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  1. HAK arrêtera temporairement sa production en raison des coûts énergétiques et s’attend à une hausse des prix | Economie https://lakoom-info.com/hak-arrete-temporairement-sa-production-en-raison-des-couts-energetiques-et-sattend-a-une-hausse-des-prix-economie/ octobre 3, 2022 Le fabricant de légumes et de légumineuses HAK interrompt sa production pendant quelques semaines en janvier en raison des prix élevés de l’énergie. Il s’agit d’une pause de six semaines, rapporte HAK ce lundi. Pour l’instant, la sécurité d’approvisionnement des produits HAK ne sera pas mise en péril par la mesure. Toutefois, l’entreprise met en garde contre une hausse des prix. HAK choisit d’arrêter la production en janvier car c’est le mois le plus cher de l’année pour l’entreprise. Il n’est pas possible de produire tout l’hiver avec les prix actuels de l’énergie, selon le fabricant. Bien qu’aucun pot de compote de pommes ou de petits pois ne soit fabriqué pendant six semaines, cela ne conduira pas à des étagères vides. Comme beaucoup d’autres secteurs, les producteurs de légumes et de légumineuses subissent le poids des prix élevés de l’énergie. « Les coûts énergétiques actuels sont vraiment exorbitants et pour l’instant dix fois plus élevés que l’année dernière », déclare Timo Hoogeboom, chef de HAK. Lire aussi: L'inflation aux États-Unis reste élevée : plus de 8 % depuis six mois. M. Hoogeboom s’attend donc à ce que ces coûts énergétiques élevés se répercutent sur les prix dans les supermarchés. « Nous faisons tout ce que nous pouvons pour prendre en charge nous-mêmes nos coûts dans la mesure du possible et planifier intelligemment pour que les prix n’aient pas à augmenter avec nous à ce niveau », dit-il. Malgré ces initiatives, nous ne parvenons pas encore à éviter les fortes hausses de prix. C’est douloureux, mais c’est malheureusement la réalité », déclare le cadre supérieur.
  2. Allez un peu de concret maintenant ... voilà que certaines marques stoppent leur production
  3. Crise de l’énergie : les réserves françaises de gaz sont remplies à 100 % www.nouvelobs.com - Il y a 6 h Crise de l’énergie : les réserves françaises de gaz sont remplies à 100 %© Copyright 2022, L'Obs Les réserves françaises de gaz sont pleines en prévision de l’hiver, a annoncé mercredi 5 octobre la Commission de Régulation de l’Energie (CRE), appelant tout de même à un « effort collectif massif visant à réduire nos consommations d’énergie ». « La campagne de remplissage des stockages pour l’hiver 2022/2023 se termine avec des stockages remplis à plus de 99 % », a indiqué dans un communiqué la CRE, la France devenant ainsi le troisième pays européen après la Belgique et le Portugal à remplir au maximum ses capacités de stockage de gaz naturel. « Un effort collectif massif » reste indispensable Avec 130 Terawatt-heure (TWh), ces réserves, qui ont atteint un « niveau supérieur à la moyenne des dernières années », représentent « environ deux tiers de la consommation hivernale des PME et des particuliers » en France, détaille-t-elle. La commission met en garde contre « des situations de tension néanmoins possibles en fonction des conditions du passage de l’hiver ». « Un effort collectif massif visant à réduire nos consommations d’énergie, associant entreprises, administrations, collectivités et particuliers, est donc indispensable », assène-t-elle. Une vision partagée par les deux sociétés chargées du stockage, Storengy, filiale d’Engie, et Teréga : « Afin d’anticiper d’éventuelles situations de tension dans les mois à venir, une utilisation raisonnée des stockages ainsi qu’un effort de sobriété sur les consommations de gaz et d’électricité apparaissent nécessaires dès maintenant », ont-elles affirmé dans un communiqué commun. Vidéo associée : Crise de l'énergie : la fin de l'extraction du gaz naturel aux Pays-Bas fait polémique Objectif de stockage atteint « Ce taux de remplissage des stockages confirme la fiabilité du système et des infrastructures gazières françaises », a salué le PDG de Teréga, Dominique Mockly, dont l’entreprise stocke un quart du gaz en France, principalement sur des sites situés dans le sud-ouest du pays. Les trois quarts restant sont répartis sur 14 sites de stockage éparpillés sur tout le territoire et opérés par Storengy, dans des sites souterrains naturels tels que des nappes aquifères. Thomas Reverdy : « En l’absence d’intervention de l’Etat, les consommateurs d’électricité seraient pris en otage car ils n’ont pas d’autres solutions » L’objectif du gouvernement de remplir les capacités de stockage du pays en gaz naturel d’ici novembre est donc atteint alors que les exportations de gaz russe vers la France sont totalement taries depuis le 1er septembre. Il doit présenter jeudi 6 octobre son plan de sobriété énergétique, visant à mobiliser tous les secteurs de la vie économique et sociale pour réduire de 10 % la consommation française d’énergie en deux ans et aider le pays à affronter un hiver tendu. 89 % des réserves de gaz de l’UE remplies Storengy et Teréga ont insisté sur les deux scénarios envisagés. « Un hiver moyen sans pointe de froid marquée, montre un système globalement équilibré », écrivent-ils même s’il y a « peu de marge de manœuvre ». Mais en cas de vague de froid sévère ou durable, « le déficit hivernal peut atteindre 16 TWh, ce qui représente 5 % de la consommation hivernale », préviennent les deux entreprises. Des mesures de sobriété seront alors essentielles pour éviter les coupures et malgré cela, « toutes les sources devront alors être mobilisées » pour satisfaire la consommation. Grégory Doucet : « Quand Macron s’engage dans la sobriété, je dis banco ! » Outre la France, la Belgique et le Portugal, la Pologne a aussi ses réserves presque pleines, avec un taux de remplissage de 98,34 % selon la base de données de Gas Infrastructure Europe. En moyenne, les pays de l’Union européenne ont rempli leur capacité de stockage à 89 %, en anticipation d’un hiver sans gaz russe. Le pays le moins bien loti est la Lettonie, avec 52,75 %.
  4. J"ai vu hier que l'administration biden envisageait d'interdire les exportations d'essence ... (donc vers chez nous ...)
  5. herciv

    Le F-35

    Oulà si je suppose que ton client est le f-35 et que tu commences à envisager de négocier avec moi, c'est que tu es en manque d'argument. Tu peux énuméré les normes si tu veux mais les chiffres sont vraiment mauvais sans aller chercher le détail. Soit pour d'obscures raisons tes pilotes pilotent le moins longtemps possible le f-35 et laissent leur place à de nouveaux heureux élus, soit collectivement les pilotes ne font pas beaucoup d'heures. Je penche pour la seconde possibilité.
  6. herciv

    Le F-35

    Tes questions sont légitimes et je me les pose également. Néanmoins toujours d'après les fastfacts de LM plus de 1200 pilotes ont été formé dans les 5 dernières années. Je doute qu'un pilote ne soit formé que pour rester 5 ans sur l'avion dont il doit prendre les commandes. Je vais néanmoins refaire le calcul avec 1200 pilotes. On aura donc une limite haute plausible pour le nombre d'heure de vol. Donc pour la faire simple on peut considérer que les pilotes cette année ont fait entre 70 heures et maximum 100 heures. Le nombre de f-35 en ligne ne rentre pas dans le calcul puisque ce sont les heures de vol réelles et décomptée par LM qui sont directement utilisée. Même en ne prenant que les pilotes formés depuis moins de 5 ans çà reste misérable. J'imagines qu'ils vont tous voler sur F-16 ou f-18 pour compléter leurs heures.
  7. herciv

    L'Inde

    Moi j'ai une dernière interprétation possible : ca force la France à proposer une ligne complète de fabrication en Inde ni plus ni moins. Parce que si DRAL se voit accorder le droit de fabriquer et co-développer en Inde/UAE le Rafale, le point opérationnelle et diplomatique n'en est plus uns. Je rappel également que des tensions USA/CHINE ne vont pas forcément impliquer l'Inde qui tentera le plus possible de rester en dehors de çà. Dernier point cette trilatérale pourrait très vite s'élargir à la plupart des clients rafale qui ont tous signé dans l'espoir d'une certaine indépendance à SAMMY.
  8. Si tu parles de la loi NOME C'est pas si clair dans cet article. On sait qu'en fait Edf n'aura au final pas tant que çà a racheter d'électricité puisqu'elle va redémarrer une bonne partie de ses réacteurs. https://www.cgt.fr/actualites/france/energie/pouvoir-dachat/letat-contraint-edf-brader-sa-production-au-profit-de-ses-concurrents L'Etat contraint EDF à brader sa production au profit de ses concurrents TEMPS DE LECTURE : 3 MIN. PUBLIÉ LE 3 FÉV. 2022 Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, a annoncé que l'Etat allait « demander à EDF d’augmenter le volume d’électricité bon marché qu’ils vendent à leurs concurrents ». Cette décision va encore aggraver les difficultés d'EDF. Imagette Depuis 2010 et la loi Nome (Nouvelle Organisation du Marché de l'Énergie), EDF est tenue de vendre une part de l'électricité nucléaire qu'elle produit à ses concurrents. Ce dispositif a pour nom ARENH (Accès Régulé à l'Electricité Nucléaire Historique). Tous les fournisseurs d'électricité alternatifs ont le droit d'acheter à bas coût de l'électricité à EDF. La quantité comme le tarif de vente sont fixés par l'Etat. Cela représentait jusqu'à présent 25 % de la production d'EDF (soit 100 TWh). Et chaque mégawattheure était vendu par EDF 42 euros à ses concurrents. Suite à la récente décision gouvernementale, ce sont 30 % de la production d'EDF, soit 120 TWh, qu'EDF sera tenue de vendre à ses concurrents au tarif de 46,20 euros le mégawattheure. Le but affiché ? Que tous les fournisseurs puissent continuer d'alimenter leurs clients et protéger ainsi particuliers et entreprises d'une trop forte hausse des tarifs de l'électricité. Aujourd'hui, le marché de l'électricité est particulièrement haut. Sur le marché de gros, le mégawattheure se vend environ à 300 euros, mais les concurrents d'EDF peuvent s'approvisionner à un coût extrêmement bas sans avoir eux-mêmes à supporter le coût de production de cette énergie. « On organise une fausse concurrence », dénonce Fabrice Coudour, secrétaire général de la FNME-CGT chargé de la politique revendicative. EDF devra vendre à moindre coût une part plus importante de sa production alors même qu'elle produira moins, car plusieurs centrales sont à l'arrêt après avoir rencontré des problèmes. « EDF va être obligée d'aller acheter de l'électricité à 300 euros le MWh pour la revendre à 46,20 euros à ses concurrents, qui la revendront à 300 euros ! » s'indigne Fabrice Coudour. L'entreprise chiffre sa perte à 8 milliards. Son PDG Jean-Bernard Lévy a estimé qu'il s'agissait d'un « véritable choc ». Par ailleurs, prévient Fabrice Coudour : « cela n'empêchera pas la hausse des prix : rien ne dit que les autres fournisseurs ne vont pas répercuter cette baisse à leurs clients. ». Le 26 janvier, les salariés d'EDF étaient en grève en réponse à l'appel commun des quatre principaux syndicats du secteur FO, CFE-CGC, CFDT et FNME-CGT. L'explosion du prix de l'électricité est la conséquence de la libéralisation du marché de l'électricité. Depuis 20 ans, les prix augmentent. La CGT propose de sortir l'énergie du marché, et de reprendre la maîtrise publique du secteur grâce à son Programme Progressiste de l'Énergie (PPE). Ce Service Public de l’Énergie serait organisé en fonction des besoins des usagers et non d'intérêts financiers. Il permettrait également de planifier la transition énergétique. Ce qui peut être contourné si tu vends en dehors de la France. Je résume le dispositifs complexe ; Edf produit et vend (120 Twh) à ses concurrent ENR à un prix très bas (ainsi qu'à un certain nombre de clients finaux dont moi et tout ceux qui n'ont jamais voulu partir de chez Edf). Les (nombreux) concurrents ENR vendent à qui ils veulent et évidemment l'export est en ce moment très intéressant, ils ont tous intérêt à clôturer leur contrat garantissant un prix fixe. L'Etat récupère via le plafond le plus de sous possible. J'appel çà du recyclage de l'énergie nucléaire en énergie propre. 300 - 180 = 120 euro par Mwh pour l'état 120 000 000 * 120 euros = 14 milliard d'euros si le prix moyen reste à 300 euros... Plus sinon. Ce qui sera le cas si l'hivers est froid. ET là-dedans je n'intègre pas les taxes que l'état touchera sur les 180 premiers euros (la TVA et l'IS) ni ce que Edf pourra vendre pour son propre compte en direct sur le marché.
  9. herciv

    [Rafale]

    C'est quoi des entrées d'air DSI ?
  10. Pour moi c'est l'inverse, Dassault est ce coup-ci David. Et l'Europe ne peut pas aider en permanence les mêmes.
  11. herciv

    Le F-35

    Ce mois-ci le F-35 à fait 7000 heures de vol et 7000 sorties .... avec 840 appareils en ligne. Soit à peu prêt 8 sorties de 1 heure à par mois ... Avec 1700 pilotes formés et 120000 heures réalisées en un an les pilotes ne font pas plus de 70 heures de vol par an. C'est une blague total cet avion. Ca doit être pour économiser son potentiel. https://www.f-16.net/forum/download/file.php?id=39366&sid=bc44aec602d27a221176cb9a401c58cf https://www.f35.com/content/dam/lockheed-martin/aero/f35/documents/F-35_FastFacts_September2022.pdf
  12. On a aussi l'impression que la France sert encore une fois de lièvre.
  13. D'après mes calculs de coin de table la rente électrique devrait tourner à entre 14 et 20 milliards d'euros pour la France avec une électricité à 300 euros du mwh. La rente électrique est une donne totalement nouvelle et pourrait ne pas se maintenir. Mais elle assurera au budget de la France de nouvelles possibilité.
  14. Comme prévu un plafond se met en place. En France LEMAIRE veut un plafond à 180 euros du mwh. Le principe du plafond c'est de faire en sorte que les producteurs (tous y compris les énergies renouvelable) ne se goinfrent pas mais c'est une taxe déguisée en fait puisque c'est l'état qui va encaisser la différence avec les prix de marché pour la redistribuer ensuite. Zonebourse : Le Maire: le prix de l'électricité pour les producteurs en France va être plafonné 05/10/2022 | 12:26 PARIS (Agefi-Dow Jones)--Le prix de l'électricité pour les producteurs va être plafonné à 180 euros le mégawattheure (MWh) en France, a annoncé mercredi Bruno Le Maire, le ministre de l'Economie, à l'occasion d'une conférence de presse. Ce mécanisme sera introduit "dans les jours qui viennent" dans le cadre d'un amendement gouvernemental au projet de loi de finances 2023, a précisé Bruno Le Maire à l'issue d'une réunion avec les fournisseurs d'énergie. L'objectif de l'Etat est de récupérer la différence entre le prix du marché et le plafond fixé à 180 euros le mégawattheure. "Ce mécanisme va nous rapporter de l'ordre de 5 à 7 milliards d'euros", ce qui "nous permettra de financer des aides importantes pour les entreprises qui seront en difficulté [...] mais aussi pour toutes les collectivités locales qui aujourd'hui n'arrivent plus à joindre les deux bouts", a détaillé le ministre de l'Economie. "Nous ne voyons aucune raison pour que des producteurs d'énergie profitent de cette flambée de l'énergie pour se constituer une rente sur la base de prix de marché qui sont délirants", a fustigé le locataire de Bercy. A l'occasion de cette conférence de presse, Bruno Le Maire a également annoncé que de nombreux fournisseurs d'énergie, notamment EDF, Engie et TotalEnergies, avaient signé une charte comprenant 25 engagements pour aider les consommateurs à faire face à la crise énergétique. -Vincent Alsuar, Agefi-Dow Jones; +33 (0)1 41 27 47 39; valsuar@agefi.fr ed: LBO Agefi-Dow Jones The financial newswire (END) Dow Jones Newswires
  15. France qui souri : PMI des service en légère croissance https://www.zonebourse.com/actualite-bourse/France-PMI-La-croissance-des-services-un-peu-inferieure-a-l-estimation-initiale--41930917/ Allemagne qui pleure : PMI des services qui baisse encore https://www.zonebourse.com/actualite-bourse/Allemagne-PMI-Baisse-plus-forte-que-prevu-du-secteur-des-services--41930933/ Premier constat l'économie Française résiste mieux que l'Allemande, second constat c'est vrai depuis plusieurs mois. Et c'est bien la hausse des coûts de l''énergie qui joue sur le morale des consommateurs et des professionnels. Zone euro/PMI: Le secteur des services ralentit encore, la récession jugée inévitable 05/10/2022 | 11:01 LONDRES (Reuters) - L'activité économique dans la zone euro s'est fortement contractée en septembre, mettant ainsi probablement fin à l'espoir que la région échappe à une récession, montrent les résultats définitifs de l'enquête S&P Global auprès des directeurs d'achat du secteur des services en Europe publié mercredi. L'indice PMI composite, considéré comme un baromètre fiable de l'évolution de l'activité économique dans son ensemble, a reculé le mois dernier à 48,1, à un creux de 20 mois, après 48,9 en août. Une première estimation l'avait donné à 48,2 alors que la barre des 50 sépare contraction et croissance de l'activité. "Tous les espoirs que la zone euro évite une récession sont de nouveau anéantis par la forte baisse de l'activité économique au regard des PMI", a déclaré Chris Williamson, chef économiste chez S&P Global Market Intelligence. "L'enquête montre non seulement une aggravation du ralentissement économique, mais également que les données sur l'inflation se sont détériorées, ce qui signifie que les décideurs sont confrontés à un risque accru d'atterrissage brutal au moment où ils cherchent à freiner la hausse de l'inflation", a-t-il ajouté. Le sous-indice des prix à la production est passé de 72,3 à 77,1. La hausse des prix, en particulier ceux des coûts de l'énergie, ainsi que l'assombrissement des perspectives économiques, ont rendu les consommateurs méfiants si bien que l'indice PMI des services est tombé à 48,8 le mois dernier, son plus bas niveau depuis février 2021, contre 49,8 en août. Le sous indice des perspectives des entreprises de services a lui décéléré à 53,6, son plus bas depuis mai 2020, contre 56,6 en août. (Reportage Jonathan Cable; version française Claude Chendjou, édité par Kate Entringer) © Reuters 2022
  16. Ca plus les coups du travail parmi les plus chers d'Europe, plus des lignes logistiques en tension (l'ouest peut compter sur des ports) pour l'approvisionnement en matière. Je rappel également que l'eau de rinçage doit être particulièrement pur et que sous Paris il y en a un très gros stock naturel pas en Allemagne. Ensuite il y a les compétences et là je ne sais pas pour 'Allemagne mais en France il y a plein d'ingé matériaux qui serait heureux de travailler pour TSMC.
  17. Et donc capacité à produire des moteurs simples et rapidement et sur le sol européen.
  18. La stratégie de Thierry Breton c'est de faire en sorte de maintenir deux acteurs pour chaque besoin en Europe d'où son choix contre MBDA pour l'hypersonique. Pas de chance pour OHB il s'est allié avec l'acteur qui maitrise le plus l'accès à l'espace maintenant. Il faudrait savoir qui est dans le consortium avec Dassault mais je pense qu'ils ont toute leur chance.
  19. Oui enfin bon la France a fait le même effort que le RU en terme budgétaire. Je rappel que le total français d'aide à l'Ukraine est de 4 milliards d'après la secrétaire de la commission de la défense du Sénat. Je rappel aussi que ce faisant avec non don de matériel nous sommes à l'os et que donc notre contrat opérationnel n'est pas rempli. Je rappel également que de nombreux moyens militaires (terre air mer) sont actuellement engagés sur des postures de réassurance ou pour des missions INT au profit des ukrainniens près de la frontière ukrainienne. Je rappel également que les matériels livrés ne se sont pas fait porté pâle suite à des cadences trop soutenues. Je rappel également que le positionnement stratégique de la France lui a permis d'être un vrai soutien de L'Ukraine en lui fournissant un soutien pour une alternative diplomatique. Même si cette posture n'a pas été conservée par ZELENSKI. Elle est où l'alternative des autres pays de l'union ? Quand Macron a parlé de la mort cérébrale de l'OTAN c'est que dans les faits seules la France et les UK contribuaient opérationnellement. Il n'y a eu aucun chef d'état-major de l'OTAN sur la partie opérationnelle autre que les anglais et français qui ne soit secondé par un adjoint français ou anglais. Il faut l'avoir en tête. Ca n'était pas une leçon mais le rappel à une réalité sur l'engagement capacitaire quasi nul et le savoir faire extrêmement limité de la plupart des pays de l'OTAN autre que les français et les anglais. Aujourd'hui tous ces pays s'aperçoivent qu'il n'est pas possible de sous traiter à SAMMY toute leur défense parce qu'aujourd'hui ils n'ont plus rien à donner aux ukrainiens et n'ont plus rien pour eux-même. Heureusement que les Ukrainiens ont su maitriser tous ces dons et ont pu repousser les russes. Ca va permettre à tout le monde de repenser son modèle de défense sans stress. Bref je pense quoiqu'on en dise que le modèle français est toujours applicable à l'Europe.
  20. Ce n'est pas l'Allemagne le sujet de ma réponse (même si elle en fait largement parti) c'est le bouleversement géopolitique interne à l'Europe que je veux montrer. L'Allemagne est chahuté à cause de son mixte alors que la France émerge grâce à son mixte et tout çà est la conséquence directe des sanctions et de la fermeture puis de la destruction des deux NS. Je voudrai être dans 6 mois, pour voir si nos centrales nucléaires se sont bien comportées. Je pense fondamentalement qu'on va se retrouver dans la même position que le Norvège et que çà va nous donner les coudées franches sur le plan budgétaire comme l'Allemagne jusqu'à récemment. Si cette situation dure La France sera leader économique en Europe et çà serait en soit un changement géopolitique majeur. Ca ne veut pas dire qu'on sera suivi pour autant. Mais si les marges budgétaires nous permettent de gagner en influence çà sera un grand pas pour faire avancer l'Europe.
  21. https://www.defnat.com/e-RDN/vue-article-cahier.php?carticle=487&cidcahier=1291 " Savoir faire face à une catastrophe spatiale Renforcer notre résilience, c’est également se préparer à faire face à une catastrophe spatiale, c’est-à-dire lorsque nos moyens en orbite, notre segment sol ou notre outil de commandement et contrôle des opérations spatiales ont été détruits, volontairement ou non. La capacité de lancement réactif pour mettre en orbite des satellites « de substitution » dépasse largement le seul domaine militaire, et la guerre en Ukraine (63) rappelle cette dépendance : l’absence de stock de moteurs de fusée suffisant pour la fusée Véga et l’arrêt de la collaboration avec la fusée russe Soyouz (64) ont, d’ores et déjà, contraint la France à retarder la mise en orbite du satellite CSO3. Pour garantir notre accès à l’Espace en cas de catastrophe, il est aujourd’hui nécessaire de travailler sur une double capacité, offrant une résilience par le nombre : Disposer des technologies à l’état de l’art pour de petits satellites et des charges utiles rapidement disponibles, multi-domaines, multi-capteurs et multi-missions, paramétrables avant et après le lancement, qui permettront de pallier, au moins en partie, la perte capacitaire considérée, le temps de développer une nouvelle capacité spatiale, d’une part. Disposer, au niveau national ou avec l’aide de nos principaux partenaires en Europe, sans pour autant s’en rendre complètement dépendant, d’une capacité de lancement réactif, d’autre part. Il conviendra de couvrir tous les segments du système spatial, y compris le segment sol qui présente, lui aussi, ses propres vulnérabilités. Certes, cela représente un investissement fort et un changement de paradigme économique pour nos industriels, mais cette garantie permanente d’accès à l’Espace est une condition de notre résilience, civile et militaire. C’est une réelle ambition, un nouveau défi, mais c’est également l’ouverture vers un nouveau marché dont on mesure encore assez mal aujourd’hui l’importance. Reste à savoir si la France et l’Europe sont prêtes à relever ce défi comme elles ont su le faire il y a quelques années lors de la mise en service de la constellation Galileo. "
  22. Pareil. L'Allemagne se plaçait en leader européen de la bonne gestion mais avait délibérément fait l'impasse sur des investissment majeur comme son armée ou certaine énergie. Ce faisant elle avait des marges budgétaires qui lui avait permis d'investir pour s'imposer dans plein de secteur et dicter des comportement dit orthodoxes. Oui çà l'affectera mais on est dans des économies 'winner take all" et actuellement les investisseurs internationaux investissent en France plus qu'ailleurs en Europe parce que notre économie est dans le contexte actuel peut-être plus résiliente. Mais les allemands ne resterons pas sans réagir et l'alternative à plus d'Europe c'est plus de USA. Je vois très mal les allemand admettre que l'économie Française est mieux structuré que la leur dans le contexte actuel. L'Allemagne a surtout pris des décisions concernant sa gestion budgétaire a la fin des année 90 qui lui ont permis d'investir puis de gagner en compétitivité. Mettre le focus sur le gaz n'était pas en soit une mauvaise idée mais le faire avec un seul partenaire était déraisonnable. On peut penser que les conditions financière étaient suffisamment intéressantes pour le faire. Remettre les deux NS en route est peut-être possible techniquement mais impossible sur le plan politique sauf si il y a une révolution en Russie et qu'une bascule pro-occidentale se met en place. Je n'y croit pas. L'Allemagne va donc devoir remettre en place une nouvelle stratégie énergétique. ET c'est le GNL qui a le vent en poupe. Le nucléaire serait pourtant un plan B nécessaire à la sureté des approvisionnements. Ce faisait remettre du nucléaire dans son mixte empèchera l'Allemagne d'attaquer de front le nucléaire français qui donne un vrai avantage à l'industrie Française. Je pense que le GNL restera la stratégie allemande. Les choses ne sont pas si simple. Il y a une volontée d'isoler la France sur plein de sujets mais ... Notre économie est beaucoup va être beaucoup plus résiliente que celle du reste de l'Europe grâce à notre mixte énergétique mais aussi parce que faire des affaires en France n'a jamais été aussi facile. On l'oubli un peu trop mais Macron a énormément fait d'effort à ce sujet et çà porte ses fruits. https://www.lepoint.fr/economie/investissements-venus-de-l-etranger-la-france-fait-le-plein-11-07-2022-2482819_28.php https://www.mysweetimmo.com/2022/10/03/les-levees-de-fonds-francaises-resistent-mais-la-croissance-effrenee-est-terminee/ Selon les chiffres de la banque d’affaires Avolta, le financement en capital-risque des jeunes pousses « tech » a augmenté de 30% en France sur les trois premiers trimestres de 2022, alors qu’il a eu tendance à reculer, parfois très significativement, ailleurs dans le monde: – 56% en Chine, -29% aux Etats-Unis, – 19% au Royaume-Uni, – 27% en Allemagne… Le total des montants levés en France sur l’ensemble de 2022 devrait être autour de 15,5 milliards d’euros, contre 12,3 milliards d’euros en 2021, prévoit Avolta. Les données préliminaires du baromètre In Extenso Essec montrent également une progression de 30% des montants levés par les start-up françaises sur les 9 premiers mois de l’année. Mais les deux baromètres montrent également que le ralentissement des levées de fonds est bien là. Les levées de fonds avaient doublé entre 2020 et 2021 Les 15,5 milliards de capital levé cette année prévus par Avolta ne représentent qu’une hausse de 26% sur 2021, alors que les levées de fonds avaient doublé entre 2020 et 2021. De même le total levé n’a atteint que 2,5 milliards d’euros au troisième trimestre, alors qu’il était encore de 5 milliards au premier trimestre de l’année. Le baromètre In Extenso Essec relève de son côté que les levées de fonds du troisième trimestre 2022 sont inférieures de 40% à celle d’un an auparavant. « Le pic de la bulle a été atteint au premier trimestre de 2022 et la tendance s’oriente globalement vers un atterrissage, avec des prévisions de temps difficiles« , a indiqué à l’AFP Patricia Braun, la présidente d’In Extenso Innovation. « Ca s’est clairement ralenti, on a sauvé le mois de septembre grâce à de grosses levées« , a commenté de son côté Franck Sebag, associé chez EY, qui publie également chaque semestre un baromètre des levées de fonds. La France en bonne position… pour résister ! « Mais la France est probablement le pays en Europe le mieux positionné pour résister » à ce mouvement de baisse des investissements en capital risque dans les start-up, a-t-il indiqué à l’AFP. Selon Avolta, les plus grosses opérations continuent à un rythme « à peu près normal ». Mais ce sont les petites levées de fonds, celles qui interviennent au début de la vie de la jeune pousse qui sont en recul significatif, estime le banquier d’affaires. Par secteur, l’édition logiciel ou la finance, moteurs traditionnels des levées de fonds, sont en stagnation, souligne Avolta. Selon cette banque d’affaires, les start-up de la santé sont les plus valorisées par les fonds d’investissement, avec des valeurs d’entreprises fixées à 8 fois leur chiffre d’affaires (valeur médiane). Les jeunes pousses de l’immobilier à 6,3 fois leur chiffre d’affaires Viennent suite les jeunes pousses immobilières et financières, à respectivement 6,3 et 6,2 fois leur chiffre d’affaires (valeur médiane). A l’inverse, les start-up des transports et de l’alimentaire sont les moins valorisées, à respectivement 2,3 et 2,5 fois leur chiffre d’affaires (valeur médiane). Ca serait bien mais il va falloir convaincre et passer pour autre chose que des donneurs de leçons. Peut-être si l'économie se porte bien avoir des budgets d'intervention dans les pays européens en difficulté ? Les US ont une elle politique, la Chine aussi. Toute stratégie d'influence passe par une politique d'investissement dans les pays ciblé. @herciv A mettre dans le fil ALLEMAGNE ou Veille économique pour la France; Collectionneur
  23. TSMC prend son temps pour investir en Europe : https://www.taiwannews.com.tw/en/news/4676543 TSMC équivoque sur les plans de construction d’une usine en Allemagne Des rapports suggèrent que TSMC intensifie ses efforts pour se développer en Europe après la promulgation de la loi américaine sur les puces Par Huang Tzu-ti, Taiwan News, rédacteur en chef 2022/10/04 11:38 TAIPEI (Taiwan News) - Taiwan Semiconductor Manufacturing Company (TSMC) a refusé mardi 2 octobre de commenter les rumeurs sur le projet de la société d’établir une usine en Allemagne. UDN affirme qu’une équipe d’évaluation de TSMC a approuvé une proposition visant à construire une usine dans la plus grande économie d’Europe à l’invitation de son gouvernement, très probablement à Munich. TSMC a déclaré qu’elle ne pouvait pas commenter les questions pertinentes parce qu’elle est soumise à la réglementation sur la « période de calme » entre le 3 et le 12 octobre qui interdit à une entreprise de partager des opinions avant un appel de résultats le 13 octobre. La société a ajouté, cependant, qu’elle n’a encore rien décidé, a écrit CNA. Le géant des semi-conducteurs est resté évasif sur ses plans européens en juin, lorsque l’Union européenne courtisait les entreprises taïwanaises pour y fabriquer des puces. Les discussions sur une incursion en Allemagne ont commencé l’année dernière, mais TSMC n’avait toujours pas de « plans concrets », a déclaré le président mark Liu (劉德音) cité par Reuters lors d’une assemblée des actionnaires en juin.
  24. L"un des seuls pays à avoir reconnu Taïwan sur le plan diplomatique le Paraguay pourrait retirer son soutien. Il a besoin d'investissement et ne peut solliciter aussi facilement les soutiens privé de Taïwan que ceux public de la Chine. https://www.dw.com/en/will-taiwan-lose-another-diplomatic-ally-to-china/a-63320516 Taïwan perdra-t-il un autre allié diplomatique au profit de la Chine ? Le Paraguay est l’un des rares pays à reconnaître officiellement Taïwan. Cependant, les inquiétudes grandissent après que le président du Paraguay a récemment exhorté Taipei à investir 1 milliard de dollars dans son pays. Seuls 14 pays dans le monde ont actuellement des liens formels avec Taïwan, un pays démocratique autonome. Dans une annonce qui a alarmé de nombreuses personnes à Taïwan, le président paraguayen Mario Abdo Benitez a exhorté Taipei à investir 1 milliard de dollars (1,02 milliard d’euros) dans son pays alors qu’il résiste aux pressions intérieures pour transférer la reconnaissance diplomatique à la République populaire de Chine (RPC). Dans une interview accordée au journal Financial Times la semaine dernière, Abdo a déclaré que les producteurs agricoles de la nation sud-américaine ont exhorté le gouvernement à accéder au marché chinois dans un contexte de baisse des prix de la viande. « Nous travaillons avec le président de Taïwan pour que le peuple paraguayen ressente les avantages réels de l’alliance stratégique », a-t-il déclaré au FT lors d’un voyage aux Etats-Unis. « Il y a des investissements taïwanais de plus de 6 milliards de dollars dans des pays qui n’ont pas de relations diplomatiques avec Taïwan, nous voulons que ces 1 milliard de dollars soient mis au Paraguay. » Les commentaires d’Abdo soulèvent des inquiétudes à Taïwan quant à la perte potentielle d’un autre allié diplomatique de la Chine. Depuis 2016, quatre pays de la région ont transféré la reconnaissance diplomatique de Taïwan à la Chine, réduisant le nombre d’alliés diplomatiques de Taipei à seulement 14 dans le monde. Le Paraguay nie lier le financement à la reconnaissance La Chine considère Taïwan démocratique et autonome comme faisant partie de son territoire et s’engage à l’annexer par la force si nécessaire. Le gouvernement de Taipei rejette la revendication de Pékin, insistant sur le fait que Taïwan est déjà une nation souveraine de facto. La Chine s’est efforcée d’empêcher toute reconnaissance internationale de l’île et seuls 14 pays dans le monde ont actuellement des relations diplomatiques formelles avec Taiwan. Pékin braconne souvent les alliés diplomatiques de Taipei en promettant une augmentation du commerce, des prêts et des investissements. Le Paraguay est actuellement le plus grand pays par sa taille qui reconnaît encore Taïwan comme un pays et le perdre signifierait que Taiwan n’a plus d’alliés diplomatiques en Amérique du Sud. Les remarques du président Mario Abdo Benitez pourraient être un indice que le Paraguay envisageait d’autres alternatives Après les commentaires du président paraguayen, le ministère des Affaires étrangères du pays est immédiatement sorti pour réaffirmer la relation diplomatique avec Taïwan, déclarant « à aucun moment au cours de l’interview, le président n’a fait référence à conditionner la relation avec Taiwan, et encore moins à la soumettre à un certain montant ». Le ministère taïwanais des Affaires étrangères a également déclaré que les responsables des deux parties avaient clarifié les choses et qu’il n’y avait aucune condition attachée à la relation. Cependant, Francisco Urdinez, politologue à l’Université pontificale catholique du Chili, a déclaré que les remarques du président paraguayen pourraient indiquer que le Paraguay envisageait d’autres alternatives. « Je pense que le Paraguay essaie de montrer son ambivalence et ils veulent montrer que le Paraguay n’est pas engagé à 100% à maintenir des liens avec Taïwan », a-t-il déclaré à DW. « Nous nous attendions à ce que les entreprises agricoles paraguayennes commencent à faire pression en faveur d’un changement diplomatique. La raison est assez évidente, car elle a à voir avec les avantages comparatifs et combien les entreprises peuvent bénéficier d’un marché plus large pour vendre leurs produits », a-t-il ajouté. Dans un article publié dans la revue Foreign Policy Analysis l’année dernière, Urdinez et son co-auteur Tom Long ont estimé que les relations diplomatiques du Paraguay avec Taïwan pourraient avoir coûté au pays sud-américain l’aide et les investissements de la Chine équivalant à 1% de son PIB entre 2005 et 2014. « Le Paraguay n’a reçu aucun résultat de la Chine », ont-ils écrit dans le journal. « Cela n’a pas été compensé par les flux en provenance de Taïwan. » Le dilemme de Taïwan Alors que Taïwan a envoyé deux délégations d’investissement au Paraguay en 2022, Urdinez a souligné que l’appel du président paraguayen à plus d’investissements est un énorme problème pour Taipei. « Par rapport à la Chine, le gouvernement taïwanais n’a pas l’influence sur le secteur privé pour forcer les entreprises taïwanaises à investir 1 milliard de dollars au Paraguay », a déclaré l’expert. « Pékin a un effet de levier sur ses entreprises d’État et, grâce à des accords de gouvernement à gouvernement, ils peuvent s’assurer que certains capitaux peuvent circuler. Pour Taïwan, c’est une situation délicate qu’ils ne peuvent pas garantir que les investissements puissent affluer au Paraguay. Cela dépend de l’environnement commercial et des opportunités », a-t-il ajouté. Le commerce entre Taïwan et le Paraguay a atteint un record de 196 millions de dollars en 2021, mais il représentait moins de 1% du commerce total de la nation sud-américaine cette année-là, selon Bloomberg. Le Paraguay, qui a un PIB d’environ 39 milliards de dollars, dépend fortement de l’agriculture, en particulier des exportations de soja et de bœuf. Étant donné que le pays est déjà l’un des plus grands exportateurs de bœuf vers Taïwan, certains experts affirment qu’il y a peu de place pour que le commerce bilatéral se développe davantage. « Au contraire, le Paraguay a toujours le désir d’accéder au marché chinois, car c’est l’un des plus grands marchés du monde et la consommation de bœuf en Chine est également élevée », a déclaré Kung Kwo-Wei, directeur de l’Institut de hautes études latino-américaines de l’Université Tamkang à Taïwan. M. Kung a ajouté que bien que Taïwan continue d’envoyer des délégations commerciales au Paraguay et travaille dur pour s’approvisionner davantage de produits à partir de là-bas, la liste des produits que Taiwan peut acheter est limitée. « Je pense que le président paraguayen devrait réévaluer les secteurs au Paraguay dans lesquels d’autres pays peuvent investir ou les opportunités qui existent entre Taïwan et le Paraguay », a-t-il déclaré à DW. Play Video 6:29 min Joseph Wu, ministre des Affaires étrangères à Taïwan : La Chine « semble se préparer à une guerre contre Taïwan » Outre les raisons économiques, a déclaré Urdinez, la lutte du Paraguay pour obtenir suffisamment de vaccins contre la COVID-19 a également eu un impact sur l’opinion publique concernant son alliance diplomatique avec Taïwan. Jusqu’à présent, seulement environ 50 % de la population paraguayenne a été entièrement vaccinée, ce qui est inférieur à la moyenne mondiale de 63,5 %. « Ils n’ont pas pu accéder aux vaccins chinois et ils ont dû acheter des doses chinoises par l’intermédiaire de tiers », a-t-il souligné. « Au milieu des décès liés à la COVID, c’est devenu un problème très important. » Quelle est la stratégie diplomatique de Taïwan pour aller de l’avant ? Alors que les deux gouvernements affirment que les relations bilatérales entre Taïwan et le Paraguay restent solides, Urdinez pense que s’il y a un changement de garde au Paraguay après l’élection présidentielle de l’année prochaine, il est très probable que le sujet du changement de reconnaissance diplomatique refera surface. « La coalition de gauche au Paraguay est très claire sur son intention de transférer la reconnaissance diplomatique à la Chine, même si Taiwan a fait de son mieux pour empêcher que cela ne se produise », a-t-il déclaré. Sana Hashmi, chercheuse à la Taiwan-Asia Exchange Foundation à Taipei, a déclaré que perdre plus d’alliés diplomatiques pourrait être un revers pour Taïwan. Et elle a souligné qu’il est important que l’île démocratique réfléchisse à la stratégie diplomatique qui pourrait être bénéfique pour elle-même à l’avenir. « Je crois que les relations avec les alliés diplomatiques devraient être basées sur des avantages mutuels », a-t-elle déclaré. « Nous devons également voir les avantages tangibles. Je crois que Taïwan doit tendre la main aux pays qui ont plus leur mot à dire et penser à mettre en évidence sa force et à les motiver à collaborer avec Taïwan. Par exemple, lorsque les États-Unis, le Japon ou l’Inde mentionnent Taïwan, cela devient une nouvelle plus importante et cela a un impact et un poids », a-t-elle fait valoir. Kung de l’Université Tamkang estime toutefois que Taïwan devrait tout mettre en œuvre pour maintenir ses relations avec ses alliés diplomatiques existants. « Pour participer à la communauté internationale, vous avez besoin de soutien », a-t-il déclaré. « Alors que les États-Unis, l’UE et le Japon soutiennent Taïwan maintenant, il y a une grande différence entre avoir 20 à 30 alliés diplomatiques qui vous aident à faire entendre votre voix aux Nations Unies et n’avoir que 10 ou 8 alliés qui parlent pour vous. »
  25. J'ai une question toute bête. Ca sent la déroute complète. L'armée russe n'arrive pas à se réorganiser et va probablement devoir abandonner les territoires séparatistes du DONBASS ainsi que la Crimée. Politiquement Poutine pourrait ne pas s'en remettre. Que vont devenir les sanctions ?
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