Aller au contenu
Fini la pub... bienvenue à la cagnotte ! ×
AIR-DEFENSE.NET

herciv

Members
  • Compteur de contenus

    24 329
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    70

Tout ce qui a été posté par herciv

  1. herciv

    Le F-35

    Petite correction. AETP/XA100 (et 101). Tu vois tu penses comme un intégrateur. Tu poses des questions sur l'équilibre de tout çà. C'est pour moi le coeur du problème. Et trancher cet équilibre est laissé à un quarteron de sénateurs. En France c'est la DGA la direction de programme et les équipes de marques qui donnent la rêgle et surtout la fait respecter. Ce quarteron aurait déjà dû trancher compte tenu de l'urgence de trouver une solution au problème d'énergie. Si c'est l'ECU qui est choisi, une solution qui maximiserait la puissance de sortie (pour l'APG et les brouilleurs) serait une erreur difficilement rattrapable. Si c'est l'AETP une solution qui minimiserait la puissance d'entrée serait rattrapable par une évolution du radar mais après avoir perdu quelques années. On parle d'une puissance de calcul 25 fois plus importantes. Certes les composants ont gagné en efficacité énergétique mais on n'est pas non plus dans des ordres de grandeur fantastique surtout que justement ce gain en efficacité est justement utilisé pour améliorer la vitesse de calcul pas pour baisser les conso. Je crois que le très gros avantage des f-35 c'est qu'ils sont interchangeables entre les clients. Si tu veux maintenir cet interchangeabilité tu dois avoir un parc très homogène. Regarde à quel point cette notion pourrait avoir de l'importance en Ukraine. L'autre façon d'y arriver serait la simplicité de la prise en main et la rusticité ... Mais la formation sur le f-35 me semble longue. D'autre part le block 4 est forcément déjà choisi par tous les clients puisque tous ces clients seront livrés en TR3 à partir de maintenant. Je crois que c'est ta réponse sur la différentiation. Moi je vois surtout une évolution ou tout ce qui ressemble à un capteur voir le transport de munitions ne sera plus sur le vecteur humanisé. Imagines aussi que des missions comme le CLOSE AIR SUPPORT sont parfaitement tenu par des engins comme le CAESAR voir mieux compte tenu de la capacité de réaction et de "revisite". Après on peut aussi questionner le deep strike quand tu vois comment les HIMARS sont sollicités avec succès dans la bande des 20/300 km. Tu vois par exemple on parle de l'APG-85, mais le mettre en marche permet presque aussi sec de localiser son porteur fusse-t'il à 80 km. Pourquoi mettre un radar sur une plateforme habitée alors que de facto sa survivabilité est réduite ? Tu vois ou je veux en venir ? Le rôle d'une aviation habitée va être profondément revisitée et les rafales, F-35, J-20 pourraient devenir rapidement des dinosaures. Encore une fois je peux me tromper mais je pense qu'on va vers une aviation habitée qui servira essentiellement à faire du COMMAND and CONTROL déporté par rapport à un état-major métropolitain. Dans ces conditions le porteur doit surtout être capable d'une très grande autonomie, d'une très grande survivabilité d'une très grande capacité de communication. Je pense en plus que le double équipage sera intéressant pour répartir la charge de travail sur un engagement long. J'attend beaucoup de voir à quoi ressemble le NGAD dans ses grandes lignes parce qu'il donnera des indications réels sur les changements profonds qu'on commence à sentir. Dommage qu'il soit prévu pour la supériorité aérienne parce que mon questionnement porte surtout sur les autres missions. Tout çà pour te dire que le choix du nouveau moteur montrera comment le congrès US voit l'avenir de l'USAF justement. Choisir l'ECU serait juger que les marges d'évolution du f-35 sont limités, choisir l'AETP a l'inverse montrerai que les évolutions que je vois ne sont pas pour un avenir proche. Chiffrer cette proximité est cruciale pour dire si ta fenêtre de 10 ans est importante ou pas.
  2. Pour rappel : Soudeurs : EDF et la filière nucléaire française lancent leur propre école Publié le 08 décembre 2022 à 13h44 Les soudeurs sont un métier en forte tension dans la filière nucléaire. (Lionel Le Saux/Le Télégramme) Face aux immenses besoins, EDF, Orano, CMN et Naval Group ont créé une haute école de soudeurs, qui accueille ses premiers stagiaires depuis la rentrée en Normandie. Quatre entreprises du nucléaire, EDF, Orano, CMN et Naval Group se sont alliées pour lancer une haute école de soudeurs, des « acrobates » de précision très recherchés par une filière française en manque de bras pour réparer les tuyaux des centrales ou bâtir les sous-marins du futur. Reprenant le nom du dieu grec Hephaistos régnant sur les forges et la métallurgie, Hefais (Haute école de formation en soudage) accueille ses 40 premiers stagiaires depuis la rentrée, dont 22 demandeurs d’emploi. Basée provisoirement à la Hague dans le Cotentin, berceau de la filière nucléaire civile et militaire, l’école doit former 200 personnes par an à partir de 2023 dans un bâtiment définitif à Cherbourg. « Il y a urgence, car nous sommes sur des développements industriels majeurs dans les prochaines années » avec les projets de six nouveaux réacteurs EPR et des futurs sous-marins de dernière génération, indique en recevant la presse David Le Hir, directeur de la centrale de Flamanville 1 et 2, et président de Hefais. Former les « meilleurs soudeurs et soudeuses de France » Alors que la France est menacée de coupures d’électricité par manque de capacité de production d’électrons cet hiver, EDF est surtout confrontée au défi de remettre d’urgence en activité une partie de ses réacteurs immobilisés par des microfissures découvertes à proximité de cordons de soudure sur certaines tuyauteries. Le phénomène appelé « corrosion sous contrainte » a précipité la « crise historique » traversée par l’électricien français, selon son nouveau PDG Luc Rémont. À lire sur le sujetEDF ou la descente aux enfers du nucléaire français Au passage, EDF a aussi dû gérer la reprise d’une grosse centaine de soudures, parmi lesquelles douze difficiles d’accès car traversant une épaisse enceinte de béton à l’EPR de Flamanville, dont le chantier de construction du 3e réacteur accuse onze ans de retard et des dépassements budgétaires astronomiques. Dans l’urgence, des soudeurs nord-américains spécialisés de Westinghouse ont été recrutés en plus des 500 soudeurs déjà mobilisés. Hefais entend désormais former les « meilleurs soudeurs et soudeuses de France ». Ils auront accès à des postes en réalité augmentée ou virtuelle. Et ils souderont pour de vrai dans des environnements exigus, comme des morceaux de bateaux ou des tuyauteries de centrales. Ce qui devrait « accélérer leur employabilité », estime Corentin Lelièvre, le directeur de l’école. EDF, qui dispose de « très peu » de soudeurs en propre et s’appuie sur un réseau de sous-traitants, « réfléchit à lancer une filière de soudeurs en interne » pour gérer les imprévus, a indiqué David Le Hir. 7 000 offres de recrutement recensées par Pole emploi L’école, dont l’investissement total s’élève à quelque 10 millions d’euros financé aussi par la région et l’agglomération du Cotentin, est ouverte aux demandeurs d’emploi pour des formations de neuf mois, et aux salariés de la métallurgie désireux de se reconvertir ou de se perfectionner. Elle se rapprochera aussi d’établissements scolaires de la région. Mais elle ne pourra pas à elle seule répondre au « besoin colossal ». « 7 000 offres » de recrutement sont recensées par Pole emploi, souligne Corentin Lelièvre. Et les rémunérations n’ont pas encore suivi la forte pression de la demande. À lire sur le sujetComment Centigon protège ses salariés des fumées de soudage La seule filière nucléaire estime ses besoins à 1 000 par an d’ici 2030. Elle cherche aussi des tuyauteurs, des chaudronniers. Métier par métier, ses besoins seront rendus publics en mars. « Soudeur, c’est un métier d’acrobate, on est souvent avec un bras parti ailleurs, le dos appuyé sur une tuyauterie, il faut adopter la meilleure position, celle où on sera le mieux, car une fois que la soudure est commencée, on ne peut plus arrêter » sous peine de faire des erreurs fatales, explique Dominique Y-Tot, un ancien du chantier de construction du Queen Mary devenu formateur. Accroupi sur un coussin de cuir, la tête penchée sous un gros tuyau, Jawad Zaroual est entouré de sa pince coupante, d’une brosse métallique, et d’un tuyau qui amène l’argon, le gaz permettant des soudures de l’inox parfaites et résistantes. « Je savais déjà souder l’inox, le métal que l’on trouve quasiment exclusivement dans les centrales nucléaires », explique ce salarié d’Onet technologies, sous-traitant d’EDF, « mais là j’apprends à souder de manière à pouvoir rattraper moi-même si je fais une erreur » dit-il, en répétant le mantra du secteur : « bien faire du premier coup ».
  3. @Delbareth qu'amène le thorium comme gain ? C'est un sujet qui semble très à la mode dans la recherche amont.
  4. herciv

    Le F-35

    Ta phrase n'a pas de sens sur le plan programmatique. Tu aurais dû dire "La même capacité avec la moitié de la puissance nécessaire serait une bonne chose". Je te conseil de regarder également les valeurs minimales de module GaN de Hornetfinn qui semble bien connaitre l'état de l'art en matière d'AESA. Ia plupart des modules GaN émettent au-delà des 20W. Juste pour te fixer les idées, les antennes telecom qui tu dois avoir prêt de chez toi pour communiquer avec ton smartphone sont toutes faites avec des modules AESA. L'état de l'art technologique est donc connu. SI les US veulent améliorer drastiquement la portée de l'APG-85 ils auront besoin de beaucoup plus de puissance d'entrée. SI il veulent augmenter la puissance des brouilleurs aussi ... Tu vois il y a beaucoup de choix à faire. Si le JPO ne fait pas ces choix il ne peut pas indiquer au congrès si l'ECU de LM ou l'un des AETP seront des bons ou des mauvais choix. Je crois personnellement que les américains chercheront toujours la performance max du radar ou des brouilleurs et que donc le besoin en puissance d'entrée va grandir. Je peux bien sûr me tromper.
  5. herciv

    Le F-35

    Ta confusion vient de deux choses : - on ne sait pas encore quel sera le choix architectural de l'APG-85 même puissance d'émission pour consommer; ou performance max en puissance mais augmentation importante de la consommation. - introduire l'APG-85 alors que le nouveau moteur n'est pas encore choisi et que donc ils ne savent pas encore la réserve d'énergie dont il vont disposer. Et puis il faudra aussi de la puissance pour augmenter les capacités de brouillage qui sont également améliorée ainsi que la puissance de calcul ...
  6. Un conseil technique fait des représentant de chaque pays européen. Plutôt qu'un maître d'ouvrage c'est plutôt un grand organisateur. La maitrise d'ouvrage peut être assumée après le choix par chaque pays.
  7. On ne pourrait pas simplement faire un concours ? Les équipes qui veulent se mettent ensemble font un démonstrateur et les pays qui veulent choisissent chacun de leur côté. Un maitre d'ouvrage organise juste les interfaces entre tous les projets pour qu'il y ait compatibilité.
  8. herciv

    Mirage 2000

    Réponse des chinois du continent : "même pas vrai" La preuve : les taïwanais n'ont rien dit ... SI si çà prouve.
  9. herciv

    La Composante Air belge

    J'ai retrouvé mon post sur Van Pee . Il était parti en Inde. Oui je sais çà fait débile. J'assume. Bon je met pour l'instant juste le lien sur la réponse de Van Pee, argumentée certe mais qui évite soigneusement pas mal de sujets évoqués dans l'article du Vif. Je passe sur le sujet des euros constants / réels certe pas dégrossi dans l'article du Vif mais il y a quand beaucoup de lignes de coûts qui n'avaient pas été annoncés en 2018. Le plus étonnant pour moi étant l'armement. Je suis ravi du calcul de coût du nouveau moteur qui correspond à mes propres calculs. Le Vif et Van Pee vont devoir mettre à jour leurs coûts avec l'APG-85 sauf si il est aussi modulaire que le RBE2 du Rafale. https://defencebelgium.files.wordpress.com/2023/01/explications-harold-van-pee_f-35-1.pdf?force_download=true
  10. herciv

    L'Inde

    Oups pardon. J'avais perdu ce post. Merci de l'avoir retrouvé.
  11. herciv

    Le F-35

    C'est bien sûr possible et c'est rendu possible soit par des marges de manœuvre dans les quantités d'électricité soit par les choix d'architecture pour dans la quantité d'énergie émise par les composants GaN. C'est très bien expliqué à la fois par Hornetfinn et dans l'article.
  12. herciv

    Le F-35

    https://www.f-16.net/forum/viewtopic.php?f=62&t=58440&p=478548#p478548
  13. herciv

    La Composante Air belge

    Là ou tu peux avoir raison c'est que tous les F-35 auront été livré en juin de cette année. ET que entre la FY24 et la FY2025 la RAAF compte faire plus d'heures et donc gagner en efficacité.
  14. herciv

    La Composante Air belge

    Peut-être il va falloir attendre confirmation sur plusieurs années.
  15. herciv

    La Composante Air belge

    Là tu fais l'hypothèse que le f-35 ne volent pas à cause de problème de MCO comme par exemple le besoin en pièce de rechange. Ce n'est pas la seule hypothèse. Une autre hypothèse c'est que le potentiel d'heures de vol doit être consommé modérément en particulier à cause du module de puissance électrique du moteur qui doit être changé toutes les 1000 heures. Dans le lien ci-dessous tu verras que maintenant la baisse des heures de vol est anticipée et non pas subies. https://australianaviation.com.au/2022/03/raaf-welcomes-first-f-35-deliveries-of-2022/ " Les documents budgétaires déposés par le ministère de la Défense ont révélé que les heures de vol prévues de l’avion ont été révisées à la baisse au cours des quatre prochaines années. Les heures de vol ont été réduites de 25% au cours de l’exercice 2021-22 (FY22) et devraient être réduites de 17% au cours de l’exercice 23, de 14% au cours de l’exercice 24 et de 13% au cours de l’exercice 25. "
  16. Je peux pinailler mais c'est une moyenne, pire hypothèse, ou une photographie à un instant donné ?
  17. herciv

    La Composante Air belge

    Je lis à fond les articles qu'on me donne. Ce chiffre est celui fourni par Van Pee. "Il semble que ce coût explose. Mais est-ce vraiment le cas ? Lorsque le remplacement du F-16 a été attribué en 2018, le ministère de la Défense a déclaré que les coûts d'exploitation (tout sauf les gros investissements) sur une base annuelle pour la capacité certes plus petite du F-35 ne seraient que légèrement supérieurs à ceux du F- 16 capacité : 229 M€ au lieu de 220 M€. En € d'aujourd'hui, cela fait 269 M€. Divisé par le plan de vol prévu -7 950 heures/an- en 2018, on a donc supposé 33 800 euros (2022) par heure, bien moins que prévu initialement en 2016" Les australiens sont en pleine montée en puissance et utilise leur F-35 depuis à la louche 3 années fiscales. Ils sont livré en Block3F TR2 jusqu'à maintenant.
  18. herciv

    La Composante Air belge

    LE CLS de ce que je comprend c'est pour la construction des infra uniquement.
  19. herciv

    Le F-35

    Ils ont abdiqué toute raison ? Enfin je sais pas moi c'est quand même pas compliqué à comprendre que quand on rajoute plus de besoins en énergie il faut rajouter plus de sources d'énergie ou faire des choix.
  20. Oui, mais ce que tu montres c'est que c'est essentiellement un débat politique. Remonter des compétences en particuliers en soudures on voit que çà a déjà commencé. (compétence similaire avec la marine pour les sous-marins). C'est pour çà que j'ai mis l'article sur les sénateurs. Il montre bien jusqu'à où même un partie de droite peut aller. Je te confirme que çà manque d'ambitions compte tenu des besoins.
  21. herciv

    Le F-35

    Afin de bien mettre les choses au points concernant la consommation du futur APG-85 et donc la surconsommation qu'il pourrait généré : https://aviationweek.com/defense-space/sensors-electronic-warfare/fighter-radars-poised-gallium-nitride-breakthrough L'article est très intéressant à lire mais je vais plutôt mettre un commentaire de Hornetfinn sur f-16.net concis et également intéressant : " Ce serait la plus grande surprise de tous les temps s’ils n’utilisaient pas de GaN. Je dis-le certainement utilisé au moins dans l’amplificateur haute puissance, mais il est probable que ce soit aussi dans d’autres parties. Les modules GaN sont certainement beaucoup plus efficaces, mais ils peuvent encore nécessiter beaucoup plus d’alimentation électrique et de refroidissement, car ils permettent également des niveaux de puissance beaucoup plus élevés. Actuellement, les modules GaN peuvent avoir une puissance environ 5 fois plus élevée et avec GaN-on-diamond, cela peut être encore beaucoup plus élevé. Actuellement, les modules GaAs ont généralement entre 5 et 20 watts dans les radars en bande X et ont un PAE (puissance ajoutée) d’environ 20 à 40%. Les modules GaN sont souvent de 20 à 100 watts et ont une PAE d’environ 30 à 60%. Donc, si nous avons un module GaAs avec une puissance de sortie de 10W et 25% PAE, il aura besoin de 40W de puissance d’entrée et de refroidissement pour cela. Le module GaN peut avoir environ deux fois plus de puissance de sortie sans modifier les exigences en matière de puissance d’entrée ou de refroidissement. Mais il peut également utiliser des modules de 50 W, ce qui nécessiterait probablement près de trois fois plus de puissance d’entrée et une augmentation significative des besoins en énergie de refroidissement, bien que les modules GaN puissent fonctionner plus chaud sans problème. Actuellement, il existe des modules de bande X de 100 W disponibles et des niveaux de puissance encore plus élevés peuvent être atteints. Ceux-ci nécessiteraient quelque chose comme 5-8 fois plus de puissance d’entrée que les modules GaAs 10W. Bien sûr, ils peuvent utiliser un nombre inférieur de modules de haute puissance ou un nombre similaire de modules de puissance moyenne, etc. Une large bande passante est également une bonne chose pour l’EW et l’ESM, mais une bande passante plus large conduit également à une puissance de sortie inférieure toutes choses égales par ailleurs. " EN résumé connaissant la nature gourmande des US pour les superlatifs technologiques je doutes qu'ils renoncent à des "superperformaces". Le cas échéant le besoin en énergie va exploser. ET çà c'est quand on ne considère pas de module GaN pour faire de la GE. Je ne vois qu'une seul façon de s'en sortir. Moduler la puissance émise/reçu en fonction de l'énergie disponible à un instant t . Pour avoir plus il faudra éteindre certains équipements (l'OBOGS ?, EODAS, l'EOTS, ... le refroidissment moteur ?). Ce planning me parait totalement fou. Je ne comprend pas comment on en arrive là. La logique voudrait que le nouveau moteur (AETP forcément) soit intégré au plus vite.
  22. Pas de chance pour les Allemands, ils auraient dû être plus discrets. Leur Tournedos intéressent les ukrainiens. Bon moi je met çà sur le compte d'une petite vengeance politique. Pour la faisabilité en revanche ... Ils fournissent les pilotes ? https://www.pravda.com.ua/eng/news/2023/01/16/7385004/ Le vice-ministre des Affaires étrangères Melnyk propose à l’Allemagne de transférer l’avion de combat multirôle Tornado à l’Ukraine LUNDI, 16 JANVIER 2023, 09:22 1014 Andrii Melnyk, vice-ministre des Affaires étrangères et ancien ambassadeur d’Ukraine en Allemagne, a fait appel au gouvernement allemand avec une proposition de transférer 93 avions de combat Tornado en Ukraine, qui doivent encore être remplacés par le F-35. Source: Andrii Melnyk sur Twitter, rapporte la Pravda européenne « J’ai une proposition créative pour nos amis allemands. La Bundeswehr dispose de 93 avions de combat multi-rôles Tornado qui seront bientôt mis hors service et remplacés par des F-35. Bien que ce soit un vieux chasseur à réaction, mais toujours très puissant. Pourquoi ne pas livrer ces tornades à l’Ukraine, chancelier Scholz ? », a écrit Melnyk. Comme indiqué, Andrii Melnyk estime que la livraison annoncée de véhicules blindés de transport de troupes allemands Marder à l’Ukraine est la bonne décision, mais très tardive. Cependant, l’ancien ambassadeur d’Ukraine à Berlin a exprimé l’espoir qu'« après cette mesure attendue depuis longtemps, rien n’empêchera l’Ukraine de recevoir immédiatement toutes les armes lourdes disponibles, y compris les chars de combat, les avions de combat et les navires de guerre, pour arrêter la guerre génocidaire de la Russie au cœur de l’Europe ».
  23. " Le système électrique va devoir muter fortement et rapidement. Nos réacteurs nucléaires ont en effet été mis en service de façon groupée à partir des années 1980, et un grand nombre d’entre eux va devoir s’arrêter sur un laps de temps court. Si l’on veut avoir assez d’électricité lorsque ces réacteurs prendront la retraite, des capacités de remplacement devront à ce moment-là être opérationnelles. Le timing est serré (voir I.D.3). Lors de la décennie 2040, 80 % des réacteurs atteindraient soixante ans, si jamais ils passaient avec succès leur précédente visite décennale (leur « examen de sûreté »). D’après ses propres estimations, l’industrie électronucléaire française sera au mieux capable de produire une paire de réacteurs de type EPR tous les deux ans à partir de 2035, si leur construction est actée au cours du prochain quinquennat. Mais ces mutations seront loin de suffire : le nucléaire et les barrages hydroélectriques ne répondraient alors qu’à environ 65 % de la consommation des secteurs du PTEF en 2050. Il est en outre nécessaire d’accélérer l’installation d’énergies renouvelables électriques (les « EnR », éolien et photovoltaïque essentiellement) sans tomber dans la surconsommation de matériaux et d’espace foncier, et/ou de faire appel à une filière électronucléaire étrangère (ou privée ?). Selon les estimations les plus récentes d’RTE, avec la base de nucléaire que nous avons retenue, un complément par les ENR signifierait environ 10 000 mats d’éoliennes terrestres en plus qu’aujourd’hui, soit 14 000 mats. Si on imagine que les éoliennes se répartissent en parc de 10 éoliennes en moyenne, soit 1400 parcs au total, ce serait environ 2 % des communes françaises L’évaluation énergie-climat du PTEF (relecture) – The Shift Project – février 2022 43 qui verraient un nouveau parc s’installer chez elles14. Un complément par les ENR signifierait également environ 60 000 ha utilisés pour la production de photovoltaïque au sol, soit 0,1% de la surface du pays. En termes d’affectation annuelle de cet espace, il faudrait affecter 2100 ha chaque année au PV, à comparer à l’artificialisation totale actuelle qui est d’un ordre de grandeur supérieur (environ 25 000 ha/an, dont les deux tiers pour la construction de logements)15. Puisque la ligne de crête est étroite, il faut mettre toutes les chances de notre côté en menant les efforts de front : sobriété, efficacité, nucléaire et renouvelables. Si nous ne parvenons à suivre cette crête, des politiques de sobriété bien plus strictes devront être préparées et acceptées démocratiquement. Pour éviter un tel "
×
×
  • Créer...