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AIR-DEFENSE.NET

Rufus Shinra

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Tout ce qui a été posté par Rufus Shinra

  1. C'est la compétitivité de l'ensemble du système d'armes qui compte, pas celle du moteur pris tout seul. Et pour le système d'armes en question, celui du Rafale, le M88 est tout ce qu'il y a de plus satisfaisant pour rester très compétitif. Surtout par rapport aux promesses non réalisées côté US.
  2. En parlant de chats, Nathalie Loiseau, ministre française de l’Europe, a appelé son chat Brexit parce qu’il miaule comme un chieur pour sortir puis, une fois la porte ouverte, reste comme un con et s’énerve quand elle le pousse dehors. https://www.thelocal.fr/20190318/frances-europe-minister-names-her-cat-brexit-because-he-is-reluctant-to-leave https://www.independent.co.uk/news/world/europe/brexit-france-theresa-may-deal-nathalie-loiseau-cat-a8828026.html?utm_medium=Social&utm_source=Facebook#Echobox=1552911466
  3. Rufus Shinra

    Le F-35

    Quand le camion coûte beaucoup moins cher pour la même performance ? Ouaip. Pas trop dans leur doctrine et entrainement. EDIT : encore que, on me dit que Boeing essaie d'intégrer ça dans son 737 MAX.
  4. Pareil, je peux bricoler des trucs avec GIMP si nécessaire. EDIT : ou amusant.
  5. Rufus Shinra

    F-22

    Bah oui. Tu veux avoir quelque chose qui soit en mesure de s'adapter à la menace plutôt qu'une réponse brutale qui devient obsolète et qui dépense un max pour grappiller un pourcent de plus. Genre le Typhoon qui sacrifie tout pour un peu mieux remplir sa mission dans certains paramètres. Le F-22 et le Typhoon sont conçus comme de "meilleurs avions" là où le Rafale et le F-35 (rigolez pas) sont conçus comme de "meilleurs systèmes" - avec plus ou moins de succès.
  6. Rufus Shinra

    F-22

    Déjà, disperser les avions, dans la mesure où ils ont une connexion qui partage plus les données que la L16 de base, permet de faire un travail de corrélation beaucoup plus poussé voire de travailler en radar multistatique. Là, les éléments de furtivité commencent à s'effondrer très vite. La réponse à un avion comme le F-22 n'est pas un "meilleur avion" mais un meilleur système.
  7. Quels avantages à rester à Londres quand il n'y a plus accès aux marchés financiers européens de façon propre ? New York est mieux équipée et offre le marché US, là où Londres va être fortement limitée et en plus touchée par une instabilité croissante au niveau politique et économique.
  8. La City ? Quelle City ? Son avantage principal est de fournir un accès au système financier européen. Point d’UE, point de City, car la place de New York offre de meilleures conditions dans l’absolu et Francfort ou Paris offrent l’accès à l’UE. Oui, quitter l’UE détruit l’avantage comparatif de la City, et ce après que l’idiote de Thatcher se soit amusée à détruire leur économie réelle.
  9. Non, les British ne veulent plus d'immigration, qu'on te dit.
  10. Surtout, ça oblige l’Inde à doubler ses multiplicateurs de force et donc à réduire son ratio d’équipements de front par rapport à chacun des deux larrons.
  11. Lizzie intervenant serait quelque chose de bien, bien plus colossal que l’Article 16, et serait la remise en cause totale du système politique britannique. C’est un pouvoir qu’elle a à condition de ne pas s’en servir.
  12. No-deal Brexit, mais ‘causé’ par le refus de l’UE de tout leur donner sur un plateau d’argent, donc ils peuvent accuser Bruxelles dans leur politique intérieure et ‘sauver la face’. Oui, oui, ils détruisent leur pays pour des histoires électorales.
  13. Rufus Shinra

    F-22

    Amen. Pour mon programme de traitement, l'obésité de code inutile était effroyable au début, et des efforts importants m'ont fait gagner un facteur huit à quinze sur le temps de calcul. Avoir des bons programmeurs peut te faire gagner en performance à un niveau difficilement concevable. Quand tu as une bibliothèque de données bien remplie, tu peux comparer les informations partielles que tu as avec des simulations de ce que tu observerais pour tel ou tel cas. Plus ton calculateur est puissant et ton algorithme optimisé, plus tu peux abaisser le seuil lançant les simulations, et donc repérer les engins plus tôt. Des bribes partielles inutilisables sur un DDM-NG, combinées à d'autres très légères émissions EM venant du même cap et un écho passager sur le radar peuvent être associés à un scénario et préparer des prédictions de mesures dans les secondes qui suivent qui, si elles sont confirmées, déclenchent l'alerte générale dans le système. Comprendre ce qu'on voit, ça ne veut pas dire prendre l'information brute et juste dire "ça doit être ce machin avec juste ce que j'ai", c'est plutôt tricher comme un connard fini et commencer le raisonnement en se demandant ce qui peut exister et à quoi ça ressemblerait. Si tu es perdu dans la toundra sibérienne en pleine nuit et que tu as l'impression d'apercevoir une forme basse au détour d'une éclaircie dans la tempête, je suppose que tu vas automatiquement faire l'hypothèse "est-ce que c'est un loup, est-ce que c'est un ours, est-ce que c'est Eugène Krampon qui s'est perdu près de son goulag" et chercher des signes concordants. Tu ne vas pas chercher à savoir si c'est un dromadaire ou un rhinocéros ou DSK en robe de chambre sortant de sa douche, parce que ça ne fait pas partie de ce que tu t'attends à voir dans les alentours. Et tu vas faire ce type de raisonnement instinctivement, même pour les faux positifs (c'est ce qu'on fait quand on voit les formes dans les nuages). Non, on n'a pas assez d'information avec juste les données brutes pour pouvoir comprendre ce qu'on voit. Par contre, on peut faire des scénarios, faire des prévisions, et affiner notre interprétation par rapport aux observations futures.
  14. Il y a une solution pour ça : on leur donne des baffes jusqu'à interagir avec leur fonction d'onde et la faire s'effondrer en un résultat connu. Je me porte volontaire pour la partie donner des baffes.
  15. Rufus Shinra

    F-22

    Personne ne connait l'état du missile, permets-moi d'en douter. Un missile qui a autant de bouteille que l'AMRAAM (je ne parle pas des derniers engins Russes ou Chinois auquel on n'a beaucoup moins d'accès) sont très bien connus en termes de propriétés cinématiques. Un missile à qui il reste beaucoup d'énergie pour son approche finale ou pas, c'est très différent en termes de vitesse et d'altitude d'approche. Il y a vingt ans, voire même dix ans, j'aurais concédé sans souci car il serait très improbable qu'un radar de chasseur puisse faire ce type de traitement de données. De nos jours ? Ce type d'analyse à la volée est beaucoup plus réaliste quand on se rend compte qu'un travail important de préparation des contre-mesures est l'acquisition d'une bibliothèque de menaces large. Quand on renifle un Red Flag, c'est pas uniquement pour les émissions radar des copains, mais pour un peu tout : la courbe d'accélération d'un Sidewinder ou d'un ASRAAM te donne beaucoup de choses, idem pour son comportement à différentes altitudes, ce qui te permet de différencier les missiles, de savoir où ils sont, etc. Je ne veux vraiment pas paraitre agressif, mais je crains que beaucoup de personnes ne se rendent pas compte de ce que l'on peut faire avec du traitement de données, à partir du moment où l'on a de la puissance de calcul à revendre. La modularité du calculateur de bord d'un avion de chasse est quelque chose d'ignoré sur les forums de fans, mais de totalement révolutionnaire, car ça permet d'améliorer les performances de tous les capteurs, des instruments de prise de décision, etc., d'une façon qui est très contre-intuitive. Excusez-moi, mais quand on me dit que la comparaison des performances du capteur et de la signature de la cible permet d'aboutir à une distance de détection ou à un seuil, je dis nyet, et je maintiens mordicus mon avis là-dessus, car j'ai passé la moitié de ma thèse à contourner ce type de limitations avec succès, alors que je ne suis qu'un amateur dans le traitement du signal qui utilisait son PC portable avec MATLAB. Pour des pros du traitement du signal qui programment comme des boss avec de la vraie puissance de calcul ? On n'a pas la moindre idée de ce qu'ils vont pouvoir fournir comme résultat, mais ma certitude, venant de l'expérience, est que ça sera plus élevé que ce que la comparaison des fiches techniques va donner.
  16. Rufus Shinra

    F-22

    Plus exactement, il reste 15 secondes (au minimum) à l'ordinateur de conduite des systèmes d'auto-défense pour réagir, adopter des solutions en conséquence, etc., face à un missile qui est en bout de course et n'a quasiment plus d'énergie pour changer de trajectoire. A portée "commerciale" - celle annoncée sur Wiki, je n'aimerais vraiment pas avoir à tirer sur une cible non-coopérative. Bien plus qu'avant, surtout s'ils ont la prétention de chercher des cibles furtives qui sont supposées avoir une SER encore plus faible. Non, j'essaie plutôt d'appliquer les lois de la mécanique, et quand il s'agit de tirer un AMRAAM à cent bornes, on en revient à elles, avec un planeur qui ne peut pas se permettre de gaspiller de l'énergie à masquer son origine.
  17. Rufus Shinra

    F-22

    Quand tu tires un AMRAAM à cent bornes, tu donnes ta position de tir, que tu le veuilles ou non. N'oublie pas qu'il est en vol bien balistique à ces distances, et qu'il n'a pas pu vraiment faire de manœuvres de changement de cap sur le chemin. Qu'est-ce que ça veut dire, quand tu repères le missile bien chaud au milieu de l'air froid à, au minimum, plus d'une douzaine de km (probablement plus, parce que pour tirer à 100 km, il faut que ta cible se dirige gentiment vers toi, donc on passe aux optroniques frontales, encore plus performantes, sans parler du radar qui aura détecté le missile à son tour) ? Que tu peux faire ce que tous les radars de contre-batterie font depuis des décennies et localiser avec une bonne précision le point de départ du missile, donc te mettre à concentrer tes moyens de détection dessus.
  18. Rufus Shinra

    F-22

    Un engin qui va à Mach 4 ou Mach 5 au milieu de l'air froid, ça fait quand même une belle tache thermique pour le DDM-NG. L'air compressé, ça rayonne. Avec une énorme partie de l'effort de discrétion qui dépend de l'angle d'observation. En frontal, le radar du missile aurait de sérieux ennuis, mais on ne parle pas d'une approche frontale vu les trajectoires des BVR. Et il reste que l'on ne compare jamais la performance de deux vaches sphériques dans un vide parfait si l'on veut discuter sérieusement avion. Le F-22 est handicapé en tant que système d'armes par un missile qui a une NEZ très largement inférieure à celle du Meteor, et c'est un facteur que l'on ne peut pas ignorer. Je préfère un logiciel qui fonctionne comme on le lui demande et qui soit à jour pour profiter des développements matériels et logiciels. La fusion de données sera largement plus utile au niveau tactique si tu as plus de patate côté calculateurs pour analyser les petites signatures radar qui seraient normalement ignorées par des calculateurs moins performant car demandant trop de temps à analyser. Qu'on ne retombe pas dans le non-sens de se limiter à la SER et à la puissance émise pour déterminer les distances de détection : c'est bon pour des personnes de f-16.net qui ne font que répéter les PPT de LM, pas pour des personnes qui ont l'ambition de comprendre comment on traite un signal dans la réalité.
  19. Ne plus savoir faire la différence est une chose. Affirmer qu'il n'y en a pas en est une autre. Pour avoir vécu et travaillé aux US, j'ai eu le "plaisir" de découvrir que ce pays est infiniment plus différent de nous que ne peut l'être n'importe quel pays européen. Leur culture projette une image édulcorée mais très différente de la réalité, une réalité qui ressort au final et rend la séparation non seulement envisageable mais de plus en plus bienvenue.
  20. T'inquiètes, personne n'a pris ça au sérieux, c'est d'une transparence folle de la part d'une arrogante qui croyait pouvoir amadouer les Français avec un éléphant blanc militaire et ainsi éviter les discussions concrètes.
  21. Rufus Shinra

    F-22

    L'AMRAAM a une NEZ bien supérieure à celle du MICA IR, donc un avion furtif peut tirer avec sans craindre le retour du MICA s'il se casse dans la foulée. Le Meteor peut, lui, être tiré avec efficacité maximale sans que l'AMRAAM puisse être lancé en retour par le F-22 qui pensait, à tort, ne pas avoir été repéré en essayant de s'approcher près de la barre des 30 km. Et vu les trajectoires planantes prises par les missiles BVR, AMRAAM comme Meteor, ils vont arriver avec un bon angle depuis le haut et pas de face. Il faut voir les BVR comme des obus guidés et pas comme des missiles de film.
  22. Rufus Shinra

    F-22

    La SER est beaucoup moins réduite quand on arrive de dessus que quand on observe frontalement. Et d'où arrive un missile en approche terminale, à ton avis ?
  23. Rufus Shinra

    F-22

    C'est déjà une énorme hypothèse, considérant que le F-22 est une merde complète quand il faut lui donner des mises à jour et que son logiciel doit être passablement obsolète, tout comme ses capacités de calculs, par rapport à un Su-57, Rafale ou F-35.
  24. Rufus Shinra

    F-22

    OK, alors je commence à émettre avec mon RBE2-AA. Supposons, ce qui est une grosse hypothèse, que le F-22 repère l’émission. Il fait quoi ? Il tire à 100 bornes, avec une pK minimum et révélant son azimuth à tout le monde sans bénéfice quelconque ? Non, il doit se rapprocher pour faire un kill. Le souci, c’est que pour avoir une bonne probabilité, il doit être à environ 30 km et espérer ne toujours pas avoir été repéré pendant son approche. S’il est repéré, le Rafale lui balance deux Meteor beaucoup plus performant de plus loin. Faut pouvoir faire quelque chose de sa discrétion.
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