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Boule75

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Tout ce qui a été posté par Boule75

  1. Il y a quand même de petits signes de nervosité côté Erdogan. Par exemple, cette intervention : "Au lieu de manger 1 à 2 kilos de viande par mois, mangeons un demi-kilo. Nous achetons 2 kilos de tomates et la moitié va à la poubelle. Eh bien, achetons 2 tomates", a déclaré le législateur turc Zülfü Demirbağ qui appartient au parti AKP du président Recep Tayyip Erdoğan. Ca mériterait d'être recoupé. Le même article signale que la Grèce n'est pas particulièrement réjouie : la Turquie est un grand débouché d'exportation, débouché qui se réduit...
  2. @Wallaby a écrit : Puisque d'éminents professeurs de philosophie politique et de droit constitutionnel disent en substance dans la très europhile revue Telos que la cour constitutionnelle polonaise a raison, je ne vois pas pourquoi je devrais suivre l'avis de Pierre Buhler, qui étant diplomate a peut-être tendance à surestimer la valeur des traités internationaux. Le 09/10/2021 à 13:17, Wallaby a dit : https://www.telos-eu.com/fr/politique-francaise-et-internationale/la-cour-de-karlsruhe-ennemie-de-lintegration-europ.html (14 avril 2021) Peut-être le principal argument contre les interruptions continuelles de la Cour de Karlsruhe est celui qui pointe, non sans raison, son rôle d’interprète ultime du droit de l’Union européenne qu’elle semble revendiquer, alors que celui-ci revient à la Cour de Justice de l’Union Européenne. C’est là que nous trouvons également la principale faiblesse de l’ensemble du processus d’intégration européen qui permet ce bras de fer constant entre juridictions. Bien que ce soit la Cour du Luxembourg qui devrait avoir le dernier mot sur la portée des traités, ils n’ont jamais cessé d’être des instruments de droit international dont la légitimité réside toujours sur la base constitutionnelle des États membres qui autorisent l’attribution expresse de pouvoirs à l’Union européenne. Par conséquent, des tribunaux tels que la Cour de Karlsruhe peuvent (et doivent) contrôler dans quelle mesure Bruxelles dépasse ou non ses compétences puisque le cadre juridique à l’échelle de l’UE repose sur le transfert de pouvoirs par les Etats, auxquelles les Constitutions, telles que l’allemande ou l’espagnole, consentent. - - Voir aussi l'avis de deux professeurs d'études européennes dans le non moins europhile Politico : Le 28/10/2021 à 22:55, Wallaby a dit : https://www.politico.eu/article/poland-court-eu-legal-supremacy/ (19 octobre 2021) La Pologne marque un point sur la question de la suprématie juridique de l'UE Commençons par le principe de la suprématie juridique de l'UE lui-même. Aucun principe de ce type n'a été inscrit dans le traité de Rome de 1957, le document fondateur de la Communauté économique européenne d'alors, ni dans aucun autre traité européen ultérieur. La suprématie juridique a plutôt été établie par la Cour de justice des Communautés européennes (CJCE) elle-même, dans son arrêt historique de 1964, Costa contre ENEL. Le grand succès de l'UE en tant que communauté de droit réside précisément dans le fait que les autorités nationales ont maintenu ce principe pendant de nombreuses décennies après 1964, bien qu'il n'ait jamais été expressément approuvé par les pays membres de l'UE. Pourtant, le consensus sur la suprématie du droit communautaire est loin d'être absolu. La version de la suprématie articulée par la CJCE a été remise en question par la Cour constitutionnelle allemande dans une série d'affaires remontant à 1974. L'arrêt de mai 2020, dans lequel la Cour a attaqué le programme d'assouplissement quantitatif de la BCE, a peut-être été la première fois que la Cour a mordu, mais elle aboie que le droit européen ne peut pas l'emporter sur la constitution allemande depuis presque aussi longtemps que la CJCE insiste sur ce point. En outre, lorsque les pays membres de l'UE ont eu l'occasion de reconnaître explicitement la primauté du droit communautaire sur le droit national, ils ne l'ont pas saisie. L'infortuné traité établissant une Constitution pour l'Europe comprenait un article consacrant la suprématie juridique de l'UE. Cette disposition, parmi d'autres, a été supprimée de son successeur, le traité de Lisbonne, après que le projet de constitution de l'UE s'est révélé être un pont trop loin pour les citoyens européens. Le fait que le traité constitutionnel et le traité de Lisbonne soient si semblables rend l'omission de la suprématie juridique de l'UE d'autant plus remarquable. Polexit est effectivement une "fake news", comme l'a soutenu le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki au Sejm la semaine dernière. Prétendre le contraire parce que nous n'aimons pas le programme politique que son parti représente n'est pas constructif. Aucun État ne peut quitter l'UE par accident, et il n'est pas crédible d'imaginer qu'un gouvernement polonais aurait un mandat populaire pour une mesure aussi radicale. Il n'y a pas si longtemps, Wolfgang Schäuble déconseillait aux Allemands d'« apprendre la démocratie » aux Polonais, et il n'est pas surprenant de voir Mme Merkel prôner le dialogue plutôt que la confrontation. [...] Une partie de tout cela est correct, mais pas tout, ou plus exactement tout ne colle pas avec l'affaire polonaise. Le premier article, par exemple, ne concerne que les avis de la Cour de Karlsruhe : celle-ci s'interroge sur une décision prise à l'échelle européenne et examine sa légitimité par rapport aux traités européens. La différence fondamentale entre cette démarche et celle du PiS est que, dans le cas allemand, les traités ne sont pas remis en cause par les juges allemands, alors que ce sont les traités eux-même qui sont reniés dans le cas polonais. En pratique, la formulation "primauté du droit européen" est d'une maladresse trompeuse : ce dont il est question, c'est un Droit plus ancien encore, celui qui dit qu'un Traité ratifié par un pays, après examen constitutionnel s'il le choisit, s'impose au dit pays et prend force constitutionnelle chez lui, sauf à ce qu'il dénonce le traité. Les polonais, le PiS précisément, font semblant de ne pas le comprendre car cette décision n'aurait évidemment pas le soutien des électeurs polonais, qui tiennent à rester dans l'UE. Notez l'absence de revendications, de propositions polonaises même pour réformer ce qui pourrait ne pas leur convenir. Ce n'est pas une tentation isolée : on a vu plusieurs candidats dans plusieurs pays tenir les mêmes discours contradictoires ces dernières années, d'un côté "je n'en fait qu'à ma tête, vous verrez, on peut faire n'imp' ! Merde à l'UE !" et en même temps "mais non : on ne veut pas, on ne va pas en sortir..." Ben voyons... La Pologne du PiS, c'est - encore hélas ! "le beurre et l'argent du beurre".
  3. @Wallaby a écrit : La réponse à cette objection se trouve dans le texte que tu as fourni en lien : https://legrandcontinent.eu/fr/2021/11/27/la-guerre-a-lordre-europeen/ De découvrir en 2021 que plusieurs articles du traité ratifié 12 ans plus tôt sont contraires à la constitution relève d’une certaine contradiction… dont le gouvernement polonais s’exonère en plaidant que c’est l’interprétation qui en est faite par les institutions de l’Union, la Commission et la CJUE, qui est problématique. Certes, mais ça c'est pour la galerie, pour l'affichage vis à vis d'une partie de leurs électeurs, pour la consommation des eurosceptiques béats et c'est un mensonge, car dans les faits, le PiS fait ça (même source) : C’est donc dans un contexte très contentieux que le Tribunal Constitutionnel, saisi, au lendemain de l’arrêt de juillet de la CJUE, par le Premier ministre pour dire le droit sur la hiérarchie des normes entre droit européen et droit polonais, rend sa décision. Les magistrats, majoritairement nommés par le PiS, y estiment inconstitutionnels plusieurs articles du TUE qui autorisent un contrôle de l’indépendance des tribunaux14. Ils feront de même le 24 novembre en déclarant la Convention européenne des droits de l’Homme en partie incompatible avec la constitution polonaise. Et là on n'est plus dans des querelles d'interprétation des traités, on est dans le reniement des traités eux-mêmes, dont un que le PiS avaient pourtant négocié, qui ont été ratifiés par la Pologne de manière parfaitement régulière après examen de leur compatibilité avec la Constitution polonaise. C'est donc une sortie de fait des traités. Et ça ils vont avoir du mal à le justifier, car leurs électeurs n'en veulent pas plus que le reste des polonais. Donc ils enfument.
  4. Boule75

    La Force aérienne suisse

    @herciv a écrit : > le conseil et les US ont signé le contrat f-35 ... le prix est maintenant officiellement garantit ... Pas accès à l'article, mais finalized signifie-t-il que le contrat est signé ou que que ses termes deviennent définitifs ? Je pensais naïvement qu'il allait falloir un vote au Parlement pour approuver l'achat, et probablement attendre le résultat de la votation. Un truc m'échappe.
  5. Boule75

    Le F-35

    Oui, mais où veux-tu en venir ?
  6. Boule75

    Le F-35

    Ce qui est étonnant c'est qu'on a l'impression que l'avion, ses réacteurs en tout cas, continuent à pousser. Or, si le pilote freinait, il a bien tenté aussi de couper les gazs, non ? La séquence de lancement est-elle si automatisée qu'elle interdise au pilote de l'interrompre ?
  7. A mon avis, personne n'en était sûr... On est d'accord : des contre-manifestations pacifiques auraient plus de poids. Pour ce que j'en vois, les protestations contre le convois français se doublent, au Burkina, d'une contestation du gouvernement. Oui.
  8. Mais quelle virulence, quelle faconde, quelle rage ! Hélas : naïve et surtout totalement hors-sujet. L'auteur ne prétend pas expliquer pourquoi le PiS a été élu, ce qui plaît à ses électeurs et l'enquête de terrain n'aurait aucun sens. Il n'a cure de l'opposition, de la manière - bien instructive au passage - dont elle a été espionnée par le PiS ou du niveau de corruption présumée de la plateforme civique (au passage, dans la série cherry picking, les enregistrements sélectionnés lors de bons repas arrosés se posent là). Tu t'émeus qu'un parti politique puisse, avant les élections, décider de mesures populaires et dispendieuses : c'est délicieux vraiment, mais étranger au débat. Le taux de chômage ? Il faudrait voir pourquoi il est si bas (émigration massive des jeunes ?) mais c'est à côté de la plaque encore. Non, la question abordée est : le PiS peut-il à bon droit dénoncer les dispositions du Traité européen, traité qu'il a lui même négocié lorsqu'il dirigeait la Pologne et que son successeur a ratifié ? Non. Le PiS a-t-il bien eu raison de mettre la main sur tous les médias d'état, de ruiner les autres et de mettre au pas la magistrature par des "réformes" mettant la Justice sous sa coupe ? Non. L'article décrit par le menu la déconstruction d'une démocratie par l'intérieur et examine la situation par rapport au droit européen. Je ne te vois pas le critiquer sur le fond.
  9. Mouais. Ca reste passablement cinétique et hors-cadre, et probablement contre-productif. Je préférerais que la réaction viennent des autorités locales, du gouvernement ou même de palabres avec des anciens. Ca n'empèche pas d'identifier pourquoi (pour quels gains de pouvoir, pour quels avantages matériels surtout...) ces propagandistes agissent. La difficulté est que la rengaine et le fantasmes anti-français sont un marronnier des opposants politiques de longue date ; j'ai souvenir des arguments complètements débiles des "sorbonnards" d'Abidjan, soutiens théorique de Gbagbo et farouches partisans d'une certaine ivoirité, voilà 15 ou 20 ans, qui se répandaient à longueur de colonnes et de diatribes affirmant que si la Côte d'Ivoire interdisait le commerce avec la France, celle-ci s'écroulerait. Le thème récurent de la Françafrique est également une rengaine super-facile de certains africains vivant en France, et de pas mal de monde aux extrêmes ou pas : le raisonnement est tellement simple qu'il est bien tentant. Les faits, ensuite, c'est plus compliqué, surtout quand les jugements sur les "bien mal acquis" s'enchaînent à Paris, que Bolloré - surprise ! devient un adversaire politique du pouvoir, que Benalla et ses potes sont tricards, etc... Et avez-vous vu passer #congoholdup ? Ahlala... tout fout le camp : voilà les médias d'état français qui dénoncent la corruption en Afrique et les joyeuses accointances chinoises des Kabila. Les temps changent : évitons de la jouer à la russe, par pitié.
  10. Dissection des mécanismes de prise du pouvoir absolu du PiS en Pologne, par le Grand Continent. Très intéressant. Edit : passionnant et très bien fait même, documenté, accessible... Où l'on apprend qu'une partie des textes contestés actuellement par le PiS ont été... négociés, par le PiS. @Wallaby : tu apprécieras je pense.
  11. Boule75

    La Force aérienne suisse

    Une seconde votation peut-elle être organisée en contre point avec un objectif moins maximaliste ? J'imagine qu'un parti (ou plusieurs) pourrait vouloir ainsi assurer qu'il n'y a pas de F-35 en imposant l'achat d'un appareil européen, et donc en adaptant le budget, mais différemment. Ca se fait ça ?
  12. Puisqu'il n'y a pas de raison de parler que des mauvaises nouvelles : reportage (audio) de RFI à Gao avec les soldats français en patrouille qui ont de bons contacts avec la population.
  13. Genre beaucoup plus cher. Non ?
  14. Il y a un distingo net entre une inflation, même importante au-delà de 10%, et l'hyperinflation à 1000% et + Dans le premier cas, la monnaie est généralement dévaluée régulièrement, il faut renégocier les salaires, les taux d'intérêts nominaux sont effectivement significatifs : ça présente des inconvénients mais ça n'est pas totalement dysfonctionnel (cf. Italie 1973-1985). Dans ce pays par exemple, il y avait concomitamment une inflation importante, des dévaluations fréquentes de la Lire et un commerce extérieur dynamique. L'hyperinflation c'est une toute autre affaire... : en pratique, la monnaie disparaît, ou est remplacée par une devise étrangère, on fait du troc, tout bascule vers l'économie informelle, l'état n'a plus de recettes fiscales et ne peut plus payer sérieusement ses fonctionnaires en monnaie locale, du coup la corruption s'en mêle, ou alors il accapare des moyens de production avec le même résultat (pétrole au Venezuela, terres au Zimbabwe), etc...
  15. Oui, mais le Venezuela a fait fort en 2019 : 350.000% Ils viennent de redescendre vers 1.500-1.900%. De toutes façon, à ce niveau-là, je doute de la pertinence des stats... Les 3/4 de l'économie doivent être en $$
  16. Les difficultés d'établissement de liaisons haut-débit (et basse latence si possible) entre une base aérienne mobile (PA) et un base aérienne terrestre n'ont rien à voir : recours au satellite dans le premier cas, à la fibre optique dans le second. C'est le jour et la nuit. Il n'en reste pas moins que les problématiques dites de QoS (qualité de service, bande passante et/ou latence garantie) sont des plaies à gérer sur les réseaux IP : en gros, il n'y a que des dispositifs bancals. Les opérateurs télécom ont des dispositifs dédiés pour, mais ça n'est pas terriblement élégant ni sans effet de bord pour ce que j'en ai compris. Dit autrement : les soucis de bande passante sur le Charles ne sont pas un point de départ pour comparer ce qui peut être fait avec des bases fixes. Par contre, dans la pampa et pour des terrains sommaires de F-35 comme les Marines rêvent d'en établir pour une raison qui m'échappe encore, ça a plus de sens.
  17. 20% d'inflation annuelle ce n'est pas de l'hyper-inflation, Kiri. Il y a eu des taux d'inflation (indice à la consommation) à 12-15% pendant les années 1970 en France, c'était de l'inflation, mais pas "hyper". Pour un vrai exemple d'hyper-inflation : voir le Zimbabwe, qui est monté à 800% annuel. Le Venezuela doit être assez particulier aussi...
  18. Ce sont les deux mêmes heureusement. Question à la cantonade : y a-t-il une composante ethnique dans ces manifestations, les manifestants contre-les-moulins-à-vent sont-ils plus peuls bambara ou autres ? Peut-être ne voudra-t-on pas l'afficher mais ce serait intéressant. Tirer dans le tas ne me semble pas être l'option la meilleure. C'est ce qui espéré par les braves gens qui manipulent ces crédules : une bonne bavure, bien coloniale, bien "française", un bon évènement qui permettrait de fédérer les indécis, de donner une base aux récits de "plusieurs dizaines de morts" espérés par les promoteurs de ces manifestations, qui rendrait difficile la position des gouvernements raisonnables. L'aspect distrayant, dans ces affaires, c'est la collusion de fait EIGS - Junte malienne - Turquie - Russie.
  19. Après le Burkina, c'est Niger que des (petites) foules perturbent lourdement le passage des convois de Barkhane : les rumeurs, les délires plutôt, à l'origine de ces manifestations, sont donc transnationaux. 3 morts au moins cette fois-ci, qui seraient le fait de heurts entre manifestants et gendarmes locaux (sans grande précision). Les "rumeurs" parlent déjà de plusieurs dizaines de morts bien sûr. Elles ont été démenties par la présidence nigérienne. Quel impact sur la logistique et sur les opérations ? A suivre.
  20. Boule75

    La Force aérienne suisse

    Une question quand même : au final, quel est la standard des F-35A qui est censé être commandé dans le cadre de cet appel d'offre ? Plus précisément, est-ce celui qui a été testé ou est-ce censé être celui post-TR3 ("block 4") avec, hypothétiquement, un nouveau moteur qui serait "nécessaire" d'après ce qu'affirment les industriels US (ou une bonne partie d'entre eux en tout cas) ? Je dois vous avouer être un peu paumé là-dessus ; la même question vaut pour la Belgique et - hypothétiquement - la Finlande : comment s'articulent ces offres si la version FOC de l'appareil suppose finalement de nouveaux réacteurs ?
  21. Mais non ! les avions européens sont peut-être libellés en Euro, avec une évolution des taux de change qui n'est pas nécessairement la même. idem pour l'inflation, qui n'est pas forcément identique des deux côtés de l'Atlantique. Le coût de l'énergie n'a pas le même impact, les USA sont beaucoup plus énergivores... (et on est dans le sujet)
  22. Quel sera l'état de l'économie turque, quel est-il actuellement ? Il faudrait fouiller, mais l'aventurisme financier actuel pourrait provoquer des ravages difficile à tolérer pour la population ou pour la troupe : des rachats de biens ou d'entreprises par des étrangers, un renchérissement de tout ce qui est importé, la fuite des capitaux, l'éviction de la Livre turque avec un développement général du marché noir, des rentrées fiscales en bernes, ce genre de choses. Si un successeur vient, il assoira peut être sa légitimité, justement, sur des "reculs" comme la fin de certaines expéditions et un retour à plus d'orthodoxie, des tentatives d'apaisement. La situation avec la Grèce est améliorable : cette dernière a affirmé accepter des discussions sur la ZEE ; j'ignore ce qu'elle est prête à concéder en échange d'un règlement durable et si elle est sincère, mais pour l'instant les prétentions turques ressemblent juste à du délire qui impliquent d'ailleurs également Chypre et sont une remise en cause des conventions maritimes en place, autrement dit l'ouverture d'une boîte de Pandore qui affecterait toute la Méditerranée. Sur ce point, la Turquie pourrait négocier un accord ad hoc stable qui étende ce que l'application des dites conventions lui octroie "naturellement" ; ce recul pourrait être une avancée.
  23. La Turquie estime probablement actuellement qu'elle a besoin d'avions. Pas tant face à la Grèce, qui s'arme pour se défendre, pas pour attaquer, mais parce qu'elle s'est tout de même fait beaucoup d'ennemis. Un successeur d'Erdogan pourra juger qu'il a besoin de se rabibocher sérieusement avec l'Europe, ou verser dans une alliance hasardeuse avec la Chine. Ou alors c'est plein pot avec la Russie : peu probable. Si c'est avec l'Europe, les discussions, les accords et les actes viendraient de toutes façon avant la livraison des avions. C'est vraiment plus pour le jeu intellectuel que pour autre chose... : Erdo n'est pas mort, il a encore quelques zincs, il n'a toujours l'idée qu'il va pouvoir poursuivre ses aventures en Afrique et en Méditerranée, que le peuple turc (le vrai, hein, pas ces Untermenshen kurdes) est le peuple élu et messianique, tout ça.
  24. Ça dępend du produit des discussions. J'y crois à 0%, mais si ça permettait d'apurer le contentieux territorial martime avec la Grèce et Chypre, la question chypriote globalement, le conflit kurde et les velléités turques en Lybie tout coup tout en arrangeant le Quatar, je serais pour !
  25. Note que ca nous permettrait d'engager des discussions franches (mais compliquées !) avec la Turquie, qui a besoin d'avions... Ou au Bangladesh du coup, ou au Chili.
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