-
Compteur de contenus
16 179 -
Inscription
-
Dernière visite
-
Jours gagnés
306
Tout ce qui a été posté par Picdelamirand-oil
-
Passer de 1000 à 1500 modules, en supposant que la puissance unitaire est identique n'augmente la portée que de 10.7%. La portée du Radar va dépendre de l'énergie utilisée dans la direction de la cible, de la sensibilité du Radar et de la RCS de la cible. L'énergie utilisée dépend de la puissance d'émission et de la longueur de l'impulsion. La puissance d'émission dépend de l'énergie électrique disponible, du rendement de chaque module pour générer le signal Radar, du nombre de modules et de la puissance unitaire des modules. Il faut aussi être capable d'évacuer la chaleur générée par le Radar. Si on atteint une limite sur un des paramètres que l'on maitrise, on ne peut pas augmenter la portée du radar. Il n'est pas évident que le premier paramètre qui bloque soit le nombre de modules. Par exemple lorsque les EAU nous ont demandé d'augmenter la portée du Radar, le premier paramètre qui bloquait était l'évacuation de la chaleur. Notre proposition consistait à changer la pompe du circuit de réfrigération, ce qui permettait de passer de 9 à 14 kw de puissance Radar. Il est vraisemblable que sur le Rafale l'allocation de l'énergie électrique favorise SPECTRA plutot que RBE2! En plus il est possible qu'une antenne AESA facilite l'utilisation de bus thermique pour évacuer la chaleur ce qui pourrait permettre d'aumenter la puissance unitaire des modules et rendrait inutile la multiplication de ceux-ci. Qui plus est ces modules seront remplacés par des composants GaN qui ont un meilleur rendement ce qui permettra de multiplier par 5 la puissance du Radar. Au final l'augmentation de sensibilité est à rechercher de préférence à l'augmentation de puissance car cela permet de rester discret. A part la puissance, un autre facteur permet d'augmenter l'énergie envoyée vers la cible: c'est la durée de l'impulsion. Sur un AESA il faut avoir une gestion du temps (ou de l'énergie c'est pareil). En effet si on utilise de impulsions longues tout le temps, on peut ne pas avoir le temps de scruter tout l'espace. En géneral on envoi l'énergie juste nécessaire sur les pistes connues, afin de rester discret, (même si la piste s'est rapprochée) et on répartit le temps restant sur le reste de l'espace. C'est avec ce temps moyen qu'on calcule une portée. Mais l'intégration avec SPECTRA peut augmenter la portée: si SPECTRA donne un relèvement dans lequel il a détecté quelque chose, le radar peut envoyer un signal avec des impulsions de plus en plus longues dans la direction de ce relèvement jusqu'à ce qu'il ait une détection. Et là la portée ne dépend plus que des capacités de compression du signal retour dont le radar est capable (cela peut être de l'ordre de 30 soit une augmentation de portée de 234%).
-
La cellule des Rafale Marine n'est pas modifiées sauf pour redonner du potentiel et sans doute pour du cablage, mais pas de modifications de caractéristiques.
-
Tactical report c'est souvent de la désinformation aussi.
-
Ils ne veulent pas que le Quatar ait un meilleur armement qu'eux.
-
La troisième partie est sortie, je suis jaloux. http://blogs.ottawacitizen.com/2014/03/07/the-rafale-as-canadas-next-fighter-part-3/
-
D'après ce que j'ai compris les Turques prétendent qu'on doit leur livrer un avion ayant ses pleines capacités opérationnelles alors qu'Airbus dit qu'ils étaient convenus qu'il livrerait un avion ayant des capacités logistiques et que ses capacités seraient étendues au fur et à mesure que le programme obtiendrait les autorisations nécessaires.
- 7 365 réponses
-
- a400m
- airbus military
-
(et 1 en plus)
Étiqueté avec :
-
Je voulais juste donner une explication.
-
Est ce que tu as besoin d'en connaître?
-
Les récepteurs passifs sont dans les chasseurs, ainsi que les opérateurs.
-
Que diriez vous d'un (gros) drone AWACS multistatic?
-
Si on équipe les points hauts en Radar on peut voir partout, y compris au fond des vallées.
- 6 389 réponses
-
- Force aérienne suisse
- F-18 Hornet
-
(et 1 en plus)
Étiqueté avec :
-
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=gIEgejkGZ_c
-
C'est un résumé un peu simplifié, la vraie raison des performances c'est qu'on a une méthode de détection qui dépend plus de la puissance de calcul disponible que du niveau de puissance du signal et qu'on a une technologie qui met à disposition un composant massivement parallèle. Ceci dit j'explique sans doute mal, le mieux est de se reporter au lien que j'avais donné là:http://www.air-defense.net/forum/topic/15062-spectra-et-ce-que-vous-savez/page-9#entry741455, Global locate a fait appel à un pro de l'explication. Au niveau des récepteurs de nav un récepteur classique détecte jusqu'à - 130 Dbm et un récepteur avec leur composant va jusqu'à - 160 Dbm, la différence est énorme et pourtant c'est la même méthode qui est utilisée mais avec des puissances de calcul différentes.
-
On parle d'une précision à 5 m même pendant les combats, sinon tu perd ton Radar, ce qui fait désordre.
-
Cela peut être interne à la liaison: sur la page en lien que j'ai donnée concernant les projets US de nouvelle liaison si on regarde le full announcement il le demande:
-
Si on a pas de navigation par satellite, on a pas la base de temps précise dont on a besoin.
-
On peut essayer de les brouiller, mais le signal militaire est prévu pour résister au brouillage. En France on doit éviter de dépendre du GPS mais c'est surtout parceque le bouton on/off n'est pas chez nous, ça pourra changer si on a Galileo en secours.
-
Sauf si les 900 millions d'€ c'est la marge qu'ils devaient faire sur les 5.4 milliards (16.7% quand même). Auquel cas il n'y a qu'un pb d'emplois mais les actionnaires s'en sortent.
-
On peut le faire, mais ça coûte, ça prend du temps et des essais. Le PEA Tragedac va dans la bonne direction. Il faut que ça marche en toutes circonstances, on veut pas un système expérimental mais un système opérationnel. Ce que j'ai décrit c'est juste des principes.
-
La liaison leur permet de s'échanger les coordonnées (on suppose qu'ils ont une navigation précise).
-
Oui, de toute façon même pour faire ça, il y a du boulot, mais moi je vois la 6 eme génération comme cela, le net centric warfare prend tout son sens, et de toute façon c'est normal que l'électronique évolue plus vite que la tôle. Pour les missiles, le super 530 c'était pas un peu multi-static? on pourrait cultiver ça, avec un AESA la contrainte sur l'avion tireur serait moins forte...
-
Oui c'est à peu près ce que je suppute "information captées après réflexions par la cible" c'est plus simple de les décoder dans le signal direct plutôt que réfléchis. "avant consolidation (sur un unique appareil ?)." Pas besoin de consolidation dans le mode mutistatique, on obtient une localisation aussi précise qu'avec un radar classique dans chaque appareil. Cela fonctionne à partir de deux appareils (un si on inclu le cas monostatique) et il n'y a pas de limite de principe sur le nombre maximal. Pour la sensibilité de détection ce que je peux dire c'est que dans le cas des récepteurs de navigation on peut obtenir un gain de processing équivalent au couplage à une antenne de 20m de diamètre. Un F 35 n'est plus VLO ni LO avec ce principe de détection et comme on a une antenne de 20 m de diamètre on peut le détecter à plus de 300 km.
-
A titre de comparaison les projets US: https://www.fbo.gov/index?s=opportunity&mode=form&id=fc63e1702c00e230bb327ba4bc9fca33&tab=core&_cview=1
-
Je ne crois pas qu'on puisse mettre ce que l'on veut dans les messages nationaux, je crois qu'ils ont quand même un format bien défini et qu'on ne peut pas le changer sans un accord. Question sensibilité à la détection il ne devrait pas y avoir de problèmes : si on compare avec les satellites de navigation on a: la puissance d'un tel satellite est de l'ordre de 10 w max celle du RBE2 de l'ordre de 9 kw La distance du satellite est de l'ordre de 20 000 km et on cherche des détections de l'ordre de 200 km un recepteur de navigation n'a pas d'antenne directive et l'antenne PESA même si elle n'est pas dirigée précisément sur la cible aura un cone non négligeable où elle aura un gain largement superieur à une antenne omnidirectionnelle. De plus l'approche multistatique a pour but de contrer la furtivité et donc il n'y aura pas de réduction de surface équivalente de la cible. Si on détecte il suffit de mesurer les retards sans se préoccuper de la direction : à chaque retard une ellipse elle est plus ou moins grande suivant le retard, c'est elle qui détermine la distance. Pour la direction ce n'est pas la réception qui compte c'est la direction dans laquelle le signal a été envoyé c'est à dire l'orientation de l'antenne AESA (qui est une donnée incluse dans le signal).
-
Là on est en train de mettre au point un capteur étendu pour le Rafale dans un premier temps et d'autres avions (drones?) ensuite. L'interopérabilité est assuré par la liaison 16 qui n'est pas supprimée mais qui ne peut pas convenir lorsqu'on veut rester passif. En effet elle est omnidirectionnelle et est reçue par tout le monde!