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fraisedesbois

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  1. #Omar Omsen Les forces de sécurité syriennes mènent une opération contre le camp de Fırqatu'l Ghuraba, composé de combattants français, à Idlib. Le groupe, dirigé par Omar Omsen, dispose d'un camp totalement indépendant, doté de son propre tribunal et de sa propre prison. Certains réseaux sociaux affirment que cette opération est menée suite à des plaintes selon lesquelles Omar Omsen aurait commis des actes de torture, incarcéré, subi des baisses de salaire [<- ça c'est affreux; dsl pour la trad auto] et subi des châtiments injustes. En réponse, on prétend que la Syrie cherche à dissoudre les groupes étrangers (muhajirs) qui ne coopèrent pas avec l’État.
  2. Il y a eu début août (après les "événements") un changement à la tête du Conseil Suprême de la Sécutité Nationale: Ali Larijani – un civil, donc– nommé (par le guide suprême, of course) en remplacement d'un général des CGRI, Ali Akbar Ahmadian, qui s'en va donc. Pour mémoire: ma "fiche" sur le bonhomme: Ali Larijani Conseiller du Guide, et ancien président du Majlis, nommé le 03.08.25 secrétaire du #Conseil de sécurité nationale et son représentant [au guide] auprès du conseil, en remplacement d'Ali Akbar Ahmadian. Avant d'être #président du Majlis (Assemblée consultative islamique) de 2012 à 2020, il avait occupé le poste de #secrétaire du Conseil de sécurité nationale [2005-2007] et était en charge du portefeuille des négociations nucléaires. En 2007, deux ans seulement après sa nomination au poste de secrétaire, Larijani a démissionné en raison de profonds désaccords avec le président #Mahmoud Ahmadinejad. Il a été remplacé par #Saeed Jalili [2007-?], proche de la faction radicale et connu pour être l'un des plus fervents détracteurs des négociations nucléaires menées sous l'ancien président Hassan Rohani et de l'accord nucléaire conclu en 2015. Larijani est considéré comme un conservateur pragmatique qui, comme nombre de ses pairs, a reconnu la nécessité d'adapter l'idéologie révolutionnaire de la République islamique aux conditions actuelles et aux réalités contemporaines. Lorsqu'il était président du Majles, il a soutenu la politique de l'ancien président Rohani, ce qui a suscité l'ire des factions radicales de l'Assemblée. Lors des élections présidentielles de 2021 et 2024, le Conseil des gardiens a même rejeté sa candidature. Néanmoins, au cours de l'année écoulée, l'implication de Larijani dans les affaires politiques s'est accrue. Fin 2024, l'ayatollah Khamenei a dépêché l'ancien président de la Chambre des représentants comme envoyé spécial au Liban et en Syrie (avant la chute du régime d'Assad). Plus récemment, il a été envoyé par Khamenei en visite officielle à Moscou, où il a rencontré le président russe Vladimir Poutine. Les milieux pragmatiques et réformistes iraniens saluèrent l’arrivée de Larijani au SNSC, espérant qu’elle marquerait le début d’une phase plus conciliante et modérée de la politique étrangère du pays. Cette décision s’inscrit dans le contexte du carrefour stratégique auquel se trouve la République islamique après sa guerre contre Israël. Les décideurs à Téhéran sont confrontés à un choix : un retour à la table des négociations avec les États-Unis ou une nouvelle escalade contre eux et contre Israël. https://www.inss.org.il/publication/snsc-changes/ (Univ. de Tel Aviv) Le Conseil national de sécurité nationale (CNSN), présidé par le président iranien, a été créé en 1989 dans le cadre des réformes constitutionnelles introduites après la mort de l'ayatollah Khomeini et est devenu l'instance suprême chargée de définir la politique de sécurité nationale. L'article 176 de la Constitution iranienne confère au CNSN le pouvoir de définir la politique de défense et de sécurité dans le cadre des directives générales du Guide suprême, d'assurer la coordination des domaines politique, du renseignement, social, culturel et économique dans un cadre sécuritaire, et de mobiliser les ressources de l'État pour faire face aux menaces internes et externes. Outre le président, le CNSN est composé des ministres des Affaires étrangères, de l'Intérieur et du Renseignement ; des commandants du CGRI et de l'armée régulière ; des chefs des pouvoirs législatif et judiciaire ; et de deux représentants personnels du Guide suprême. Le CNSN peut convoquer d'autres participants en fonction de la question débattue, et ses décisions sont soumises à l'approbation du Guide suprême. Étant donné que les ministres du Renseignement, de l'Intérieur et des Affaires étrangères doivent être nommés par le président et approuvés par le Guide suprême, et que le chef du pouvoir judiciaire ainsi que les hauts commandants de l'armée et de la sécurité sont nommés directement par le Guide suprême, les seuls hauts responsables du Conseil qui ne dépendent pas officiellement de Khamenei sont le président et le président du Majles. Le Guide suprême nomme également le secrétaire du SNSC et désigne ses propres représentants au Conseil, ce qui lui confère un contrôle quasi total sur l'organisme, malgré le fait que ses décisions soient officiellement prises par consensus. (idem) Même date (03.08.25), création du #Conseil de défense Sous la direction du président #Massoud Pezeshkian. Il sera composé des chefs des trois pouvoirs du gouvernement (exécutif, législatif et judiciaire), de deux représentants du Guide suprême auprès du Conseil de sécurité nationale, du ministre du Renseignement, du chef d'état-major des forces armées, du commandant du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI), du commandant de l'armée régulière et du commandant du quartier général central de Khatam al-Anbiya, le commandement militaire d'urgence. Le Conseil de défense sera chargé de mener un examen centralisé des programmes de défense de l'Iran et de renforcer les capacités de ses forces armées. Le « Conseil de défense » peut être considéré comme une réincarnation – bien que différente dans son essence – du « Conseil suprême de défense », créé après la Révolution islamique (1979) et rapidement chargé de gérer la sécurité nationale de l'Iran pendant la guerre Iran-Irak (1980-1988). Ce conseil était composé de sept membres : le président iranien (qui le présidait), le Premier ministre (poste supprimé en 1989), le ministre de la Défense, le chef d’état-major, le commandant du CGRI et deux représentants de Khomeiny. Avec le déclenchement de la guerre, ses pouvoirs furent étendus et il devint l’organe suprême de coordination de toutes les opérations de combat, notamment la prise de décisions stratégiques, l’allocation des ressources et la coordination des forces. Avec la fin de la guerre et la création du SNSC, le conseil fut dissous. Les partisans de la création du Conseil de défense affirment que cette mesure était nécessaire compte tenu de la guerre, des défis sécuritaires croissants auxquels l'Iran est confronté et de la possibilité de nouvelles sanctions contre l'Iran si les pays du groupe E3 (Grande-Bretagne, France et Allemagne) activent le mécanisme de « snapback » rétablissant les sanctions de l'ONU. Selon eux, ces défis nécessitent de rationaliser les processus décisionnels en situation d'urgence et d'améliorer la préparation aux scénarios sécuritaires complexes. Ils affirment que la création du Conseil de défense permettra une plus grande centralisation de la gestion et une prise de décision plus rapide et plus efficace en cas de crise, comme une nouvelle attaque israélienne. https://www.inss.org.il/publication/snsc-changes/
  3. Bon, la séquence cinétique semble être terminée entre Afghans et Pakistanais. Les postes frontière demeurent par contre fermés. Bilan des frappes et clashes: Les suites de tout ça? Ce qu'en disent les experts (avec Al Jazeera):
  4. CPEC ou autre, il doit y avoir un corridor reliant l'Asie centrale, enclavée, à la Mer d'Oman//d'Arabie, où 2 projets/complexes portuaires se font concurrence: Gwadar, au Balouchistan pakistanais. Projet porté par la Chine (c'est le CPEC) Chabahar, au Sistan-Balouchistan iranien. Projet porté par l'Inde Dans tous les cas, ce "corridor Asie-centrale" DOIT passer par l'Afghanistan... qui est ainsi "au centre du jeu"
  5. "Profondeur stratégique" s'entend qu'en cas de guerre contre l'Inde, l'Afghanistan soit alliée du Pakistan, afin que ce dernier ne se retrouve pas à faire la guerre sur 2 fronts si l'AFG était alliée avec l'Inde. Grave pour le Pakistan: pendant le conflit Inde-PK du printemps dernier, les militants, qu'ils soient Taliban pakistanais (TTP) ou insurgés baloutches, ont exprimé leur solidarité avec l'Inde. héhé: blague à part: l'arrivée de Trump a été un tournant (positif pour le PK) dans les relations US-PK. Les PK avaient fait de la lèche à l'administration Biden, pour peau de balle. Mais depuis Trump, la bilatérale est au beau fixe. Depuis Trump, d'ailleurs, les PK sont beaucoup plus assertifs contre le régime à Kaboul: il y a augmentation-accélérations des frappes PK de l'autre côté de la frontière, comme récemment. Les US ont du fournir des assurances à Islamabad. La lubie de Trump de récupérer Bagram: oublie
  6. 23 soldats tués et 29 blessés ; le Pakistan affirme avoir neutralisé plus de 200 militants lors d'opérations nocturnes, selon l'ISPR. https://x.com/khorasandiary/status/1977327830662050188 (ISPR=service com' de l'armée pakistanaise) Dans la nuit du 11 au 12 octobre 2025, les talibans afghans et le groupe #Fitna al Khawarij, soutenu par l'Inde [terme utilisé par l'armée pakistanaise pour désigner les talibans pakistanais [TTP] et leurs affiliés], ont lancé une attaque non provoquée [ahem, après des bombardements aériens pakistanais à kaboul (une première) et dans la province afghane de Paktita (à la frontière du Pakistan), tout de même! Ça compte pas?] contre le Pakistan, le long de la frontière pakistano-afghane. Cette action lâche, qui comprenait des tirs et quelques raids, visait à déstabiliser les zones frontalières afin de faciliter le terrorisme et de favoriser les desseins néfastes des talibans, a déclaré la branche médias de l'armée dans un communiqué. Exerçant leur droit de légitime défense, les forces armées pakistanaises, vigilantes, ont repoussé l'assaut avec détermination tout au long de la frontière, infligeant de lourdes pertes aux forces talibanes et aux Khwarjis affiliés. Des tirs et des frappes de précision, ainsi que des raids physiques, ont été dirigés contre des camps et des postes talibans, des centres d'entraînement terroristes et des réseaux de soutien opérant depuis le territoire afghan, notamment des éléments liés aux talibans pakistanais, aux militants du Baloutchistan et à l'ISKP/Daech. Toutes les mesures possibles ont été prises pour éviter les dommages collatéraux et protéger les civils. Le communiqué ajoutait : « À la suite de ces opérations incessantes, de nombreux emplacements talibans ont été détruits tout le long de la frontière ; vingt et une (21) positions hostiles du côté afghan de la frontière ont également été brièvement capturées physiquement et plusieurs camps d’entraînement terroristes, utilisés pour planifier et faciliter des attaques contre le Pakistan, ont été rendus inopérants. Au cours d'affrontements nocturnes, vingt-trois (23) braves Pakistanais ont embrassé la chahada pour défendre l'intégrité territoriale de notre cher pays contre cet acte odieux, tandis que vingt-neuf (29) soldats ont été blessés. Selon des estimations crédibles des services de renseignement et une évaluation des dégâts, plus de deux cents (200) talibans et terroristes affiliés ont été neutralisés, tandis que le nombre de blessés est bien plus élevé. Les dommages infrastructurels causés aux postes, camps, quartiers généraux et réseaux de soutien des talibans sont considérables, tout au long de la frontière et vont de la profondeur tactique à la profondeur opérationnelle. Les forces armées pakistanaises demeurent toujours prêtes à protéger l'intégrité territoriale, la vie et les biens du peuple pakistanais. Notre détermination à défendre l'intégrité territoriale du Pakistan et à vaincre ceux qui menacent notre sécurité est inébranlable. Si le peuple pakistanais privilégie la diplomatie constructive et le dialogue à la violence et à la belligérance, nous ne tolérerons pas l'utilisation perfide du territoire afghan à des fins terroristes contre le Pakistan. Nous avons constaté avec inquiétude que cette grave provocation a eu lieu lors de la visite du ministre des Affaires étrangères taliban en Inde, principal soutien du terrorisme dans la région. Dans l'intérêt de la paix et de la sécurité régionales, nous appelons le gouvernement taliban à prendre des mesures immédiates et vérifiables pour neutraliser les groupes terroristes, notamment les FAK, les FAH et l'ISKP/Daech, qui opèrent depuis son territoire. Dans le cas contraire, le Pakistan continuera d'exercer son droit de défendre son peuple en neutralisant constamment les cibles terroristes. Le gouvernement taliban doit rejeter toute idée malsaine et privilégier le bien-être, la paix, la prospérité et le développement du peuple afghan plutôt que des menaces irresponsables. L'épisode d'hier soir confirme la position de longue date du Pakistan selon laquelle le gouvernement taliban facilite activement les activités terroristes. Si le gouvernement taliban continue de financer des groupes terroristes, en collaboration avec l'Inde, dans le but à court terme de déstabiliser la région, le peuple et l'État pakistanais n'auront de cesse que la menace terroriste émanant d'Afghanistan soit totalement éliminée. /FIN ____________________________ Notez la rhétorique: les TTP sont désormais "alliés de l'Inde" (de même que les insurgés baloutches, d'ailleurs). C'est gonflé. Et il s'agissait (prétendument; ISPR) d'une attaque combinée Forces Afghanes + TTP. Une première! ____________________________ Pendant ce temps, le MAE Taliban//Afghan, depuis Delhi : Le Pakistan devrait faire preuve d'introspection plutôt que de critiquer, déclare Muttaqi à New Delhi https://x.com/khorasandiary/status/1977318538260942948 La ligne Durand, qui s'étend sur environ 2 500 kilomètres entre l'Afghanistan et le Pakistan, a longtemps résisté à tout contrôle extérieur. Ni les Mongols sous Gengis Khan ni l'Empire britannique n'ont pu dominer pleinement cette ceinture tribale. À l'époque moderne, même l'OTAN et les forces américaines n'ont pas réussi à imposer une autorité durable. L'histoire a montré que cette région ne peut être soumise par la force ; elle ne peut être stabilisée que par des politiques inclusives et de véritables négociations. Malgré une armée plus nombreuse, une technologie supérieure et un réseau de renseignement avancé, le Pakistan peine à asseoir durablement son contrôle sur cette zone. Le conflit en cours se déroule à environ 1 000 kilomètres à l'intérieur du territoire pakistanais ; la responsabilité du maintien de l'ordre lui incombe donc en premier lieu. Le Pakistan doit gérer ce défi à l'intérieur de ses frontières, tout comme l'Afghanistan, après quatre décennies de troubles et avec des ressources bien plus limitées, a réussi à consolider son contrôle sur l'ensemble de son territoire. Il est invraisemblable d'imaginer que des militants puissent pénétrer 500 kilomètres à l'intérieur du Pakistan, opérer librement et revenir sans être détectés, surtout lorsque de nombreux points de contrôle de sécurité jalonnent la route. La question se pose : pourquoi ces zones échappent-elles encore à tout contrôle effectif et pourquoi n'a-t-on pas réussi à gagner la confiance des populations locales ? Le peuple pakistanais, tout comme celui d'Afghanistan, ne souhaite pas la guerre. Ce conflit sert les intérêts de quelques-uns, et non la volonté des nations concernées. Il est temps que les décideurs politiques et les puissants s'interrogent profondément sur les racines de cette crise. Si le problème vient véritablement de l'autre côté de la frontière, pourquoi aucun de nos voisins n'exprime-t-il les mêmes inquiétudes ? La réponse ne réside peut-être pas dans une responsabilité externe, mais dans une introspection intérieure. /FIN @Patrick Bien-sûr que les Pakistanais l'ont mauvaise de voir un MAE Taliban//Afghan en Inde. Pour eux, comme le disait de Général Zia ul-Haq: "l'Afghanistan est la cinquième province du Pakistan". Pour cause de nécessaire profondeur stratégique contre l'Inde. Un Afghanistan souverain, avec un pouvoir fort à Kaboul représente pour les Pakistanais une menace. Alors quand le MAE Afghan ne se rend pas au Pakistan (une visite prévue au printemps ou à l'été avait été annulée, pour "des raisons techniques", ahem) mais est reçu bras ouvert à Delhi en octobre, ça ne passe pas. Ni quand Delhi élève sa mission à Kaboul au rang d'« ambassade de l'Inde » (une étape diplomatique majeure, qui témoigne d'une coopération renforcée en matière de commerce, de sécurité, d'aide humanitaire, de gestion de l'eau et de construction de logements pour les réfugiés pahtuns. Le message de Delhi est clair : l'Inde soutient fermement la stabilité et l'avenir de l'Afghanistan... ça passe encore moins bien à Islamabad "on est pas content. Bombardons Kaboul!" À part ça, il y avait pourtant un mieux, ces derniers mois, dans la bilatérale Afghanistan-Pakistan. Il paraît qu'on avait même vu, côté afghan, des géomètres établir des mesures pour la délimitations des frontières, y compris celle avec le voisin pakistanais. Si si... c'est dire! Avec aussi les Chinois qui poussent (il y a eu des trilatérales), avec la promesse d'intégrer l'Afghanistan au CPEC (sino-pakistanais), ce contre quoi l'Inde s'est insurgée: L'Inde s'oppose à l'inclusion de l'Afghanistan dans le CPEC – L'Inde s'est fermement opposée au projet d'extension du Corridor économique Chine-Pakistan (CPEC) à l'Afghanistan, le qualifiant d'« inacceptable ». Vendredi 25 juillet, la vice-ministre des Affaires étrangères, Kirti Vardhan Singh, a réaffirmé la position de l'Inde, affirmant que le corridor traverse un territoire contesté revendiqué par l'Inde et illégalement occupé par le Pakistan. L'Inde a rejeté toute participation d'un tiers et a mis en garde contre toute « action appropriée » si sa souveraineté nationale était menacée. Cette objection fait suite à une réunion entre les talibans, la Chine et le Pakistan en mai, au cours de laquelle l'extension potentielle du CPEC à l'Afghanistan aurait été évoquée. "le grand jeu". La géographie ne change pas. "route de la soie", mers chaudes, désenclavement de l'Asie Centrale...
  7. proxy ou bien allié des Pakistanais? Parmi les Taliban//Pachtounes? Je vois pas... Ceux du sud, comme je l'ai dit, attendent une coopération économique en traitant d'état souverain à état souverain. Quant à ceux de l'est (la région de Loya Patia) eux ne reconnaissent pas la ligne Durand en tant que frontière, et réfrènent difficilement leurs pulsions de conquérir les "zones tribales" (anciennement FATA), situées au Pakistan. Ils hébergent les TTP (taliban pakistanais), contre lesquels lutte, évidemment, Islamabad. Pour provoquer un peu, je dirais que s'il y a en Afghanistan un proxy pakistanais, je voterais pour le chapitre local de Daesh, aka: IS-KP (Islamic State - Khorasan Province). Ceux-là, je crois qu'on peut presque les renommer: ISI-KP, ahem. Peut-être Hekmatyar, aussi (toujours sur les coups de p*te, çui-là). Bon, ma saillie sur ISKP mérite éclaircissement, il faut que j'essaie de rédiger çà
  8. ... donc le MAE Afghan est en visite officielle en Inde, il en profite pour faire une visite au séminaire Darul Uloom Deoband. (c'est la heu "maison mère" de l'Islam pratiqué par les Taliban): Voilà l'accueil: Les Pakistanais sont ulcérés.
  9. C'est fini ça. Depuis leur arrivée au pouvoir à Kaboul en août 2021 ils font tout leur possible pour s'émanciper de l'influence des Pakistanais. Les Pachtounes sont farouchement nationalistes. Ce qu'ils veulent (du moins l'Émir à Kandahar) c'est être traités comme égaux par Islamabad, comme un état souverain, sans ingérence ISI//pakistanaise. Et ce dont ils ont besoin de la part du Pakistan, c'est d'interactions économiques.
  10. Un peu de "contextuel", l'article du Balochistan Post, ce jour (avec ggtrad): Des avions de chasse pakistanais auraient mené des frappes aériennes sur Kaboul, la capitale afghane, jeudi soir. Selon des responsables talibans, aucune victime n'a été signalée, bien que des rumeurs aient circulé sur les réseaux sociaux suggérant la mort du chef du Tehrik-i-Taliban Pakistan (TTP), le mufti Noor Wali Mehsud. Le porte-parole du gouvernement afghan, Zabihullah Mujahid, a déclaré sur X (anciennement Twitter) : « L'enquête sur l'incident est en cours, mais aucune victime n'est signalée à ce jour. La situation est sous contrôle.» Selon l'agence de presse française AFP, la première puissante explosion s'est produite vers 21h50 heure locale, suivie d'une seconde quelques minutes plus tard. Plusieurs comptes sur les réseaux sociaux liés à l'armée pakistanaise ont affirmé que les explosions à Kaboul avaient entraîné la mort du chef du TTP, le mufti Noor Wali Mehsud. Cependant, aucune confirmation officielle n'a été reçue du gouvernement pakistanais, qui est resté silencieux sur les frappes transfrontalières présumées. Le journaliste afghan Bilal Sarwary a écrit sur X que « des informations suggèrent que les frappes aériennes à Kaboul visaient de hauts dirigeants du TTP ». Il a ajouté que ces frappes coïncidaient avec la visite en Inde du ministre afghan des Affaires étrangères par intérim, Amir Khan Muttaqi. Après minuit, un message audio non vérifié a commencé à circuler sur les réseaux sociaux. Une personne se présentant comme le mufti Noor Wali Mehsud affirmait être en vie et se trouver dans les districts tribaux du Pakistan. Le message, daté du 9 octobre, démentait les informations faisant état de sa mort. Le TTP n'a pas confirmé l'authenticité de l'enregistrement ni fait de déclaration concernant l'état de santé de Mehsud. Des habitants ont signalé de fortes explosions et la présence de drones au-dessus de certaines zones de Kaboul. Un correspondant de l'AFP a indiqué que les forces de sécurité étaient en état d'alerte maximale, contrôlant les véhicules dans toute la ville, tandis que les services de téléphonie mobile étaient suspendus dans plusieurs quartiers. L'agence Reuters a rapporté que la première explosion s'était produite près de la place Abdul Haq, à proximité de plusieurs ministères et des bureaux de l'agence nationale de renseignement. Une autre explosion aurait été entendue dans le district de Shahr-e-Naw, bien que cela n'ait pu être vérifié de manière indépendante. L'ancien envoyé américain en Afghanistan, Zalmay Khalilzad, a également commenté l'incident, demandant si le Pakistan avait effectivement mené la frappe visant le chef du TTP, Mufti Noor Wali Mehsud. Il a souligné que, même si les premières informations pouvaient être inexactes, « une atmosphère de guerre a été créée ». À ce jour, ni les gouvernements afghan et pakistanais, ni le TTP lui-même, n'ont confirmé la mort annoncée de Mehsud. Des sources indépendantes n'ont pas non plus vérifié cette affirmation. Les spéculations sur cet incident font suite à une récente recrudescence des attaques militantes au Pakistan. Mercredi, onze soldats pakistanais, dont deux officiers, ont été tués dans une embuscade dans le district tribal d'Orakzai. Le lendemain, le train de voyageurs Jaffar Express était la cible de la troisième attaque de ce type en deux semaines. Ces dernières années, les provinces pakistanaises de Khyber Pakhtunkhwa et du Baloutchistan ont connu une augmentation des attaques contre les forces de sécurité. Islamabad attribue ces attaques au TTP et à des groupes « séparatistes » baloutches comme l'Armée de libération baloutche (BLA), qui ont tous deux revendiqué la responsabilité de plusieurs incidents. Le Pakistan a accusé à plusieurs reprises Kaboul d'abriter des dirigeants du TTP et a exhorté l'administration talibane afghane à prendre des mesures à leur encontre, une accusation que le gouvernement taliban a toujours niée. /FIN edit L'Inde transforme sa mission technique à Kaboul en ambassade à part entière L'Inde a transformé sa mission technique à Kaboul en une ambassade à part entière, marquant une étape importante dans l'engagement de New Delhi avec l'Afghanistan. L'annonce a été faite par le ministre indien des Affaires étrangères, S. Jaishankar, lors de sa rencontre avec le ministre afghan des Affaires étrangères, Mawlawi Amir Khan Muttaqi, à New Delhi. Selon les responsables indiens, la décision vise à renforcer la coordination diplomatique et humanitaire avec les autorités afghanes et à améliorer le soutien aux projets de développement et d’assistance en cours. L'Inde avait rouvert sa mission technique à Kaboul en juin 2022, près d'un an après le retour au pouvoir des talibans, pour superviser l'aide humanitaire et maintenir un engagement limité. https://x.com/khorasandiary/status/1976542657053610238
  11. 09.10.25: Frappe aérienne de l'armée de l'air pakistanaise sur Kaboul. IA Qwant: Contexte et motivations : Le 9 octobre 2025, la Force Aérienne Pakistanaise (PAF) a mené des frappes aériennes contre des cibles présumées du Tehreek-e-Taliban Pakistan (TTP) à Kaboul, en Afghanistan. Ces frappes font suite à un avertissement du ministre pakistanais de la Défense, Khawaja Asif, qui a déclaré que le Pakistan ne tolérerait plus la présence de sanctuaires terroristes en Afghanistan. Cibles et objectifs : Les frappes visaient spécifiquement le chef du TTP, #Noor Wali Mehsud, qui est craint mort. Les frappes ont également touché plusieurs zones résidentielles de Kaboul, y compris des maisons civiles, bien que les autorités afghanes n'aient pas confirmé de victimes civiles. Réactions et conséquences : Afghanistan : Le porte-parole des Talibans, Zabihullah Mujahid, a confirmé l'incident mais a minimisé son impact, affirmant qu'aucune victime n'avait été signalée. Pakistan : Le gouvernement pakistanais n'a pas officiellement confirmé les frappes, mais des sources proches des services de renseignement pakistanais ont suggéré qu'il s'agissait d'une opération chirurgicale basée sur des renseignements précis. Communauté internationale : Les réactions internationales restent prudentes, avec aucune déclaration formelle de la part des Nations Unies ou des grandes puissances. Implications stratégiques : Ces frappes marquent une escalade significative dans les tensions entre le Pakistan et l'Afghanistan, et pourraient avoir des répercussions sur les relations régionales. Le Pakistan semble déterminé à lutter contre le terrorisme transfrontalier, même au risque de tensions diplomatiques. Prochaines étapes : La situation reste tendue, avec des mouvements militaires accrus le long de la frontière entre le Pakistan et l'Afghanistan. Les prochaines actions des Talibans détermineront si cette escalade mène à une confrontation plus large ou à une réévaluation des relations entre les deux pays. ------------ À noter: ces frappes coïncidaient avec la visite en Inde du ministre afghan des Affaires étrangères, Amir Khan Muttaqi.
  12. Réactions iraniennes au "plan de paix" US//Isr présenté le 29.09, d'après amwaj.media av/ g**gl: [Dans un] communiqué publié le 6 octobre, le #ministère iranien des Affaires étrangères : a déclaré avoir « toujours soutenu toute initiative impliquant la cessation du nettoyage ethnique, des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité à Gaza et ouvrant la voie à la réalisation du droit du peuple palestinien à l'autodétermination ». L'Iran « considère que toute décision à cet égard relève de l'autorité du peuple palestinien et de la résistance » … la République islamique « salue toute décision… garantissant l'arrêt du génocide des Palestiniens, le retrait de l'armée sioniste d'occupation de Gaza, le respect du droit du peuple palestinien à l'autodétermination, l'entrée de l'aide humanitaire et la reconstruction de Gaza » Réaction maison-blanche: #Trump: Nous avons […] reçu un signal, un signal très fort, comme vous le savez, de l'Iran. Ils aimeraient que cela se fasse Réaction des media iraniens: ... La condamnation unanime des #médias en Iran [depuis la "consternation viscérale" des uns, au prudent scepticme des autres; tous les media.ir son porte-parole d'une faction ("réformiste", "dure"), voire d'un acteur politique en particulier] reflète l’opposition idéologique fondamentale de l’#establishment politique à tout accord visant à désarmer le Hamas et les autres factions palestiniennes membres de l’« Axe de la Résistance ». Les critiques portent principalement sur l’exigence, formulée dans le plan Trump, que le Hamas renonce à son rôle à Gaza et à ses armes, une condition perçue comme une menace directe pour l’infrastructure de la « résistance » que l’Iran soutient depuis des années. Le silence officiel initial [entre le 29.09 et le 06.10], suivi du soutien prudent exprimé par Téhéran (…) suggère un calcul stratégique visant à éviter d'être perçu comme un saboteur manifeste d'un accord salué, quoique nuancé, par les principaux acteurs régionaux. … l’Iran sera confronté à un dilemme complexe : soit assouplir sa position pour maintenir son influence, soit risquer l'isolement régional en adoptant une position maximaliste. La réaction officielle iranienne sera finalement calibrée pour préserver son rôle de soutien à la « résistance » sans être perçue comme un fauteur de troubles. Toujours selon amwaj: … le #Hamas semble opposé aux principes clés du plan Trump [bah ouais “désarmement”] et tentera probablement d'atténuer les éléments auxquels il s'oppose à la table des négociations, sans pour autant mettre ses soutiens régionaux [Iran] dans une situation intenable. /g**gltrad
  13. oui, il est diminué (photo datée 29 juin dernier): ma "fiche" sur le bonhomme:
  14. fraisedesbois

    L'Inde

    je crois comprendre qu'en matière de zincs et d'alliances le gars est old school (à la retaite), c'est à dire: plutôt pro-Russe. Pas un mauvais bougre amha. A+
  15. Sur ce coup les avions israéliens sont restés au dessus de la Mer rouge pour lancer les balistiques. Les zincs n’ont franchi aucune frontière ni survolé aucun pays.
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