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Tout ce qui a été posté par Flippy
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Tu as prit un exemple un peu extrême... Le F35 est un camion à bombe furtif qui n'est pas du tout optimisé pour l'interception (il y a le F22 pour ça), tandis que le T50 golden eagle est un trainer haute performance plus proche d'un vrai avion de combat que d'un simple avion d'entrainement. Maintenant entre un alphajet / L39 / Hawk / m346 d'un côté et un Rafale / SU27 / F15 ou F22 de l'autre tu auras une sacrée différence de performance en AA.
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Un intercepteur est un chasseur spécialisé en AA mais ça reste un chasseur.
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L’arrivée prochaine du Soukhoï T50 et du Chengdu J20 a pu aussi jouer un peu pour cette acquisition. Tout dépend aussi de ce qui a été négocié en plus des appareils (pièce-détachée, entretien...).
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Le s300 ce n'est plus vraiment la même catégorie. Ce n'est pas le genre d'engin qui passe inaperçu, jamais la Russie ne livrerait de tel matériel aux sécessionnistes. Quant à l'armée Ukrainienne, d’après google il n'en reste plus que 6 qui soit encore plus ou moins opérationnel dans le pays. Sinon il y a aussi quelques S-200 (retiré en 2013) qui doivent être stockés quelque part dans le pays (d'ailleurs celui là les Ukrainiens ont déjà prouvés par le passé qu'il fonctionnait très bien contre les avions de lignes).
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Le F22 pour de l'attaque au sol, j'aurais pas loupé un épisode là. Sait-on quel armement a été utilisé et surtout a-t-il utilisé ses soutes ventrales pour délivrer cet armement ? Hors de prix, chaine de montage à l’arrêt, interdit à l'export par le congrès... il n'est pas prêt d’être un concurrent à l'export en tout cas.
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Ce n'est pas demain la veille que nos FREMM feront pareil...
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Honnêtement je ne vois pas ce qui vous choque à utiliser des Rafale pour toutes les missions de PO. Sous prétexte qu'il coute trop cher à l'heure de vol pour juste intercepter du liner civil, vous souhaitez développer un intercepteur lowcost qui servira uniquement qu'à l'entrainement et intercepter du liner civil.... mais quoique qu'il arrive on aura toujours besoin du Rafale pour faire une partie de la PO (ça ne sera pas toujours des liners qu'il faudra intercepter) ainsi que tout le reste du spectre d'action de l'ADA. Alors oui on pourrait économiser un peu de budget avec la différence de prix de l'heure de vol entre lowcost et Rafale, mais d'un autre côté on dépenserait plus pour le développement d'un trainer/intercepteur (comparé à un simple trainer)... donc d'un point de vue économique on y gagne strictement rien à remplacer le Rafale. Au final on aurait une baisse capacitaire pour la PO (un lowcost ne fera jamais aussi bien que le Rafale) pour un budget équivalent... ce qui pour le coup serait vraiment du gaspillage.
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Même s'il coute moins cher que le rafale pour faire des missions d'interception lowcost, un chasseur d'entrainement disposant des performances et l'armement d'un vrai intercepteur sera toujours beaucoup plus cher qu'un chasseur d'entrainement dédié exclusivement à l'entrainement. Donc au lieu de payer plus cher l'heure de vol, on payera plus cher l'achat des avions... Au final les missions d'interceptions seront réalisés par un appareil aux performances inférieures sans avoir de vrai gain économique. Edit: L'unique avantage d'un trainer/intercepteur type F5 serait de soulager un peu la charge de travail de la flotte de rafale... mais ça pourrait donner des arguments à Bercy pour diminuer la commande de rafale, ce qui augmenterait forcement son cout unitaire (y comprit à l'export)... donc très mauvaise idée.
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Si j'ai bien comprit le cahier des charges tu souhaites : - développer un nouvel appareil (ce qui coute pas mal d'argent) avec forcement une nouvelle chaine logistique et entrainement spécifique (ce qui coute cher la aussi). - capable de faire de l'interception, donc besoin d'un appareil rapide ayant au moins un radar et une bonne autonomie, ce qui n'est pas vraiment compatible avec un petit appareil (sauf à en mettre un peu partout en alerte sur le territoire). - sans meteor et une suite électronique digne de ce nom il servira uniquement qu'à l'interception de liner civil car je le vois mal demander à un SU27 ou un F18 un peu trop curieux de repartir de son côté de la frontière. - il ne servira pas à l'interception d'ULM ou d'appareil léger (rôle déjà prit par les hélicoptères MASA). - il sera en concurrence avec le rafale pour les missions de PO, à la moindre alerte il faudra choisir lequel on envoie en mission (donc complexité de la procédure et perte de temps). D'autant que vu qu'il ne faut pas l'envoyer contre des adversaires sérieux, il va falloir acheter quelques AWACs et moderniser notre réseau de radar pour bien choisir si on doit l'envoyer lui ou un rafale (encore une fois ça va couter cher). Au final, cela reste beaucoup plus économique d'employer uniquement des rafale même s'ils sont parfois "overkill" pour certaines missions.
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Je ne suis pas sur que la majorité des radars couvrant le territoire puissent vraiment estimer la taille des appareils. Et même en admettant que l'on sache la taille et le profil de vol de l’intrus, cela ne suffit pas forcement pour différencier un chasseur militaire et un jet privé par exemple. Certes il y a la radio et le transpondeur, mais ça peut tomber en panne ou être utilisé pour envoyer de mauvaise donnée. Dans le doute un contact visuel direct (depuis un observateur au sol ou un chasseur de PO) reste indispensable. Par contre, je le répète si on sait qu'il s'agit d'un ULM ou d'un petit appareil de tourisme c'est un hélicoptère Fennec de l'armée de l'air que l'on envoie... pas un rafale. Alors oui ça arrive souvent que l'on envoie un rafale pour pas grand chose, mais si cela a été fait c'est qu'il y avait à chaque fois un risque (faible mais néanmoins possible) que cela soit autre chose qu'un pauvre civil égaré (le risque 0 n'existe pas).
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Et inversement, ce n'est pas parce que ça vole à 300m d'altitude que c'est forcement un ULM. Concernant les zones interdites, oui tout intrus sera immédiatement repéré par les radars mais c'est difficile de faire la distinction entre un appareil hostile et un pauvre civil égaré. Raison pour laquelle il reste indispensable qu'un chasseur vienne au plus prés de l'intrus pour vérifier si celui-ci est hostile ou non.
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Certes, mais envoyer un chasseur léger d'entrainement sur autre chose qu'un ULM ou un petit appareil de tourisme c'est de l'incompétence. De toute façon si la cible a déjà été identifiée comme étant un ULM ce n'est pas un rafale que l'on envoie mais un hélicoptère de MASA. Après si l'on ne sait pas ce que c'est, dans le doute il vaut mieux prévoir le pire et envoyer directement un rafale pour enquêter... au risque d'avoir le lendemain un énième reportage sur TF1 parlant du gaspillage d'argent que représente l'interception d'un "pauvre ULM" par un "avion de combat sur-armé".
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terrorisme Daesh
Flippy a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Politique etrangère / Relations internationales
Euhhhh l'Australie a ouvert des camps pour les réfugiés fuyant le Daech ? D'un côté ce n'est pas la place qui manque la bas, mais bon... ça serait quand même assez ironique comme situation de devoir placer ces réfugiés dans le "Bush" australien. -
ressource Avenir des ressources, avenir de l'économie mondiale
Flippy a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Economie et défense
Vu que certain on l'air de s'y connaitre un peu en diététique j'en profite pour poser une petite question un peu HS. De mon point de vu... protéine, glucide, lipide, au final c'est juste du carburant pour notre corps. Donc peut importe d'avoir les proportions parfaites dans son alimentation du moment que l'on brule tous les excédents après. Raison pour laquelle je ne me suis jamais pris la tête pour mon alimentation (c'est pas demain la veille que l'on m’empêchera de prendre un repas sans mon pâté de campagne et mon saucisson). Mais en vous lisant je me suis posé une question un peu bête et j'ai un peu de mal à choisir entre les 2 propositions. Bref s'il fallait choisir entre : un régime "parfait" sans sport... ou... un régime "hypercalorique" (charcuterie, lardon, bolognaise, lasagne, raclette, viande rouge) mais avec une bonne activité sportive. Lequel serait le plus bénéfique à long terme sur notre santé ? -
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Flippy a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Economie et défense
Effectivement beaucoup d'adepte du semis direct remplace le désherbage mécanique par le désherbage chimique. C'est pas top (surtout si c'est fait n'importe comment) mais ça reste largement moins pire à long terme que le labourage du sol. Il est possible de faire sans traitement chimique avec une bonne rotation des cultures, l'utilisation de couvert végétal et l'élimination manuelle des quelques adventices qui restent (au pire on peut passer un petit coup de bineuse ou de rouleau avant de semer)... mais c'est plus complexe à mettre en œuvre. -
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Flippy a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Economie et défense
Ça fais très longtemps que l'on sait que le conventionnel détruit les sols à long terme (j'ai déjà lu des études française des années 30 sur le sujet). Pour ce qui est du semis-direct, l'INRA travaille dessus sérieusement depuis une quinzaine d'année mais elle avait déjà commencée les études bien avant. Certes ce n'était que de la recherche fondamentale sans application pratique derrière, mais on connaissait déjà. Maintenant en cherchant bien il y a bien quelques agriculteurs qui font ça depuis longtemps. J'ai eu justement un intervenant à la fac qui était venu nous présenté le semis-direct... un bon paysans du Gers qui pratique le semis direct depuis une trentaine d'année (soit presque autant que Carlos Crovetto). -
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Flippy a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Economie et défense
Ce brave Carlos n'a rien inventé, c'est juste un adepte du semis direct... ce qui fait parti des "bonnes pratiques culturales" dont je parlais plus haut. -
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Flippy a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Economie et défense
La rotation des cultures et la jachère permettront de gagner un peu de temps mais cela restera insuffisant. Les principales causes de la régression des sols sont surtout l'abus d'intrant qui réduisent l’activité biologique des sols et la mécanisation qui a induit des mauvaises pratiques culturales (arrachage des haies et labourage des sols avec des engins trop lourd). On perd dans le monde plusieurs millions d'hectares de terre arable tout les ans. Il est claire que notre système de culture actuel est arrivé à ces limites et qu'il doit rapidement être changé (cela devient même urgent). Maintenant si on fait le tour des solutions... 1) L'agriculture bio Comme la dit si bien Shorr Kan, le bio demande énormément de connaissance en agronomie et beaucoup de main d’œuvre pour être réellement efficace d’où une perte importante de rendement face au conventionnelle. Mais j'ajouterai aussi que le bio reste avant tout une idéologie (selon laquelle le "naturel" est meilleur) et comme toute idéologie elle conduit souvent à rejeter certaines solutions pour des motif non rationnel, voir a de l'aveuglement... En s'interdisant les produits "non-naturels", on limite fortement les choix possible de traitement. Or même si un produit est naturel cela ne veut pas forcement dire qu'il est bon pour l'environnement. Par exemple les agriculteurs bio utilisent beaucoup le souffre et la bouillie bordelaise pour traiter leurs cultures, or même si ces produits sont produits (en théorie) à partir d'éléments naturels ce sont des vraies saloperies qui contaminent les sols à coup de métaux lourds et détruisent l'activité biologique du sol. Ensuite même si le bio a permis de redécouvrir les bonnes pratiques culturales ainsi que d'excellentes variétés ancestrales, il n'est pas applicable partout car la pression des maladies dans certaines régions est telle que certaines cultures bio sont tout simplement impossible dans ces coins là. Bref perso je ne suis pas fan (autant pour des questions de rendement que pour ce côté idéologique que je trouve vraiment trop restrictif). 2) Les OGM Concernant les OGM, ce sont d'excellents outils avec lesquels on peut en théorie faire tout ce que l'on veut (résistance au maladie, au stress hydrique, production de molécules d’intérêts...), les seules limites étant notre imagination et surtout le budget disponible. Comme tout outil, ils peuvent faire le pire comme le bien selon comment ils sont utilisés (et surtout conçu). Mais tant qu'un OGM n'a pas d'effet néfaste pour l'environnement et qu'il intègre un mécanisme l’empêchant de se diffuser dans la nature, absolument rien ne l’empêche de le cultiver comme n'importe quelles autres cultures. Ils sont certes plus chers à produire (en raison de l'utilisation de technique de génie génétique), mais leurs meilleurs rendements (ainsi que toutes les autres applications possibles) les rendent très intéressants d'un point de vue économique tout en restant respectueux de l'environnement. 3) L'agriculture raisonnée ou intégrées Comme le bio l'agriculture raisonnée prend en compte l'impact sur l'environnement. Mais à la différence de celui-ci, elle ne rejette pas les méthodes classiques ou les OGM. L'objectif de cette approche est d'optimiser au mieux les méthodes de production tout en diminuant le plus possible l'utilisation d'intrant. Les méthodes biologiques sont privilégiées, tandis que les traitements chimiques ne sont appliqués que si nécessaires et uniquement la dose nécessaires (ce qui nécessite là aussi de solide connaissance en agronomie). En conclusion Chacune de ses solutions a ses propres avantages et inconvénients et elles sont au final toutes complémentaires. Pour les pays riches, l'agriculture intégrée est je pense la meilleure solution car elle permet de faire la synthèse entre production conventionnelle, agriculture biologique et OGM : - Les bonnes pratiques culturales du bio (rotation des cultures, gestion des insectes auxiliaires, bocage, suppression du labourage) - Intrant chimique réduit au minimum - Choix entre lutte chimique et lutte biologique selon la situation - Utilisation de variété classique ou d'OGM selon la situation - Prise en compte de l'impact sur l'environnement Pour le tiers monde, ça va être difficile de transformer le paysan moyen en véritable ingénieur-agronome (donc il ne faudra pas trop compter sur tous les convertir au bio ou à l’intégrée). Après il y a bien sur la solution OGM (ça reste très simple à cultiver) mais je ne suis pas sur qu'ils soient très fan à l'idée de devenir totalement dépendant des occidentaux, car c'est pas demain la veille qu'il produiront leurs propres OGM. Je crains hélas que le conventionnel bien chimique ait encore de beau jour devant lui dans ces pays là. -
Innovations dans l'aéronautique/aviation civiles
Flippy a répondu à un(e) sujet de Skw dans Aviation de ligne, d'affaire...
Quant une boite qui cherche à vendre son "bébé" arrête de faire de la com c'est généralement mauvais signe (soit pour la boite ou soit pour le projet). Après il y a beaucoup de poids mort sur cet avion, ça ne doit pas aider au niveau de la consommation en kéro (ce qui peut eut être rédhibitoire pour le marché civil).- 35 réponses
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Je suis d’humeur à philosopher un peu ce soir, allez je me lance moi aussi dans le débat. De la manière dont je vois les choses je suis très proche de la philosophie de la "tabula rasa". Selon ce principe nous naissons tous plus ou moins égaux, puis c'est notre expérience et notre éducation qui va forgé au fur et a mesure notre identité (notre esprit) qui en faite se résume juste à notre mémoire. Concernant notre comportement, il est influencé en partie par notre expérience mais aussi par nos émotions dictées par notre appareil endocrinien (via la production d'hormone et de médiateur chimique). Ainsi si on arrive un jour à transférer notre conscience (donc notre mémoire) dans un super-ordinateur, nous perdrions alors la plupart de nos émotions. Au final cela serait toujours "nous", mais serions nous toujours humain ou juste un simple "programme" comme ceux que l'on trouve dans la matrix, une super IA dénué de tout sentiment ? Ce n'est qu'une question de temps en faite. Il n'y a pas de grosse différence dans le principe de fonctionnement entre un réseau de neurone et un réseau de transistor. D'ailleurs j'avais lu il y a 2/3 ans un article super intéressant sur une équipe de chercheur qui avait réussi à "écrire" puis "lire" quelques Ko d'informations dans quelques neurones. Qui sait où cette même équipe en est aujourd'hui ? Et surtout de quoi sera t elle capable dans l'avenir ? Notre mémoire n'est rien de plus qu'une énorme base de donnée, rien n’empêche théoriquement de la transféré si tant-bien que l'on trouve un disque dur assez gros. Maintenant avoir toutes ces informations c'est bien, mais encore faut-il pouvoir les exploiter... or là aussi la recherche avance vite, notamment en ce qui concerne la lecture de la pensée. Par exemple je pu lire qu'une équipe était parvenu à "afficher" sur un écran les pensées d'une personne. En gros ils ont prit un volontaire, lui ont fait longuement regarder une série de photo et de vidéo. Ils ont observés à l'aide d'un encéphalogramme comment réagissait le cerveau à ces stimuli (pour étalonner la machine), puis les chercheurs lui ont demandés de penser à des formes ou un animal... l'image obtenu ensuite était vraiment dégueulasse, flou mais on y distinguait vaguement les contours de ce qui était demandé. Encore une fois s'ils sont capable de ça aujourd'hui de quoi seront ils capable demain (ils n'ont pas intérêt à tomber sur un pervers pour les essais, les résultats pourraient être assez comique je pense ). Bref même si on peut copier notre conscience et que l'on sache comment l'utiliser, encore faut-il avoir un super-ordinateur assez puissant pour y arriver... or là aussi la recherche avance. On a par exemple le Human Brain Project (projet de 1 milliard financé par l'union européenne) qui vise à construire avant 2030 un ordinateur assez puissant pour émuler le fonctionnement d'un cerveau humain.
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L'eau est un excellent bouclier anti-radiation mais n'est pas vraiment un bon bouclier thermique. Vu les températures extrême a encaisser, l'importante surface d’échange thermique (surface des tubes), le faible volume d'eau (quelques m3), le fait que l'eau dans les tubes soit en mouvement (régime turbulent)... les lois de la thermodynamique ne mettront que quelques dizaines de minutes pour détruire tout le système (au choix congélation totale ou explosion de vapeur). Je sais bien que le ricain moyen est un grand amateur de gras mais je ne suis pas sur que les médecins de la NASA soit vraiment fan à l'idée de nourrir ces braves explorateurs de l'espace avec juste que de l'huile. Mais ce système de culture peut aussi être utilisé pour élever des bactéries. Or les cyanobactéries ont d'excellentes propriétés nutritionnelles et médicales tout en pouvant produire de l'O² par photosynthèse. 2 CO² <==> C² + 2 O² Il faut juste trouver le bon équilibre entre la quantité de plante/algue et le nombre de personne. Donc si après expérimentation on détermine que la production en CO² de 80kg de bonhomme équivaut à la consommation en CO² de 3t de plante (chiffre au hasard) et inversement pour l'O². On peut théoriquement maintenir 80kg de bonhomme au milieu de 3t de plante. Le seul problème est d'avoir déjà 3t de plante à l'arrivé de notre bonhomme (donc une source extérieur de CO² le temps que nos plantes se développent). Mais ça c'est pas un problème (au pire il suffit de bruler quelque chose et hop on a notre CO²) De mémoire, il y a déjà eu au moins une expérimentation où quelqu'un c'est enfermé plusieurs jours dans une pièce hermétique remplit uniquement de plante. Je vais essayer de retrouver ça sur le net. edit : j'ai retrouvé, c'était dans une émission scientifique de la BBC "How to grow a planet : Life from light"
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D'un autre côté... a ce moment là... les conventions de Genève seront les derniers de nos soucis.
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Totalement d’accord avec toi mais attention je n’ai jamais dit qu'un système biologique serait aussi efficace qu'un système chimique et pour cause... c'est impossible. C'est d'ailleurs en raison de leur fort rendement que les systèmes chimiques sont aussi compact. Techniquement il y a les mêmes limitations pour les systèmes chimiques. Ceux-ci ne peuvent pas dépasser les capacités maximum pour lesquelles ils sont conçu. Quoique si on veut chipoter les plantes peuvent s'adapter et produire un peu plus d'O2 lorsque la concentration de CO2 augmente (mais ça prend du temps donc tout le monde sera mort d'ici là). Au contraire le vivant est extrêmement malléable et s'adaptera dans la mesure du possible a ce qu'on lui proposera. De plus il y a toujours l'option OGM pour avoir vraiment quelques choses qui répondent parfaitement aux besoins (forte production d'O2 et résistance). Bref un système biologique ne répond pas du tout au même cahier des charges : Sur ISS il faut avant tout que ce soit le plus compact et le plus petit léger possible. Dans ce cas le chimique s'impose, mais celui-ci va s'user irrémédiablement et aura besoin d'un approvisionnement régulier en consommable chimique. Maintenant dans le cadre de la colonisation spatiale comme une base scientifique sur Mars la place et le poids sont virtuellement illimités. Mais elle serait ravitaillé tout les 36 du mois, donc il faut un système qui puisse fonctionner en cycle fermé, sans entretien (ou presque) et fournir sur de (très) longue période tout ce dont à besoin la base pour maintenir en vie tout le monde (filtration de l'eau et de l'air + production de nourriture). Ce qui un rôle qui est taillé sur mesure pour le biologique. Je sais que 30m3 est le minimum requis pour produire l'O2 pour un adulte, maintenant si on ajoute la production de nourriture (de mémoire 50m² par personne) et la filtration de l'eau... 100m3 est vraiment un minimum je pense (impensable sur ISS mais largement faisable sur Mars). Donc imaginons une petite base de vie (pour une petite équipe) construite en "dure" avec quelques bâtiments de recherche, un dortoir, plusieurs petites "serres" (pas besoin d’être transparente, la lumière peut être fourni 24h/24 par des lampes) et un petit champs de panneau solaire à côté pour fournir une quantité virtuellement illimité d’énergie. Les eaux usées et l'air vicié sont envoyées dans la serre : - Une importante flore de microorganisme converti l'azote minérale (déchet biologique gracieusement fourni par les habitants) en azote organique assimilable par les plantes, ce qui correspond au cycle de l'azote. - Les plantes convertissent le CO2 en O2 (cycle de l’oxygène) par photosynthèse, ce qui permet la production de glucide servant à la croissance de la plante (cycle du carbone). L'air et l'eau ainsi purifié sont renvoyé dans la zone habitable, tandis que l’excédent de production végétal peut être consommé... et hop on recommence. S'il est bien proportionné, cette écosystème (une fois à l'équilibre) est auto-entrenu et peut fonctionné aussi longtemps qu'on le souhaite. Par réduction de l’amplitude thermique, tu sous entends de placer des cylindres de ce genres à l’extérieur de la paroi ? Si c'est ça c'est les algues qui ne vont pas aimer l'amplitude thermique. De toute façon un système biologique c'est surtout beaucoup d'eau, donc beaucoup de poids. C'est pas demain la veille que la NASA va installer ça sur l'ISS, sauf en miniature juste pour expérimenter (je serais d'ailleurs très étonné que ça n'est pas encore était fait).
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Question bête mais quelle est la position de la convention de Genève vis à vis d'une arme atomique. Parce qu’à la base son utilisation répond à la définition d'un crime de guerre (surtout lorsque les différentes doctrines d'utilisation prévoit d'en balancer plein sur les grands centres urbains du pays d'en face), pourtant le sujet n'est jamais abordé dans les médias.
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Pour ceux qui se demande à quoi ça ressemble de tirer du 12,7x99 avec un "flingue". https://www.youtube.com/watch?v=FLV2ji61arE