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fraisedesbois

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  • Date de naissance 26/10/1970

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  1. Uh! On lui a pas dit au monsieur que ce phénomène de droitisation tribord toute de la société israélienne trouve ses origines dans les années 90 – et donc c’est pas d’hier – avec l’afflux massif en « terre promise » des juifs de l’est, post-URSS? Les juifs russes étant particulièrement intransigeants (pour ne pas dire racistes, y compris envers leurs corréligionaires séfarades), et cette communauté de l’est comportant proportionnellement plus d’orthodoxes que la communauté méditerranéenne. Et le taux de natalité des orthodoxes étant ce qu’il est, je vous laisse deviner l’effet, depuis 30+ ans, sur les tendances du corps électoral israélien…
  2. L’indépendance, je sais pas. Par contre, pour la sécurité, ils s’en remettent toujours à l’OSTC. À la Russie, quoi. D’ailleurs, exercice militaire en cours: Briefing par le chef d'état-major interarmées de l'OSTC Andrey Serdyukov Par ailleurs, le ministre tadjike des Affaires étrangères Sirojiddin Muhriddin avait en jiullet exhorté le Conseil des ministres des Affaires étrangères de l’OTSC à accélérer la signature d'un programme visant à renforcer la #frontière tadjiko-afghane. Je note toutefois que: Récemment, le Tadjikistan, ainsi que d'autres États d'Asie centrale, ont poursuivi une doctrine militaire qui équilibre la coopération avec la Russie et la CSTO tout en recherchant d'autres partenariats, y compris avec la Chine et les pays occidentaux. En réponse aux menaces à la sécurité de l'Afghanistan voisin, le Tadjikistan a notamment intensifié sa collaboration militaire avec les États-Unis, reflétant une diversification stratégique de ses alliances. Quant à l’Ouzbekistan (non membre de l’ostc): thediplomat_30.08 Les États-Unis transfèrent les avions et hélicos afghans sous contrôle ouzbeke (…) La remise à neuf et le retour au service des six PC-12, en particulier, élargiront les capacités de l'armée de l'air ouzbek. Cependant, le fait que les avions afghans ne soient pas d'origine soviétique ou russe comme le reste de la flotte peut poser des défis de maintenance ; en d'autres termes, ils présentent une opportunité de coopération militaire entre les États-Unis et l'Ouzbekistan. Alors l’indépendance… (on est loin de la Turquie oui)
  3. fraisedesbois

    Marine indienne

    the flying Vishnu. Attention les yeux!
  4. https://x.com/aviationmarlene/status/1832128336920760744?s=46&t=1s_ul27Tet4-Lu2kOJg41w (belle video d’ un M.IV)
  5. Oui. Les Taliban aussi: 05.06.2024 Qari Yousuf Ahmadi, directeur général de la radio et de la télévision nationales des talibans (RTA), a visité le Xinjiang lors de son voyage en Chine et a déclaré : « Nous allons montrer au monde le vrai visage du Xinjiang chinois. » Un autre représentant des talibans a déclaré : « Le Xinjiang est magnifique et les gens profitent de la vie. C'est complètement différent de ce que publient les médias occidentaux. » source (X) et ça fait les choux gras de daesh évidemment.
  6. Pour Pékin, les journalistes turcs racontent désormais convenablement l'histoire du Xinjiang (jamestown.org, 30.08) résumé: - La Turquie pourrait être un acteur clé de la stratégie de la République populaire de Chine (RPC) consistant à coopter des journalistes étrangers afin de donner une image plus favorable de ses politiques au Xinjiang. - La participation de la Turquie à des voyages de journalistes soutenus par la RPC, ainsi que les récents accords économiques, indiquent un changement de position d'Ankara sur le Xinjiang. - Le moment choisi pour cette action médiatique est stratégique : il s'agit de tirer parti du sentiment anti-occidental qui règne en Turquie en raison du conflit israélo-palestinien et des tensions avec l'Union européenne. - Le contenu produit sur le Xinjiang promeut un récit "d'unité, d'harmonie et de prospérité" qui contraste fortement avec les rapports sur les violations graves des droits de l'homme, et ignore complètement les abus en cours dans la région. /deepl Bon, il faut tout de même rappeler que la Turquie entend rejoindre l’OCS (ceci expliquant peut-être cela): "Nous voulons développer nos relations avec la Russie et la Chine au sein de l'Organisation de coopération de Shanghai. Nous pensons qu'elles devraient nous accepter non seulement en tant que partenaire de dialogue, mais aussi en tant que membre comme les autres", a déclaré M. Erdogan (…) bloomberg 05.07 On s’ennuie jamais avec les Turcs.
  7. DU « REFUS PASSIF » À LA « COACTION » Lors de sa création, en novembre 2023, le tout nouvel Office mineurs (Ofmin) de la police nationale se trouve confronté à ce problème déjà ancien: hors antiterrorisme, les réquisitions judiciaires adressées à Telegram restent le plus souvent sans réponse. Y compris dans les dossiers de pédocriminalité. Des obstacles que le jeune service fait remonter auprès de la section J3 – dédiée à la cybercriminalité – de la Juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée (Junalco) du parquet de Paris, qui saisit la balle au bond et ouvre une enquête préliminaire en février 2024. Les magistrats s'assurent d'abord que le problème est global, consultant les services de police et les parquets français puis Eurojust, l'agence européenne chargée de renforcer la coopération judiciaire au sein de l'Union. Résultat: le constat d'une «quasi-absence de réponse de Telegram aux réquisitions judiciaires » est largement partagé, soulignera six mois plus tard la procureure de Paris. En France, selon nos informations, la gendarmerie nationale a signalé à elle seule 2460 procédures, entre 2013 et 2024, dans lesquelles des réquisitions envoyées à Telegram sont restées sans suite. Mercredi, deux mois après l'ouverture d'une information judiciaire et à l'issue de quatre-vingt-dix heures de garde à vue, Pavel Dourov est mis en examen pour «refus de communiquer les informations nécessaires aux interceptions autorisées par la loi», et complicité de délits organisés via la plateforme: diffusion de pédopornographie, trafic de stupéfiants, escroquerie ou blanchiment en bande organisée. Le milliardaire, qui a reçu le soutien du Kremlin, est par ailleurs soumis à un contrôle judiciaire strict, avec caution de 5 millions d'euros, 1 million avant le 5 septembre puis 500000 euros par mois, interdiction de quitter le territoire et obligation de pointer deux fois par semaine dans un commissariat. «Il est totalement absurde de penser que le responsable d'un réseau social puisse être impliqué dans des faits criminels qui ne le regardent pas, ni directement ni indirectement», a réagi l'avocat de Dourov, David-Olivier Kaminski. L'incrimination, de fait, est exceptionnelle en France pour un acteur de cette ampleur. Mais pour les magistrats, le caractère «systématique» des non-réponses aux réquisitions fait sortir le responsable de Telegram du simple «refus passif» pour le faire basculer dans la «coaction », décrypte une source judiciaire. Les débats juridiques ne font que commencer. L'avenir de Telegram, lui, n'a jamais semblé si incertain. La firme est dans le viseur de Bruxelles, qui la suspecte de minorer le nombre de ses utilisateurs en Europe – déclaré à 41 millions – pour échapper aux règles plus strictes imposées aux «très grandes plateformes en ligne». Le ciel de Pavel Dourov aussi s'obscurcit. Il est désormais, à titre personnel, visé par une enquête pour «violences graves » commises à Paris sur son fils, l'aîné de ses trois enfants vivant à Genève. Leur mère, qui a obtenu la garde exclusive, a aussi déposé plainte en Suisse. Dans une de ses rares interviews, donnée en avril à Tucker Carlson, le plus trumpien des journalistes américains, le fondateur de Telegram déclarait tenir par-dessus tout à la liberté, éviter ainsi les pays dangereux qui pourraient entraver ses combats, l'arrêter, la Russie, la Chine, l'Iran. Sans doute n'imaginait-il pas que la France, un jour, le rappellerait à l'ordre. Emmanuel Macron lui avait dit qu'il était chez lui à Paris. /fin
  8. (suite) POUR MACRON, UN «ENJEU STRATÉGIQUE » L'affaire Dourov, qui embrase le monde, est aussi une histoire française. Le Russe a longtemps bénéficié des faveurs de la macronie, qui a largement contribué à populariser Telegram dans l'Hexagone. En 2016, la messagerie est encore relativement confidentielle, et ses utilisateurs dix fois moins nombreux qu'aujourd'hui. Au lendemain des attentats du Bataclan et du Stade de France, elle est surtout identifiée par les services de renseignement comme le mode de communication privilégié des jihadistes, qui y diffusent leur propagande et y recrutent en toute impunité. C'est précisément à cette époque que la petite équipe d’En marche bascule sur l'application de mesagerie russe. Un des marcheurs originels, Ludovic Chaker, spécialiste des questions de sécurité au parcours tortueux, se targue d'avoir converti le futur président à Telegram. Un autre janissaire le convainc: Alexandre Carayon, petit génie recruté à l'Ecole 42 sur les conseils de Xavier Niel, longtemps en poste à l'Elysée avant de monter sa société de conseil. Les avertissements, début février 2017, de l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (Anssi), qui invite l'équipe de campagne à la prudence au regard des origines russes de l'application, pousseront la macronie à diversifier ses outils de communication, sans jamais abandonner la messagerie de Pavel Dourov. Pas même après les «MacronLeaks», ce piratage de plusieurs piliers d'En marche à la veille du second tour de la présidentielle de 2017, qui porte la marque du renseignement militaire russe. Le créateur de Telegram est encore auréolé de son conflit ouvert avec le service de sécurité intérieure russe, le FSB, qui lui a valu d'être débarqué de VKontakte. Ce qui ne l'empêche pas de revenir régulièrement dans son pays natal: selon le média d'investigation russe Important Stories, il s'y est rendu plus d'une cinquantaine de fois entre 2014 et 2024. A peine élu à l'Elysée, Emmanuel Macron, fasciné par les nouveaux gourous de la tech, se met en tete de favoriser l'installation en France de Telegram. «On a travaillé activement sur cette possibilité», confirme un ancien collaborateur du chef de l'Etat, évoquant « un enjeu stratégique en termes d'influence et derayonnement»... Dourov se laisse désirer, glisse qu'il serait ravi d'obtenir un jour la nationalité française, sans parler de l'utilité d'avoir un passeport tricolore pour franchir aisément les frontières. Il accepte la procédure de naturalisation exceptionnelle, prend pour la forme quelques cours de français. Le voilà citoyen de la République en août 2021. «C'était un vrai sujet d'excitation dans les ministères, sur le thème "on va faire venir les meilleurs à Paris" », se souvient un familier de la tech française. Interrogé jeudi lors d'un déplacement en Serbie, Macron a dit «assumer totalement» l'octroi de la nationalité à Dourov. Comme l'a raconté le Monde, les services du Quai d'Orsay chargés d'examiner la demande avaient pourtant rendu un avis défavorable. «C'était la décision du chef de l'Etat, lui et lui seul», s'amuse un proche auprès de Libé. Macron agit comme s'il n'y avait eu aucun avertissement dans les sphères policières et judiciaires. Dès 2016 pourtant, alors qu'il était encore à Bercy, son collègue de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, déplorait que «les Etats ne disposent d'aucun interlocuteur» auprès de Telegram. Sous pression à la suite des attentats de 2015, après avoir tenu des propos odieux contre la France, Dourov a dû mettre un peu d'eau dans son vin libertarien, au moins publiquement: en février 2016, le service a annoncé avoir fermé 78 chaînes utilisées par des groupes jihadistes. Telegram n'en reste pas moins, de très loin, la plus rétive de toutes les plateformes aux demandes des autorités. Bien plus que sa sécurité – très discutable, puisque à l'exception des «discussions secrètes», chiffrées de bout en bout, tout le reste est accessible aux administrateurs de Telegram –, c'est cette promesse de non-coopération qui rend la plateforme si attirante pour tous ceux qui veulent rester sous les radars. Dont des criminels. «Ça fait dix ans qu'on a Telegram dans le viseur, s'indigne un commissaire spécialiste de la cybercriminalité. Et particulièrement depuis quatre, cinq ans, quand la plateforme a remplacé le Darknet, devenant le lieu de tous les trafics, du commerce de drogue, de la pédocriminalité, des échanges de données bancaires volées... »
  9. Cit/ C’est un être bionique. Visage lisse et pâle, regard insondable comme occupé à toujours anticiper le coup d'après. Pas une ride, pas un signe d'émotion, mais les lèvres sourient, et son anglais, teinté d'un léger accent russe, ne manque pas d'aménité. Tout est sous contrôle. Pavel Dourov ne semble pas déstabilisé quand les agents de la police aux frontières le cueillent, le 24 août, à la sortie du jet qui vient de se poser à l'aéroport du Bourget. Le fondateur de Telegram, 39 ans, patiente dans le salon VIP avec son garde du corps, et Julia, sa nouvelle compagne de quinze ans sa cadette. Il est tout en muscles, elle, fuselée, sac Dior, habituée à instagrammer sa vie d'influenceuse à Dubai, conseillère revendiquée en cryptomonnaies. Elle vient de poster des photos d'elle dans l'avion, et à Bakou (Azerbaïdjan), leur précédente étape. Ces deux-là visiblement s'amusent, et ce soir, ils font halte à Paris. Pavel Dourov sy' sent chez lui puisqu'il est officiellement français, avec un passeport tricolore, en plus de ceux délivrés par la Russie, Saint-Kitts-et-Nevis, et les Emirats arabes unis, son lieu de domiciliation et le siège déclaré de Telegram depuis fin 2017. Le milliardaire, follement libertarien, ne veut aucune attache, pas même pas avec ses enfants - les trois qu'il a reconnus et qui vivent à Genève, ceux qu'il se dit fier d'avoir engendrés, par dizaines, en donnant son liquide séminal pour repeupler la planète. lI clame sans cesse ne rien vouloir posseder, ni yacht ni maison, et s'offre à Paris les plus belles suites, du Ritz ou du Crilion, près du Louvre qu'il aime visiter, et de l'Elysée. lI dit d'ailleurs qu'il doit partir, une berline avec chauffeur stationne au pied de l'avion, le président de la République l'attend. Ça suffit a ses yeux, les policiers s'inclineront. Eux aussi restent imperturbables. Ils connaissent l'étendue de l'influence du génie noir de Telegram. Mais cette fois, li bluffe. Dourov tente le coup, puisqu'il a été reçu plusieurs fois à l'Elysée, lors de déjeuners ou de rendez-vous informels, toujours très détendus. Entre disrupteurs, chef proclamé de la «start-up nation» ou d'une puissance du Net peuplée de 900 millions d'utilisateurs, on s'apprécie. Pavel Dourov parle d'Emmanuel Macron, et de leur ami commun Xavier Niel, le fondateur de Free, actionnaire du Monde, investisseur vorace dans tous les domaines. Il est le parrain, à Paris, de tous les magnats de la tech, de Mark Zuckerberg à Elon Musk, ouvrant tous les business, toutes les portes, et son fabuleux carnet d'adresses pour dénicher un restaurant étoilé ou un médecin en urgence. «Xavier», l'appelle Pavel Dourov, qui demande aux policiers de le contacter, comme l’a révélé l’AFP. Niel n’a pas nié. « No comment », répond l’homme d’affaires à Libération. DÉSINVOLTURE ET DÉFENSE ACROBATIQUE Dourov a surtout alerté ses fidèles à Dubaï, son assistante et son numéro 2, «Markus», intime depuis les débuts de Telegram et aussitôt sur le pied de guerre. Il faut faire vite, trouver un avocat un samedi soir, en pleines vacances. Nombre de ténors du barreau sont contactés, dont l'ancien bâtonnier Pierre-Olivier Sur; Me David-Olivier Kaminski est le plus réactif. Lors de sa garde à vue, dans les locaux de l'Office national antifraude (Onaf) des douanes, Dourov semble coopératif, il livre son portable, et même son code d'accès, selon une source proche de l'enquête. Sans doute a-t-il pris ses précautions, lui qui a bâti son succès, et sa légende, en racontant avoir échappé à la surveillance du Kremlin, lorsqu'il a fondé en 2006 le Facebook russe, VKontakte, puis à celle des Américains, quand a décollé Telegram, appli couteau suisse, à la fois messagerie, forum et réseau social, la seule plateforme entièrement libre à ses yeux (lire ci-contre). Lui qui a été ciblé par les services émiratis via le logiciel espion israélien Pegasus, comme l'avait révélé un consortium de médias en 2021, prétend aussi avoir déjoué une tentative d'infiltration du FBI, qui aurait essayé de recruter un de ses ingénieurs. Il se vit en empereur du nouveau monde, héritier de Marc-Aurèle, dont les maximes légendent son corps musclé sur Instagram, héraut autoproclamé du respect de la vie privée et de la liberté d'expression. La justice française lui reproche principalement de n'avoir pas répondu aux multiples requêtes des autorités, pour des délits graves. Il tombe des nues, ou fait semblant. Ses proches, à Dubaï, exhument des réponses faites par Telegram, dans des affaires de terrorisme ou de pédocriminalité. Et les milliers d'autres restées lettre morte? Le patron de Telegram réplique qu'il est impossible de répondre à tout, des millions de requêtes parviennent à sa société chaque mois, émanant de tous les Etats du monde, de particuliers, de sociétés... L'intelligence artificielle fait un premier tri, puis des humains, mais Telegram fonctionne avec une cinquantaine de personnes à Dubaï, élude-t-il, essentiellement avec des ingénieurs de haute volée. D'autres opèrent de chez eux, et les data centers sont disséminés à travers el monde. Qui sait? L’enfumage fait partie du business. Le milliardaire a toujours fonctionné sans rendre de comptes, s'appliquant à ne jamais avoir d'actionnaires. lI dit qu'il n'a pas de revenus, soupire quand on lui demande s’il a des comptes en banque. Il a surtout des centaines de millions en bitcoin. Sa désinvolture sidère les enquêteurs. Le ton monte. Selon nos informations, confirmant celles du Parisien, Pavel Dourov sort alors sa carte maîtresse et affirme avoir ouvert un canal de communication officiel avec la DGSI dans le cadre de la lutte anti-terroriste, avec hot-line et adresse mail dédiée en cas de risque de mort imminente. Les échanges par ce biais auraient même permis de déjouer plusieurs attentats. Contacté, le ministère de l'Intérieur n'a pas souhaité commenter. Dans une défense acrobatique, le milliardaire prétend que certaines réquisitions judiciaires seraient restées lettre morte parce qu'elles auraient été formulées indûment par ce même canal. De source proche de l'enquête, Dourov affirme aussi que des agents de la DGSE sont venus le voir à Dubaï. Puis fait comprendre qu'il ne serait sans doute pas opportun qu'il révèle des informations classées secret-défense... Ambiance électrique, Dourov est un joueur d'échecs. Il veut gagner du temps, éviter surtout que sa compagne, moins aguerrie, soit mise sur le gril par les enquêteurs. Tout un monde souterrain se mobilise à mesure que la garde à vue du fondateur de Telegram dure. L'Elysée est prévenu, les autorités de Dubaï aussi. Toujours selon nos informations, un échange sur le cas Dourov a même lieu dimanche entre Emmanuel Macron et le président des Emirats arabes unis, Mohammed ben Zayed Al Nahyane, dit MBZ.
  10. Trappier il y a quelques instants sur Europe1 a dit espérer une autre commande d’ici la fin de l’année… suspense. À vos paris, Messieurs. (il a aussi félicité l’exécutif pour sa stratégie diplomatique ; et évoqué les difficultés des sous-traitants. Livraisons 2028-29)
  11. #CIA 29.08_ Bill Roggio (Long War Journal), furax, se paie la CIA (via substack, pas de lien dsl): Le directeur adjoint de la CIA affirme à tort que les talibans combattent Al-Qaïda Toutes les preuves [lesquelles? Les rapports de l’ONU sont des « preuves »?] indiquent le contraire. Les talibans ont aidé Al-Qaïda à construire son infrastructure après le retrait américain. Le directeur adjoint Cohen ignore les faits ou est politiquement compromis. Dans le dernier effort des responsables américains pour faire la cour aux talibans, David Cohen, le directeur adjoint de la CIA, affirme que les talibans ont « pris en charge l’effort de combattre » Al-Qaïda. Cohen a bien sûr tort, car il n’y a eu exactement aucune opération talibane signalée ciblant le réseau d’Al-Qaïda en Afghanistan. En fait, toutes les preuves disponibles montrent que les liens des talibans avec Al-Qaïda ont considérablement augmenté depuis le retrait américain en août 2021. Cohen a fait cette déclaration scandaleuse lors d’une « conférence sur la sécurité nationale à Rockville, dans le Maryland », selon NBC News. Il a également déclaré que la CIA avait gardé le contact avec les talibans alors qu’ils dirigeaient désormais l’Afghanistan, rappelant au groupe son engagement à veiller à ce que le pays ne redevienne pas un terrain d’entraînement pour des attaques terroristes à l’étranger : « Nous avons collaboré avec eux, tout au long de cette période, de diverses manières, alors qu’ils s’efforçaient de combattre à la fois Al-Qaïda et ISIS-K », a déclaré Cohen. « Et donc ce n’est pas une sorte de « mission accomplie ». Mais il convient de noter qu’en Afghanistan aujourd’hui, les prédictions désastreuses ne se sont pas réalisées », a-t-il déclaré. Il est vrai que les talibans combattent l’État islamique (EI), car les deux sont des ennemis mortels. L’EI exige que les talibans prêtent serment d’allégeance à son calife et rejoignent son programme de construction du califat, mais les talibans refusent. Cependant, Cohen ne pourrait pas se tromper davantage sur la volonté des talibans de se joindre à « l’effort de lutte » contre Al-Qaïda. Il cite l’assassinat de l’ancien émir d’Al-Qaïda, Ayman al Zawahiri, à Kaboul, la capitale afghane, en 2022 comme « un exemple de succès dans la lutte contre le terrorisme ». Pourtant, Zawahiri a été tué par un drone américain alors qu’il se réfugiait dans une maison sécurisée gérée par un lieutenant de Sirajuddin Haqqani, l’un des deux émirs adjoints des talibans et ministre de l’Intérieur de l’Émirat islamique d’Afghanistan. Il n’existe aucune preuve que les talibans aient aidé à l’assassinat de Zawahiri ; le groupe refuse même d’admettre qu’il a été tué à Kaboul. Au contraire, la présence de Zawahiri à Kaboul sous l’aile du chef taliban sans doute le plus dangereux et le plus influent doit être considérée comme un échec de la lutte contre le terrorisme, ainsi que comme la preuve de l’échec du retrait américain du pays. Une fois encore, rien ne prouve que les talibans aident les États-Unis à cibler le réseau d’Al-Qaïda en Afghanistan. Toutes les données indiquent le contraire : les talibans aident Al-Qaïda à rétablir son infrastructure en Afghanistan. Je n’entrerai pas dans les détails ici, car j’ai écrit sur ce sujet ad nauseam dans le Long War Journal de FDD. Cependant, l’équipe de soutien analytique et de surveillance des sanctions des Nations Unies a énuméré comment Al-Qaïda a étendu son réseau en Afghanistan, et voici un échantillon de ces faits: - Al-Qaïda « utilise toujours l’Afghanistan comme un refuge permissif sous les talibans ». - Al-Qaïda a établi des camps d’entraînement dans au moins 12 des 34 provinces d’Afghanistan. Ce décompte n’inclut pas les provinces de Paktia, Paktika et Khost, qui ont traditionnellement hébergé des camps d’Al-Qaïda. - En outre, Al-Qaïda gère des maisons sécurisées dans au moins quatre provinces (ce nombre est probablement beaucoup plus élevé étant donné le nombre de camps), des madrassas (écoles religieuses) dans cinq provinces, ainsi qu’un dépôt d’armes et un centre d’opérations médiatiques. - Les dirigeants d’Al-Qaïda servent dans le gouvernement des talibans. - Les talibans fournissent aux membres d’Al-Qaïda des allocations mensuelles, des passeports afghans et des cartes d’identité nationales. - Le ministère de la Défense des talibans utilise les manuels de formation d’Al-Qaïda. - Bien que cela ne soit pas mentionné par l’équipe de surveillance [tiens tiens…], Sayf al Adl, l’émir actuel d’Al-Qaïda, a appelé ses partisans à se rendre en Afghanistan pour acquérir une formation, de l’expérience et des connaissances avant de lancer des attaques contre des cibles « sionistes » et occidentales dans le monde entier. [1] Si cela fait partie des « efforts des talibans pour combattre » Al-Qaïda, je frémis à l’idée de ce à quoi ressemblerait un soutien actif au groupe terroriste. On ne voit pas pourquoi Cohen ferait une déclaration aussi erronée. Il y a deux possibilités : lui et la CIA croient réellement que les talibans combattent activement Al-Qaïda, ou bien Cohen fournit une couverture politique pendant la saison électorale à l’administration Biden pour son retrait désastreux d’Afghanistan il y a trois ans. Honnêtement, je ne sais pas ce qui est le pire : l’ignorance ou un directeur adjoint de la CIA politiquement compromis. /ggltrad [1] le message de Saif al Adl (pdf) en lien ici 06.06.24 (en arabe évidemment)
  12. 28.07 garoweonline La flotte de la marine turque sera bientôt déployée dans les eaux somaliennes MOGADISCIO, Somalie - La présidence turque a confirmé que les troupes navales turques arriveraient bientôt en Somalie, notant qu'elles opéreraient dans le cadre du mandat de coopération en matière de défense signé en février, six mois après que l'Éthiopie a signé un protocole d'accord maritime controversé avec la région séparatiste du nord du pays, le Somaliland. Les troupes turques formeront les forces navales somaliennes dans le cadre d'une démarche visant à faire face aux menaces émergentes telles que la piraterie, la pêche illégale et d'autres défis en matière de sécurité maritime. Le samedi 27 juillet, le parlement turc a approuvé la proposition de déploiement de deux ans de la présidence et devrait voter en faveur de cette demande de déploiement. Au début de cette année, le Somaliland a signé un protocole d'accord illégal avec l'Éthiopie qui donnerait automatiquement à la nation de la Corne de l'Afrique l'accès à la mer Rouge pour la construction d'une base navale et d'un port [Berbera]. En échange, l'Éthiopie reconnaîtrait le Somaliland comme un État souverain. Outre la protection maritime, la Somalie et la Turquie ont signé un accord d'exploration d'hydrocarbures, permettant à la Turkish Petroleum Corporation (TPAO) d'explorer le pétrole et le gaz dans les eaux somaliennes. La Turquie est un partenaire stratégique de développement et de sécurité de la Somalie. La Turquie forme également les troupes d'élite de l'armée somalienne GorGor et la police Haram'ad qui jouent un rôle important dans la lutte contre Al-Shabaab. Les militants d'Al-Shabaab se battent pour renverser le fragile gouvernement fédéral somalien soutenu par l'ONU depuis deux décennies. Le prochain déploiement naval turc reflète l'approfondissement des liens entre les deux nations et met en évidence le paysage géopolitique complexe de la Corne de l'Afrique, affirment les analystes. Les militants d'Al-Shabab ciblent généralement les infrastructures turques et les civils en Somalie./ggltrad
  13. 21.08 Les Émirats arabes unis acceptent les lettres de créance de l’ambassadeur des talibans, un coup diplomatique majeur pour les dirigeants afghans (AP news) ISLAMABAD (AP) — Les Émirats arabes unis ont accepté mercredi les lettres de créance de l’ambassadeur des talibans auprès de cet État du Golfe riche en pétrole, le plus grand coup diplomatique pour les dirigeants afghans depuis qu’ils ont envoyé leur ambassadeur en Chine. C’est une nouvelle preuve de la division internationale sur la manière de traiter avec les talibans, qui ne sont pas officiellement reconnus comme le gouvernement légitime du pays. Le ministère des Affaires étrangères à Kaboul a confirmé la nouvelle concernant Badruddin Haqqani [a priori sans lien familial avec Sirajuddin H.] dans un message sur la plateforme de médias sociaux X. Le ministère n’a pas répondu aux demandes d’informations sur Haqqani, qui était auparavant l’envoyé [chargé d’affaires] des talibans aux Émirats arabes unis. (…)
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