Kelkin

Ah ben oui mais en tant que sénateur de l'Arkentucky, je tiens à rappeler que la manivelle du décapsuleur fourni dans le pack de survie du siège éjectable est fabriqué dans mon état, l'usine emploie pas loin de 300 personnes et n'a pas d'autres clients, alors je vais voter en faveur d'acheter 200 F-35 de plus que demandé histoire de me faire bien voir de mes électeurs.

C'est le principe de l'accord tacite : si on laisse faire, sans même protester pour la forme, on est complice.

Quand même, la deuxième guerre de la septième coalition mondiale, 1815-1960, contre les forces de l'Empereur-Dieu Napoléon, ça claque.

Là, tu parles de scénario catastrophe, ce serait revenir en arrière sur 40 ans de patient travail de sape de Bercy pour démanteler les services publics. https://www.lejdd.fr/Societe/Sante/les-vrais-chiffres-des-fermetures-dhopitaux-3854879 https://www.lefigaro.fr/flash-eco/hopitaux-pres-de-4-200-lits-supprimes-en-2018-20191017 http://www.leparisien.fr/economie/hopital-17-500-lits-de-nuit-fermes-en-six-ans-17-10-2019-8174565.php

Je ne suis pas vraiment d'accord, le principe d'une munition comme ça c'est de profiter de l'allonge pour rester loin des défenses ennemies. Bon, ça demanderait d'utiliser les points humides et de faire la tuyauterie des missiles pour qu'ils soient ravitaillables par l'avion. En plus il y a les questions techniques sur la capacité du moteur à s'allumer et s'éteindre à la demande (au lieu de s'allumer une fois pour toute et de s'éteindre par manque de carburant et/ou impact) et pose aussi la question de la compatibilité du carburant avion avec le moteur du missile (bon, c'est un Microturbo TRI 60-30, ça devrait pas poser problème à priori, mais c'est quand même le genre de détail à vérifier). Je continue à trouver l'idée assez absurde, même s'il y a un précédent historique pour ce genre de choses. Mais il y a beaucoup de précédent pour des approches technologiques qui ne sont plus utilisées de nos jours. Y a-t-il un avion qui utilise des missiles en réacteurs d'appoint de nos jours ? En tout cas, j'ai du mal à voir l'intérêt. Si c'est pour aider au décollage parce que l'appareil est surchargé (et il ne me semble pas qu'il existe, à ce jour, une quelconque configuration Rafale approchant de son MTOW, donc on reste dans le purement théorique) on peut toujour tricher en décollant avec très peu de carburant et en ravitaillant en vol tout de suite après. Avec quelques bidons et pourquoi pas des réservoirs conformes, on doit pouvoir grapiller 6 à 10 tonnes supplémentaires une fois en vol.

Mais du coup, le SCALP perd son moteur quand on veut s'en servir, vu qu'il a épuisé son carburant pour pousser l'avion. Ce qui signifie que ça devient une bombe guidée plutôt qu'un missile. Donc qu'on peut prendre une bombe guidée moins lourde et moins chère que le SCALP, comme ça on réduit la masse de l'engin et on n'a plus "besoin" de 10 kN supplémentaires. Si vraiment on en était réduit à ce point là, des fusées d'appoint largables seraient une meilleure idée que de compromettre les caractéristiques des armements. Le poid n'est pas tout, faut aussi voir le volume. Et puis la trainée induite et l'impact sur la discrétion (il y aurait des S-ducts sur ta nacelle ?).

D'après les questions/réponses de Trappier l'autre jour, le problème du prix vient surtout de la somme provisionnée pour risques, puisqu'il est demandé aux entreprises de mener à bien le projet à fond fixe. Ce qui signifie qu'en cas de blocage demandant plus de temps et d'argent que prévu pour débloquer, les entreprises passeraient en financement sur fonds propres pour continuer. Donc, surestimation du budget développement "au cas où". Sachant que l'A400M était aussi dans ce cas de figure, ce qui n'a pas empêché Airbus de négocier des rallonges budgétaires. Mais voilà, ces rallonges ont dûes être renégociées.

Il a surtout besoin de mise à pied, voire de mise au rebut.

C'est le genre d'environnement pour lesquels on met au point des robots. C'est aussi le genre d'environnement qui est parfait dans un jeu vidéo.

Faut chercher dans les prisons, c'est là qu'ils sont stockés.

Mais l'allocation du budget n'est pas forcément faite au petit bonheur la chance. Si le choix a été fait de prioritiser tout le reste plutôt qu'un surcroit de puissance, c'est peut-être, peut-être, bien parce qu'un surcroit de puissance moteur était la moins nécessaire de toutes les améliorations que le Rafale pouvait recevoir.

Ils sont pas très en forme à Creil, en ce moment.

Le fait que Bloomberg se soit effondré dans les sondages après sa première apparition à un débat tiendrait à laisser penser que les débats ne sont pas tout à fait sans importance. Après on peut disserter sur ce qui compte dedans, le fond ou la forme.

Tiens, le nombre de guérison est passé au dessus du nombre de malades. C'est sans doute bon signe, la progression de la maladie n'étant plus exponentielle. On note d'ailleurs une chute de presque 20% pour le nombre de malades.

J'ai pas l'impression que la situation soit particulièrement joyeuse et glorieuse à Moria, une localité à peu près aussi riante que son nom l'indique pour les amateurs de Tolkien. Ah oui, mais c'est en Grèce, pas en Turquie, donc pas de subventions européennes, le principe étant que si ces feignasses de Grecs veulent des sous, y-z-ont qu'a traverser la rue pour trouver du travail. Bien fait pour eux, z-avaient qu'à pas signer les accords de Dublin. Mais de toute façon, les fonds qu'il faut couper ne sont pas ceux versé aux ONGs qui s'occupent des réfugiés dans les camps turcs -- on est d'accord là dessus, empirer la situation dans ces camps ne ferait qu'augmenter l'incitation à rejoindre l'Europe. Non, ce sont les fonds qui sont versé à la Turquie, notamment les fonds de pré-adhésion.

Ah, si tu veux expulser les Turcs de Turquie, c'est une autre problématique. Mais pour les envoyer où ?

Non, pas dans une démocratie en tout cas.

Pas de souci, il suffit de considérer l'ovariectomie comme opération équivalente.

Tiens, Manbij aussi, quelle surprise. On a encore des gars sur place ?

Pour une fois, ça me fait plaisir, parce que je n'ai pas envie de voir notre soutien obligé à notre alliée la Turquie aller au delà de quelques platitudes pleines d'ambivalence.

La radio-télévision officielle turque indiquant en Arabe comment s'infiltrer en Europe.

Le problème c'est que la dame en question n'a jamais montré le moindre signe de vouloir faire une carrière politique. Je ne sais pas si elle apprécie d'être désignée volontaire par ces caciques.

L'Europe a avalé beaucoup de couleuvres, mais Erdogan a décidé d'ouvrir les portes malgré tout, montrant ainsi qu'il ne tient pas parole. Le problème du chantage, c'est que si le maitre-chanteur se renie et met à exécution ses menaces même quand on lui donne ce qu'il veut, pourquoi lui donner ce qu'il veut ?

Hier, c'était vendredi, donc je me suis permis un peu d'humour. Mais si l'image est parodique (déployer les policier pour empêcher les sous de sortir), je pense sincèrement qu'elle n'est pas si exagérée que ça. Les cinq pays que j'ai cité se sont faits les champions de l'égoïsme et de la pingrerie érigés en vertus.

À l'annonce par Erdogan que les portes de l'Europe avaient été ouvertes aux réfugiés syriens, la réponse ne s'est pas fait attendre longtemps : instantanément, les Pays-Bas, le Danemark, la Suède, l'Allemagne et l'Autriche ont mobilisé toutes leurs forces de l'ordre pour sécuriser les frontières de leur pays. La consigne est clair : ils ne doivent pas passer. Si le cordon sanitaire ne tient pas, la réaction de la population pourrait très vite tourner très mal, certains prédisant même la guerre civile en cas d'échec. La mission des policiers et militaires mobilisés est donc cruciale : pas le moindre centime d'euro d'argent public ne peut être autorisé à aller vers la Grèce ou la Bulgarie.