
Ponto Combo
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Ben non, pas possible. En sortie de détecteur tu récoltes des électrons générés par les photons sur toute la plage de sensibilité. Il faut deux détecteurs avec chacun un filtre optique passe-bande différent pour faire une pesée entre les deux portions de bande spectrales correspondantes.
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C'est justement une question que je me posais... Sur l'ancien DDM on avait un détecteur bi-couleur, donc il était possible d'analyser le contenu spectral de la flamme du propulseur et classifier la menace. Coller deux barrettes dans un cryostat ne doit pas poser de pb, mais pour une matrice, là je ne vois pas trop comment obtenir la même fonction.
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En poussant à l’extrême, le pixel, c'est un hostile à 15km ou un 747 à 40km? Il manque quelques données avant d’envoyer un missile sur un pixel...
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Oui, j'intuite... La flamme au départ du missile rayonne effectivement énormément dans la bande spectrale du DDM, c'est comme l'exemple des étoiles que tu donnes. C'est pour ça que je disais qu'on devait la voir. Le reste du raisonnement est aussi intuitif, l'énergie rayonnée dépend de la température, de l'émissivité de l'avion adverse et de sa surface apparente. Avec uniquement l'échauffement thermocinétique, on n'est pas dans une bande spectrale favorable (à moins de voir les tuyères de l'adversaire). Les ordres de grandeur d'énergie rayonnée sont très différents. Même si on détecte un signal en peu plus élevé sur un pixel, il faut pouvoir l'exploiter, je n'y crois pas. @ Syntax Ce n'est pas du 0 ou 1. un pixel peut recevoir plus ou moins d'énergie, le signal de sortie sera en conséquence. Quand je parle de 50m, c'est la taille du pixel projeté à 20km. Ça permet de comparer avec la taille de l'objet que l'on veut détecter. Si l’objet est très rayonnant, ce qui n'est pas forcément le cas, on aura effectivement un signal en sortie. Mais classifier une menace sur un pixel, j'ai des doutes.
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Ça ne me parait pas réaliste. Si on prend le détecteur le plus gros chez Sofradir, on a une résolution de 1240 pixels (je raisonne toujours dans le plan horizontal pour se fixer les idées). Ça fait une résolution angulaire horizontale de 2.5mrd en supposant une optique parfaite qui ne bave pas. Puisque tu parles de quelques dizaines de km, on prend le minimum syndical de 20km. 2.5 mrd à 20km ça fait une cible de 50m. Ça fait gros le Sukhoi. Le DDM va bien détecter la flamme du départ de missile, mais une fois qu'il est parti je doute que le système puisse suivre le porteur à des distances aussi grandes et à fortiori élaborer une solution de tir. Ne serait-il pas marseillais le pilote en question.. ;)
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La Cour des comptes épingle le projet de deuxième porte-avions français Ce fut un échec porteur de leçons pour l'avenir. En 2005, la France avait envisagé de fabriquer son deuxième porte-avions avec la Grande-Bretagne. Trois ans plus tard, le projet commun capotait. Il a généré un surcoût de 200 millions d'euros en 2013 « sans véritable contrepartie pour la France », dénonce aujourd'hui la Cour des comptes dans son rapport annuel publié mardi 11 février. Cette somme n'est pas aberrante à l'échelle des programmes de défense, dont l'horizon porte sur plusieurs dizaines d'années – et d'aucuns soulignent que le scandale du logiciel défectueux de la paie militaire, Louvois, coûte de l'ordre de 200 millions par an à l'Etat. Mais en période de restrictions budgétaires, la Cour en profite pour lancer un avertissement pour les partenariats d'armement en cours. ... http://www.lemonde.fr/international/article/2014/02/11/la-cour-des-comptes-epingle-le-projet-de-deuxieme-porte-avions-francais_4364217_3210.html
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Je raisonnais dans un plan, un DDM couvrant 180° pour passer à 60°. Merci en tout cas pour les précisions, j'ai zappé la discussion sur le DAS . Oui mais le DDM est surtout un collecteur de flux, à priori on ne cherche pas nécessairement une qualité "imagerie" partout dans le champ. Il faut juste pouvoir détecter et localiser la menace. L'image n'est pas présentée au pilote.
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Pas grand chose à rajouter à ce qu'a dit DEFA. En gros, si tu veux voir loin, tu prends des jumelles, sinon ta cible est noyée sur un pixel et il n'y pas assez d'énergie pour la voir. Pour revenir à l'origine du produit, il s'agit de détecter le départ (la phase propulsée du missile, Détecteur Départ Missile), phase ou tu as un max d'énergie rayonnée. Le but est de détecter, entre autres, les manpads, d’où le besoin de réactivité. Quand il y a du S300 dans les parages je ne pense que ce soit traité par le DDM, fût-il NG, ou alors il y a eu un loupé dans la préparation de mission. Avec les évolutions technologiques, matrices au lieu de barrettes, il y a une amélioration sensible des performances et ça permet d'élargir le domaine d’utilisation. De là à parler d'IRST,.. Je note au passage que le DAS est composé de 6 modules, donc le champ optique est 3 fois plus faible, ce n'est pas rien... Pour la voir IR de l'OSF, il faudrait un champ optique divisé par 3 par rapport à celui du DDM NG (comme un module DAS quoi!),sacrifier le 8-12, même si c'est un peu dommage car c'est dans cette bande qu'on obtient la meilleure portée sur un avion de face. Et si pouvait en monter un sous le nez en plus, ce serait le Pérou.
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Pourquoi l'Inde fait patienter le Rafale sur la piste d'envol http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/20140210trib000814505/pourquoi-l-inde-fait-patienter-le-rafale-sur-la-piste-d-envol.html ... Et Charles Edelstenne, l'ancien patron de Dassault Aviation, ne se lassait pas de raconter cette anecdote sur la lenteur de l'administration indienne. Il avait gardé en travers de la gorge un appel d'offres lancé par New Delhi pour des avions d'entraînement sur lequel l'avionneur, qui proposait ses Alpha Jet, avait négocié... pendant vingt-deux ans, avant de jeter l'éponge.
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Je suis du même avis... Avec en détecteur matriciel on simplifie l'aspect "balayage" . Reste le traitement du signal ou j'ai l 'impression que les Britons ont mis le paquet (Thales UK il me semble) et qui demande énormément de mise au point avec des essais en vol. Ça restera une question de sous.
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Quand je parle d'érosion ça se traduit par une perte de transmission optique.
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Sur les AD ce n'est pas la même bande spectrale, on a plus de choix pour les matériaux. En 8-12 le choix est très limité. Ce qui est faisable, c'est un traitement "hard carbon" dont les Britons sont spécialistes. Mais ça ne fait que retarder le phénomène, le choc des gouttes d'eau entrainant une endommagement de la matière sous le traitement.
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Ben, d'après un document sur le Pirate (que je n'arrive plus à retrouver d’ailleurs), le dispositif de pointage/balayage est de type périscope. En gros , tu as un miroir en tête qui tourne autour d'un axe vertical pour assurer le balayage en gisement et autour d'an axe horizontal sur la surface du miroir pour le balayage en site. Le hic c'est que, plus tu veux pointer en site élevé, plus le miroir doit être grand. On arrive très vite à une limitation du domaine accessible vers le haut à cause la taille du miroir. Dans la pratique, on arrive aux alentours des 40° sans vigneter (ce qui correspond à 20° de rotation du miroir), or en IR le vignettage n'est franchement pas recommandé. Après, il y a des architectures qui comportent 2 ou 4 miroirs qui n'ont pas cette limitation, au prix d'une mécanique (beaucoup) plus complexe. Tout ça est donc à relativiser. Concernant les hublots, il y avait une réelle préoccupation de l'Armée de l'Air sur le coût et la facilité de remplacement de ces pièces suite à l'expérience des PDL. Je pense que DEFA ne me démentira pas. Il y a, entre autres, le phénomène de pluvio-érosion qui est très destructeur, surtout sur les matériaux des hublots dans la bande 8-12 microns. Sur l'OSF le hublot tourne en gisement, il est donc plus petit et de plus, on peut le tourner de 180° pour le protéger. Il y a aussi des aménagements pour faciliter le remplacement si nécessaire.
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Je pense qu'il ne faut pas trop se focaliser sur l'image du DDM NG. En dehors du fait que ce n'est pas courant de voir une image IR faite avec un fish-eye, ce qui compte c'est la moulinette derrière l'image qui mesure le contenu spectral de la flamme, la durée de propulsion, éventuellement la trajectoire et qui dit au pilote "attention, tu as a tel ou tel missile au cul".
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Bonne analyse me think. Il semblerait que la densité mécanique du bouzin était telle que ça ne pouvait que poser des pb (thermique, vibrations,chocs). Pour le DDM NG par contre, parler d'IRST ça me parait un peu stretch. Le champ optique est tellement grand que ça ne peut marcher que pour de courtes portées. Leur disposition n'est pas optimum pour une surveillance en secteur avant. La gestion des modes de balayages est effectivement complexe. Pour préciser ce que tu dis, pour couvrir tout le secteur avant, il faut faire plusieurs balayage en gisement en décalant la position en site de la valeur du champ instantané de la barrette. Ce champ est fixe et résulte d'un compromis portée, vitesse de couverture, encombrement, etc . Après, il y a la vitesse de balayage qui influe sur la portée de détection qui est modifiable (si on passe lentement sur un plot on récupère plus de photons). Par contre, ce n'est que la détection de plots, il n'y a pas d’identification en mode "search and track". Le plot est transmis au copain d'à côté (la voie visible/proche IR) qui lui va pointer sur la cible avec un champ très petit pour mettre un maximum de pixels dessus. Le mode imagerie thermique ne permet pas des identifications à grande distance justement à cause de l'optimisation faite pour la fonction IRST. Il faut gérer tout ça en tenant compte des mouvements du porteur et sans surcharger le pilote. Je note au passage, que sur le Typhoon la mécanique de balayage est moins sophistiquée, le domaine accessible est moins important que sur l'OSF, sauf vers le bas compte-tenu de sa position latérale, il n'y pas de masque du nez. Avec un IR-dôme fixe qui va souffrir de l'érosion, ils vont morfler en coût de maintenance.
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@ TomcatVIP Tu veux monter un radio-télescope sur le Rafale? Dassault risque de ne pas être d'accord... Ne mélangeons pas tout... Un radar est "émetteur", la longueur d'onde pour l'imagerie SAR est de l’ordre de quelques centimètres, à comparer à 0.5 micron pour le visible. C'est de l'imagerie "active" par opposition à l'optique classique qui est passive. En ce qui concerne le rayonnement propre des corps, puisque tu cites la loi de Planck, on voit que pour des objets à 20°C, le rayonnement est maximum autour de 10 microns (domaine de l'optique IR thermique) et que pour les longueurs d'onde radar l'énergie rayonnée est indétectable. Et c'est bien pour ça qu'il faut arroser pour avoir quelque chose qui revient.
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Heum... Si je me rappelle bien du cours d'optique du lycée, le diamètre de la tâche de diffraction est proportionnel à la longueur d'onde. Ce que tu dis ne risque pas d'arriver, toutes choses égales par ailleurs.
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Armée de l'air des E.A.U
Ponto Combo a répondu à un(e) sujet de Libanais_75 dans Afrique / Proche Orient
Ne serait-ce pas plutôt les US qui ont cassé l'accord en premier en essayant de refourguer les satellites qu'ils avaient sur les bras... Ce qui a obligé Thales à proposer quelque chose de similaire... -
Beaucoup de choses très intéressantes sur ton blog :) Mais c'est vrai que tout le monde renifle tout le monde...
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Saab en campagne pour son Gripen Les liens entre Saab, constructeur du Gripen, et le Département fédéral de la défense (DDPS), font couler de l’encre dans la presse dominicale. Les citoyens suisses sont appelés à se prononcer sur cet achat le 18 mai. La semaine dernière déjà, la présence d’un stand d’informations de Saab à Wengen, à l’occasion de la course de ski du Lauberhorn, n’est pas passée inaperçue, provoquant le courroux des opposants à cet achat. On en sait un peu plus ce dimanche. La presse dominicale alémanique révèle que c’est le DDPS lui-même qui joue les conseillers en matière de communication de Saab. Une rencontre a eu lieu le 10 décembre dernier, à laquelle a notamment participé Christian Catrina, le secrétaire général suppléant du DDPS. C’est à cette occasion que l’engagement de Saab dans la campagne a été discuté. Dans la «SonntagsZeitung», Christian Catrina précise avoir dit à Saab «que la présence au Lauberhorn n’avait pas de sens». Et il explique que cette réunion a été sollicitée par le constructeur, «qui voulait savoir comment le Département jugeait la situation jusqu’à la votation». Selon la «Zentralschweiz am Sonntag», ce même 10 décembre, il aurait également été question d’organiser pour des officiers suisses un voyage en Suède afin de mieux connaître l’avion de combat. «C’était une idée parmi d’autres que nous avons finalement abandonné», explique Mike helmy, porte-parole de Saab. Le «Sonntagsblick» a également tenté d’en savoir plus sur l’implication des Suédois dans la campagne en interrogeant à Davos l’investisseur et industriel suédois Jacob Wallenberg, actionnaire de Saab. Lequel répond : «Nous respecterons les règles du système politique suisse», dit-il. En gros : on ne fait pas campagne, on informe… Comme le fait le Conseil fédéral sur l’initiative de l’UDC contre l’immigration de masse. http://www.letemps.ch/Page/Uuid/263b451e-8675-11e3-86de-edf8e6ebf262/Saab_en_campagne_pour_son_Gripen
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Armée de l'air des E.A.U
Ponto Combo a répondu à un(e) sujet de Libanais_75 dans Afrique / Proche Orient
Paris dément avoir piégé des satellites espions vendus aux Émirats .... Deuxième observation : les satellites français Falcon Eye - une version "export" des engins nationaux Pléiades - sont bien sûr destinés à observer la terre, mais pas seulement. L'une de leurs finalités concerne la création de modèles numériques de terrain, ou MNT. Ces derniers ne sont autres que des cartes intégrées notamment dans les ordinateurs d'avions et de missiles, permettant à ces derniers d'atteindre leurs cibles avec une extrême précision à très basse altitude, grâce à leurs radars de "suivi de terrain" comparant le sol et les images stockées dans leur mémoire. Les Mirage 2000-9 et les missiles Black Shaeen vendus aux Émirats arabes unis dans les années 1990 sont dotés de ces équipements, mais l'armée de l'air locale demeure dépendante de ses fournisseurs français pour disposer des données du ciblage. Lequel concerne essentiellement l'Iran. Or dans cette partie du monde, les armes vendues par les Occidentaux, y compris par les Français, disposent toutes de "clés" interdisant d'observer et a fortiori d'atteindre Israël. Les Américains veillent au grain aujourd'hui comme hier, et les Émiratis sont parfaitement au courant et prêts à jouer le jeu. Ce qui ne les empêche pas de s'être battus bec et ongles ces dernières années pour disposer de satellites "nationaux" qui leur permettront de recueillir et d'exploiter de manière autonome des données stratégiques de première importance. Signalons enfin que si les Émiratis et les Français demeurent des alliés, la relation client-fournisseur passe par des hauts et des bas. Extrêmement coriaces en affaires, les princes du Golfe avaient plumé les Français dans les années 1990 en leur achetant des chars Leclerc à des conditions qui ont ruiné notre Trésor public. Et ils ont bien l'intention de luxer l'épaule de Dassault à force de lui tordre les deux bras, avant d'acheter des Rafale. Mais dans l'affaire des satellites, jure une source française, les conversations sont apaisées après la signature du contrat de vente en juillet dernier. Le prince héritier d'Abu Dhabi et ministre de la Défense des Émirats, Cheikh Mohamed Bin Zayed Al Nahyan, est passé par Paris la semaine dernière. Il y a rencontré deux responsables de haut rang : le ministre de la Défense Jean-Yves le Drian, avec qui il discute des contrats à venir. Et le président de la République, avec lequel il a déjeuné à l'Élysée. Selon nos informations, la question du contrat Falcon Eye n'a pas été abordée. Les autres affaires en cours ont en revanche fait l'objet de discussions. Les affaires continuent. http://www.lepoint.fr/editos-du-point/jean-guisnel/paris-dement-avoir-vendu-des-satellites-espions-pieges-aux-emirats-24-01-2014-1783847_53.php -
Oui, exact.
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Saab nous fait une typhoonite...
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Pour reprendre la citation d'un intervenant (membre de l'AdlA) au sujet du Typhoon sur C6: "comme disait à son propos un pilote de F-18 suisse : "useless shit"" C'est pourtant le Typhoon qui était recommandé en 2e place par l'armée suisse. Au moins avec le Gripen, vous ne payez pas cher...
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Remplacement du Famas fortement envisagé, étonnant personne n'en parle ici
Ponto Combo a répondu à un(e) sujet de Clairon dans Europe
Merci pour ta réponse, Gibbs. Comme solvant de nettoyage, il y a le white spirit mais il vaut mieux bien essuyer avant d'huiler. A+