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Tout ce qui a été posté par Wallaby
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turquie La Turquie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de madmax dans Politique etrangère / Relations internationales
Plus précisément, les citations de Michaela Wiegel de l'Esprit Public (et de la Frankfurter Allgemeine Zeitung) sont extraites de la conférence de presse à la minute 48:45 : Mais je ne laisserai aucun pays étranger nourrir sur le sol de la République un séparatisme qu'il soit religieux, politique ou identitaire. On peut avoir une culture, une famille, une identité, qui s'ajoute et vient enrichir son appartenance à la République. On ne peut pas avoir un projet qui, au nom de ses origines, vise à ne pas s'intégrer dans la République. Et je le dis à tous nos concitoyens qui sont d'origine turque ou qui sont binationaux, il y en a beaucoup dans cette ville et j'en ai d'ailleurs beaucoup vu tout à l'heure, ils sont à mes yeux pleinement français et je souhaite qu'ils soient pleinement français. Et c'est parce que je veux les traiter comme des citoyens français, que je veux qu'ils aient les mêmes droits que tous les Français, mais aussi qu'ils soient soumis aux mêmes lois que toutes les Françaises et tous les Français.Mais on ne peut pas avoir les lois de la Turquie sur le sol de France. Ca, c'est non. -
USA - Criailleries 2 - Rumeurs, controverses, polémiques
Wallaby a répondu à un(e) sujet de rogue0 dans Politique etrangère / Relations internationales
Je n'ai pas compris tes hypothèses sur la concentration en chlore des gouttes avant mélange. Merci de bien vouloir écrire le calcul en détail. -
Coronavirus - Covid 19
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Lordtemplar dans Politique etrangère / Relations internationales
Voilà, c'est dit : https://www.liberation.fr/france/2020/04/29/le-pouvoir-prend-les-francais-pour-des-abrutis_1786831 -
Royaume-Uni
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
Transcription ici : http://transcripts.cnn.com/TRANSCRIPTS/2004/27/ampr.01.html Et ce qui m'est apparu aujourd'hui avec Boris Johnson, c'est que c'est un homme différent. Il a changé. Il est engagé. Il va aller jusqu'au bout. J'ai confiance en lui, ce que je n'avais pas avant. nous avons gaspillé tout le mois de février et début mars, quatre ou cinq semaines, alors que nous aurions dû préparer les équipements de protection individuelle, alors que nous aurions dû accélérer Nous n'avons rien fait de tout cela. Nous avons poursuivi une politique d'immunité de troupeau, l'idée que nous pouvions laisser le virus se répandre dans le pays, nous serions tous infectés et nous serions alors immunisés. C'est une politique qui pourrait fonctionner pour une infection virale relativement légère, par exemple un virus de grippe relativement bénin. Mais quelque chose Comme cela, c'est absolument la mauvaise politique et nous avons fait le mauvais choix. La raison pour laquelle je suis contrarié, voire en colère, de notre réponse est que tous ces signaux étaient là la dernière semaine de janvier. Et rappelez-vous, n'oubliez pas que le 30 janvier, le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé a déclaré une urgence de santé publique de portée internationale. Le 30 janvier, l'O.M.S. nous a envoyé, dans tous les pays du monde, un message disant de se préparer et nous l'avons ignoré, tout comme les États-Unis, et c'est impardonnable. Je pense que nous devons passer par la phase actuelle. Nous devons vaincre cette première vague de la pandémie. Et puis nous devons faire une pause et nous devons réfléchir et en tirer les leçons. Et je crois que l'enquête publique est nécessaire pour que nous puissions comprendre ces leçons. C'est pourquoi la Chine a réagi comme elle l'a fait à Wuhan.Elle a vécu l'épidémie de SRAS en 2002 et 2003, et ce fut une humiliation nationale pour la Chine. Ils ont été présentés sur la scène mondiale comme ne disant pas la vérité sur ce qui se passait, et ils n'allaient jamais permettre que cela se reproduise. Et dès qu'ils ont reçu le premier signal, à Pékin, ils ont su qu'il s'agissait d'un nouveau virus du SRAS potentiel, ils ont immédiatement informé l'Organisation mondiale de la santé le 31 décembre parce qu'ils avaient reconnu la menace. Je pense donc que nous devrions être reconnaissants envers les autorités chinoises, et aussi envers l'Organisation mondiale de la santé, car elles ont fait tout leur possible pour alerter le monde sur la gravité de cette pandémie. Malheureusement, ce sont de nombreuses démocraties occidentales qui n'ont pas pris ces signaux suffisamment au sérieux. Ce n'est pas le récit que nous entendons actuellement, mais je crois que c'est plus proche de la vérité que ce que nous entendons actuellement. -
Suède
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
Transcription ici : http://transcripts.cnn.com/TRANSCRIPTS/2004/27/ampr.01.html Une politique différente est utilisée en Suède et nous pensons que cela pourrait fonctionner, et c'est une politique que nous ne devrions absolument pas poursuivre ici [au Royaume-Uni], mais en Suède elle pourrait fonctionner avec plus de succès car il y a plus de personnes vivant seules à la maison et nous savons qu'il y a beaucoup de transmission au sein des familles. -
Coronavirus - Covid 19
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Lordtemplar dans Politique etrangère / Relations internationales
▶︎ 28 janvier : En raison de l'épidémie de virus à Wuhan, de plus en plus de personnes portent un masque buccal dans les rues en Allemagne. En ce jour, la WDR ( radiodiffusion ouest-allemande) demande si les masques sont nécessaires pour la population et se réfère à l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Il est écrit là : En cas de propagation transnationale d'une pandémie, elle ne recommande pas expressément le port de masques pour l'ensemble de la population. Le même jour, le vice-président de l'Institut Robert Koch (RKI), Lars Schaade, a également déclaré qu'en Asie, il est "dans un certain sens un acte de politesse" de porter un masque en tant que malade afin de propager moins d'agents pathogènes. Le virologue Christian Drosten (48) a ajouté qu'au cours de l'épidémie de SRAS en 2002/2003, certaines études sur les masques dits FFP3 ont voulu suggérer un effet protecteur. "Cependant, il ne s'agissait pas de masques normaux, comme on en voit dans la rue en Asie ou dans la salle d'opération ici, mais de masques spéciaux à particules fines". ▶︎ 30 janvier : Le ministre de la santé Jens Spahn (39 ans, CDU) explique au BILD : "Un masque de protection buccale n'est pas nécessaire car le virus ne peut pas être transmis par l'haleine. ▶︎ En février, l'Association fédérale des associations de pharmaciens allemands (ABDA) approuve la position contre les masques de protection. Il explique : "Les masques respiratoires pour les personnes en bonne santé sont inutiles". ▶︎ 24 février : Le RKI maintient son évaluation. Il n'y aurait pas suffisamment de preuves que les personnes en bonne santé réduisent de manière significative leur risque d'infection en portant un protecteur buccal et nasal. Les experts ont à plusieurs reprises qualifié d'absurde le fait que des personnes en bonne santé portent un masque dans la rue pour se protéger contre des virus supposés exister dans l'air. Les porteurs de tels masques pourraient plutôt se laisser bercer par un faux sentiment de sécurité, de sorte que les mesures d'hygiène telles qu'une bonne hygiène des mains pourraient être négligées, écrit le RKI et se réfère à l'Organisation mondiale de la santé (OMS). ▶︎ 11 mars : Lors d'une conférence de presse avec la chancelière et le chef du RKI, Lothar Wieler, Jens Spahn renouvelle le rejet : "Même le masque buccal chirurgical classique, que beaucoup de gens portent, offre une protection très gérable, pour le dire ainsi. Cela n'est pas non plus nécessaire du tout, si vous suivez les règles que j'ai décrites plus tôt en ce qui concerne les maladies respiratoires". ▶︎ 23 mars : Dans son podcast sur NDR, Drosten explique que si tout le monde porte un masque, alors l'action commence à avoir beaucoup de sens : Il faut donc s'attendre à ce que la propagation de l'infection, mais seulement à courte distance, soit quelque peu réduite. "Plus on est proche de la source, mieux c'est. C'est pourquoi le masque doit être à la source et non au destinataire", a-t-il expliqué. Mais cela ne protège pas les personnes non infectées : "Mais il n'y a tout simplement aucune preuve dans la littérature ou - selon la façon dont vous voulez l'interpréter - presque aucune preuve que cela pourrait aider. Le ténor : Pour votre propre protection, il n'apporte presque rien. Mais le risque d'infecter d'autres personnes est légèrement réduit. ▶︎ Fin mars : Le RKI souligne qu'un écran buccal et nasal ou une autre barrière textile fabriqué par l'intéressé est également utile aux personnes souffrant d'infections aiguës des voies respiratoires pour protéger d'autres personnes. "D'autre part, il n'y a pas suffisamment de preuves que le port d'un protecteur buccal et nasal réduit de manière significative le risque d'infection pour une personne en bonne santé qui le porte". ▶︎ 30 mars : Le chancelier Sebastian Kurz (33 ans) annonce le port obligatoire de masques faciaux dans les supermarchés en Autriche. Le ministre fédéral des affaires étrangères Heiko Maas (53, SPD) a déclaré à l'époque au BILD : "Si cela a du sens, il ne faut pas exclure une telle chose". L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a toutefois déclaré : "Rien n'indique que cela ait été profitable. "Notre conseil : nous déconseillons le port du masque buccal, sauf si vous êtes vous-même malade", a déclaré le directeur des secours d'urgence de l'OMS, Michael Ryan. ▶︎ 31 mars : A Iéna, le port obligatoire du masque de protection buccale est décidé - il y sera appliqué à partir du 6 avril. Les discussions à l'échelle nationale sur l'obligation de porter un masque commencent. Markus Söder (53 ans, CSU), leader de la CSU, explique : "On ne peut rien exclure". Le même jour, le président de l'Association nationale des médecins de l'assurance maladie obligatoire, Andreas Gassen, a expliqué au journal Handelsblatt que "l'obligation de porter" un masque buccal était une "politique purement symbolique". Elle transmet une sécurité trompeuse, "mais elle n'aide pas du tout". ▶︎ 1er avril : Le virologue Alexander Kekulé considère que même les masques simples, comme ceux utilisés dans les salles d'opération, sont "absolument sensés". "Cela fonctionne aussi si vous attachez un morceau d'un vieux T-shirt autour de votre nez et de votre bouche", a-t-il déclaré au journal hebdomadaire "Die Zeit". Je trouve terrible que l'Institut Robert Koch continue d'affirmer que ces masques n'aident pas. Ce n'est pas vrai. D'abord, vous protégez les autres, a dit M. Kekulé. " D'autre part, vous vous protégez, non pas à 100% mais dans une certaine mesure. " ▶︎ 2 avril : Pendant longtemps, le RKI n'a conseillé aux personnes malades que de porter un protecteur buccal et nasal en public. Aujourd'hui, les autorités changent complètement d'avis : même un simple masque de protection peut réduire le risque d'"infecter une autre personne en toussant, en éternuant ou en parlant". Cette hypothèse suggère que les masques dits "de fortune" ont un effet protecteur Entre-temps, le site web du RKI indique : "Pour le grand public, le RKI recommande le port d'un couvre-bouche (barrière textile au sens de MNS) dans certaines situations dans l'espace public". ▶︎ 6 avril : La chancelière allemande change elle aussi d'avis lors d'une conférence de presse. Angela Merkel (65 ans, CDU) explique : "Au début, il y avait plus de réticence à porter ces masques, des masques de tous les jours, si je peux me permettre de le dire maintenant. Aujourd'hui, l'opinion des experts change également et nous ne nous y opposerons bien sûr pas. ▶︎ 15. Avril : Merkel et les chefs des États fédéraux "recommandent d'urgence" le port d'un masque - mais il n'y a aucune obligation de porter un masque. ▶︎ 17 avril : La Saxe est le premier État fédéral à décider de rendre les masques obligatoires - c'est en vigueur depuis lundi. Le Premier ministre Michael Kretschmer (44 ans, CDU) a expliqué : "Nous avons besoin d'une protection de la bouche, nous avons besoin d'une protection du nez. En cas de doute, un foulard fera l'affaire, en cas de doute, un foulard fera l'affaire". La résolution est également adoptée dans le Mecklembourg-Poméranie occidentale - elle s'appliquera à partir du 27 avril dans les transports locaux, pour les courses, ceux-ci sont uniquement recommandés. ▶︎ 20 avril : La Bavière suit le mouvement. Markus Söder, chef de la CSU, a déclaré : "Les appels seuls ne seront probablement pas la garantie nécessaire", c'est pourquoi la Bavière est maintenant le premier État ouest-allemand à prendre cette mesure. ▶︎ 21 avril : Berlin, la Saxe-Anhalt, le Bade-Wurtemberg, le Schleswig-Holstein, Hambourg, la Hesse et la Thuringe suivent le mouvement. ▶︎ 22 avril : "Les masques respiratoires protègent certainement les autres et nous aussi, dans une certaine mesure", déclare le professeur Alexander Kekulé, virologue et épidémiologiste. Il préconise une obligation globale de porter des masques, dit-il dans le magazine du matin de la ZDF. À midi, tous les autres États fédéraux ont suivi le mouvement : La Rhénanie-Palatinat, la Basse-Saxe, la Rhénanie-du-Nord-Westphalie, la Sarre et Brême ont suivi. Au BILD, le maire de Brême, Andreas Bovenschulte (54 ans, SPD), a expliqué : "Brême a également décidé de faire cela. Avant qu'il n'y ait un "patchwork national", "on est dedans". Le chef de l'Etat de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, Armin Laschet (59 ans), a commenté mercredi le chaos des masques : il a parlé d'une "situation de décision non coordonnée", averti qu'un masque "ne devrait pas créer une fausse sécurité chez les gens" et s'est prononcé contre un devoir pour les écoles ! Et Jens Spahn a également pris position sur le devoir de masquage : "Le savoir scientifique a changé. Il est donc logique de garder ses distances, de respecter les règles d'hygiène et de porter des masques de tous les jours dans certaines situations". -
Coronavirus - Covid 19
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Lordtemplar dans Politique etrangère / Relations internationales
L'autrice de Futura Sciences croit avoir ainsi résolu le mystère du différentiel entre la France et l'Allemagne : Les scientifiques suspectent depuis longtemps que les différentes formes du virus pourraient expliquer les étonnantes disparités de mortalité selon les pays et les régions. La France enregistre, par exemple, quatre fois plus de morts que l'Allemagne, alors qu'elle compte 20 millions d'habitants de moins. -
Coronavirus - Covid 19
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Lordtemplar dans Politique etrangère / Relations internationales
Une pierre prussienne a été jetée dans le jardin des "le-masque-ça-ne-sert-à-rien" : https://www.jim.fr/e-docs/une_victoire_allemande_a_iena__182760/document_actu_pro.phtml (27 avril 2020) Iéna, le lundi 27 avril 2020 – La ville allemande d’Iéna, bien connu des admirateurs de Napoléon (et des usagers du métro parisien), a rendu le port du masque obligatoire dans les lieux publics, avec des résultats spectaculaires. Le 13 octobre 1806 à Iéna, à la veille de la bataille entre les armées françaises et prussiennes, le philosophe allemand Hegel apercevait l’Empereur Napoléon et voyait en lui « l’âme du monde ». 200 ans plus tard, le maire de la ville, Thomas Nitzsche (sans doute philosophe lui-aussi) est peut-être également en train de devenir, plus modestement, le symbole d’un monde qui doit changer ses habitudes face à l’épidémie de coronavirus. Le 6 avril dernier, la ville a rendu le port du masque obligatoire dans les commerces, les transports en commun et sur le lieu de travail. Si la municipalité a pu fournir les hôpitaux et médecins en matériel de protection, les 110 000 habitants ont quant à eux du faire avec les moyens du bord, soit en confectionnant des masques artisanaux eux-mêmes, soit en achetant auprès des ateliers de couture de la ville qui tournent à plein régime. Pour l’instant, aucune sanction n’est prévue pour les récalcitrants. Le maire mise sur la bonne volonté des habitants mais n’exclut pas de mettre en place des amendes si la discipline se relâche. Les résultats de cette stratégie sont spectaculaires. Aucun nouveau cas de coronavirus n’a été signalé depuis l’entrée en vigueur de cette mesure. « Nous avions 155 cas de Covid-19 le 9 avril, depuis ce chiffre n’a pas changé, nous n’avons pas un cas de plus » explique fièrement le maire. Aucun surcroit d’activité n’est à signalé dans les hôpitaux de la ville. Il suffit pourtant de faire quelques kilomètres hors de la cité pour constater une augmentation des cas et des hospitalisations, signe que c’est bien le port du masque qui a permis à la ville saxonne de faire la différence. « Nul vainqueur ne croit au hasard » disait Nietzche (le philosophe, pas le maire). -
[Union Européenne] nos projets, son futur
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Marechal_UE dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.n-tv.de/politik/Maas-ist-offen-fuer-Urlaubsabkommen-article21748029.html (29 avril 2020) L'Autriche qui rouvre ses hôtels fin mai, veut un accord avec "certains pays de l'UE" (probablement l'Allemagne qui fournit le plus gros contingent ?) pour permettre le passage des touristes étrangers cet été. L'Allemagne a prorogé jusqu'au 14 juin l'avis de danger des voyages à l'étranger pour ses ressortissants. Le ministre allemand Heiko Maas, envisage un accord européen global, même s'il peut y avoir une différentiation pour tenir compte de la situation sanitaire de chaque pays. https://www.huffingtonpost.fr/entry/coronavirus-en-france-trois-cartes-pour-savoir-les-departements-les-plus-touches_fr_5ea979e7c5b6fb98a2b5d8d1 [Le ministre italien] « assure travailler notamment avec l’Allemagne "pays qui a le plus de touristes qui se rendent en Italie" ». -
Coronavirus - Covid 19
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Lordtemplar dans Politique etrangère / Relations internationales
Photo sans légende. Source : https://www.scmp.com/ -
Coronavirus - Covid 19
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Lordtemplar dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.scmp.com/news/china/science/article/3081959/coronavirus-outbreak-france-did-not-come-directly-china-gene (28 avril 2020) L'épidémie de coronavirus en France n'a pas été causée par des cas importés de Chine, mais par une souche circulant localement et d'origine inconnue, selon une nouvelle étude réalisée par des scientifiques français de l'Institut Pasteur à Paris. L'analyse génétique a montré que les types dominants des souches virales en France appartenaient à un clade - ou groupe ayant un ancêtre commun - qui ne venait ni de Chine ni d'Italie, le premier point chaud d'Europe. Une explication possible, selon les auteurs, est que la transmission locale s'était produite en France depuis un certain temps sans être détectée par les autorités sanitaires. -
Coronavirus - Covid 19
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Lordtemplar dans Politique etrangère / Relations internationales
Le parti communiste "récupère" les thèmes nationalistes, de façon à couper l'herbe sous le pied de Taiwan. On peut le voir à travers la commémoration du massacre de Nankin faite officiellement par Pékin depuis relativement récemment. C'est un épisode de l'histoire chinoise où le parti communiste ne joue aucun rôle, puisqu'il avait été éradiqué des grandes villes chinoises par les nationalistes. De fait le gros des troupes qui affrontent le Japon au début de la guerre sont les armées nationalistes. Donc traditionnellement, le parti communiste passait sous silence cette partie de l'histoire de la Chine où il ne joue aucun rôle. -
Ukraine 3
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Jojo67 dans Politique etrangère / Relations internationales
Bonjour le respect de la vie privée. -
Royaume-Uni
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
Il fait référence à cet article de Richard Horton : https://www.theguardian.com/commentisfree/2020/apr/09/deadly-virus-britain-failed-prepare-mers-sars-ebola-coronavirus (9 avril 2020) Le Royaume-Uni a imaginé que la pandémie ressemblerait beaucoup à la grippe. Le virus de la grippe n'est pas bénin - le nombre de décès annuels dus à la grippe au Royaume-Uni varie considérablement, avec un pic récent de 28 330 décès en 2014-15 - mais la grippe n'est pas le Covid-19. La Chine, en revanche, a été marquée par son expérience du SRAS. Lorsque le gouvernement a réalisé qu'un nouveau virus était en circulation, les responsables chinois n'ont pas conseillé de se laver les mains, d'adopter une meilleure étiquette pour la toux et de jeter les mouchoirs. Ils ont mis en quarantaine des villes entières et ont fermé l'économie. Comme me l'a dit un ancien secrétaire d'État à la santé en Angleterre, nos scientifiques ont souffert d'un "biais cognitif" en faveur de la menace plus légère de la grippe. C'est peut-être la raison pour laquelle le principal comité gouvernemental, le groupe consultatif sur les menaces de virus respiratoires nouveaux et émergents (Nervtag), a conclu le 21 février, trois semaines après que l'Organisation mondiale de la santé ait déclaré une urgence de santé publique de portée internationale, qu'il n'avait aucune objection à l'évaluation du risque "modéré" de la maladie pour la population britannique par Public Health England. Il s'agissait d'une erreur de jugement véritablement fatale. -
Confinement - que lire, voir, faire, les bons plans
Wallaby a répondu à un(e) sujet de pascal dans Politique etrangère / Relations internationales
J'ajoute un codicille à mon précédent message avec encore une conférence passionnante explorant le sujet de l'exercice physique, mais sous une perspective originale : celle de la médecine évolutionniste. Cela consiste à remarquer que nous sommes des singes évolués et que le corps humain a été optimisé par la nature pour le métier de chasseur-cueilleur, avec deux grands "superpouvoirs" que n'ont pas les autres animaux : la bipédie qui rend l'homme extraordinairement endurant et la transpiration qui le rend plus résistant à la chaleur, permettant la chasse à l'épuisement (avant l'invention de l'arc et des flèches, inventions "modernes"). Les chasseurs-cueilleurs parcourent quotidiennement 14 km pour les hommes et 9 km pour les femmes, sans repos hebdomadaire, sans jour de congé. Leur espérance de vie, abstraction faite de la mortalité infantile, est comparable à la nôtre. La sédentarité et les maladies qui lui sont liées peuvent donc être comprises comme un mal-assortiment (mismatch) entre le corps humain tel qu'il a été ajusté par la nature, et l'environnement transformé par la civilisation moderne. Faire de l'exercice, c'est réveiller le chasseur-cueilleur qui dort en nous. Daniel Lieberman, pourquoi l'exercice physique est réellement le meilleur médicament, 23 juin 2015 -
Coronavirus - Covid 19
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Lordtemplar dans Politique etrangère / Relations internationales
Traiter autrui d'abruti est un comportement autrement plus sectaire que celui de l'église de Mulhouse injustement mise en cause. On en a déjà parlé. Il n'est pas constructif pour notre discussion de remettre sur la table les mêmes arguments dont la faiblesse a été dénoncée en long et en large plus haut dans ce fil. -
Coronavirus - Covid 19
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Lordtemplar dans Politique etrangère / Relations internationales
Roselyne Bachelot ? -
Coronavirus - Covid 19
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Lordtemplar dans Politique etrangère / Relations internationales
Plenel est d'un avis différent lorsqu'il souligne qu'en pleine guerre de 1914-1918 le parlement auditionnait les généraux et les questionnait sur leur stratégie. C'est ainsi qu'a émergé Clemenceau, comme parlementaire critique. On peut se rappeler que fin 1916, en plein milieu de la guerre, le commandant en chef des armées, le général Joffre, est écarté. -
Coronavirus - Covid 19
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Lordtemplar dans Politique etrangère / Relations internationales
http://www.senat.fr/compte-rendu-commissions/20200413/lois.html (15 avril 2020) M. Jean-François Delfraissy : L'interprétation de ce qui a été fait en Corée du Sud relève parfois du fantasme. Il ne faut pas laisser croire au grand public que le numérique permettrait de tout régler. Ce pays a certes utilisé le numérique, mais il avait également une brigade de 20 000 personnes pour « traquer » les malades et leurs contacts, examiner leur situation afin de voir s'il était possible de les laisser en famille ou s'il fallait les isoler... Il y avait donc beaucoup d'humain derrière l'outil numérique, et nous n'avons pas cela en France. Si l'on veut que le numérique marche dans notre pays, il nous faut une telle « brigade ». Sans cette force humaine, nous courrons à l'échec. M. Philippe Bas, président. - Que sera-t-il recommandé de faire aux personnes qui auront reçu la notification qu'elles ont croisé une personne testée positive ? M. Jean-François Delfraissy. - Votre question illustre très justement la nécessité d'avoir une jonction entre le numérique et l'humain. On ne peut pas être dans le tout-numérique. Comme en Corée du Sud, l'application doit s'accompagner d'une brigade ou d'une plateforme opérationnelle chargée de contacter la personne ayant été diagnostiquée positive, de faire un bilan de son état et d'évaluer la nécessité d'une hospitalisation ou non. Si l'hospitalisation n'est pas nécessaire, quelle attitude doit-on adopter ? Notre réflexion n'est pas encore aboutie : faut-il laisser la personne en famille, au risque de constituer, en dépit des précautions, des foyers de contamination familiaux, ou faut-il prévoir une mesure générale d'isolement dans un hôtel ou une structure ad hoc pendant deux semaines ? La question n'est pas tranchée. Cette décision ne relève pas seulement des scientifiques, ni même uniquement des politiques ; les citoyens ont leur mot à dire sur ce sujet. Autant, depuis le début de la crise, les décisions ont été prises selon une logique descendante, top-down, car il y avait urgence, autant, sur cette question, la société civile doit être consultée. Deux options sont possibles : soit une mesure générale d'isolement, sauf circonstances particulières, mais on risque d'aboutir à des distinctions selon les moyens financiers ou les catégories sociales, ou alors on adopte une vision plus souple au cas par cas, laissant la décision au médecin de famille ou à d'autres structures. Nous n'avons pas la réponse. M. Philippe Bas, président. - Quid des personnes qui ont rencontré la personne positive ? M. Jean-François Delfraissy. - Il faut qu'elles soient informées et qu'elles puissent s'isoler. Il faudra faire, à mon avis, une large utilisation des tests, même pour les personnes sans symptômes. La France a raté le testing au début de l'épidémie, car, je tiens à le préciser, elle n'avait pas les tests pour le faire. Nous devrons être au rendez-vous du testing à grande échelle. Les conditions d'accès à ces tests devront être très souples. Mais aurons-nous la capacité de tester très largement les personnes contacts ? Pour l'instant, je réserve ma réponse. -
Coronavirus - Covid 19
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Lordtemplar dans Politique etrangère / Relations internationales
Comme le dit Edwy Plenel dans cette interview pour Brut ( https://www.youtube.com/watch?v=aTfnY1TixXA 15 avril 2020, 51:08 "vous savez que pendant la guerre de 14-18 et c'est d'ailleurs comme ça que Clemenceau va finalement surgir, le parlement avait le droit d'intervenir, le parlement auditionnait les généraux, le parlement les bousculait, le parlement mettait en cause leurs décisions, c'est à dire que le parlement n'avait pas été mis en congé, il n'avait pas été mis sous cloche, et aujourd'hui c'est ça qu'on devrait avoir, on devrait avoir déjà un travail d'enquête du parlement"), c'est la presse qui est obligée de faire le travail qui normalement devrait incomber à une commission d'enquête parlementaire. Donc il y a quelque chose de la démocratie, du gouvernement responsable, qui rend compte de sa gestion (le concept d'"accountability" que j'ai du mal à traduire en français) qui résiste, à travers cette presse d'investigation. -
https://foreignpolicy.com/2020/03/26/the-coronavirus-war-economy-will-change-the-world/ (26 mars 2020) L'article analyse la pertinence de la boîte à idées de "l'économie de guerre" pour ce qui nous arrive : Cependant, au-delà du traitement immédiat des personnes infectées par le coronavirus, les gouvernements occidentaux ont presque tous arrêté la production au lieu de l'augmenter. Comme l'a fait remarquer un analyste financier, l'"économie du confinement" est à bien des égards l'exact opposé de l'économie de guerre de la mobilisation totale. Pendant les deux guerres mondiales, la mobilisation économique a permis d'enrôler des groupes de travailleurs et de travailleuses d'une taille sans précédent dans la production de masse. Cependant, la perturbation des chaînes d'approvisionnement par le coronavirus et les mesures de distanciation sociale d'aujourd'hui mettent actuellement des millions d'employés des secteurs manufacturier et des services au chômage. Les médecins, les infirmières, les livreurs, les employés des postes et des transports, les employés des épiceries, les stockistes, les agents sanitaires et les concierges, les mécaniciens et les techniciens, ainsi que les ouvriers agricoles, constituent désormais, très clairement, le fondement indispensable d'une société qui fonctionne. Il n'y a pas de précédent pour le mélange asymétrique de mobilisation et de démobilisation de la main-d'œuvre auquel nous assistons actuellement. The Economist estime que les prestataires de soins de santé américains réalisent des bénéfices excédentaires de 65 milliards de dollars par an. C'est suffisant pour produire 1,3 million de respirateurs de soins intensifs à 50 000 dollars l'unité ou pour financer les séjours à l'hôpital de millions de personnes qui auront besoin d'un traitement urgent pour le COVID-19. Le Congrès devrait également enquêter sur le rétablissement de la loi de renégociation de 1951 afin de revoir les contrats de fournitures médicales qui entraînent des profits excessifs pour le secteur privé. Les mesures économiques et financières ne suffisent pas à elles seules, et des interventions majeures dans le domaine du logement et des services publics sont également nécessaires. Les initiatives d'États comme la Californie et New York et de villes comme Los Angeles, Miami, Orlando et Seattle pour geler les expulsions et reporter les coupures de services publics devraient être étendues à l'ensemble du pays. (Detroit a même rétabli l'accès à l'eau pour ceux qui avaient été coupés.) Le gouvernement américain peut utiliser le droit des domaines éminents pour reprendre les résidences privées vides, les hôtels, les parcs et autres espaces nécessaires pour étendre la capacité des soins de santé d'urgence. Comme l'a suggéré James Galbraith, les grandes sociétés de logistique comme Amazon, Walmart et FedEx peuvent être employées comme services publics, les chauffeurs sous-employés d'Uber servant de personnel de livraison supplémentaire. L'ingéniosité des économies de guerre offre un modèle utile pour réfléchir au contexte plus large de la crise des coronavirus. La mise en place d'une campagne sérieuse pour atténuer le changement climatique exige une réponse si importante que nombre des mesures de lutte contre les virus ne sont qu'un début. Malgré les appels à un retour à la normale, il est difficile d'imaginer l'économie mondiale post-pandémique, quelle que soit son apparence, comme une restauration de quelque nature que ce soit. Même si le virus s'estompe dans plusieurs mois ou années, il est peu probable que l'état d'exception plus large dans lequel il se trouve déjà en matière d'élaboration de politiques et d'actions collectives prenne fin.
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Royaume-Uni
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.theguardian.com/commentisfree/2020/apr/26/nudge-theory-is-a-poor-substitute-for-science-in-matters-of-life-or-death-coronavirus (26 avril 2020) C'est moins extraordinaire, cependant, quand on sait que l'équipe Behavioural Insights est une entreprise rentable de plusieurs millions de livres, qui verse à Halpern, qui possède 7,5 % de ses actions, un salaire plus élevé que celui du premier ministre. C'est là que réside le conflit d'intérêts potentiel : une personne qui contribue au SAGE a également une incitation financière importante à vendre ses marchandises. https://www.theguardian.com/commentisfree/2020/apr/27/boris-johnson-back-to-work-waffling (27 avril 2020) Pendant ce temps, les illogismes du confinement deviennent de plus en plus absurdes : interdiction de s'asseoir sur des bancs dans les parcs, fermeture des stations balnéaires et des plages, autorisation d'ouvrir des supermarchés mais pas des jardineries ni des petits commerces. Il est clair que le Covid-19 est principalement mortel pour des sections spécifiques de la communauté, mais l'actuelle fermeture générale ignore ce fait. Et si l'Écosse, le Pays de Galles et l'Irlande du Nord peuvent avoir des stratégies de sortie, pourquoi pas la Cornouailles ou le Yorkshire - ou l'Angleterre ? Le manque de confiance du gouvernement dans le localisme anglais est pathologique. -
Royaume-Uni
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
Richard Coker est professeur émérite de santé publique à la London School of Hygiene and Tropical Medicine. Il met en garde contre la "pensée de groupe" dans les comités scientifiques : https://www.theguardian.com/commentisfree/2020/apr/27/coronavirus-sage-scientific-groupthink (27 avril 2020) Au début de ce mois, dans le Guardian, le rédacteur en chef du Lancet, Richard Horton, a suggéré que "le coronavirus est le plus grand échec de la politique scientifique mondiale depuis une génération". Il a rappelé les nombreux experts qui ont prédit une telle pandémie, certains depuis des décennies, et a affirmé qu'au Royaume-Uni, "les experts - les scientifiques qui ont modélisé et simulé nos futurs possibles - ont fait des hypothèses qui se sont avérées fausses". S'il a raison, et je pense qu'il a raison, alors nous devrions nous demander pourquoi ? Je fais des recherches sur le contrôle des maladies infectieuses depuis 30 ans, et je crois qu'une débâcle antérieure - peut-être oubliée par beaucoup - offre un aperçu. En 1976, craignant qu'une épidémie de grippe porcine au camp militaire de Fort Dix dans le New Jersey ne soit au centre d'une pandémie de grippe d'une ampleur potentiellement similaire à celle de la grippe espagnole de 1918, les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) américains ont informé le président Gerald Ford de la nécessité urgente d'un programme de vaccination de masse. La similitude entre cette grippe porcine et la pandémie de 1918 a été exagérée. Mais dans l'intervalle, 40 millions d'Américains ont été vaccinés. Et le vaccin a été associé à des cas de syndrome de Guillain-Barré, dont certains ont été mortels. Dans l'immédiat, l'affaire a été considérée comme un fiasco. Dans leur remarquable étude de l'événement, Richard Neustadt et Harvey Fineberg en ont tiré les leçons. Leur rapport, L'affaire de la grippe porcine : prise de décision sur une maladie élusive, ne ressemble à presque aucun autre rapport que j'ai lu. Il s'agit d'une analyse franche et non autocensurée qui vise à déterminer les erreurs de gestion commises et à en tirer des leçons afin qu'elles ne se répètent pas. Le rapport a été commandé par Joseph Califano, le secrétaire à la santé, à l'éducation et à la protection sociale de Ford : "Les leçons étaient ce qu'il voulait", ont écrit les auteurs du rapport, "pas une histoire ; pointer du doigt les responsables ne l'intéressait pas en termes de la dernière fois ; son souci était la prochaine fois". Le principal problème identifié par les auteurs est que la pensée de groupe a conduit à des erreurs d'appréciation des preuves, et n'a pas remis en cause les hypothèses ; et les voix qui s'y opposaient ont été réduites au silence, exclues ou refusées. Les "relations collégiales" dans les principaux comités consultatifs étaient trop étroites, de nombreux membres travaillaient "avec une confiance mutuelle". Ils "en discutaient ensemble avant de s'écrire des mémorandums". Dans un passage critique, le rapport indique : Les comités tendent à la "pensée de groupe" et à la sur-vente, des tendances nourries par des échanges et une intimité de longue date, comme dans l'amicale de la grippe. D'autres scientifiques compétents, qui ne partagent pas leur identité de groupe ou leurs intérêts particuliers, devraient être en mesure d'évaluer la logique scientifique appliquée aux preuves disponibles". Je connais bon nombre des membres actuels des principaux comités gouvernementaux du Royaume-Uni. La composition du groupe consultatif sur les menaces de virus respiratoires nouveaux et émergents (Nervtag) est accessible au public. La composition du comité le plus important, le Scientific Advisory Group for Emergencies (SAGE), qui est responsable des avis scientifiques à la salle de briefing du Cabinet Office, a été révélée vendredi après la fuite d'une liste. J'aime toutes les personnes que je connais dans ces comités. Ils sont extrêmement brillants. Et je crois que leurs valeurs et leurs motivations sont "bonnes". Mais je crains que leur intimité, leur familiarité, ne se prête à une pensée de groupe. Y a-t-il suffisamment d'opinions contraires ? Les hypothèses d'importance critique sont-elles suffisamment critiquées ? La pensée de groupe est-elle reconnue comme un risque et, si oui, comment y remédier ? Les rôles assumés par les membres sont extrêmement importants. Le processus décisionnel est difficile, mais il doit être examiné de près. Jeremy Farrar, directeur du Wellcome Trust et membre déclaré du SAGE, a parlé d'abus personnels en raison de sa position au sein du SAGE. Mais les délibérations et les procès-verbaux et, à mon avis, les disciplines universitaires des membres devraient être rendus publics, sinon les noms des membres. La transparence et l'examen minutieux sont d'une importance capitale si l'on veut éviter la pensée de groupe. La révélation que Dominic Cummings, le conseiller du premier ministre, a assisté aux réunions du SAGE, ajoute à l'urgence de cette exigence. Sans cela, l'intégrité, l'impartialité et l'indépendance du comité et de ses membres continueront à être considérées comme suspectes. Lorsque l'influence politique s'ajoute à la réflexion de groupe parmi les scientifiques - si elle a eu lieu - il ne peut en résulter qu'une diminution de l'autorité du comité et des conseils qu'il donne. -- -- -
Royaume-Uni
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.theguardian.com/world/2020/apr/26/raab-warns-britons-of-risk-of-second-spike-in-coronavirus-outbreak (26 avril 2020) Controverse sur le "Groupe consultatif scientifique pour les urgences" (SAGE) qui conseille le gouvernement Certains conservateurs de haut rang, dont l'ancien ministre David Davis, se sont joints aux appels pour que davantage d'informations soient publiées sur les délibérations du comité. Les ministres ont insisté à plusieurs reprises tout au long de la crise sur le fait qu'ils ont "suivi la science" - ainsi la présence de Cummings et d'un autre conseiller politique, Ben Warner, à certaines réunions de la commission a soulevé des questions sur son indépendance. Davis a déclaré : "Nous devrions publier la composition de Sage, retirer tous les membres non scientifiques, publier leurs avis dans leur intégralité, et publier les opinions dissidentes avec les avis". -
Coronavirus - Covid 19
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Lordtemplar dans Politique etrangère / Relations internationales
Comment on fait pour être sûr qu'une personne qui aurait un bon résultat à ce test est réellement protégée contre la maladie ? Ou protège réellement ses proches ? Quelle est l'utilité d'un test si on n'est pas sûr que ses prédictions sont crédibles ? Pour en être sûr ne faut-il pas prendre des cobayes, les tester et les exposer au virus, puis vérifier qu'il y a corrélation entre les prédictions du test et la santé des cobayes après exposition au virus ?