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Tout ce qui a été posté par Wallaby
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Coronavirus - Covid 19
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Lordtemplar dans Politique etrangère / Relations internationales
https://usbeketrica.com/article/produire-des-transformations-a-la-hauteur-evenement (14 avril 2020) Mathieu Potte-Bonneville : « Biopouvoir » et « biopolitique » sont introduites assez tard dans l’œuvre de Foucault, en 1976, dans La Volonté de savoir (premier tome de son Histoire de la sexualité), dans un chapitre intitulé « droit de mort et pouvoir sur la vie ». Pour Foucault, il s’agit de nommer ce qu’il considère comme la grande bascule de la politique moderne (on parle là du XVIIe siècle) : le passage d’une souveraineté s’exerçant sur un territoire et marquée par le glaive (droit de mort) à un art de gouverner qui se préoccupe des vivants et de leurs corps, pris individuellement comme collectivement : la population, sa santé, sa vigueur, deviennent des objets et des enjeux politiques nouveaux, et leur prise en compte implique une transformation des catégories et des pratiques d’exercice du pouvoir. Depuis le début de l’épidémie, il y a une tension entre deux lectures de la distanciation sociale : d’un côté, l’incitation civique mutuelle, l’appel réciproque à prendre soin les uns des autres ; de l’autre, une interprétation verticale, injonctive, l’idée qu’il n’y a de politique que par l’imposition verticale de règles à ces imbéciles de français qui ne savent pas faire attention à eux, comme si la sagesse des gouvernants devait chaque fois pallier l’irresponsabilité des gouvernés. C’est, soit dit en passant, l’une des raisons de trouver que l’interpellation politique est aujourd’hui une chose saine et nécessaire : l’expérience du VIH montre que, plus la communauté sida était mobilisée ensemble pour exiger d’avoir voix au chapitre, plus elle multipliait les gestes de soin, d’auto-support, d’attention réciproque. On a le droit de penser que ce modèle-là est préférable, y compris du point de vue sanitaire, à celui d’individus dociles ne respectant les consignes que parce que le bon préfet Lallement les y enjoint. Si cette situation sanitaire ressemble à Surveiller et punir, c’est avant tout parce que ce livre raconte l’histoire d’une épidémie : dans des pages frappantes, Foucault relit une archive du XVIIe siècle, un règlement urbain en cas d’épidémie de peste, et montre comment ce modèle de quadrillage a inspiré l’organisation disciplinaire dont la prison est la forme ultime. Dans son œuvre, il fait d’ailleurs souvent des épidémies des matrices politiques : dans l’Histoire de la folie, le traitement des insensés à l’âge classique vient occuper les lieux désertés par les léproseries du Moyen Âge, dans ses cours au Collège de France, la lutte contre la variole au XVIIIe siècle est décrite comme l’une des premières expériences de gouvernement libéral en vraie grandeur. Depuis 2015, nous avons retranscrit dans le droit commun une large part des dispositions de l’État d’urgence avec l’assentiment d’une grande partie de la population, reposant sur une sorte de deal du type « protégez-nous et on ferme les yeux sur la perte des libertés publiques ». Cette acceptation sociale du sécuritaire était en voie d’être remise en cause, comme le montrait la colère grandissante face aux violences policières. La question post-crise est de savoir dans quel sens elle rechargera notre soumission ou au contraire notre allergie aux lois autoritaires. https://www.lefigaro.fr/vox/politique/eugenie-bastie-faut-il-craindre-le-biopouvoir-20200421 (21 avril 2020) [Le terme de « biopouvoir »], le philosophe l’emploie notamment dans le fameux chapitre « panoptisme » de Surveiller et Punir, où il analyse le cas de l’épidémie comme caractéristique de l’extension de ce biopouvoir. Foucault ouvre ce chapitre en citant un modèle de règlement de quarantaine du XVIIe siècle. « D’abord un strict quadrillage spatial: le jour désigné, on ordonne à chacun de se renfermer dans sa maison: défense d’en sortir sous peine de la vie.» «S’il faut absolument sortir des maisons, on le fera à tour de rôle, et évitant toute rencontre. Ne circulent que les intendants, les syndics, les soldats de la garde, et ‘‘les gens de peu qui portent les malades, enterrent les morts, et font beaucoup d’offices vils et abjects’’.» -
Coronavirus - Covid 19
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Lordtemplar dans Politique etrangère / Relations internationales
Attention, Jill Maria va se fâcher : https://www.rtlnieuws.nl/editienl/artikel/5120016/kapper-verbiedt-praten-corona-woord-verboden-gezellig-houden (12 mai 2020) Où que vous alliez ou veniez, le coronavirus est le sujet de conversation depuis des semaines. Mais pas dans le salon de coiffure de Jill Maria à Amsterdam. Le mot "corona" est ici proscrit. Pas de "corona talk", c'est la règle dans le salon de coiffure Jill et Sisi à Amsterdam. Dans le magasin, qui a rouvert hier, les clients sont autorisés à parler de tout sauf du virus. "Si nous n'entrons pas dans cette règle, nous aurons la même conversation dix fois en une journée", dit Jill à Editie NL. "Nous préférons parler à nos clients de questions privées. Pas le mot en C." -
Le titre officiel du motif de l'arrestation "fraude télégraphique" , avec son petit air archaïque, semble montrer la fragile et bancale construction du droit pénal fédéral aux Etats-Unis.
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[Union Européenne] nos projets, son futur
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Marechal_UE dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.spiegel.de/wirtschaft/soziales/friedrich-merz-kritisiert-ursula-von-der-leyens-reaktion-auf-ezb-urteil-a-5c71e005-6543-48d7-afef-6e8c4c28a709 (12 mai 2020) Suite à la décision controversée concernant la BCE, la présidente de la Commission européenne von der Leyen veut envisager une procédure d'infraction contre l'Allemagne. Friedrich Merz, candidat à la présidence de la CDU, ne pense pas que ce soit une bonne idée. La phrase de la Commission européenne selon laquelle le droit européen a toujours la priorité sur le droit national est "tout simplement incorrecte sous cette forme apodictique", a déclaré M. Merz aux journaux du groupe Funke Media. L'arrêt de Karlsruhe ne lie pas la BCE dans son ensemble, "mais la Bundesbank allemande en tant que partie du système des banques centrales européennes", a déclaré l'ancien chef du parti parlementaire. Tant que les États membres de l'UE sont les principaux financeurs de l'association européenne des États, les cours constitutionnelles nationales "ont le droit et le devoir de contrôler les actions des organes et institutions de leurs États membres respectifs par rapport aux normes du droit constitutionnel national", a déclaré M. Merz. Cela s'applique également aux actions de ces organes et institutions dans le cadre des institutions européennes. Le député européen vert, Sven Giegold, a soutenu l'initiative von der Leyen et a vivement critiqué Merz. "Quiconque, comme Merz, soutient Karlsruhe par réflexe, se trompe sur les conséquences de ce jugement pour la politique européenne", a écrit Giegold dans une lettre à la présidente de la Commission. Le jugement serait d'après lui un brouillon abrupt qui fait le jeu des gouvernements d'extrême droite. Au lieu de se diviser sur cette question, si centrale pour l'Europe, la CDU-CSU devrait maintenant s'unir derrière la communauté juridique européenne, a demandé l'eurodéputé vert. Son collègue CDU-CSU Ferber n'est pas non plus d'accord avec Merz : la Cour constitutionnelle aurait estimé qu'il était nécessaire de donner des "notes de conduite" à la CJCE, a déclaré Ferber mardi sur la radio Deutschlandfunk. "C'est inacceptable". Le drame de la décision de Karlsruhe réside dans le fait que cette décision "écarte tout simplement" un arrêt de la CJCE, a déclaré M. Ferber. Il a toutefois ajouté qu'il s'agissait d'une question relevant de la compétence de l'UE. L'expert en politique étrangère de la CDU, Norbert Röttgen, a également émis de vives critiques. Il considère la décision de Karlsruhe comme "fatale", a déclaré le candidat à la présidence de la CDU au journal "Passauer Neue Presse". Les juges constitutionnels ont conduit l'Allemagne "à un conflit avec la Banque centrale européenne et l'Union européenne qui ne peut être résolu". Entre-temps, une étude de la politique de la BCE a confirmé un effet positif sur la formation d'actifs des épargnants allemands. Dans le cadre du PSPP (Public Sector Purchase Programme) de la BCE, lancé en 2015 et dont les inconvénients pour les épargnants allemands ont été cités par les juges de Karlsruhe, la formation d'actifs en Allemagne s'est en fait mieux développée que dans les autres pays de la zone euro, selon une étude publiée mardi par l'Institut de l'économie allemande (IW) à Cologne. -
Italie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Politique etrangère / Relations internationales
C'est pas ça qu'on appelle le "syndrome de Stockholm" ? -
Taiwan
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Kiriyama dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.huffingtonpost.fr/entry/la-chine-exhorte-la-france-a-annuler-un-contrat-darmement-avec-taiwan_fr_5eba8b41c5b6b5e5ee2b6016 (12 mai 2020) La Chine a exhorté ce mardi 12 mai la France à “annuler” un contrat d’armement avec Taïwan, soulignant qu’une telle transaction vers cette île revendiquée par Pékin et dirigée par un gouvernement rival pourrait “nuire aux relations sino-françaises”. Selon la presse taïwanaise, la vente porte sur des équipements de frégates françaises vendues à la marine de Taipei dans les années 1990, une affaire qui avait provoqué une grave crise diplomatique entre Paris et Pékin. Pour mémoire, les frégates de Taïwan ont été vendues dans un contexte de posture morale de Mitterrand vis à vis de Pékin face au massacre de Tiananmen : -
Coronavirus - Covid 19
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Lordtemplar dans Politique etrangère / Relations internationales
Il y a un ou deux ans, il y a eu du vandalisme en région parisienne non pas sur des câbles fibre, mais sur du câble cuivre qui a été volé, à cause de la valeur du métal semble-t-il, et j'ai été bien embêté pendant au moins une semaine, sans téléphone fixe ni internet. Et contrairement à cette affaire de fibre, cela n'avait pas fait la une des journaux. -
Chine
Wallaby a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.scmp.com/news/china/politics/article/3083863/chinese-scholar-calls-political-reform-criticising-tight (11 mai 2020) Un constitutionnaliste a été emmené par les autorités chinoises après avoir écrit une lettre ouverte aux représentants du corps législatif du pays, critiquant la façon dont le gouvernement a géré l'épidémie de coronavirus et appelant à la liberté d'expression. Zhang Xuezhong a été enlevé de son domicile à Shanghai dimanche soir, selon de multiples sources. Sa lettre, postée sur WeChat samedi et adressée aux députés de l'Assemblée populaire nationale (APN) a été largement diffusé en ligne alors que la Chine se prépare à convoquer ses plus importantes sessions parlementaires dans moins de deux semaines. "Il a été emmené dimanche soir. Trois voitures de police sont venues chez lui", a déclaré Wen Kejian, un analyste politique indépendant et un ami proche de Zhang. Un autre ami de Zhang, qui a demandé l'anonymat en raison du caractère sensible de la question, a également confirmé que Zhang avait été enlevé. Il a déclaré "Il est mentalement préparé après sa lettre ouverte." Dans son message WeChat, Zhang, 43 ans, a écrit à côté de sa lettre mise en pièce jointe : "La meilleure façon de lutter pour la liberté d'expression est que chacun s'exprime comme si nous avions déjà la liberté de parole". De multiples appels sur le téléphone portable de Zhang et des messages sur son compte WeChat par le South China Morning Post sont restés sans réponse. Les appels au bureau de la police municipale de Shanghai sont également restés sans réponse. Dans sa lettre, Zhang - qui contribue régulièrement à des journaux étrangers et qui est un critique bien connu du système politique et juridique chinois - a déclaré qu'en l'absence d'une constitution moderne, la gouvernance de la Chine était très arriérée et que "l'apparition et la propagation de l'épidémie de Covid-19 est une bonne illustration du problème". Zhang a dit dans sa lettre : "Vingt-deux jours avant le [verrouillage pour contenir l'épidémie] dans la ville, Wuhan continuait d'enquêter et de punir les citoyens qui avaient révélé l'épidémie, y compris le Dr Li Wenliang ... ce qui montre à quel point la répression de la société par le gouvernement est serrée et arbitraire." La lettre disait que le système politique chinois avait entraîné un manque de transparence et de contrôle. La Chine a rejeté les allégations selon lesquelles elle aurait mal géré l'épidémie, contre les accusations des États-Unis selon lesquelles elle aurait dissimulé des informations et laissé l'épidémie dégénérer en pandémie mondiale. Pékin a fermement démenti une affirmation - à laquelle le président américain Donald Trump a fait référence à plusieurs reprises - selon laquelle l'origine de l'épidémie était liée au laboratoire de recherche sur les virus de Wuhan. "Depuis le 3 janvier 2020, le ministère des affaires étrangères [chinois] a régulièrement informé le gouvernement américain de l'épidémie, mais le département de contrôle des maladies n'a pas informé la population [chinoise] en même temps. Une telle attitude irresponsable envers la sécurité de leur peuple est rare", a écrit Zhang. "Il y a eu peu de médias professionnels indépendants pour enquêter et rendre compte de l'épidémie, et les professionnels de la santé n'ont pas non plus fourni de conseils indépendants au public ... Cela montre seulement que le contrôle étroit que le gouvernement exerce depuis longtemps sur la société et la population a presque complètement détruit les capacités d'organisation et d'auto-assistance de la société chinoise". Zhang a appelé les députés de l'APN à transformer le corps législatif en une "autorité de transition" pour créer un comité largement représentatif habilité à rédiger une constitution conforme aux "principes politiques modernes". Il a également exhorté l'APN à prendre des résolutions pour libérer immédiatement tous les prisonniers politiques, mettre fin à l'interdiction des partis politiques et des médias non étatiques, et consacrer le fait qu'aucun parti politique ne doit bénéficier du statut d'institution nationale de service public. Zhang, qui donne un cours en ligne sur la constitution, a été retiré de son poste d'enseignant à l'Université de sciences politiques et de droit de Chine orientale en 2013 en raison de ses commentaires critiques sur la constitution chinoise, et a été expulsé de la faculté quatre mois plus tard. L'université l'a accusé de "diffuser de force ses opinions politiques auprès du personnel de l'école et des enseignants, et d'utiliser sa position pour diffuser ses opinions politiques auprès des étudiants". Avocat de la défense de militants chinois, dont l'avocat des droits de l'homme Guo Feixiong et le militant des droits civils Liu Ping, Zhang a été déchu de sa licence d'avocat l'année dernière après que les autorités aient déclaré qu'il n'était plus employé par son cabinet. -
Royaume-Uni
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.theguardian.com/uk-news/2020/may/11/golf-course-on-english-welsh-border-faces-lockdown-dilemma (11 mai 2020) Le dilemme du golf de Llanymynech, situé à la frontière entre le Pays de Galles et l'Angleterre, qui a trois trous en Angleterre où le golf est permis, et le reste des trous au pays de Galles où c'est interdit. -
[Union Européenne] nos projets, son futur
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Marechal_UE dans Politique etrangère / Relations internationales
Dans la mesure où un certain nombre de Flamands n'ont jamais vraiment apprécié d'être belges, ou comme on leur a retourné le cerveau dans ce sens, tout ce qui va dans le sens de la disparition de la Belgique est bon à leurs yeux. Quant à l'Irlande, c'est plus le désir de faire contre-poids à l'Angleterre qui explique leurs yeux doux à Bruxelles. On préfère dépendre d'un hégémon lointain qu'on connaît mal et qu'on peut fantasmer que d'un hégémon proche qu'on connaît trop bien. -
[Union Européenne] nos projets, son futur
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Marechal_UE dans Politique etrangère / Relations internationales
Je ne connaissais pas ces cas belge et irlandais. C'est impressionnant, et ça fait mal au coeur, de voir à quel point les petits pays sont écrabouillés par l'Europe. Cela se voit aussi, semble-t-il, dans le cas de la Norvège et du Danemark dont les peuples ont "mal voté", et dont les élites sont embarrassées pour faire semblant d'être hors de l'Europe ou de Maastricht pour la forme tout en étant de facto dedans, et pour compenser, en étant plus atlantiste que Washington. C'est pour cela que j'ai adoré - sans prétendre avoir pu en capter toutes les dimensions, toute la polysémie - la série "Occupied". -
[Union Européenne] nos projets, son futur
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Marechal_UE dans Politique etrangère / Relations internationales
C'est pas le contraire ? Toutes les choses européennes découlent de traités internationaux, qui sont, dans la hiérarchie des normes, en dessous des constitutions des états. Les choses seraient différentes si l'UE était dotée d'une constitution, qu'on pourrait arguer comme étant supérieure aux constitutions des États membres, comme en Amérique la constitution fédérale est supérieure aux constitutions des États. Mais voilà : l'UE n'est pas dotée d'une constitution, et le BVerG a bien pris soin de préciser tout le mal qu'il pense du traité de Lisbonne : Que la cour de Karlsruhe s'en réjouisse ou non, il n'en reste pas moins que ce parlement européen tel qu'organisé à Lisbonne, n'est pas démocratique. -
Royaume-Uni
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.bbc.com/news/business-52610594 (11 mai 2020) Les voyageurs en provenance d'Irlande ou de France ne seront pas soumis à la quarantaine de 14 jours comme les autres personnes qui arrivent de l'étranger. Toutefois, cette annonce a soulevé des questions quant à savoir si les voyageurs internationaux pouvaient éviter 14 jours d'isolement en passant par la France pour se rendre au Royaume-Uni. Le 10 Downing Street précise que de plus amples détails sur les nouvelles règles seront présentés avant leur entrée en vigueur. "Il n'y a rien de positif dans ce que j'ai entendu le Premier ministre dire hier", a-t-il [Willie Walsh, patron de British Airways] déclaré aux députés de la commission parlementaire des transports. Lorsqu'on lui a demandé pourquoi les voyageurs en provenance de France ne seront pas mis en quarantaine, à la différence par exemple, de ceux provenant d'Allemagne, il a répondu : "Il n'y a rien de positif dans ce que j'ai entendu hier" : "C'est le point que je ne comprends pas". -
Royaume-Uni
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.independent.co.uk/voices/boris-johnson-coronavirus-lockdown-uk-scotland-sturgeon-wales-northern-ireland-a9507946.html (11 mai 2020) Boris Johnson est peut-être officiellement premier ministre du Royaume-Uni - un titre qu'il chérit, des mots qu'il doit faire rouler dans son palais comme un bon vieux porto - mais nous devrions nous rendre compte qu'il n'est en réalité que le premier ministre pandémique de l'Angleterre. Le Royaume-Uni est fini, du moins en ce qui concerne la lutte pour vaincre le coronavirus, et notre unité nationale est la dernière victime de cette "maladie diabolique", comme l'appelle le premier ministre de la province d'Angleterre. https://www.bbc.com/news/explainers-52530518 (11 mai 2020) À partir de mercredi en Angleterre, deux personnes de foyers différents pourront se rencontrer dans des lieux extérieurs - tels que des parcs - à condition de rester à plus de deux mètres l'une de l'autre. -
[Union Européenne] nos projets, son futur
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Marechal_UE dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.politico.com/news/2020/05/05/france-cheese-market-meltdown-239599 (5 mai 2020) Sous la pression de gouvernements de l'UE, la Commission européenne a décidé de payer les agriculteurs français pour qu'ils stockent temporairement plus de 18 000 tonnes de fromage, afin de les tenir à l'écart du marché pendant la crise. Bruxelles a également annoncé une aide au stockage privé pour le beurre et le lait écrémé en poudre. Mais certains agriculteurs veulent que l'UE les paie pour réduire leur production, arguant que le stockage de fromage ne fera que retarder le problème de l'offre excédentaire, jusqu'à ce qu'il refasse surface sur le marché, ce qui maintiendra les prix bas. Le lobby European Milk Board, dont le président, Erwin Schöpges, a qualifié les mesures de stockage de l'UE de "mauvaises", coordonnera les protestations dans huit pays de l'UE, dont la France et la Belgique, en déversant du lait en poudre dans les champs jeudi. -
Coronavirus - Covid 19
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Lordtemplar dans Politique etrangère / Relations internationales
Oui mais il existe des centre de dépistage anonyme et gratuit pour certaines maladies contagieuses : https://vih.org/cegidd/ Les Centres gratuits d’information, de dépistage et de diagnostic (CeGIDD) des infections par les virus de l’immunodéficience humaine, des hépatites virales et des infections sexuellement transmissibles ont été mis en place à partir de janvier 2016, pour remplacer les CDAG (centres de dépistages anonymes et gratuits). Et la question du "secret médical" n'est qu'une partie du problème, puisque s'agissant des proches, ils peuvent être en parfaite bonne santé. À trop concentrer la question sur l'arbre du secret médical, on finit par cacher la forêt du fichage généralisé de citoyens même pas malades. https://www.liberation.fr/checknews/2020/05/08/covid-et-donnees-personnelles-de-sante-ce-que-denonce-ce-medecin-sur-facebook-est-il-vrai_1787691 (8 mai 2020) Karim Khelfaoui, médecin généraliste à Marseille : Mais en plus, il nous demande de recenser tous les proches qui vivent avec vous, avec leurs coordonnées et leurs adresses pour les faire remonter auprès de l’assurance maladie, afin qu’ils leur envoient une brigade sanitaire», développe-t-il. -
Coronavirus - Covid 19
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Lordtemplar dans Politique etrangère / Relations internationales
D'autre part, je rappelle que l'Allemagne a adopté un principe de retour automatique au confinement, arrondissement par arrondissement, dès que le nombre d'infections dans la semaine écoulée dépasse les 50 pour 100000. Mécaniquement, si cette règle est appliquée, on devrait aboutir à un plafonnement des infections à ce niveau, et une stabilisation du taux de reproduction autour de 1. -
Allemagne
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
Ce n'est pas l'impression que j'ai eue, parce que la Communauté Européenne de Défense rejetée par la France était sous commandement américain. Ce n'était pas une véritable défense européenne. C'était une véritable vassalisation de l'Europe. https://fr.wikipedia.org/wiki/Communauté_européenne_de_défense L'accord d'un seul des ministres européens, même contre l'avis de tous les autres, suffisait à autoriser le commandant en chef de l'OTAN à redéployer les forces de défense européenne, ou à en changer l'emploi, sans à avoir à demander l'avis des autres États européens. D'autre part, le Commissariat ne devait pas élaborer une politique de défense commune, mais se contenter d'organiser l'administration militaire supranationale, subordonnée à l'OTAN, et donc à Washington. Ainsi le commandant en chef de l'OTAN choisissait les armements nécessaires en fonction de la stratégie, arrêtée par l'Alliance atlantique. De plus, toute exportation de matériel militaire était interdite, sauf autorisation du commandant de l'OTAN, ceci aboutissait à mettre l'industrie française de l'armement, alors la seule importante en Europe, sous la tutelle de Washington. On apprit plus tard que certains article du traité avaient été rédigés par des diplomates américains. Le 25 février 1953, le général de Gaulle, qui s'engagea contre la ratification du traité déclara : « le traité attribue au commandant en chef atlantique, en ce qui concerne le destin de la France, des droits quasi-discrétionnaires, tels, en tout cas, qu'à aucune époque, dans aucun pays, aucun gouvernement n'en a jamais concédés à aucun de ses généraux ». -
Coronavirus - Covid 19
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Lordtemplar dans Politique etrangère / Relations internationales
Oui mais vu qu'il y a une durée d'incubation de plusieurs jours, l'effet éventuel des rassemblements d'hier ne pourra être observé et décompté que dans plusieurs jours et non dans les statistiques d'aujourd'hui. Par contre à la manifestation de Stuttgart les règles de distanciation on été, selon la police, "généralement respectées" (meist eingehalten). Photographie : Source : https://www.spiegel.de/politik/deutschland/corona-massnahmen-tausende-menschen-demonstrieren-bundesweit-gegen-einschraenkungen-a-c712db6e-632a-440a-af52-62c587df2812 -
Coronavirus - Covid 19
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Lordtemplar dans Politique etrangère / Relations internationales
Pourquoi, il s'est passé quoi dans l'histoire allemande ? Sur le fait que les Allemands souvent se montrent respectueux des consignes : https://lepetitjournal.com/heidelberg-mannheim/actualites/impressions-franco-allemandes-quand-une-francaise-debarque-en-allemagne-79595 Un autre exemple qui m'a frappée notamment est la présence de journaux payants en libre-service dans les rues. Les Allemands se servent eux-mêmes et laissent le prix du journal dans un boîtier, et cela fonctionne. Est-ce que quelqu'un sait comment on appelle en allemand ce mode de vente du journal ? Je crois l'avoir su mais je l'ai oublié. -
Coronavirus - Covid 19
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Lordtemplar dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.lenouvelespritpublic.fr/podcasts/206 (10 mai 2020) Jean-Louis Bourlanges : On est frappé de constater à quel point cette pandémie remet en cause l’ensemble de nos libertés. Les mesures qui les restreignent sont très lourdes, même si elles sont de nature assez classique. On insiste sur l’interdiction de faire plus de 100 kilomètres, sur les droits à certains transports et les autorisations qu’ils nécessitent. Si l’on y regarde de plus près, on voit qu’absolument rien ne tient debout. La liberté de réunion est profondément mise en cause, ainsi que la liberté de circulation. La liberté de culte par exemple est révélatrice de certaines absurdités. Si l’interdiction de funérailles regroupant plus de 20 personnes est encore compréhensible, on ne voit pas en revanche pourquoi refuser les derniers sacrements à des mourants ... La liberté de la presse n’est pas directement atteinte, mais elle est mise en cause indirectement, par des procédés plus maladroits que malveillants, mais tout de même très contestables, comme la constitution d’un site où le pouvoir décrète quelle nouvelle est vraie ou fausse. La justice elle-même est entravée dans son fonctionnement, ainsi que le Parlement. Moi qui suis député, j’ai pu voter pour la loi, mais matériellement, je n’ai pas été en mesure de travailler ou discuter lors de son élaboration. J’ai fait confiance à mes collègues et discuté avec certains d’entre eux, mais je reconnais que la situation est très particulière. En termes de libertés, il y a des problèmes très sérieux. Dans le domaine médical par exemple, l’application « Stop Covid » interroge beaucoup. Quand on l’examine attentivement, on s’aperçoit qu’elle ne met pas en cause les libertés, mais surtout qu’elle ne sert à à rien ... Je suis en revanche bien plus inquiet sur les mécanismes de transmission des informations des médecins à des autorités, des « anges gardiens » dont on ne connaît pas très bien la nature, et qui disposeraient d’informations qui devraient être couvertes par le secret médical. Tout ceci est à mon avis globalement justifié par le caractère exceptionnel (et exceptionnellement grave) de l’urgence sanitaire à laquelle nous faisons face. Je pense que nous pouvons citer Montesquieu : « il y a des cas où il faut mettre, pour un moment, un voile sur la liberté, comme l’on cache les statues des dieux ». Ici tout repose sur le « pour un moment ». Quand s’arrêtera ce moment, et que restera-t-il une fois celui-ci passé ? Les restrictions à nos libertés sont tolérables si elles sont temporaires, le problème est que des habitudes se seront installées, des consentements seront donnés, des individus seront « attendris », bref la résistance sera moindre à l’emprise, bienveillante mais abusive, des pouvoirs publics. Enfin, comme d’habitude en France, la façon de procéder de l’Etat est excessive. La façon dont le confinement a été mis en place le prouve, les exemples sont légion où l’on a confondu distanciation et surveillance de la distanciation. Certaines zones pourtant désertes étaient interdites. On a de même développé des phénomènes d’autorités qui allaient au contraire des exigences de responsabilisation. Quand vous dites à quelqu’un qu’il n’a pas le droit d’être dans la rue alors qu’il y est seul, vous incitez à un comportement irresponsable. C’est une habitude ancrée profondément en France : on est fait toujours trop. Pour résumer : 1) Oui, les libertés sont profondément atteintes. 2) Non, ce n’est pas décisif si c’est temporaire, et 3) on aurait vraiment pu veiller de plus près au respect d’un strict principe de proportionnalité. Nicole Gnesotto : L’attitude à l’égard de l’Etat est très contradictoire en France. D’un côté l’attente est énorme et presque désespérée, pour que l’Etat-providence prenne en charge toutes les catastrophes engendrées par la pandémie, ce qu’il fait, très généreusement (« quoi qu’il en coûte »). De l’autre côté, une suspicion et une réserve immense vis-à-vis de la gestion de la crise sanitaire. 65% des Français ne font pas confiance au gouvernement pour gérer le déconfinement. D’autre part, on lit de plus en plus de dénonciations de cette forme autoritaire de confinement. Notre société est écartelée entre la demande d’Etat et la critique (tout à fait justifiée) de l’autoritarisme dont celui-ci fait preuve. Il n’y avait qu’une alternative : le confinement ou l’immunité collective, et 90% des pays du monde ont choisi le confinement. Le problème n’est donc pas le confinement, mais la stratégie autoritaire et coercitive qui a été employée par le gouvernement. A commencer par le vocabulaire martial choisi par Emmanuel Macron : si l’on est en guerre, nous sommes tous des soldats et il nous faut obéir aux ordres. Et les mauvais soldats sont sanctionnés. Cette rhétorique guerrière a produit beaucoup d’excès. 1 million de contrôles ont été réalisés depuis le 17 mars, 100 000 policiers ont été mobilisés pour cette tâche, et nous avons été prévenus : si nous nous comportions mal, pas de déconfinement. Un discours exagérément coercitif et infantilisant, donc. Pourquoi cette dérive autoritaire du discours ? J’y vois trois raisons. D’abord, la compensation du cafouillage initial dans la gestion de l’épidémie. Les masques, les tests, l’immunité, l’urgence ... Le gouvernement a tant pataugé dans les débuts que désormais il en rajoute dans le contrôle. J’ai par exemple lu que dans les écoles, il va falloir nettoyer les toboggans entre chaque passage d’enfant, vous imaginez à l’échelle du pays, c’est tout à fait délirant. Ensuite, il s’agit évidemment de la culture française, de l’Etat jacobin et de la conception jupitérienne du pouvoir du président. François Mitterrand avait un jour déclaré « la dissuasion nucléaire, c’est moi ». Ici, il en va de même avec Emmanuel Macron : il a choisi d’incarner la lutte contre le virus ; déléguer des pouvoirs n’a jamais été le point fort du président. Enfin, la peur. Le gouvernement a peur des conséquences de la pandémie, et des révoltes sociales qui s’ensuivront. Peut-être faudra-t-il un état d’urgence -pas seulement sanitaire cette fois-ci- pour y faire face. Matthias Fekl : La liste des libertés publiques mises entre parenthèses suffit à faire froid dans le dos. Toutes les grandes démocraties prévoient des régimes d’exception pour faire face à des crises. L’idée d’un régime d’exception, dès lors que celui-ci est temporaire et proportionnel, n’est donc pas inacceptable, et je ne veux pas ici donner des leçons en disant ce qu’il aurait fallu faire. Mais cela n’empêche pas de se poser des questions. Sur la proportionnalité, d’abord. Quand on regarde ailleurs en Europe, on voit que l’éventail des réactions a été assez large. Dans certains endroits pour le pire, comme en Hongrie, qui est clairement sortie de l’Etat de droit, au Danemark qui avait prévu que les forces de l’ordre puissent débarquer au domicile d’individus soupçonnés d’être contaminés sans avoir besoin d’une intervention judiciaire. D’autres ont été meilleurs, comme l’Allemagne, qui a fait le choix d’une multitude de réactions à l’épidémie, selon les territoires. La question essentielle est celle de la suite. Pour lutter contre cette crise sans précédent, resterons-nous dans quelque chose d’encadré ? Nous serons-nous habitués pendant ces deux mois à mettre nos libertés de côté, et serons-nous résignés à cette idée à l’avenir ? C’est un vrai sujet qui se pose avec les applications de traçage, la question du recensement des malades (du Covid-19 aujourd’hui, mais de quelles autres maladies demain ?). Je suis pour ma part frappé de l’état d’esprit face à ces problèmes ; le laisser-aller semble être la nouvelle norme. Dans les années 1980, pendant l’épidémie du SIDA, les seuls à demander la constitution de fichiers de malades, c’était l’extrême-droite, aujourd’hui cette violation du secret médical ne semble plus choquer grand monde. Certes, l’application en question est prévue pour fonctionner anonymement, mais qui croira sérieusement qu’une telle technologie n’entraînera aucune dérive, ou que personne n’arrivera à la détourner ? On s’habitue beaucoup trop à mon sens à ce que des principes qui devraient être suprêmes soient reniés et passent du droit naturel au droit commun. Sur cette question les libertés, il y a un défi pour la France et pour l’Europe à tracer une sortie de crise spécifiquement européenne. On voit comment vont répondre les régimes autoritaires : les libertés y seront encore plus restreintes et les individus encore plus contrôlés. On ne voit pas encore tout à fait quelle sera la réponse des grandes démocraties. Seront-elles au rendez-vous de leur Histoire et de leurs principes ? Michaela Wiegel : En France, tout se passe comme si une espèce d’addiction à l’état d’exception se mettait en place. Les raisons sont bien connues, et toutes valables : les terribles attentats de 2015 d’abord, puis cette pandémie. Mais il faut tout de même rester vigilant, et la facilité avec laquelle les Français ont consenti à certaines choses (les attestations de sortie par exemple) a beaucoup surpris en Allemagne. J’aimerais m’attarder sur une des libertés mises en question : la circulation, et notamment au niveau européen. Elle est à mon avis l’un des principaux acquis de la construction européenne, elle a forgé le quotidien de beaucoup de gens (et pas seulement ceux des régions frontalières), et c’est personnellement une source de chagrin que de voir, 75 ans après la fin de la guerre, beaucoup de poste-frontières fermés entre la France et l’Allemagne. On peut se dire que c’était justifié dans les premiers temps, notamment en Alsace où la croissance de la contagion était quasiment exponentielle. Mais aujourd’hui, comme l’a dit MF, il s’agit de montrer une voie européenne, de trouver une réponse qui se démarque nettement de la réponse des régimes autoritaires. J’espère de tout cœur que nous n’accepterons pas d’aller vers de plus en plus de contrôles aux frontières, l’Europe comme espace commun est un bien qu’il nous faut absolument préserver. Nicole Gnesotto : A propos de la suite et du risque à venir. Le danger serait de passer d’une accoutumance à une aspiration. Si cette acceptation de la privation de liberté et de l’autoritarisme accru se transformait en une demande. On voit très bien que c’est là un élément sur lequel le Rassemblement National de Marine Le Pen essaiera évidemment de capitaliser. C’est pour moi le vrai risque : passer de l’acceptation à l’habitude, puis de l’habitude au désir. Philippe Meyer : Je rappelle ce sondage, sorti en 2019, montrant qu’un pourcentage très important de nos concitoyens (plus de 50%) était favorable à un gouvernement plus autoritaire, voire militaire en cas nouveaux attentats. Jean-Louis Bourlanges: Je voudrais faire deux brèves remarques. D’abord, je ne crois pas que ce tour de vis assez fort résulte d’une envie du gouvernement, mais qu’il découle de quelque chose de plus profond en France. Ce pays est une terre de commandement, comme a pu l’analyser Michel Crozier, et face à une situation de cet ordre, on réagit par le commandement. Il y a en France un indestructible fond de méfiance envers la responsabilité des citoyens. C’est un pays où l’Etat a fabriqué la nation et contrôle la société. C’est cela la grande différence avec l’Allemagne ou la Suède. Ensuite, quelle que soit l’intensité, le nombre et l’ampleur des mises en cause des libertés (de circulation et de réunion), je pense qu’elles cesseront bientôt. En revanche quelque chose est en train de se développer autour de la santé et du numérique, qui me préoccupe bien davantage. L’exigence de protection sanitaire, associée aux possibilités techniques du numérique et aux exigences de rationalisation économique de la politique de santé conduit à un renforcement du contrôle social sur la situation sanitaire des individus qui est très inquiétant. -
Coronavirus - Covid 19
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Lordtemplar dans Politique etrangère / Relations internationales
C'est bien la preuve que Margaret Thatcher avait raison, l'Union Européenne, c'est l'Union Soviétique. -
[Union Européenne] nos projets, son futur
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Marechal_UE dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.spiegel.de/wirtschaft/ezb-urteil-von-der-leyen-erwaegt-verfahren-gegen-deutschland-a-ea8d1446-0d2f-431c-9740-3c19c955494c L'eurodéputé [Sven Giegold, porte-parole des Verts au parlement européen et chef de groupe Vert à la commission monétaire du parlement européen] considère que cette décision est une menace pour la stabilité de l'union monétaire. En outre, il a déclaré que c'était comme une invitation aux tribunaux d'autres pays à contourner la Cour de justice européenne. Giegold n'est pas le seul à critiquer. La politicienne européenne du SPD, Katarina Barley, a parlé dans la "Passauer Neue Presse" d'un signal fatal. L'expert en droit européen Franz Mayer a comparé ce jugement à une "bombe atomique". -
Pologne
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.lemonde.fr/international/article/2020/05/07/en-pologne-la-presidentielle-est-reportee-mais-l-incertitude-persiste_6039018_3210.html (7 mai 2020) Le débat télévisé entre candidats à la présidentielle, organisé le 6 mai au soir par la télévision publique polonaise, avait un caractère inédit : les dix participants ont répondu présent sans avoir la certitude que le scrutin, prévu quatre jours plus tard, le dimanche 10 mai, allait avoir lieu. Une heure à peine après la fin de l’émission, les prétendants – dont le président sortant, Andrzej Duda (PiS) – ont appris par communiqué de presse que le scrutin était annulé, et reporté à une date inconnue. Car le sort de l’événement s’est joué ailleurs. L’accord politique a été rendu public vers 23 heures, signé par le chef de la majorité ultraconservatrice du PiS (Droit et Justice) et homme fort du pays, Jaroslaw Kaczynski, et le chef du microparti Porozumienie (« accord »), Jaroslaw Gowin, ancien vice-premier ministre et jusque-là membre de la majorité. Ce dernier refusait de suivre Jaroslaw Kaczynski dans son obstination à organiser les élections du 10 mai par correspondance, en pleine épidémie de Covid-19, et selon des normes que les juristes jugeaient unanimement non conformes aux standards démocratiques internationaux. Sans le soutien des députés de Jaroslaw Gowin sur cette question, le chef du PiS était sur le point de perdre sa majorité. -
Allemagne
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.tagesschau.de/inland/corona-demos-103.html (9 mai 2020) Des manifestations et des rassemblements contre les mesures visant à contenir le virus corona ont eu lieu dans plusieurs villes allemandes. Des milliers de participants ont suivi les appels à la protestation à Stuttgart, Munich, Berlin et Francfort. Rien qu'à Stuttgart, plusieurs milliers de personnes sont descendues dans la rue. L'organisateur avait initialement inscrit 50 000 participants à la manifestation au Cannstatter Wasen. Cependant, la ville de Stuttgart a mis un terme à cette situation et a imposé la condition que le rassemblement soit limité à 10 000 participants. Selon la police, les règles de distance ont été respectées dans la plupart des cas. Toujours selon la police, la manifestation est restée pacifique. L'initiative " Pensée de travers " est à l'origine de la protestation. Les manifestations récurrentes ont été très populaires ces derniers temps. Le week-end dernier, plusieurs milliers de personnes sont venues manifester contre la restriction des droits fondamentaux. Sur la Marienplatz à Munich, environ 3000 personnes ont protesté contre ce qu'elles considèrent comme des réglementations de protection contre les infections trop strictes en Bavière et en Allemagne. La manifestation avait été enregistrée, mais seulement pour 80 participants, a annoncé la police sur Twitter. Il n'aurait donc plus été possible de garder la distance minimale. Un porte-parole a déclaré que la police avait essayé d'utiliser des annonces par haut-parleur pour faire pression sur le respect de la réglementation. Bien qu'elle n'ait pas tenu compte des annonces, la manifestation a été autorisée à se poursuivre pour des raisons de proportionnalité et n'a pas été dissoute. Une manifestation séparée simultanée de la droite avec environ 25 personnes avait été dissoute. Il y a également eu une manifestation à Nuremberg. Selon la police, la manifestation contre les restrictions de Corona a été enregistrée avec 50 participants. Cependant, de plus en plus de gens ont pris conscience de la manifestation, de sorte que jusqu'à 2 000 personnes se sont rassemblées sur la place a son apogée, et les distances minimales prescrites ne pouvaient plus être respectées.