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Effectivement, car je ne pense pas qu’il s’agit d’arrangement entre amis tout simplement car tous les pays en compétition sont considérés comme amis, mais plutôt de choisir le partenaire qui offre la meilleure option.
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Que de spéculations ! Connaissez-vous tous les aspects de l’évaluation ? Où avez-vous vu que les aspects politiques ne seraient pas pris en compte ? Voici ce qui est écrit dans le rapport « avenir de la défense aérienne » parue en 2017. Je crois que ce rapport est encore en ligne et je suis certain que tous les concurrents l’ont lu attentivement. Morceaux choisis : - "L’évaluation d’un avion de combat ou d’un système de défense sol-air est une tâche complexe. Outre les critères militaires et techniques, il s’agit de considérer des facteurs financiers, puis des aspects politiques, qui entrent aussi en ligne de compte pour le choix du type." - "Si une éventuelle participation industrielle est intégrée suffisamment tôt dans le processus d’évaluation et si son étendue est communiquée avec la plus grande transparence possible, elle peut revêtir des avantages non seulement économiques, mais aussi sécuritaires et politiques." - "Les obligations relevant du droit de la neutralité deviennent caduques aussitôt que le pays est attaqué militairement. Dans un tel cas, le Conseil fédéral est donc libre de conclure des alliances et d'engager ses troupes pour défendre le pays en coopération avec un ou plusieurs autres états." - "La capacité à coopérer n’est possible que moyennant certains investissements en amont : la coopération n’est, en effet, pas gratuite. Pour qu’une coopération efficace puisse être mise en place, il faut que la confiance règne entre les partenaires et que chacun apporte sa contribution." "Lors de l’acquisition d’avions de combat à l’étranger, il est indispensable de prendre en compte le fait que tant leur acquisition que leur exploitation ultérieure engendrent certaines dépendances technologiques vis-à-vis du pays constructeur..." - "La question essentielle qui se pose n’est pas tant de savoir si la Suisse devient dépendante vis-à-vis de l’étranger sur le plan technologique au cours de l'acquisition d'un avion de combat, mais plutôt quel degré de dépendance est acceptable dans un domaine ou dans un autre, notamment d'un point de vue militaire et politique. Les dépendances technologiques sont des points essentiels qu'il s'agit de contrôler dans le cadre d'un examen approfondi réalisé lors de la procédure d'évaluation. Ce faisant. l'analyse porte également sur la manière de réduire les dépendances et sur l'investissement nécessaire pour permettre cette réduction. Sur cette base, il sera possible de décider quelles dépendances peuvent être envisagées et lesquelles ne sont pas envisageables d'un point de vue technique et militaire. Les exigences qu'imposent la politique de sécurité vis-à-vis des partenariats stratégiques entre la Suisse et le pays constructeur de l'avion de combat est un aspect essentiel à cet égard." Dans ce rapport de 2017 il y a bien d'autres éléments allant dans ce sens. Alors, non, les règles du jeux n'ont pas changé en cours de route et il a toujours été dit que les éléments politiques seraient pris en compte même si certains semblent le découvrir aujourd'hui !
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Ce genre d’articles prouve que pour l’instant rien de cette évaluation n’a encore fuité (belle performance). Les journalistes aimeraient en parler mais n’ayant rien à dire, ils se tournent vers de pseudos experts qui donnent leurs avis sans rien savoir de l’évaluation. Par contre, le jour où le choix sera soumis au Conseil fédéral, il faudra que l’annonce officielle du choix se fasse très rapidement car dès que le monde politique sera informé, les fuites arriveront de toute part.
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Lorsque le journal affirme : "De l’avis général, dans les airs, les concurrents se valent. Les résultats des essais à Payerne (VD) en 2019 sont toujours secrets, mais «tous sont au-dessus de la barre», résume un spécialiste....", je me demande qui est le spécialiste et sur quel fondement il se base pour affirmer cela! En fait, les journalistes n'en savent rien du tout. Par contre je pense qu'effectivement une majorité de Suisses préfèrerait un appareil Européen. Comme je l'avais dit précédemment, l'Eurofighter est le plus européen donc politiquement, il est le mieux placé. De plus, pour le SAMP/T, les promoteurs de cet achat devrait insister sur le fait que ce système est en partie Italien.
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Je parle d’une crosse qui permette de stopper l’appareil sans qu’il soit nécessaire de faire une révision après utilisation. En Suisse, les Hornet pratiquent régulièrement l’arrêt au moyen de la crosse. Par contre il me semble que tous les appareils ne sont pas dotés d’une crosse de secours. Par exemple je crois que le Gripen n’en a pas.
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Peut-être que cela aurait coûté plus cher de « dénavaliser » l’avion plutôt que d’acheter la version standard ? Et puis en Suisse j’ai constaté qu’il arrive très fréquemment que les ailes soient repliées lorsque les avions sont déplacés. Donc cela reste utile. Je m’étais fais la même réflexion avec la crosse d’appontage. Mais là encore, elle est utilisée à l’atterrissage en cas de problèmes avec les freins.
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Je n’ai jamais entendu parler de cela. Par contre je ne vois pas trop l’intérêt de mettre des AMRAAM en bout d’aile car 6 exemplaires peuvent déjà être emportés sous le fuselage et les ailes ( jusqu’à 10 si nécessaire).
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Merci pour ces précisions sur l'aile delta. Pour ce qui est des faiblesses structurales des F-18C en Suisse, c'est sur les charnières des volets qu'il y a eu un problème. Ci-dessous l'explication donnée en 2018: http://psk.blog.24heures.ch/archive/2018/03/10/fissures-premier-hornet-repare-865296.html Il me semble que pour les pieds de dérives le problème était apparu sur les Hornet canadiens et c'était des F-18A. D'ailleurs il me semble que c'est suite à cela que des minies dérives (je ne sais pas comment les appeler) avaient été installé en rattrapage sur les apex. Etant donnée que ces minies dérives sont parfaitement dans l'axe des grandes dérives, elles diminue les contraintes exercées sur ces dernières. Par la suite tous les Hornet ont bénéficié de cette modification.
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turquie La Turquie
FAFA a répondu à un(e) sujet de madmax dans Politique etrangère / Relations internationales
Petite bataille navale entre pêcheurs Italiens et Turcs. https://www.lematin.ch/story/accrochage-entre-des-bateaux-de-peche-turcs-et-italiens-328751627999 -
Crash du drone Hermes 900. Israel prend en charge tous les coûts. https://www.vtg.admin.ch/content/vtg-internet/fr/aktuell/medienmitteilungen.detail.nsb.html/83465.html
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Il me semble que le F-18C est également limité à 7.5 G (par contre en cas de besoin il peut les dépasser car un Hornet américain a déjà tiré 12 G pour éviter un accident). Certaines pièces de fixation des ailes des Hornet suisses sont en titane plutôt qu’en aluminium ce qui leur permet d’atteindre 9 G. Initialement les avions étaient prévus pour 5000 h mais suite à la découverte de fissures, un programme de réparation leur permettra d’atteindre 6000 h. 3 fois parait effectivement très excessif. Il se dit généralement qu’en Suisse les Hornet volent en moyenne 200 heures par an. La Suisse étant petite, il suffit d’une poignée de minutes pour qu’un avion se trouve sur sa zone d’entraînement si bien que 80% de son temps de vol est consacré au combat. Pour l’US Navy, en moyenne, 50 % des heures de vol est constitué de convoyage pas très fatiguant pour la structure de l’avion. Pour le Mirage IIIS, l’appareil avec le plus d’heures au compteur en avait 3034, mais en moyenne les appareils avaient entre 2300 et 3000 heures de vol. Par contre leurs cellules avaient été renforcé afin de mieux résister aux contraintes des vols. J’ai lu à de nombreuses reprises qu’une des caractéristiques de l’aile delta était sa robustesse. Si tel est le cas, on peut présumer que les Eurofighter et Rafale ont un avantage dans ce domaine.
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Très bonne analyse. Je propose que Dassault fasse un très gros rabais à la Suisse. Après tout, si au final c’est pour gagner le marché finlandais ça vaut la peine
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Oui, j’ai vu cela. Merci pour le partage. Le DDPS a dernièrement communiqué à ce sujet. https://www.vtg.admin.ch/content/vtg-internet/fr/aktuell/medienmitteilungen.detail.nsb.html/83362.html Le DDPS a également mis en ligne cette vidéo qui présente cette base qui est la principale base de temps de paix du pays. Les F-18 font jusqu’à 4 engagements par jour. https://www.mediathek.admin.ch/media/video/7e6f1bb3-e54e-4ebd-ab9c-b4e7af6a6e62
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Visiblement lorsque les journalistes n’ont rien à dire ils brodent un peu histoire de remplir quelques pages. Par contre ceux qui évaluent les avions ont certainement une autre vision.
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Lorsque le parti socialiste avait préconisé l’achat de l’avion école M346 comme avion pour faire la police du ciel, il s’était semble-t-il basé sur l’étude ACAMAR réalisé par un « groupe d’experts » en la matière. Voici ce qu’Alexis Pfefferlé (que j’avoue ne pas très bien connaître) a découvert à ce propos. C’était l’année dernière et c’est assez édifiant ! https://blogs.letemps.ch/alexis-pfefferle/2020/01/13/air2030-acamar-la-mysterieuse-societe-americaine-de-consulting-du-parti-socialiste-suisse/ Cette façon de faire de la politique me dérange beaucoup et si ce qu’Alexis Pfefferlé écrit est avéré et que j’ai bien compris son propos, cela ressemble furieusement à de la désinformation du peuple suisse avant une votation. Il est également étonnant que la télévision romande qui pourtant est prompte à se montrer critique envers l’armée n’ait pas jugé utile de mener une enquête sur ce sujet (en tout cas si elle l’a fait je ne l’ai pas vue). Pourtant enquêter sur une potentielle manipulation du peuple suisse avant une votation me paraît un sujet particulièrement pertinent ! A non, pardon, j’oubliais qu’aujourd’hui pour certains journalistes c’est l’impertinence qui est de bon ton !
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Initialement tu parlais de pays européens et pas de pays de l’OTAN. Car la Finlande neutre a également acheté des Draken ainsi que le Danemark membre de l’OTAN comme le dit FATAC. Dans les faits ils se sont effectivement révélés peu efficaces, mais dire qu’ils étaient plutôt destinés à l’interception des bombardiers peu manœuvrant me parait erroné. La preuve en est que les US les ont majoritairement (exclusivement ?) utilisés contre des chasseurs. C’est vrai, mais des contres mesures beaucoup plus efficaces, des tactiques de vol optimisées pour tenter d’échapper aux missiles et des avions dédiés aux brouillages font qu’il n’est pas certain que face à un adversaire sérieux les missiles de cette époque aient été nettement plus efficaces que ceux de la génération précédente. Ben les Américains n’avaient pas que le f-16A à vendre, ils avaient aussi le F-18A qui avec ses AIM-7 était un concurrent du Mirage 2000 et de ses Super 530 D. Les espagnoles achèteront des F-18A et mettront les premiers exemplaires en service en 1985. J’ai vraiment l’impression que la France a toujours eu des avions US à la technologie à peu près équivalente face à elle. Plus tard, lorsque la Finlande a remplacé ses MiG-21 et ses Draken, le Mirage 2000-5 était dans la course et au final, c’est le Hornet qui a remporté la mise. Aujourd’hui, dans le cadre du programme d’achat de la Finlande cela se produit une nouvelle fois. Le match entre le F-18E contre lequel le Rafale est susceptible d’être aussi bon, voir meilleur et le F-35 qui avec l’atout de sa furtivité devrait surclasser ses adversaires dans de nombreux domaines mais qui dans les faits semble beaucoup moins efficace que prévu reste très incertain. Ajoutons à cela le Gripen et le Typhoon et le suspens devient total.
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Pour ce qui est d’être capable de Mach 2, les Américains vendaient tout de même des F-104 et des F-4 en Europe tout comme les Suédois le Draken. Les Britanniques avaient le Lightining qu’ils n’ont toutefois pas vendu en Europe. Tous ces appareils avaient des missiles Fox 2. L’Espagne avait des Mirage III ainsi que des F-104 dans son armée de l’air, puis, plus tard, des F-4 et des Mirage F1. Pour ce qui est de la Grèce, elle possédait des F-104, des F-4 et des Mirage F1. Donc, ces armées ont fait un panachage. Après, le Mirage 2000 s’est vendu à la Grèce, tout comme le F-16 Américains. Pour revenir à la Finlande, les opérationnels finlandais ont pu tester les avions selon leur critères, et dans leur environnement. Ils ont certainement une bonne idée de ce que sont capables de faire chaque candidat. Jusqu'à quel point la géopolitique jouera un rôle?
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De toute façon, le seul but de ce parti politique est de torpiller l’acquisition de l’avion par tous les moyens. Il faut juste savoir qu'une très grande proportion de membres de ce parti politique est pour la suppression de l'armée, alors ils tentent un nouveau coup d'essai et veulent faire parler d'eux dans la presse. Maintenant, ils ont décidé que le Gripen était moins cher que les autres candidats alors ils ventent cet appareil sans savoir réellement à quel stade de développement se trouve la version E, ni son prix d’acquisition. Pour ce qui est d’acheter la version C d’occasion, là aussi ils n’ont aucune idée du prix (de la disponibilité, de ses caractéristiques ...) et ils se moquent complètement du fait que cet avion sera très vite dépassé d’un point de vue technologique. Il est assez croustillant de constater que ce parti politique à mis tout son poids dans la balance pour faire capoter l’achat du Gripen en 2014 et que maintenant il préconise de choisir cet avion ! En fait, on assiste là à un déni de démocratie, car bien que le peuple suisse ait accepté l’achat d’un nouvel avion de justesse, il l’a tout de même accepté et cela dans le cadre d’un budget bien défini. De plus, quand il a voté, le peuple ne savait pas quel avion serait choisi, mais il savait quels avions se trouvaient en compétition et il savait que le vainqueur serait l’un de ceux-ci. Quant au Gripen, il avait été écarté de la compétition de façon officiel et cela bien avant la votation. Vraiment navrant l’attitude de ce parti et encore une fois une attitude totalement anti démocratique qui fait froid dans le dos.
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Non, ce n’était pas une magouille, c’était une erreur couplée à une maladresse. Le Gripen avait été choisi car il avait été jugé comme étant le moins cher tout en étant suffisant (en plus, de l’aspect de politique internationale de l’époque). C’était une erreur de la part de certains politiciens car le Gripen E n’existant que sur le papier, il ne pouvait pas être testé si bien que les aviateurs n’ont pas appréciés, d’où les fuites. Mais, dans le fond, il n’y a pas eu de pot de vin pour choisir le Gripen, ni de pressions étrangères (le dire sans le prouver est de la diffamation) et le but n’était certainement pas de faire plaisir aux Suédois. Ceux qui à l’époque avaient pris cette mauvaise décision pensaient réellement que c’était la meilleure pour la Suisse. Il me semble que le Gripen E ne vole toujours pas avec ses équipements standards (radar, CME, OSF…) en tout cas, ces équipements ne sont certainement pas encore pleinement intégrés. Donc pas certain qu’aujourd’hui il soit plus évaluable qu’en 2019. Je sais que les versions choisies des Rafale et EF sont encore en développement mais ces deux appareils seront une amélioration de ce qui existe alors que pour le Gripen, c'est clairement un nouvel avion avec une aérodynamique différente, un moteur différent... Et puis, un candidat qui ne peut pas présenter quelque chose de valable à la date convenue, je trouve normal qu'il soit éliminé. Moi je suis complètement d’accord avec ce principe, car sans cette façon de faire il y aura toujours une personne plus ou moins informée qui pour faire son malin sortira une petite phrase aux journalistes suisses qui sont constamment à la recherche de la moindre petite anicroche. A la fin, la petite phrase sortie de son contexte et ne reflétant qu'une réalité très partielle se retrouverait le lendemain en première page d’un journal de boulevard. Ne pas divulguer des résultats parcellaires de l’évaluation ou expliquer au peuple suisse pourquoi le choix s’est porté sur un type précis d’appareil, ce n’est pas la même chose. Effectivement, c’est bien pour cela que je pense que les explications porteront sur l’appareil le mieux adapté et ne seront pas du type celui-ci est meilleur que celui-là. Oui, et pour expliquer le choix. J’en doute fort Quel que soit la décision, il y aura toujours quelqu’un pour la trouver étrange. La preuve, quand ils ne disent rien tu penses qu’ils magouillent et quand ils veulent être transparent, ça ne te plait pas ! Pour moi, le choix du Super Hornet ou du Rafale me satisferait pleinement toutefois, préférant que le savoir faire reste en Europe, je pencherais pour ce dernier. Pour ce qui est de l'EF, je suis un peu moins fan, mais si il y a de bonnes raisons opérationnelles pour qu'il soit sélectionné, alors pourquoi pas.
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A là là Patrick tu es incorrigible ! J’apprécie souvent tes interventions mais là, franchement, j’ai l’impression que quelle que soit la façon de communiquer sur le choix, tu trouveras toujours quelque chose à critiquer. S’ils avaient dit : « Pour une question de confidentialité les raisons du choix ne seront pas communiquées », tu aurais crié à la magouille. Maintenant ils disent : « le processus de sélection sera transparent et les résultats des évaluations des experts seront rendus publics » et tu fais planner de la suspicion. J’ai l’impression que même si tu faisais parti des experts, tu trouverais encore quelque chose à redire . Visiblement seul le choix du Rafale pourrait t’apaiser . Alors oui, tu me ressorts à chaque fois l’histoire du Gripen, mais j’avais déjà expliqué que le contexte de politique international ainsi qu’une sorte de combat entre les Forces aériennes et les Forces terrestres pour disposer de la plus grande part du budget étaient en grande partie responsable de ce choix. Alors juste pour te faire remarquer que la suisse n’est pas forcément américanophile dans ses choix de matériels aéronautique, je te fais ce petit tableau : Année de mise en service / Appareils acquis / Autres appareils envisagés ou testés et finalement non retenus 1946 / 225 Vampire (GB) / A ma connaissance aucun 1954 / 250 Venom (GB) / A ma connaissance aucun 1958 / 100 Hunter (GB) / F-86 (US) ; Mystere IV (France) 1958 / 30 Alouette II (France) / ? 1964 / 61 Mirage III (France)en partie américanisé / F-11-1F Super Tiger (US) ; F-104 (US) ; Draken (Suède) finaliste 1964 / 84 Alouette III (France) / ? 1971 / 60 Hunter d’occasion (GB) / Fiat G-91 (Italie) ; A-4 (US) ; Saab105 (Suède) ; Mirage Milan (France) ; A-7 (US) 1978 / 110 F-5E/F (US) / A ma connaissance aucun (le rapport qualité/prix avait mis tout le monde d’accord) 1987 / 15 Super Puma (France) / Black Hawk (US) 1990 / 20 Hawk (GB) / Alpha Jet (Franco-allemand) 1997 / 34 F/A-18 (US) / F-16 (US) ; Mirage 2000 (France) 2001 / 12 Cougar (France) / A ma connaissance aucun 2008 / 20 Eurocoptère EC-635 (Allemagne) / Un appareil de Leonardo mais je ne sais plus lequel Si nous prenons les gros matériels en services dans les forces terrestres : Artillerie : M-109 (US) (premiers exemplaires livrés dans les années 60) MBT : Léopard II (Allemand) qui a gagné face au Abrams (US) VBCI : CV-90 (Suède) qui a gagné il me semble face au Bradley (US) et a un modèle (Allemand) De plus, si je prends le matériel commandé dans les programmes d’armement de ces 10 dernières années, il me semble que le matériel US est loin d’être majoritaire. Visiblement le matériel US n’est pas toujours choisi et de loin pas! (je pense même que la Suisse a plus de matériel Européen que bien des pays Européens). Après je présume qu’il faut apporter une nuance à ce qu’a dit Viola Hamherd. Je ne pense pas qu’il y aura des données chiffrées et détaillées. Je suppose que ce sera plutôt : cet avion est plus facile à mettre en œuvre par nos miliciens, il est plus polyvalent, il s’intègre plus facilement à l’infrastructure existante, il est mieux adapté à la défense aérienne dans un environnement montagneux…
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Viola Amherd défend un processus d’acquisition transparent Elle souhaite rendre publics les résultats des évaluations des avions par les experts. https://www.24heures.ch/viola-amherd-defend-un-processus-dacquisition-transparent-688530950192
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Coronavirus - Covid 19
FAFA a répondu à un(e) sujet de Lordtemplar dans Politique etrangère / Relations internationales
Simplement afin de donner une note positive, voici la carte de la situation du Covid par régions européennes. La Grande-Bretagne qui était dans le brun foncé il n’y a pas si longtemps ne cesse de s’éclaircir. La progression de la vaccination avançant moins vite dans les autres pays, mais avançant tout de même, on peut espérer que d’ici quelques semaines tout le reste de l’Europe aura la même couleur que les Iles britanniques. Je sais qu’il y a le problème des nouveaux variants, mais je veux y croire et rester positif. https://rtsssr.maps.arcgis.com/apps/Media/index.html?appid=e364faa91c6d430cb5dc8e4ac4ae40ad -
La Suisse ne souhaite pas se doter d’une version « suissisée » car c’est beaucoup trop cher. Elle veut se doter d’un appareil « sur étagère » et ne souhaite pas se lancer dans une aventure technologique qu’elle n’est pas certaine de maitriser et qui ne peut qu’engendrer d’importants surcoûts. « L’affaire des Mirage » transformés à l’extrême, avec certaines modifications parfaitement justifiées et d’autre beaucoup moins, a été une leçon douloureuse. Plus tard, lors de l’achat des Tiger, seules des adaptations minimes ont été faites. Ces « helvétisations » ont portées sur : l’installation d’un système anti blocage des roues afin qu’il puisse opérer à partir de pistes verglacées ou partiellement enneigées, le montage d’un poste radio supplémentaire, la mise en place d’un IFF et quelques petites modifications afin de faciliter la manutention dans les cavernes. Pour le Hornet, c’est un peu la même chose qui s’est passée. Lors de son acquisition, l’avion n’a été que très peu modifié par rapport à la version en service dans la Navy. La Suisse a tout de même souhaité se doter de la version améliorée du moteur F404 qui en fonction des conditions d’utilisation conférait à l’avion une poussée supérieure de 10 à 20 % par rapport aux moteurs d’origine. Elle choisit également le radar APG-73 plutôt que l’APG-65 : Toutefois, dans ces deux cas, l’armée américaine a également choisi ces équipements pour les derniers lots d’appareils dont elle s’est dotée Il ne s’agit donc pas de modifications faites spécifiquement pour la Suisse. Les seules véritables « helvétisations » sont le renforcement du système de fixation des ailes usiné en titane de préférence à l’aluminium (il se dit régulièrement que les Hornet suisses sont les seuls qui soient certifiés pour encaisser 9 G (7.5 G dans la Navy) et la Suisse avait choisi un système d’autoprotection dont ne bénéficiaient pas les avions de la Navy de l’époque. Il me semble d’ailleurs que les Hornet Finlandais ont un standard très proche de celui des Suisses. La somme nécessaire à l’acquisition d’un nouvel avion étant déjà énorme, on imagine que faire des transformations qui diffèreraient de ce que veut faire le pays vendeur et ceci avant même sa mise en service, engendrerait des coûts supplémentaires tout simplement inacceptables.
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Je n’en suis pas certain car je ne retrouve plus mes sources, mais il me semble que dans le domaine de la guerre électronique ce sera également différent. J’imagine qu’un radar distinct et des systèmes de défense électronique différents vont nécessiter des moyens de traitement et de visualisation également différents. Toutefois, n’y connaissant pas grand-chose dans le domaine, je dis peut-être des énormités. Par contre, ce qui est certain, c’est qu’avec la multiplication de radars différents, le développement dans sur le long terme du radar n’est pas garanti. Si par exemple dans quelques années les Allemands décidaient de ne plus mettre d’argent pour améliorer le radar car leur budget serait accaparé par d’autres programmes, un client export tel que la Suisse se trouverait dans l’embarras et ne pourrait que subir cette situation.