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Wallaby

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Tout ce qui a été posté par Wallaby

  1. C'est ce type d'arguments que je m'attendais à lire dans la lettre de l'IRSEM. Si on ne regarde que le Mali, ça n'a pas tellement de sens, donc il faut penser l'Afrique dans sa globalité. Je pensais aussi qu'il fallait penser l'Europe dans sa globalité. Donc il aurait fallu présenter les chiffres du commerce de l'Europe en Afrique ou en Afrique de l'Ouest. Ensuite il faut théoriser un genre de théorie des dominos explicitant le fait que si le Mali est déstabilisé, alors de proche en proche, ça risque de poser des difficultés dans les pays voisins, et donc dans toute cette partie de l'Afrique, mais si les experts en stratégie du ministère de la défense ne le disent pas, je vais finir par en douter. De l'Uranium, il y en a ailleurs sur la planète. Si on ferme Arlit, ça fera peut-être augmenter les prix de l'uranium un petit peu, mais je n'ai pas l'impression que ce soit une catastrophe. Areva a acheté une mine d'Uranium en Namibie récemment - il y avait eu une polémique sur le prix payé trop cher selon certains, mais maintenant qu'on l'a, cette mine de Namibie, il va bien falloir l'exploiter, et la Namibie c'est peut-être plus calme que le Niger. Et puis l'argument de l'uranium est très mal choisi pour convaincre les Allemands de nous aider, eux qui comme chacun sait ont choisi d'arrêter la filière nucléaire. Lorsque la paix sera revenue au nord-Mali, les Chinois y construiront le barrage de Taoussa (dont j'ai parlé dans mon message d'hier http://www.air-defense.net/forum/index.php/topic,18217.msg690014.html#msg690014 ) . L'image suivante présente un projet d'architecte pour le « site de campement », avec terrain de foot, basket, piscine : http://en.sidri.com/UploadImg/NewsImg/20110926151047796875.jpg (source : http://en.sidri.com/ProjectsInfo.aspx?cid=13&nid=74 ). Est-ce que ce ne serait pas plus logique que ce soient les Chinois qui aillent faire la police là bas, en fait ? Je ne suis jamais allé en Afrique. Je ne la connais donc que de façon très indirecte et surtout livresque. Il y a très longtemps de cela un ami sénégalais, autour d'un yassa ou d'un thé sénégalais m'avait partagé son point de vue sur la colonisation, par exemple m'apprenant qu'à une certaine époque le Sénégal et le Mali s'étaient regroupés dans une fédération ou m'avait mis entre les mains le roman « L'Aventure ambiguë » de Cheikh Hamidou Kane.
  2. http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2013/02/22/lettre-de-l-irsem-des-reflexions-sur-la-puissance-doctrine-e.html donne un lien vers la « première Lettre de l'IRSEM de 2013 », que j'ai donc plus ou moins parcourue. Il y a un titre très alléchant qui s'appelle "dossier stratégique : quels intérets stratégiques de la France et de l'UE en Afrique ?". Le premier texte, d'Amandine Gnanguênon (1) ne répond pas à la question posée. Cette auteure résume un certain nombre de problèmes militaires, rappelant qu'il y a des crises et des conflits actuellement en Afrique, mais à aucun moment elle n'indique pourquoi il est dans l'intéret de la France de jouer au gendarme de l'Afrique. Stéphane Granier (2) se réfère à Frédéric De Monicault et Fabrice Nodé-Langlois qui entendent démontrer dans leur article (3) que « Les groupes énergétiques [français] ne disposent pas d'activités stratégiques dans un pays encore largement inexploré ». Alors que l'article du Figaro n'était pas clair sur ce point, Granier précise bien que les mines d'or « sont la propriété de grandes sociétés britanniques et sud-africaines associées à l’État malien ». Le peu d'entreprises françaises présentes au Mali ont un chiffre d'affaires de 13 milliards de francs CFA, ce qui ferait dans les 20 millions d'euros. Donc c'est vraiment rien. Ensuite on lit un paragraphe très énigmatique « Si l’on considère le cas du Nord-Mali, les intérêts français sont des intérêts diplomatiques et stratégiques bien avant d’être des intérêts économiques et énergétiques. La France a conservé une influence incontestée dans cette région d’Afrique ». Ce paragraphe ne répond pas à la question : quel est cet « intéret stratégique » au Mali et à quoi est-ce que cela sert à la France d'avoir une « influence incontestée » ? Si cette influence est uniquement un gadget qui coûte cher et qui ne rapporte rien, c'est de la gabegie financière et rien d'autre. Tout porte à croire que nous tirons les marrons du feu pour les « Britanniques » (j'aurais dit les Canadiens, plutôt) et les Sud-Africains à fonds perdus. Nous sommes les pauvres idiots utiles des autres. Voilà donc la conclusion que l'on tire de cette édifiante « première Lettre de l'IRSEM de 2013 ». Un peu plus loin, Raphaël Rossignol écrit « Les entreprises françaises ont un rôle de premier plan à jouer dans ce schéma, dont elles seront parmi les premières bénéficiaires » (4), où le temps du verbe au futur (« seront ») est une manière d'avouer que ce n'est pas du tout le cas à l'heure actuelle. En même temps, Arthur Banga écrit que « la France n’est pas maîtresse sur le marché africain, y compris dans son ancien « pré carré ». Le « new scramble for Africa » s’impose avec ses nombreux acteurs, et les pays africains qui voudront bien accorder un léger avantage aux entreprises françaises, n’iront pas jusqu’à brader leurs ressources. L’élite africaine, les mouvements africains de gauche tout comme une partie de la presse africaine se réclamant anti-impérialiste ne se priveront pas de la moindre occasion de dénoncer les faux pas réels ou supposés de l’ancienne puissance coloniale. » (5) Je ne vois pas comment dans le cadre des règles qui régissent de nos jours les marchés publics, des « légers avantages » pourraient être accordés à des entreprises françaises qui ne seraient pas compétitives. Au contraire, les idées d'Arthur Banga sur le « léger avantage » rendent la France suspecte et ne peuvent que ternir l'image de la France en construisant une image d'une France qui cherche des passe-droits de type françafrique. On va se faire détester et on n'a que des coups à prendre. On a vraiment l'impression qu'on s'enfonce dans une aventure qui n'a aucun sens. Soit il y a de bonnes raisons de faire cette guerre, meilleures que celles qui sont écrites dans cette bien mauvaise moûture de « Lettre de l'IRSEM » et il faut les dire. Soit il n'y a pas de raisons et il faut quitter le Mali. (1) http://www.defense.gouv.fr/irsem/publications/lettre-de-l-irsem/lettre-de-l-irsem-n-1-2013/dossier-strategique/interet-et-dilemme-du-renforcement-des-capacites-africaines (2) http://www.defense.gouv.fr/irsem/publications/lettre-de-l-irsem/lettre-de-l-irsem-n-1-2013/dossier-strategique/l-influence-francaise-en-afrique-le-mali (3) http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2013/01/17/20002-20130117ARTFIG00381-les-interets-economiques-limites-de-la-france-au-mali.php (4) http://www.defense.gouv.fr/content/download/197168/2178907/file/Rossignol%20-%20Fiche%20AFRIQUE%20.pdf (5) http://www.defense.gouv.fr/irsem/publications/lettre-de-l-irsem/lettre-de-l-irsem-n-1-2013/dossier-strategique/les-interets-strategiques-de-la-france-en-afrique
  3. Mais non le pays n'est pas en ruine. Il y a de l'électricité à Bamako. Les trains circulent entre Bamako et Dakar. C'est justement parce qu'il y a un pays qui fonctionne à peu près qu'on ne voulait pas prendre le risque que ces messieurs en 4x4 viennent tout saccager. On peut rechercher des complicités, mais une famille qui vend son enfant n'est pas forcément complice, car comme on le voit dans la deuxième vidéo que j'ai postée sur http://www.air-defense.net/forum/index.php/topic,18217.msg688243.html#msg688243 , il est question dans cette vidéo d'un enfant confié par des parents à une école coranique, puis d'une vente de l'enfant par le maître d'école coranique aux djihadistes. Beaucoup d' "écoles coraniques" utilisent les enfants comme mendiants : Je n'ai pas d'informations sur les raisons qui poussent les parents à confier leurs enfants aux écoles coraniques, mais dans ce contexte qui fait un peu penser à Cosette, la pauvreté doit probablement jouer un grand rôle. Est-ce que Fantine est responsable de ce que les Thénardier font à Cosette ?
  4. Si le pouvoir politique de Bamako ne se montre pas suffisamment ferme, il y a un risque que ce pouvoir politique faible, ou qui apparait comme faible aux yeux de l'opinion publique soit renversé, ce qui n'est pas le but non plus. Alors il y a un juste équilibre à trouver.
  5. Interview de de Diango Cissoko le 21 février 2013 : Le projets de développement dans le nord-Mali sont explicités dans l'article suivant paru dans le journal « L'Essor » du mardi 13 juillet 2010, à propos de la mise en oeuvre des accords d'Alger, à travers « un ambitieux programme de développement des régions du Nord comprenant 39 projets et programmes » qui est un programme réparti sur 10 ans : Les avantages du barrage de Taoussa étaient résumés par A. O. Diallo dans le journal « L'Essor » du 5 décembre 2007 : Mais il y a aussi des inconvénients dans les grands projets de barrages : l'indemnisation des populations déplacées : http-~~-//www.youtube.com/watch?v=yYVrDmkGM88 http-~~-//www.youtube.com/user/IUCN/?v=8PsMo1kniz8&lr=1 L'association des populations locales aux bénéfices du développement est en effet problématique, comme l'indique François Polet dans son étude sur le développement du tourisme dans les îles de Guinée Bissao : On peut ainsi trouver sur le site de l'IUCN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature) une étude d'impact intitulée : « Étude sur le recasement, indemnisation et droits des populations dans la zone du barrage de Taoussa » : https://cmsdata.iucn.org/downloads/etude_sur_le_recasement__indemnisation_et_droits_des_populations_dans_la_zone_du_barr.pdf Dans ce contexte, ce qu'Alexis Roy appelle « l'instrumentalisation de la société civile » doit inspirer une certaine prudence :
  6. Des photos au Mali de Francois Rihouay et Joe Penney pour Reuters, et Jerome Delay pour AP sont visibles dans le fil http://www.whq-forum.de/invisionboard/index.php?showtopic=29853&st=330 Il y a des photos de Nic Bothma pour DPA sur http://www.rp-online.de/politik/ausland/franzoesische-soldaten-kaempfen-in-mali-1.3149418 Très belle photo de Jeremy Lempin pour l'ECPAD montrant une militaire française avec un militaire malien sur http://www.ovz-online.de/web/dnn/politik/detail/-/specific/Galerie-Malische-und-franzoesische-Truppen-ruecken-vor-896289117
  7. Peut-être que certains se droguent volontairement, mais dans le récit de la télévision malienne dans la deuxième vidéo que j'avais postée sur http://www.air-defense.net/forum/index.php/topic,18217.msg688243.html#msg688243 , il est dit que le jeune a été drogué en sous-entendant qu'on ne lui a pas demandé son avis. C'est un peu ce qui l'a sauvé, puisqu'apparemment la dose était trop forte, et l'armée Malienne l'a récupéré en train de dormir. Je verrais cet aspect des choses plus sous l'angle du dopage que sous l'angle de la drogue récréative.
  8. Ce n'est pas une source anonyme. Augustine Awa Fonka est effectivement gouverneur de la région Extrême-Nord du Cameroun : Gageons que cette Mitsubishi va être passée au peigne fin.
  9. http://infosgabon.com/?p=23809 http://www.martinique.franceantilles.fr/actualite/france/des-gendarmes-francais-au-cameroun-pour-enqueter-sur-le-rapt-de-sept-francais-193965.php Le but est d'empêcher que les enquêteurs se fassent prendre en otage à leur tour, ce qui... ferait désordre.
  10. J'ai l'impression qu'on s'est un peu monté la tête hier en faisant immédiatement des liens entre l'enlèvement de 7 Français et Serval, et entre l'enlèvement et Boko Haram : Cyril Musila, L'insécurité transfrontalière au Cameroun et dans le bassin du lac Tchad, Note de l'Ifri, juillet 2012 http://www.ifri.org/?page=detail-contribution&id=7278 Saibou Issa, La prise d’otages aux confins du Cameroun, de la Centrafrique et du Tchad, une nouvelle modalité du banditisme transfrontalier, 2006 http://www.polis.sciencespobordeaux.fr/vol13n1-2/article7.html
  11. Sur son blog il ne fait pas assez d'efforts de pédagogie. Il se comprend lui-même probablement, mais ne fait pas assez d'efforts pour être compris. Ce que je lui reproche n'est pas de ne pas connaître les choses (j'ai écrit : "il a l'air de savoir un certain nombre de choses"). Si les Tchétchènes et Ben Laden ne sont qu'une seule et même chose, alors cela remet en question le distinguo entre MNLA et AQMI, par exemple. On peut en débattre, si vous voulez. On est sur un forum c'est fait pour ça.
  12. Ce blogueur a l'air de savoir un certain nombre de choses, mais il a l'air aussi de tout mélanger. Les mouvements tchétchènes sont indépendantistes. Je ne suis pas sûr qu'ils aient d'autres revendications à part l'indépendance. Par contre Ben Laden et ses attentats du 11 septembre, il n'a pas de revendication, ou alors les revendications sont restées secrètes. La Yougoslavie et l'Afghanistan : les Occidentaux étaient alliés avec les islamistes, dont Oussama Ben Laden, tant qu'ils combattaient les soviétiques ou les Yougoslaves. Alija Izetbegović était un islamiste pur et dur (« il n'y a pas de principe de laïcité » ("Le Manifeste Islamique", Beyrouth : éditions Al Bouraq, 1999, p.82), pas de « boîtes de nuit et clubs de danse » (p. 103) prohibition de l'alcool (p.103), etc...) et on lui a donné un prix de démocratie à l'ONU en 1997 ( http://www.un.org/News/Press/docs/1997/19970325.ga9229.html ). On ne peut pas mélanger tout cela et faire une énorme salade. En tout cas pour moi c'est un peu indigeste.
  13. C'est très franco-français comme vision. Si on ne veut pas que les autres européens s'impliquent, c'est très bien. Si on veut que les autres européens voient les choses de manière européenne, ne faut-il pas être capable de dire « nos otages » en parlant du britannique, de l'italien et du grec pris comme otages il y a quelques jours au Nigéria ?
  14. J'ai l'impression qu'il y a un problème avec les informations de sécurité données aux touristes par les ambassades. L'ambassade au Nigéria met tout le nord du Nigéria en rouge, alors que l'ambassade du Cameroun met le nord du Cameroun en jaune pâle, comme si ces frontières étaient étanches : Sécurité voyageurs au Nigéria Sécurité voyageurs au Cameroun Autrement dit, c'est peut-être une erreur que de colorier en gris les pays frontaliers lorsque l'on fabrique ces cartes.
  15. Ah qu'en termes grandiloquents ces choses là sont dites ! En fait "former des soldats dans le domaine de la logistique", ça veut dire leur faire passer leur permis de conduire. D'après les documents de l'ambassade américaine révélés par wikileaks, début 2012, les Maliens ont été obligés d'abandonner des véhicules à l'ennemi parce que les quelques militaires qui savaient conduire étaient morts : Je pense que c'est les officiers qu'il faut former. Et puis il faut créer ou recréer une justice militaire qui soit dissuasive. Et puis une police des polices. Quelque part c'est tout l'appareil judiciaire qui est à consolider. Mais si je continue dans cet esprit, c'est une logique de continuation de la colonisation. À un certain moment il faut que les Maliens disent : merci, mais non merci on va le faire tous seuls, on n'a pas besoin de vous.
  16. Je ne crois pas à cette histoire de 1222 kilomètres de pistes en latérite. La route nationale qui va de Bamako à Gao est peut-être en mauvais état par endroits, mais globalement c'est une route bitumée comme on peut le voir sur les images sur http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2013/02/08/en-route-pour-gao.html .
  17. Je suis étonné que Bourem ne soit libérée que maintenant. J'étais persuadé que les Français étaient déjà passés par Bourem lorsqu'ils sont allés de Tombouctou à Gao. Un blog intéressant sur Bourem : http://bourem.centerblog.net/
  18. Émission de l'ORTM, la télévision malienne, en janvier 2013, où est interviewé un « enfant soldat » (16 ans) employé comme cuisinier par les djihadistes à Douentza : Même chose, à Diabali :
  19. J'ai écouté une partie de l'émission http://www.france5.fr/c-dans-l-air/international/mali-la-guerre-secrete-38278 (15 février 2013). Un des intervenants disait qu'on ne peut pas écarter l'éventualité que les otages aient déjà été évacués vers le sud de la Libye. J'ai l'impression que jusqu'à la prise de l'aéroport de Tessalit, on ne pouvait pas faire grand chose contre les convois faisant le trajet Mali-Libye en passant par le nord du Niger (hors du territoire algérien, et quasiment hors d'atteinte des hélicoptères français, si j'en juge par les difficultés à venir à bout des 4 pick-ups entre Tombouctou et Gao le 9 février http://www.defense.gouv.fr/operations/actualites/point-de-situation-sur-l-operation-serval-au-mali-depuis-le-jeudi-07-fevrier-18h-au-lundi-11-fevrier-18h ). Peut-être aussi que l'envoi des forces spéciales « afin d'assurer la sécurité des sites miniers du groupe nucléaire Areva » au nord-Niger le 4 février ( http://fr.rian.ru/world/20130204/197418911.html ) participait du comblement d'un vide stratégique dans le nord-Niger, indépendamment des mines d'Areva.
  20. A propos des enfants soldats, la cour pénale internationale semble enquêter exclusivement sur les moins de 15 ans comme parait l'indiquer le document suivant : Bureau du procureur de la Cour pénale internationale, Situation au Mali, Rapport établi au titre de l’article 53-1, 16 janvier 2013 : Le droit international est donc relativement peu contraignant sur les 15-17 ans, la seule contrainte étant d'enrôler en priorité les plus âgés (les 17 ans ?). Convention des droits de l'enfant : Rappelons aussi qu'il y a eu en France durant la seconde guerre mondiale des résistants de moins de 18 ans. Voir par exemple http://maquisardsdefrance.jeun.fr/t6593-hommage-aux-lyceens-dans-la-resistance citant Jean-Pierre BERNIER "Maquis d'Auvergne" : « Ils fondent un petit groupe baptisé "compagnons de la liberté". Ils ont entre 15 et 17 ans. »
  21. Il y a quelque chose d'incohérent dans l'article de RFI ci-dessus. Si le document date de mars 2012, alors il ne peut pas dénoncer la destruction des mausolées de Tombouctou qui a été effectuée fin juin 2012. Apparemment le président de la région de Kidal réclame un avion humanitaire pour sa région : Est-ce une question d'argent ? Un gouverneur et un président de région ne peuvent-ils pas débloquer des fonds sur le budget de la région ? Ou une question d'autorisation de vol ?
  22. Merci pour ces encouragements. En fait c'est de fil en aiguille que j'ai découvert ces documents. La vidéo de Laurent Bigot était sur la page http://www.franceculture.fr/emission-sur-les-docks-champ-libre-14-%C2%AB-refugies-du-mali-la-charia-ou-l%E2%80%99exode-%C2%BB-2012-12-17 . Quant à Mathieu Pellerin, j'avais déja remarqué hier son article sur le Niger dans les Échos : http://lecercle.lesechos.fr/economie-societe/international/afrique/221165486/resilience-nigerienne-a-lepreuve-guerre-mali et quand j'ai fait une recherche sur le Sahel ou le Mali sur le site de l'IFRI et que j'ai vu réapparaître son nom, je me suis empressé de cliquer sur le lien.
  23. À propos du wahhabisme : Émilie Roy, « Les Médersas du Mali: l'influence arabe sur l'enseignement islamique moderne », université Laval, 2007 http://www.theses.ulaval.ca/2007/24140/24140.pdf , 115 pages
  24. Mathieu Pellerin, « Le Sahel et la contagion libyenne », Politique étrangère, vol. 77, n° 4, hiver 2012-2013 : http://www.ifri.org/downloads/pe42012mathieupellerin.pdf Les défis du Sahel: focus sur la crise malienne par Laurent Bigot, sous-directeur Afrique Occidentale au Ministère des affaires étrangères, 22 juin 2012 :
  25. Émission de France-Culture du 17 décembre 2012 avec Jean-Christophe Belliard, directeur de la Direction Afrique et Océan Indien du Quai d’Orsay. Il y explique ce qu'était le « plan A » dont Serval a constitué le « plan B » : la France n'apparait pas, toute à son rôle de facilitateur d'une opération africaine avec la MISMA, aidée par un soutien européen. Le modèle utilisé est celui de la Somalie, où, dit-il, des forces africaines ougandaises et burundaises prennent en charge avec succès de la sécurité de la ville de Mogadiscio, dans le cadre de l'AMISOM. L'autre invité, Michel Galy répond : « c'est de la science-fiction » : http://www.franceculture.fr/emission-du-grain-a-moudre-mali-peut-on-encore-eviter-l-intervention-2012-12-17 « En décembre 2012, le journaliste François-Xavier Freland est allé de Mopti, dernière ville avant le nord islamiste, à Bamako la capitale en passant par des villages de brousse du pays Mandingue. Tour à tour, témoignent les acteurs de la culture malienne traditionnelle: griots, chasseurs, guérisseurs » : http://www.franceculture.fr/emission-sur-les-docks-mali-lorsque-les-voix-s-elevent-2013-01-17 Enquête dans les camps de réfugiés maliens au Niger et au Burkina : http://www.franceculture.fr/emission-sur-les-docks-champ-libre-14-%C2%AB-refugies-du-mali-la-charia-ou-l%E2%80%99exode-%C2%BB-2012-12-17
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