capmat
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Capacité anti-aérienne des hélicoptères
capmat a répondu à un(e) sujet de Lame dans Hélicoptères militaires
Au niveau sécurité et fiabilité c'est bien meilleur qu'un V22. Il ne faut pas juger sur des images mais prendre le temps d'analyser le concept technique. -
Vu comme ça, on peut dire qu'il est mieux armé qu'un B2M qui est aussi armé "gentiment". Le véritable armement de ces navires est leurs capacités logistique et de services qui permettent de tisser avec du temps une réelle capacité de souveraineté. Ces navires agissent comme des araignées.
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L'astrolabe reste un navire civil et apparemment pas armé. Ne sera-t-il pas plutôt utilisé pour la tournée des Eparses ? La disparition en cours des Transall ne pourra pas être complètement compensé par des CN235. Les tournées de relève et de ravitaillements + service "poubelles" connaitront probablement une montée en puissance puisque les populations de la zone participeront de la croissance fulgurante de la zone "Afrique". On ne pourra pas indéfiniment se contenter de compter les oiseaux et les tortues, la pression locale va monter et il faudra y faire face. Ce n'est pas pour après demain, c'est maintenant qu'il faut anticiper. Croset, Kerguelen, St Paul et Amsterdam ont des besoins de service différents de ceux des Eparses. Je suppose que dans un futur assez proche L'Indien du Sud sera desservi par La Réunion et les Eparses seront desservies par Mayotte. Pour La Réunion, les Infrastructures sont en voie d'évolution importantes. Pour Mayotte, l'Aéroport et le port devront connaitre des extensions. Pour "BATSIMAR" il est important de considérer nos besoins dans vingt ans, d'ici la le monde aura considérablement changé et pour nos ZEE nous sommes déjà en situation de quitte ou double. Soit nous prenons des dispositions proportionnées aux enjeux, soit nous glissons sur une pente de perte pour cause d'hésitations et d'irrésolution. Ce qui se passe dans les Paracel et les Spratley devrait nous alerter en conséquence. Les histoires de remplacement d'hélicoptères et de plate forme ou non sur les navires ne sont pas au niveau des enjeux tel qu'ils s'annoncent avec certitude.
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J'observe avec attention et gourmandise ce qui va se passer sur le nouvel "Astrolabe" qui est un navire civil avec équipage militaire. Navire civil donc pas de problème de disponibilité d'hélicoptères, il y en a autant qu'on en veut en affrètement a des prix de revient inférieurs à ceux qu'ils seraient dans la MN. C'est valable pour les missions "civiles" de ravitaillement de la base antarctique. Je suppose que les missions dans l'Indien Sud seront aussi considérées comme civiles en complément du Marion Dufresne ? La France est le premier constructeur mondial d'hélicoptères, nos difficultés de renouvellement des hélicos militaires me semblent plus dues a des cloisonnements dans les processus de décision que vraiment dues a des considérations de bonne gestion d'un budget contraint, ça coute beaucoup plus cher de faire voler des hélicoptères qui ne sont plus en chaine de production que des hélicos récents.
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Je ne me permettrais pas de proposer "une solution". J'ai tendance a prendre la question à l'envers, c'est a dire : dans le choix d'un type de bâtiment, quelles sont nos intentions ? Pour moi, un "patrouilleur" c'est un navire dont la vocation est de surveiller et d'affirmer la souveraineté dans la zone ou il est basé. Donc endurance en proportion de la taille de la zone. Pour moi, une "frégate" c'est un navire de combat avec une marge respectable de supériorité sur le fond, la surface et la troisième dimension sans offrir pour autant une cible trop facile a cerner. Bien entendu, entre ces deux postures il peut apparaitre le besoin de plusieurs tailles et fonctions intermédiaires. Viser les besoins actuels a satisfaire me paraît une approche insuffisante puisque les navires n'arrivent en fonction, au mieux, que trois ans après la décision de commande et il faut y ajouter vingt à trente ans de service. Il faut donc tenter de deviner l'évolution du monde pour qu'a mi-vie les navires n'en soient pas déjà obsolescents à l'excès. Nous n'arrêtons pas de nous gargariser avec "la deuxième ZEE du monde", il faudrait donc que nous appliquions dans les faits ce que la souveraineté sur ces zones implique. Il me semble donc que dans le "créneau intermédiaire" apparait une dominante commune aux éventuelles différentes dimensions (ou tonnage) qui est l'aptitude logistique. Bien entendu, les parties de la ZEE sont éparpillées et donc l'endurance vient accompagner la "dominante commune". L'armement apparent des navires "intermédiaires" n'est pas une caractéristique prioritaire, il doit apparaitre comme défensif et dissuasif sans apparaitre ostensiblement offensif. Une capacité logistique avec de l'endurance exclue "la coque de noix". Il faut donc situer le seuil en tonnage de la première marche dans le créneau entre le "patrouilleur" et la "frégate". Ensuite, qu'il y ait nécessité de deux ou trois dimensions dans le "créneaux" ne me surprendrait pas, sous réserve de ne pas perdre les avantages d'un effet de série et de standardisation à tout les niveaux.
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On utilise ce dont nous disposons " par défaut". Il ne faut donc pas partir de la référence de ce que nous utilisons "par défaut" pour définir le prochain "patrouilleur" mais partir des besoins tels qu'ils apparaissent aujourd'hui et dans un avenir probable. Il me semble tout de même qu'il se creuse un vide entre le "patrouilleur" et la "frégate" dans l'inventaire des bâtiments de la MN. Donc on a tendance faire maigrir les "frégates" et grossir les "patrouilleurs" dans l'espoir de compenser ce vide. Il faut arrêter de tergiverser, il faut entre les "patrouilleurs" et les "frégates" dix huit "BATSIMAR" définis en tant que tels. Pour simplifier : une "frégate",entre 5000 et 6000 tonnes. un "patrouilleur, 1000 tonnes. donc un "BATSIMAR" entre 2000 et 2500 tonnes. Les économies de "bout de chandelles" sont ce qui revient le plus dispendieux à l'usage.
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Oui, c'est exactement ça.
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Il faudra bien mètre quelque chose sur les ponts de leurs nouveaux porte avions et surtout quelque chose qui vole.
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Il y a beaucoup d'oiseaux à N'Jamena.
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Bien entendu, ma remarque précédente était une boutade pour souligner qu'il ne faut pas trop pousser dans le mélange des genres ( allusion au "+ si affinité" de "Rivelo" ). Il faut rester sûr de bien garder le contrôle des outils de souveraineté en zone de panier de crabes.
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Et puis ce serait pratique pour débarquer de la shnouf directement sur les plages, donc auto financement.
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C'est évident. L'air du far west commence a provoquer des irritations suffisantes pour cristalliser des volontés. Il suffis d'attendre.
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Le projet Franco-Allemand n'est pas candidat à la relève des F16. Ce qui est "concret", ce sont les orientations politiques. Dans ces orientations, l'Eurofighter n'est probablement plus à l'ordre du jour concernant l'Allemagne.
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Votre commentaire est bien dans le fil de mes suppositions.
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Il ne faudrait peut être pas oublier le poids de la politique dans ce dossier. Dans le projet d'un futur avion de combat Franco-Allemand, l'appui de la France par l'Allemagne dans le choix du candidat à la relève des F16 Belge est peut être déjà un élément de négociation dans le partage des rôles industriels du projet.
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Laissons pour l'instant TKMS et Navantia de côté. Il me semble que nous avons utilisé STX comme un appât. Les Italiens ont bien mordu, il faut maintenant les amener "à la table" pour la négociation d'un accord plus vaste. J'ignore quels sont exactement nos "bras de levier" vis à vis des Italiens mais je suppose que nous ne sommes pas démunis.
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Je ne suis en rien un expert en montage de société croisée. Je suppose qu'un groupe naval Européen issue d'un rapprochement entre plusieurs entités devrait passer par la création d'une entité unique dans laquelle chacun apporterait une participation. Dans ce cas l'actionnariat "chinois" de Fincantieri serait dilué. Est-ce que STX + Naval Group égale Fincantieri en valeur ? Imaginons une entité unique, commercialisant les produits civils (navires + énergies nouvelles) et à laquelle les deux états s'engageraient a commander leurs navires de surface (dans un premier temps).
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Un navire qui sort d'un chantier est le résultat d'un assemblage. Dans cet assemblage, comment classer les composants en hiérarchie des valeurs ? Bureaux d'études ? Systèmes ? Electronique ? Moteurs ? Coque ? Armements ? Main d'oeuvre ? Matières première ? Au final, celui qui a l'ascendant est celui qui maitrise et contrôle le plus de valeurs dans l'assemblage. Sous cet angle de vue, qui a l'ascendant dans cette foire : la France ? l'Italie ?
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Je l'ai pensé mais je n'ai pas osé l'écrire, n'étant pas un spécialiste du domaine.
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Je ne suis pas certain que nos aimables bavardages aient une influence décisive sur les choix et compromis de Naval Group et de la DGA.
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Je suis le débat étrave classique contre étrave inversée avec attention, et je suis arrivé à une conclusion : l'étrave inversée ne plait pas a "Fusiller".
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Sauf qu'ils ont été revendus.
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Je ne cherche pas a avoir le dernier mot, surtout qu'il s'agit d'un domaine ou mes connaissances sont très très parcellaires. S'insérer dans le trafic civil peut concerner le trafic du pays d'origine, puis le trafic aérien général si l'aéronef en question doit être projeté de l'autre côté du monde, avec bien entendu les clairances associées. Evidemment le choix du trajet évitera l'espace du pays surveillé et l'espace de ses "alliés". Les oreilles ou les relais ne voyagent probablement pas exclusivement dans des moyens affichés. Dans ce cas les "Gabriel" peuvent rester ce qu'il sont sans plus de commentaires passionnés.
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S'insérer dans le trafic civil est utile dans les phases de transition, les phases de missions sont séparées. Concernant les profils de mission des "gabriel", il est évident qu'il est difficile de commenter les choix futurs sans savoir précisément de quoi il s'agit. Il me semble que le "range" est une donnée importante si il y a l'intention de sonder une plus grande partie de la planète. Concernant les Transall Gabriel, il faut remarquer qu'ils disposent d'une perche de ravitaillement en vol.