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santé Santé publique ressource stratégique?
Nicks a répondu à un(e) sujet de rendbo dans Economie et défense
On ne peut pas dire mieux, trente ans de retard. Mais le choix entre un clone de Thatcher, ses héritiers blairistes à l'intérieur ou depuis peu à l'extérieur du PS, une candidate anciennement ultra-libérale qui a mis un masque social, me paraît totalement absurde. Heureusement, il reste quelques possibilités plus constructives. Un phénomène est en train de se produire sur Youtube notamment. La santé doit être considérée, ainsi que d'autres domaines concernant le bien commun, comme un secteur à sacraliser et à éloigner le plus possible de la marchandisation, d'autant plus qu'elle relève d'une profonde inégalité naturelle, celle du génome de chacun. Inutile donc de l'infléchir encore par les inégalités sociales. Et en passant, des gens bien soignés et en bonne santé, travaillent mieux, sont moins absents, sont plus productifs et créatifs. -
Guerre civile en Syrie
Nicks a répondu à un(e) sujet de maminowski dans Politique etrangère / Relations internationales
Le site de Berruyer a quand même été une mine d'informations, qu'il faut certes analyser, mettre en perspective, voire infirmer, sur la guerre en Ukraine, informations qu'il était bien difficile de trouver dans les medias principaux désespérément homogènes dans leur traitement, très orienté, du sujet. Par ailleurs je partage l'avis d'Alexis sur la possibilité d'un gel du conflit, et j'ajoute, de la mise hors d'état de nuire de Daesh, en cas de récupération de la Syrie utile. Enfin, qu'on le veuille ou non, l'entrée de la Russie dans le conflit a marqué un tournant fondamental . Si les diplomaties occidentales et notamment la nôtre, même si elle mérite à peine ce nom tant elle est tombée très bas depuis 10 ans, avaient discuté d'entrée de jeu avec les russes, cela aurait pu aller encore plus vite et éviter des milliers de morts. Mais sans doute que terminer le conflit n'est pas l'objectif de bien des parties en présence... -
Bon, ils le font ou pas ? Qui les Américains éliront-ils le 8 novembre ?
Nicks a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Ce ne sont que des probabilités évidemment. Sanders aurait été plombé par le soutien démocrate en effet, mais il faut simplement constater que sa campagne des primaires a suscité un enthousiasme et une mobilisation que Clinton a été incapable de reproduire, surtout chez les jeunes.- 253 réponses
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Les sondages sont à prendre avec des pincettes bien évidemment. Mais il semble apparemment que Clinton n'a pas fait le plein de son électorat et notamment des jeunes, très mobilisés par Sanders. Par ailleurs, je réfute que le choix des "populismes" est uniquement dicté par la colère et l'aveuglement, même si c'est vrai en partie. Obama n'a été qu'un super Hollande classieux et élégant, mais ses huit années sont assez faibles quant à leur bilan et les classes moyennes ont particulièrement souffert. Là aussi les arguments d'autorité sur la politique raisonnable et le reste, qui ne serait que facilité et raccourcis ne fonctionne plus car les gens voient confusément qu'une seule partie, infime, de la population sort gagnante à tous les coups. Dire aux gens que ce sont des ânes bâtés haineux ne peut pas faire un programme. Or il me semble bien que la direction suivie par l'orthodoxie s'est révélée désastreuse et que si un électeur populaire de Trump n'est pas bien malin car il vote sans doute contre ses intérêts en pensant renverser la table, que dire de tous nos dirigeants, toujours incapables (volontairement ou non) de prendre la mesure de la crise ?
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Bon, ils le font ou pas ? Qui les Américains éliront-ils le 8 novembre ?
Nicks a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Je ne peut-être plus en accord avec ce qui est dit. Trump aurait selon les sondages durant les primaires perdu contre Sanders, qui est loin d'être un bolchevique au passage. Je suis également persuadé que le phénomène, du en grande partie à la crise économique mondiale, malgré des spécificités propres aux Etats-Unis bien sûr, est à l'oeuvre dans tous les pays occidentaux, avec plus ou moins d'acuité. La social-démocratie néolibérale n'a plus l'ombre d'une chance en France en particulier, comme elle n'a pas suscité la mobilisation dans un pays pourtant bien moins ancré sur les valeurs sociales comme les Etats-Unis.- 253 réponses
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L'élection de Trump, c'est aussi à mon sens la défaite sèche des appareils et des partis. D'un côté les Républicains ne pouvaient pas voir Trump en peinture mais sa fortune lui a permis de se passer du soutien du parti avec le résultat que l'on sait. De l'autre côté, Sanders, donné gagnant dans tous les cas de figure, a subi les tirs de barrage des démocrates et malgré une très belle campagne a du s'incliner pour une candidat orthodoxe, mal-aimée, peu mobilisatrice et qui a piteusement perdu. Tout cela ne plaide pas vraiment pour le système des primaires qu'on essaye de nous vendre en France. Par ailleurs, si on peut tirer une leçon en vue des présidentielles françaises, c'est que la droite extrême (j'y inclus jusqu'à Juppé pour son programme économique) n'a pas trop à s'inquiéter de ceux qui n'ont plus que le vote utile et la peur pour tenter de mobiliser. La défiance envers le système et les partis est très forte. Il semble que la solution pour qui veut gagner contre les conservateurs soit dans la promotion d'un projet hétérodoxe et hors partis. Sinon, c'est Trump et compagnie.
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Europe vs USA, LE duel.
Nicks a répondu à un(e) sujet de KnewEdge dans Politique etrangère / Relations internationales
Les crises financières se sont produites tous les cinq ans environ depuis la libéralisation de la finance (1987, 1993-94, 1997-1998, 2001-2003, 2007, en cours). Ce n'est pas étonnant puisque la libéralisation financière, en conjonction avec la généralisation du numérique, a autorisé une volatilité sans pareille. Elles n'ont pas eu toutes d'impact systémique, mais au moins des répercussions zonales, voire internationales très fortes comme celle en Asie ou la bulle internet. Reste que quand on regarde les calendriers des crises, il y a bien un avant et après libéralisation. Je veux bien entendre des arguments contredisant les foutaises sur le flottement du dollar pour permettre une dette infinie. En tout cas, les Etats-Unis s'en sont bien servis. Même chose, sur la géopolitique actuelle. Les choses sont bien entendu plus complexes que le seul affrontement entre blocs, autour d'un pivot monétaire ou énergétique, mais il y a quelques éléments convergents malgré tout. Sur les banques centrales et les crises financières, je suis d'accord que la responsabilité en revient d'abord à la dérèglementation, ou plutôt à la libéralisation, puisque ce terme touche le cadre et qu'une réglementation dans le cadre, quand il est totalement libéralisé, ne peut plus avoir aucune efficacité, surtout dans le contexte de dématérialisation. Mais depuis qu'elles sont indépendantes du pouvoir politique, les banques centrales ont systématiquement préservé la finance, soit en maintenant des taux trop élevés, soit en ouvrant les vannes, quitte à alimenter un cercle fermé dont seuls les débordements nocifs concernent l'économie réelle, le reste alimentant des super-profits (et là la théorie du ruissellement fait quand même bien la gueule). Mais c'est précisément l'effet pervers de l'abandon par les Etats du pouvoir de battre monnaie, que de laisser à la finance le véritable pouvoir de gouverner, par delà même l'institution de la banque centrale, débordée par les libéralisations dont elle est elle-même issue. Cela dit, tous les produits dérivés et autres toxicités de l'ingénierie des mathématiques financières finissent, quand le risque qu'ils ont tenté de faire disparaître se révèle plus grand que jamais, dans les bilans des banques centrales, qui de prêteurs en dernier ressort des Etats, sont devenues les nounous infatigables de la gabegie financière. Or pour sortir de cette situation globale, il n'y a pas 36 solutions. Le dollar étant encore au coeur du système et procurant par là-même un avantage considérable aux Etats-Unis, il faut donc le déloger de son statut de monnaie mondiale et instaurer un nouveau système monétaire. La tâche va être ardue... -
Europe vs USA, LE duel.
Nicks a répondu à un(e) sujet de KnewEdge dans Politique etrangère / Relations internationales
Contester aujourd'hui le lien entre la libéralisation totale des flux financiers et les crises qui ont suivi, encore une fois à une fréquence il me semble inégalée, c'est audacieux. -
Europe vs USA, LE duel.
Nicks a répondu à un(e) sujet de KnewEdge dans Politique etrangère / Relations internationales
Je crois que le nombre de crises majeures (dont celle que nous vivons depuis 2007) n'a jamais été aussi fréquent depuis les libéralisations financières des années 80, qui elles-même ont suivi le flottement du dollar en 1971, pour les besoin de la guerre froide (faire financer le déficit américain par le monde entier en profitant du statut de première économie mondiale). Il me semble tout de même que sans le dollar tout puissant, si l'on regarde de près la structure économique des Etats-Unis (désindustrialisation massive, explosion des inégalités, tertiarisation volatile (bulles financières)), le pays connaîtrait un choc susceptible de le déstabiliser sévèrement. Les russes et les chinois, les BRICS en général, même s'ils sont eux aussi prisonniers du système monétaire actuel, avec de fortes réserves en dollar et des milliards de brouettes en titres de dettes, essaient depuis déjà un petit moment de fabriquer l'alternative et de dédollariser leurs échanges. Ca ne plait pas trop outre-atlantique, on peut le comprendre. Les transactions pétrolières sont au coeur de la question. Et cela ramène par exemple à la Syrie (et avant l'Irak, la Lybie....). -
On pourra préciser à toute fin utile qu'un budget a un volet recettes et qu'il n'y a rien de fatal à l'austérité et à la déconstruction de la puissance publique. Cela vaut bien entendu pour la Défense nationale comme pour le reste. L'évasion fiscale se monte à la louche à 60 milliards par an, par exemple et au hasard. Ca peut faire quelques rafales, entre autres...
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En décembre dernier si je me souviens bien. Nos pilotes avaient dit avoir été surpris lors des premiers engagements, puis avoir adapté leurs tactiques. J'avais lancé le sujet de l'éventuel besoin du viseur de casque pour conserver la supériorité en dogfight, mais les contributeurs avaient été peu diserts. Ce qui ressort est que le viseur n'est pas réellement un besoin d'urgence, pas vraiment demandé pour l'air-air, et que le dogfight est une probabilité infime dans le combat aérien aujourd'hui, thème qui avait l'objet d'une autre discussion. J'ai été un peu frustré du manque de retour globalement sur ces exercices du côté français. Volonté de rester discret sur des Retex sensibles axés sur la coopération ou résultats plus moyens que d'habitude pour le Rafale en air-air ?
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A la lumière des très intéressants commentaires des uns et des autres, on voit bien que la question est : qu'est ce qu'un bon compromis ? Il est évident qu'on ne le voit qu'au moment de l'emploi mais tout de même, il me semble que certains appareils sont plus équilibrés que d'autres au niveau du système d'arme. Le choix du furtif comme élément principal de survie repose sur une confiance énorme dans le fait que cet avantage sera prédominant. C'est peut-être le cas. Peut-être pas...
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Mais encore ? Quand on connaît le sujet, il est constructif d'en d'instruire les autres. Il me semble que des arguments ont été avancés pour défendre le point de vue que privilégier le BVR au détriment de la manoeuvrabilité, dans le cas du F35 et non du Rafale, il faut le préciser, pouvait être critiqué et semblait relever d'une confiance en son système d'arme peut-être légèrement présumée. Je ne vois pas en quoi cela relève de l'extrémisme ? Précisément, dans le cas du Rafale, on a un bon compromis entre les capacités de guerre électronique et les possibilités de parer à toute éventualité tactique. J'ose espérer que ce compromis ne sera pas sacrifié en raison de l'influence, qui me semble assez néfaste, de la doctrine américaine et de l'Otan.
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Le problème ne se situe pas là. Qu'on cherche à descendre avant d'être vu donc avant d'être une cible soit-même, c'est cohérent. Qu'on pense qu'on ne sera jamais vu ou qu'on interdira complètement de voir, et qu'on ne prend pas en considération l'éventualité contraire, ça c'est un complexe de supériorité et ça se paye cash en général quand la discussion devient sérieuse.
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Cette focalisation quasi exclusive sur le BVR me donne l'impression d'un complexe de supériorité issu de la pensée US. C'est assez inquiétant. Heureusement, on a le Rafale qui peut, lui, parer aux rencontres surprise.
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Localiser un centre de décision ne fait pas pour autant que les décisions sont épargnées par les considérations de court-terme. Je crois au contraire que l'A400M reflète ce qu'est devenu EADS. Comme souvent en Europe, on a pris le pire de deux modes de gestion. Là en l'occurrence, la recherche de profit rapide et les bisbilles de pouvoir.
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Il me semble quand même que depuis la création d'EADS, les choses vont de mal en pis. Airbus est désormais une multinationale à part entière, avec des préoccupations de multinationales qui se greffent aux effets négatifs habituels de la coopération internationale. Entre recherche du profit de court terme et optimisation des intérêts nationaux et notamment allemands (puisque dominants pour le moment), Airbus en perd à mon sens ce qui en faisait sa singularité ou presque : une réussite coopérative européenne. Mais les dogmes européens sont en train de le tuer. L'A400M en est à mon sens une illustration.
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Pour Boule75, autant je suis d'accord sur le fait que la veille est essentielle pour définir les besoins et choisir ce qui y répondra, mais pour cela il faut aussi faire de l'expérimental et encourager la recherche, y compris fondamentale parce que les applications en découlent souvent, autant je ne peux laisser passer que nous n'avons pas les moyens financiers. Les projets politiques actuels ne les prévoient pas c'est tout. Je rappelle que la fraude fiscale c'est entre 60 et 80 milliards par an pour donner un ordre de grandeur, que les banques centrales indépendantes et la dérégulation financière n'ont pas toujours existé. Or elles ont pour corollaire la diminution des marges de manoeuvre politiques. Il n'y a pas de contrainte intangible. Le Rafale est né d'une volonté politique, son successeur peut très bien voir le jour pour la même raison. Mais il faut un projet d'ensemble. Si on est juste dans l'adaptation bête et méchante parce que "vous comprenez c'est comme ça, y a rien à faire", forcément, on perdra petit à petit toutes les compétences et au final les instruments de la souveraineté. La souveraineté, ce n'est pas un mot, c'est simplement la possibilité au moins relative que le citoyen peut choisir entre différents projets de société. C'est donc la condition de la démocratie. Quant à compter sur les allemands pour la défense, il me semble que c'est un peu aventureux si l'on s'en tient à l'évolution d'Airbus et de sa branche militaire, à la politique étrangère allemande, sans doute bien plus prudente que la nôtre mais qui nous laisse faire malgré tout le boulot et à l'obsession toxique de la restriction budgétaire, ordolibéralisme oblige. A mon sens, il y a urgence à se préoccuper d'inverser cette pente dangereuse si nous voulons conserver un semblant d'indépendance. C'est en tant que citoyen que le Rafale m'intéresse avant tout, pour les raisons que j'ai citées plus haut.
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Ce n'est pas parce que le Rafale est un avion réussi qu'il ne faut pas penser dès aujourd'hui à la suite, dans la perspective du maintien opérationnel de notre défense nationale et de la souveraineté de notre pays. C'est parfaitement possible je le répète. Mais il faut le vouloir et choisir le projet politique adapté. Il y en a. Mais si rien n'est fait, nous perdrons immanquablement les financements, puis les compétences. Quand les compétences sont perdues, c'est redémarrage à zéro...
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Il n'y a jamais rien d'impossible si on ne reste pas planté dans une logique comptable et financière qui ne permet que le court terme et le profit comme objectif exclusif. Notre pays a encore les ressources et les compétences pour faire un successeur au Rafale. Mais pour cela, il faut un projet et une volonté politiques. Ca tombe bien, il y a des élections en 2017.
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Bien entendu, c'est normal, mais il me semble que le Rafale est capable de virer quasiment aussi sec, sans TVC de façon beaucoup plus fluide et en perdant moins d'énergie...
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J'ai l'impression sur cette video que quand le F22 sort d'une manoeuvre à haute incidence où il a probablement utilisé ses TVC, il perd énormément de son énergie. Vous voyez la même chose ?