « C’est énorme, le nombre de personnes qui vont devoir partir : des centaines de milliers d’immigrants vont quitter le Canada si on veut vraiment arriver aux nouvelles cibles », affirme d’emblée Catherine Xhardez, politologue à l’Université de Montréal. Il s’agit aussi du choc de deux modèles, explique-t-elle. D’un côté, il y a l’émergence du « modèle du marché » : des sociétés qui veulent des travailleurs et qui privilégient des immigrants temporaires sans accès à la résidence permanente, du moins durant plusieurs années. Et de l’autre, il y a celui de l’immigration pour s’établir au pays (le modèle « settler state »), qui prévalait historiquement au Canada. Le modèle du marché « a explosé » ici, pour plein de raisons, notamment une certaine « euphorie postpandémique », mais les ratios d’ immigrants temporaires par rapport à la population « étaient intenables », dit Mme Xhardez. « Pendant longtemps, on s’est dit : “ça va s’ajuster”, mais ça n’est pas arrivé. Ces deux modèles ont évolué en parallèle ici, mais ils ne sont pas compatibles. » https://www.ledevoir.com/societe/822003/majorite-canadiens-croit-il-y-trop-immigrants-pays? (18 octobre 2024) Pour une première fois en 25 ans, une majorité claire de Canadiens considère qu’il y a trop d’immigrants au pays, selon un nouveau sondage. Ce résultat s’inscrit dans une tendance à la hausse observée depuis deux ans, trajectoire qui est toutefois moins marquée au Québec que dans le reste du Canada. Un sondage publié jeudi par la firme Environics Institute indique que 58 % des Canadiens estiment que le pays accueille trop d’immigrants, un bond de 14 points de pourcentage par rapport à l’année dernière. Entre 2022 et 2023, c’est une hausse de 17 points de pourcentage qui avait été observée. C’est donc dire qu’en deux ans, la proportion de Canadiens qui se disent d’accord avec l’affirmation « il y a trop d’immigration au Canada » a plus que doublé, passant de 27 à 58 %. Pour retrouver un tel résultat, il faut remonter à 1998. « Ce sont des changements majeurs qu’on ne voit pas trop souvent dans l’opinion publique. On voit parfois des modifications de 5 ou 10 points, mais 31 points de pourcentage en deux ans, c’est rarement vu », admet Andrew Parkin, directeur général d’Environics. L’immigration est toujours vue comme un bienfait économique par une majorité de Canadiens (68 %). Seulement 14 % des répondants affirment que l’immigration a des impacts négatifs sur leur communauté, alors que 32 % considèrent qu’elle apporte des bienfaits. Près de la moitié (46 %) croit qu’elle n’a aucun effet. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 28 octobre Share Posté(e) le 28 octobre https://unherd.com/newsroom/justin-trudeaus-immigration-u-turn-is-too-little-too-late/ (27 octobre 2024) Accompagné du ministre de l'immigration, Marc Miller, M. Trudeau a annoncé une réduction de 21 % du nombre d'arrivées de résidents permanents l'année prochaine, qui passera de 500 000 à 395 000. Cette réduction sera suivie d'autres réductions à 380 000 en 2026 et 365 000 en 2027. L'effet estimé de ces changements est une baisse de 2 % de la population après environ trois années d'expansion démographique exorbitante, au cours desquelles le pays a atteint une population totale de plus de 40 millions d'habitants, contre 37 millions en 2021. Il s'agit des plus fortes augmentations annuelles depuis le baby-boom des années 50, à la différence que la majeure partie (97 % en 2023) de cette croissance est due à l'immigration plutôt qu'aux naissances. Le Premier ministre s'est également empressé de fustiger le secteur des entreprises qui « exploite les travailleurs étrangers tout en refusant d'embaucher des Canadiens pour un salaire équitable ». De plus, « les collèges et les universités accueillent plus d'étudiants étrangers que les communautés ne peuvent en accueillir, les traitant comme un moyen non indispensable de se remplir les poches ». M. Trudeau a tout à fait raison d'identifier les principaux groupes d'intérêt qui ont plaidé en faveur de ces chiffres insoutenables. Mais la question est de savoir pourquoi son gouvernement fédéral, qui est responsable de l'approbation des visas, ainsi que les différents gouvernements provinciaux (notamment le gouvernement conservateur de Doug Ford en Ontario), qui sont responsables de l'enseignement supérieur et du logement, ont écouté ces groupes de pression et ont acquiescé pendant si longtemps. En effet, ces mêmes lobbies sont aujourd'hui en colère. La Chambre de commerce du Canada a averti que « la diminution de notre réservoir de main-d'œuvre aura un impact sur les employeurs du Canada qui luttent pour trouver la main-d'œuvre dont ils ont besoin [...] ». Un article d'opinion paru dans le Globe and Mail affirme que « le Canada se dirige potentiellement vers un déclin de l'offre de main-d'œuvre ». Quant à savoir si les réductions suffiront à rétablir l'équilibre du système - un problème pour le prochain premier ministre - tout dépendra de la question de savoir si les quelque 2,36 millions de détenteurs de visas temporaires quitteront effectivement le pays à l'expiration de leur visa au cours des deux prochaines années. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 28 octobre Share Posté(e) le 28 octobre (modifié) https://www.lefigaro.fr/vox/monde/visite-au-quebec-entre-justin-trudeau-et-le-general-de-gaulle-emmanuel-macron-a-fait-son-choix-20241002 (2 octobre 2024) À Ottawa, aux côtés du premier ministre Justin Trudeau, Attal avait déclaré avec aplomb et sérénité son appui à la politique de la « non-ingérence et de la non-indifférence » inaugurée par Alain Peyrefitte et suivie par presque tous ses successeurs. Une formule favorisée par le Québec et tolérée par Ottawa. En quelques heures, ce vendredi, Emmanuel Macron allait montrer qu'il s’en contrefichait. Interrogé sur Justin Trudeau, à la veille d'une élection qui mettra probablement fin à sa carrière politique, Macron a livré ce signal clair : « Moi je crois que le chemin qui est le sien, qu'il vous a proposé et que vous avez validé à plusieurs élections est le bon. » Le chef de l'opposition, le conservateur Pierre Poilièvre, qui pourrait devenir premier ministre canadien dans les semaines qui viennent, aura apprécié. La realpolitik est pourtant ailleurs : l'essentiel des touristes canadiens qui viennent en France sont Québécois ; l'essentiel de l'investissement canadien en France est québécois; l'essentiel des produits français vendus au Canada l'est au Québec. Modifié le 28 octobre par Wallaby 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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