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Desty-N

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Tout ce qui a été posté par Desty-N

  1. En complément des tours de guet, en voie d'automatisation, d'autres méthodes sont expérimentées: J'ignore si une surface de 700 hectares, scannée en 30 secondes, constitue une performance, mais le drone semble plutôt efficace pour détecter les départs de feu. J'ai surtout relevé sa capacité à détecter les activités illégales d'un groupe de campeurs. Comme il me semble que la majorité des feux trouvent leur origine dans des erreurs ou des incivilités humaines, ça pourrait permettre de traiter le problème à la source… Au delà de la détection, je me demande si on il n'y aurait pas moyen d'exploiter davantage les relevés thermiques? Actuellement, on sait se servir d'images IR pour évaluer la couverture végétale et son état de sécheresse. Même si elle n'est pas faite pour ça à l'origine, la caméra du drone pourrait fournir des informations intéressantes. En effectuant ponctuellement des observations au sol et en les comparant avec celles obtenues depuis les airs, on disposerait de références à partir desquelles il serait possible d'extrapoler. Ainsi, en cas d'incendie, on diminuerait les incertitudes sur la manière dont il risque de se propager.
  2. "L’Allemagne est en déclin"… Quand les milieux économiques s’alarment outre-Rhin Le début de l'article de Die Welt sur le sujet: Pour relativiser un peu les choses, je rappelle que ça fait au moins 20 ans que le presse française titre régulièrement sur le déclin de l'Hexagone . Entre ça et la percée de l'AFD dans les sondages, je commence à me dire que l'on tient peut-être des points de convergence entre la France et l'Allemagne. Même si ce ne sont pas obligatoirement ceux que les pro-européens auraient souhaité.
  3. Je n'ai pas vu passer cet article sur le forum: Le point qui me fait le plus tiquer, c'est le "malheureux incident" survenu à bord de ce vieux pétrolier utilisé pour contourner les sanctions occidentales et fournir des devises à la Russie. Je me fais peut-être des idées, mais après la malencontreuse explosion spontanée sur le pont de Kertch, je ne peux pas m'empêcher de me demander si les services spéciaux ukrainiens n'auraient pas encore fait des siennes... (et ce sans aucune aide logistique ou soutien occidental évidemment )
  4. Cela ressemble furieusement à l'évolution des aéronefs durant la première guerre mondiale: d'abord cantonnés à l'observation, ils ont été progressivement utilisés pour le bombardement et l'interceptions des appareils ennemis. A ce rythme-là, les drones militaires de 2025 ressembleront autant à ceux de 2022, que les avions de 1917 ressemblaient à ceux de 1914. Sinon extrait d'un article du Monde concernant la stratégie ukrainienne en ce moment! A priori, ils utilisent les Stormsahdows/SCALP, comme ils utilisaient une partie des HIMARS : pour désorganiser la logistique adverse. Les russes se sont adaptés la première fois, ils feront pareil à cette occasion, la question c'est de savoir combien de temps il leur faudra. Si je partage avec @Akhilleus un certain scepticisme en ce qui concerne la stratégie occidentale reposant sur une suprématie supposée imparable d'armes technologiquement très avancées, je nuancerais un peu les choses du point de vue tactique. Des outils comme des missiles de croisière dernier modèle peuvent conférer un avantage momentané. A eux seuls ils ne suffiront pas à gagner une guerre, mais ils peuvent apporter une aide importante pour certaines batailles, voire pour une campagne. Dans le cas présent, l'EM ukrainien les utilise en jouant sur les caractéristiques géographiques de la Crimée qui contraint les flux logistiques à passer par un petit nombre de lieux. Je n'ai aucun doute sur le fait que Moscou trouvera une parade. Mais s'ils mettent trop de temps pour cela, Kiev pourrait parvenir à affaiblir suffisamment les troupes adverses et à réaliser une percée. Le problème, c'est qu'il y a pas mal d'inconnues qui rentrent en jeu, à commencer par la date à laquelle débuteront les pluies d'automne et la rasputiza. Même s'ils passent les défense adverses, les blindés ukrainiens ne serviront pas à grand chose s'ils ne peuvent évoluer que sur des routes, pas très nombreuses et donc facile à miner ou à bombarder pour l'ennemi. Je ne suis plus très optimiste sur la stratégie déployée. Je pense que si Kiev réussit à percer, le temps leur manquera pour exploiter cet avantage, et qu'ils progresseront au mieux de quelques (dizaines de) kilomètres. Au maximum, une chance sur trois qu'ils fassent reculer le front de 100 km cette année. Mais s'ils réussissaient cet exploit deux années de suite dans le sud du pays, ils atteindraient la mer d'Azov ce qui couperaient la zone occupée en deux...
  5. Je mentionnais des drones MALE, qui peuvent évoluer à moyen altitude. Pour l'Eurodrone d'Airbus, on parle quand même d'un plafond de 13 km. Si dans les cités on trouve le moyen d'envoyer au tapis des aéronefs qui volent à plus de 10 000 mètres, je crains que les rodéos avec des véhicules de location polonais ne deviennent le cadet des soucis de la PN. Accessoirement, à cette hauteur, on peut garder un œil sur une zone très vaste, comportant des habitations de tous les milieux sociaux, ce qui devrait réduire les accusations de stigmatisation. Dernier point, en réaction à @clem200
  6. Je change un tout petit peu de sujet, pour revenir sur les difficultés des pompiers l'année dernière lors des incendies en Gironde l'année dernière (s'il existe un sujet plus approprié pour en parler, merci de me le signaler, je ne l'ai pas trouvé) En 2022, certaines difficultés d'accessibilité étaient apparues suite à des spécificités locales: Je ne m'étendrai pas sur les contorsions dialectiques de la sénatrice qui s'était emparée du sujet avant le début des feux , mais je me demande si on a tiré la leçon du drame de l'année dernière? Pour être clair, est-ce que désormais les chemins de la forêt de La Teste-de-Buch sont enfin dégagés, afin de permettre aux pompiers d'intervenir rapidement s'ils détectent un début d'incendie? J'ai cherché un peu dans les médias en ligne, mais je n'ai rien trouvé. Si quelqu'un possède l'information, je suis intéressé.
  7. Les américains y pensaient déjà, voici 20 ans comme le montre ce chef d'œuvre d'anticipation, vers 1:20 : Blague à part, un Taser spécial automobiles ne me semble pas un concept spécialement délirant, mais il y a peut-être d'autres pistes. Pourquoi pas des drones MALE tournant au dessus de quartiers sensibles, pour faire de la videosurveillance à distance? En cas de course poursuite, même si les policiers perdent de vue le véhicule en fuite, ils peuvent le retrouver sans difficulté. Et sinon, j'espère moi aussi que le locataire du véhicule polonais conduit par Naher devra rendre quelques comptes aux enquéteurs, voire à la justice.
  8. Loin de moi l'idée de vouloir créer une diversion , mais, il y a peu, j'ai vu passer une info que je voudrais partager. C'est lié aux événements à la source des 5 jours d'émeutes: la mort du conducteur (mineur) d'une voiture, après une course-poursuite par des motards de la police, suite à un refus d'obtempérer. De manière générale, je crois comprendre que l'interception d'une automobile qui ne veut pas s'arrêter est une opération très difficile pour les forces de l'ordre. Pour les fonctionnaires en uniforme, l'usage de leur arme est soumise à des règles très stricte et la moindre erreur peut conduire à un drame. Dans certains cas, l'usage des herses constitue une alternative intéressante : Mais, outre que la masse et l'encombrement de ces engins ne les rend pas toujours faciles à manier (et carrément intransportables pour des motards), la volonté d'éviter l'éclatement du pneu (pour empêcher la perte de contrôle et l'accident) amènerait à un dégonflement relativement lent, sur plusieurs (dizaines de?) kilomètres, ce qui prolonge d'autant la course-poursuite. Ces herses semblent néanmoins constituer une solution acceptable dans certaines situations. Sauf que la dernière création de Michelin pourrait bien chambouler ce fragile équilibre : Quelques précisions: Comme l'indique l'article, il ne s'agit pour le moment que d'une expérimentation pour La Poste dans les Hauts de France, mais on risque de voir ce genre d'accessoire se répandre dans les années à venir. Ce qui rendra d'autant plus délicates les interceptions de véhicules en fuite. Comme les USA seront sans doute également concernés, je ne doute pas que les policiers américains trouveront de nouvelles solutions techniques, mais je crains qu'on ne connaisse quelques années compliquées …
  9. Tout à fait d'accord, d'ailleurs EDF est sur le coup: Pour résumer l'article: avec l'essor des renouvelables, il va falloir plus de flexibilité dans le réseau électrique et les STEP répondraient très bien à ce besoin. Sauf qu'EDF n'entend pas investir dans le contexte de concurrence énergétique imposé actuellement par la Commission Européenne. Personnellement, j'y vois un petit agenda politique: la commissaire à la concurrence vient d'essuyer une rebuffade du parlement européen, quand elle a voulu nommer l'américaine Fiona Scott Morton dans ses équipes. Elle se trouve donc affaiblie. De son côté l'Allemagne veut subventionner l'énergie qu'elle fournit à son secteur industrielle. Paris et Berlin possèdent donc un intérêt commun à faire plier une interlocutrice qui n'est plus en position de force. Avec un petit effort de négociation préalable de part et d'autre du Rhin, l'Elysée et la Chancellerie pourraient arracher un compromis qui les arrange à la Commission.
  10. Berlin risque de se retrouver face au dilemme que j'évoquais plus haut: la difficulté à différencier dépenses et investissements. Sinon, j'ai hésité à mettre l'article que je vais citer ci-dessous. Je ne voulais pas tomber dans la facilité du german bashing, mais j'ai pris ma décision pour une raison que j'expliquerai après: J'ai discuté voici quelques temps avec une collègue de @pascal qui m'a raconté que, dans les années 1990-2000, les douaniers du côté de Strasbourg se sont mis à intercepter des quantités de camions transportant des déchets médicaux en provenance d'Allemagne. Apparemment leur législation était stricte pour l'entreposage sur leur territoire, mais nettement moins chez leur voisin. Je ne leur jetterai pas trop la pierre, je ne suis pas sûr qu'on soit exemplaire en la matière (sans oublier qu'on parle de 35 tonnes sur un total de 400 000). J'espère juste qu'une nation si sensible aux problèmes environnementaux aura à cœur de pratiquer le recyclage en circuit fermé et de préférence chez elle. Si le problème est apparu, voici plus de 20 ans, il serait temps.
  11. Petit couac dans la politique industrielle allemande: J'aime beaucoup ce paragraphe : Un parfait exemple de langue de bois. Par contre, je ne réussis pas à comprendre si le gouvernement allemand agit ainsi à cause d'une vision purement comptable ou s'il envisage une autre stratégie, comme d'inciter les grandes entreprises à fournir un gros effort en R&D Ce ne serait pas pour autant une garantie de succès: qu'ils soient dans le public ou dans le privé, les gestionnaires financiers ont toujours beaucoup de mal à faire la différence entre dépense et investissement. Quoique, pour être honnête, pendant longtemps, certains savants considéraient comme dégradant d'envisager des applications pratiques à leur recherches: En fait la solution est toute trouvée pour l'Allemagne (attention je vais faire preuve de beaucoup de méchanceté, c'est pour cela que je cache le reste de mon texte )
  12. Quelques précisions intéressantes: Contrairement à d'autres intervenants , je tire un bilan plutôt positif de toute cette histoire: Mme Scott Morton n'a pas pu entrer en fonction et la commission européenne a eu droit à une petite piqure de rappel. Les techniciens, spécialistes dans un domaine, quel qu'il soit, rechignent souvent à justifier leurs décisions vis-à-vis des néophytes. Cela peut se comprendre, quand les dits néophytes débarquent avec des idées toutes faites et des grands principes inapplicables dans la pratique. Mais ça ne justifie pas les décisions opaques et le refus de se justifier. Il faut juste trouver le bon équilibre. De toute évidence, certains employés de l'UE avaient tendance à l'oublier, il n'est pas inutile qu'ils aient été rappelés à l'ordre.
  13. Ce qui est étonnant, c'est qu'Airbus n'a aucun scrupule à faire intervenir ses filiales allemandes, pour essayer grapiller des compétences supplémentaires dans le SCAF. Comment ça se fait qu'ils n'arrivent pas à faire la même chose pour l'A400M? Quand à la position allemande… Disons que quand une économie basée sur l'exportation commence à plus se soucier de ses problèmes intérieurs que de ses clients potentiels, on peut se dire qu'il y a un problème.
  14. La ZFE parisienne aurait dû se mettre en place en 2023: 18 mois de gagnés c'est toujours bon à prendre. Quand aux chaudières à gaz, le nouveau délais concerne surtout le renouvellement dans les logements anciens. Pour rappel, en France 357 000 logements neufs ont été construits en 2020, alors qu'il y a 37 millions de logements au total. , même pas 1%. Par contre, plus de 6 millions d'appartements se chauffent au gaz naturel. Et l'article que j'avais cité mentionne expressément cette cible : Par contre, je vais réviser mon point de vue sur le réalisme de nos décideurs : Si l'UE, les USA, la Chine, le Japon et peut-être l'Inde abandonnaient les énergies fossiles d'ici 2050, ça serait une immense victoire. Mais pour être honnête, ça me semble irréaliste. Je vais rester optimiste et considérer qu'il s'agit d'une tactique de négociation en prévision de la COP28: demander beaucoup pour obtenir un peu.
  15. Il était question d'interdire les chaudières au gaz, mais finalement le gouvernement va se donner un peu de temps pour réfléchir. Nos dirigeants semblent échaudés pas les mésaventures de nos voisins d'Outre-Rhin: Et comme ce genre d'information n'arrive jamais seule, il y a aussi du nouveau sur les ZFE : Une fois, c'est un hasard, deux fois c'est une coïncidence. Encore une info comme ça, et je pourrais bien envisager que nos décideurs se soient rendus compte qu'un texte de loi doit tenir compte de la réalité.
  16. En plus des problèmes énergétiques, il y a peut-être un autre facteur qui entre en jeu: Si les entreprises ne peuvent pas embaucher, mais qu'elles doivent s'acquitter de factures énergétiques plus que conséquentes, il ne faut peut-être pas s'étonner qu'elles aillent voir ailleurs? Par contre, je suis surpris que Berlin peine autant: j'aurais pensé que, parmi les dizaines de milliers réfugiés ukrainiens, elle aurait pu trouver sinon des individus qualifiés, au moins des personnes bien éduquées et susceptibles de se former aux besoins du marché du travail teuton.
  17. L'Union Européenne reste une machine à fabriquer du compromis, une structure où l'habileté diplomatique joue à plein. On pèse plus si on occupe une fonction comme la présidence du conseil ou si on est une des grosses économies de la zone, mais ça ne veut pas dire qu'on décide de tout. La comparaison de @ksimodo avec la présidence de la république française me semble assez révélatrice: dans l'Hexagone, on est nombreux-et je m'inclus dans le lot-à trouver exaspérants certains processus de décision particulièrement longs et fastidieux. L'envie est grande de simplifier les choses et de s'en remettre à un chef qui décide, tandis que les subordonnés exécutent. Sauf que l'UE ne fonctionne pas comme ça. A Bruxelles, on plus proche des "checks and balance" américains que des décisions prises à la hussarde, ce qui ne veut pas dire que rien n'avance, juste qu'il faut trouver la bonne méthode. On a un bon exemple avec le nucléaire civil. Si pendant trop longtemps, Paris a laissé Berlin donner le ton sur le sujet, les choses ont changé depuis deux ou trois ans. Nous avons réuni une coalition de pays favorables à l'atome et nous n'hésitons plus à faire valoir nos positions. Aucun pays de l'UE ne peut décider seul, (même pas l'Allemagne ), même si certains ont plus de facilités que d'autres pour peser dans la prise de décision. Le poids économique, démographique, ou la fonction de président jouent un rôle, mais la maitrise des dossiers, l'habileté diplomatique et la détermination à traiter un sujet comptent tout autant. Si la Pologne ou la Hongrie mettent de la mauvaise volonté, ils ne bloqueront pas la machine, ils y balanceront du sable qui en fera crisser les engrenages, au lieu d'huile pour aider à les faire fonctionner. Et s'ils ne font pas preuve d'un peu de subtilité ils risquent même de pousser certains états-membres à se concerter pour les contrer. En fait, pour tirer le meilleur parti de l'UE, il faut être un état de bonne taille (plusieurs dizaine de millions d'habitants) et disposant d'un réseau diplomatique suffisamment efficace pour bâtir des coalitions d'opportunité disposant d'une minorité de blocage, qui ne lèveraient leur veto qu'en échange de concessions. L'exemple type c'est un pays comme la Grande Bretagne qui a su magnifiquement agiter la menace du Brexit pour obtenir un statut ultra-privilégié dont elle jouit encore aujourd'... Oh wait Comme quoi, mêmes les plus filous ne sont pas à l'abri d'une sortie de route. Comme je ne pense pas que les diplomaties hongroises ou polonaise arrivent à la cheville du foreign office britannique, je ne suis pas trop inquiet sur leur pouvoir de nuisance.
  18. Berlin n'est pas restée inactive sur ce point, mais a peut-être pris quelques libertés avec ses grands principes: Brusquement, la RFA devient moins favorable à l'UE, dont elle estime qu'elle ne sert plus ses intérêts. Je ne suis pas inquiet pour l'Allemagne, les institutions européennes restent une machine à fabriquer des compromis. Mais si Berlin veut subventionner l'électricité qui alimente son industrie, il va falloir lâcher quelque chose à ses partenaires. Au premier rang desquels il y a la France
  19. Si elle sait quelles sont les conséquences, alors je me demande comment elle va réagir à la situation actuelle: Je me demande quelles options Pékin va envisager pour remédier à la situation à part envahir Taiwan pour créer une diversion nationaliste?
  20. Tout comme l'Allemagne, l'Autriche est hostile depuis longtemps au nucléaire, et a parfois fait feu de tous bois pour bloquer cette énergie. Berlin a dû mettre de l'eau dans son vin (ou sa bière ) après l'invasion de l'Ukraine et la mise à nu de sa dépendance vis-à-vis du gaz russe. C'est maintenant au tour de Vienne et j'avoue que je trouverais savoureux que les autrichiens en viennent à importer de l'électricité nucléaire française, quelque chose qui semble être arrivé aux allemands :
  21. Petits soucis pour un pays de l'UE qui se voulait en pinte sur les ER: Je vous avouerai que j'ai presque versé une larme, en lisant ce passage: Presque, parce qu'en fait, j'avais plutôt la phrase "karma is a bitch" qui me trottait dans la tête Sinon, l'article est plutôt bien fait, en cela qu'il pointe un des gros soucis des ENR: Comme elles sont intermittentes, voire aléatoires, leur production ne correspond pas toujours aux besoins des consommateurs. Donc il faut les stocker, avec à la clé des pertes non négligeables, ou importer de l'électricité étrangère. Peut-être que les "immondes réacteurs nucléaires français" pourront être utiles?
  22. Je verrais bien un parallèle entre les sanctions occidentales vis-à-vis de la Russie et le Brexit pour la GB: dans les deux cas, un certain nombre de personnes ont promis l'apocalypse et quand elle n'est pas arrivée, les deux pays -et quelques sympathisants- ont crié victoire. Mais les effets des deux phénomènes me semblent plutôt ressembler à un poison lent, qui met du temps à faire effet. Aux dernières nouvelles, Londres se trainait en queue du classement de l'OCDE, en ce qui concerne la croissance. Il faudrait que je vérifie, mais je crois que Moscou ne brille pas non plus dans ce genre de hiérarchie (-0.2% de prévu pour cette année?) Moscou vient de passer l'hiver à essayer d'agrandir les territoires qu'il contrôle en Ukraine. Sauf erreur de ma part, le Kremlin a pu se targuer d'un gain de quelques dizaines de km², principalement autour de Bakhmout. Depuis le début de la contre-offensive ukrainienne, les forces de Kiev ont reconquis une surface indiscutablement plus importante. Si on suit tes critères, l'Ukraine a donc d'ors et déjà remporté un succès remarquable Personnellement, je m'en tiendrai aux critères, défini dans l'article de Theatrum Belli trouvé sur ce forum: si l'actuelle contre-offensive ukrainienne permet de reconquérir Marioupol, ça sera une (grande) victoire, si elle parvient jusqu'à la mer d'Azov il faudra considérer ça comme un triomphe (car elle rendrait une bonne partie des troupes russes dépendantes pour leur ravitaillement de la Crimée, de son pont et de ses ferries, des cordons ombilicaux bien fragiles) Donc, même si l'armée ukrainienne n'ouvrait d'ici octobre, qu'un corridor jusqu'à la mer, elle pourrait sûrement exploiter la situation à son avantage pendant l'automne et l'hiver. Comme quoi, l'emplacement des territoires disputés importe tout autant que leur surface. Pour le moment, on est dans le brouillard de guerre, mais on y verra sans doute un peu plus clair en juillet.
  23. HS : surtout que la Turquie a l'air bien dans la m... ouise du point de vue économique Et dans ces cas là rien ne vaut en petit conflit avec un voisin qu'on aime pas trop, pour ressouder la population et faire taire les protestations... Fin du HS En ce qui concerne la contre-offensive ukrainienne, on est dans le brouillard de la guerre. Depuis le début du conflit, l'état-major de Kiev a plutôt bien géré. Pour le moment, je pars du principe qu'ils déroulent leur plan, et que si on ne voit pas encore ce qu'ils ont en tête, alors l'état-major russe est sans doute tout aussi dans le flou. Personnellement, je vais sans doute attendre la fin du mois avant de me prononcer sur une éventuelle réussite ou un échec des ukrainiens.
  24. Ah bon? Il va falloir aller dire ça à Porsche, dans ce cas: Je ne sais pas si Porsche a construit une usine au Chili, juste pour faire joli, mais pour moi ils semblent plutôt croire à cette méthode. @Picdelamirand-oil j'ai bien conscience de l'ampleur de l'effort à entreprendre. Mais c'est pour ça que je considère que toute initiative un peu sérieuse qui va dans le bon sens est bonne à prendre. Et la démarche de Carbonworks me semble correspondre à ce cas de figure: implication d'un acteur sérieux (Suez), validation par étape de la technologie, calendrier raisonnable avec des étapes à court terme (2024-2025). Et en même temps il s'agit d'une solution qui pourrait être déployée à grande échelle, pour un coût relativement modéré. Cela me semble nettement plus délicat et couteux de construire ex nihilo des centrales à hydrogène, que des photoréacteurs à côté des centrales thermiques existantes. Au moment opportun, on interromprait le fonctionnement de ces dernières durant quelques jours pour adapter les cheminées et détourner les fumées de l'atmosphère vers les algues.
  25. Ce que tu décris est peut-être la règle, mais il existe des exceptions. A commencer par celle que j'ai citée hier: CarbonWorks doit exister depuis 2021, voire avant, et je dois voir apparaître le nom de Fermentalg depuis le milieu des années 2010. Pour moi, très clairement, vers la fin des années 2020, la France disposera d'une solution fiable pour capter le CO2 de ses installations industrielles et empêcher qu'il se trouve relâché dans l'atmosphère. Et Suez développe clairement cette technologie depuis plusieurs années. Après, un des problèmes qui se posera est .. comptable. Le CO2 qu'on capte à la sorite des cheminées avant qu'il ne s'échappe, doit-il être considéré comme ayant le même impact environnemental que celui qu'on enlève de l'atmosphère ? (Un enlèvement momentané si on le transforme en biocarburant destiné à des moteurs thermiques)
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