FAFA
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Juste pour le plaisir: http://psk.blog.24heures.ch/archive/2020/10/25/vol-inaugural-pour-la-replique-d-un-nieuport-23c-1 -869953.html
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- Force aérienne suisse
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Je pense qu’il y en a eu bien d’autres, par contre les réseaux sociaux n’existaient pas et généralement les avions ne restaient pas en service aussi longtemps que maintenant. Je n’en suis pas certain, mais il me semble que le F-14 avait été passablement décrié au début de sa carrière, sans parler du Hunter, du F-102, du F-7U Cutlass... Le problème du F-35 est qu’il condense de très nombreuses innovations technologiques (ce qui deviendra peut-être sa force) qui ne sont pas maîtrisées et que la décision de lancer la production de l’appareil sans que les problèmes ne soient résolus conduit à l’apparition de situations ubuesques. Si la production n’avait pas débuté tant que les problèmes les plus sérieux n’étaient pas résolu, je suis persuadé que la plupart des défauts seraient corrigés depuis longtemps ou que le programme aurait cessé. Mais avec le mode de production choisi, LM tient le couteau par le manche.
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Je ne comprends pas pourquoi il faudrait l’éliminer car la procédure suit son cours tel qu’annoncé. S’il ne convient pas, au final il sera éliminé. A ma connaissance, les évaluations finlandaise et suisse sont les seules à avoir réellement testé le F-35 en « grandeur nature » (en tout cas partiellement). Je pense qu’aujourd’hui hormis les Américains (pas très impartial), seuls les pays acquéreurs, les experts suisses et finlandais et pourquoi pas certains services secrets sont réellement en mesure de dire de quoi est capable cet avion. Les avis des participants à ce forum sur ce sujet sont très intéressants, les documents officiels qui y sont partagés aussi, mais je pense tout de même qu’il faut rester prudent avant d’affirmer que cet appareil est totalement nul. Lorsqu’il répondait à une série de questions, Ate Chuet à grosso modo répondu au sujet du F-35 qu’actuellement celui-ci avait beaucoup de problèmes mais que d’ici une dizaine d’années il faudrait certainement en reparler (il est pilote de chasse, pas moi). Mon avis de passionné de l’aviation est que le F-35 ne serait de loin pas le mieux adapté à la Suisse mais je dois admettre que je ne suis pas un expert et qu’il me manque une multitude de données pour que mon avis soit pertinent. Pour ce qui est de redémarrer avec une évaluation du F-16, allé ! soyons fou ! on pourrait effectivement aussi évaluer le F-15EX, le J-17, le MiG-29SMT, le SU-30SM, le J-20, le Su-57… Mais oui, on peut facilement tout recommencer !
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Pour ce qui est des politiques, je doute fortement qu’actuellement ils bénéficient d’informations suffisantes leur permettant de se prononcer sur le sujet en connaissance de cause Pour ce qui est du CF et des évaluateurs en lien avec l’armée, je ne sais pas si leur choix est fait, mais je pense qu’ils seraient complètement idiots de dire que tel ou tel appareil ne sera de toute façon pas choisi car il a trop de lacunes. Les négociations actuelles avec les différents constructeurs doivent probablement en grande partie porter sur les aspects financiers (coûts d’acquisition, affaires compensatoires). Ce serait ni plus ni moins que de se tirer une balle dans le pied en écartant certains avionneurs, car la concurrence entre les différents constructeurs n’existerait plus et il n’y aurait plus aucune marge de manœuvre pour négocier quoi que ce soit.
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Nous avions déjà parler du sujet et en page 268 de ce fil (le 25 mai), j’avais énuméré une partie des interventions d’Avia News concernant les faiblesses du F-35. D’autre part, la presse généraliste suisse bien que peu au fait du monde de l’aviation militaire en a fait mention à différentes occasions. Visiblement nous ne lisons pas les mêmes médias.
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Je sais que certains d’entre vous n’apprécient pas particulièrement ce site, toutefois, je trouve que l’article suivant aborde de façon synthétique un des grands problèmes liés à l’acquisition possible des F-35 par des forces aériennes étrangères (problématique qui a déjà été abordé par Air Défense.net). Intéressant également de remarquer que ce site suisse aborde le sujet sans la moindre complaisance pour le protégé de LM et pose de bonnes questions. http://psk.blog.24heures.ch/archive/2020/10/11/les-f-35-exports-sont-moins-performants -869889.html
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Il s’agissait du P-16. Une partie des militaires souhaitaient acheter des Hunter plus polyvalents alors que d’autres préféraient le P-16 national spécialisé dans l’attaque au sol. Après deux accidents et malgré le fait que les causes des crashs soient connues et facilement remédiables, le programme est abandonné. Toutefois, tout n’est pas perdu pour le constructeur car la voilure du P-16 deviendra celle du fameux jet d’affaire : le Learjet. Pour ceux que cela intéresse, voici à quoi il ressemble : https://www.youtube.com/watch?v=TCgNl7OuM50 Un autre projet d’avion de combat suisse était le N-20 Aiguillon. En fait, seul des démonstrateurs de petite taille ont été testé en vol. Le véritable prototype ne prendra jamais son envol car le programme est abandonné juste avant. https://aviationsmilitaires.net/v3/kb/aircraft/show/779/ffa-n-20 Tant le P-16 que le N-20 sont exposés au musée des forces aériennes de Dübendorf. D’ailleurs, le F-20 intéressait beaucoup la Suisse à la fin des années 80, mais si je me souviens bien, son constructeur avait besoin d’une commande minimale de 300 exemplaires pour mettre en place une chaîne de production. Les US n’en voulant pas, le programme s’arrêta de lui-même, faute de commandes à l’exportation suffisantes.
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Peut-être que c'est simplement parce qu'ils ont déjà des Amraam dans leur inventaire.
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Dans le cas du Gripen, ce qui est incroyable, c’est que le pilote s’en est tiré avec seulement un bras cassé !
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Pas très malin Boeing qui ne comprend rien au système suisse et qui se tire une balle dans le pieds. https://www.lematin.ch/story/avions-de-combat-boeing-passe-a-lattaque-426165817866
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Petite question que je me pose depuis longtemps sur le magnifique camouflage des Mirage V belges. Les couleurs utilisées ne correspondaient pas du tout à celles employées par les avions de ses voisins. Mes souvenirs ne sont plus très clairs à ce sujet mais il me semble qu’en cas de conflit avec le Pacte de Varsovie les Mirage belges seraient venus renforcer le flanc sud de l’OTAN, notamment en Turquie. Le camouflage particulier de cet avion était-il adapté en vue de ce possible déploiement ? (Je précise que ma question n’a strictement rien à voir avec ce qui se passe en ce moment avec la Turquie).
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Oui, au fil des ans, le Hunter est devenu un appareil dépassé, c’est pourquoi durant les dernières années de sa carrière, la doctrine d’utilisation était de voler à très basse altitude et de se faufiler entre les montagnes pour surprendre l’adversaire. En plus il avait reçu des détecteurs d’alerte radar ainsi que des lances-leurres IR et EM. Clairement oui. Aucune idée car il n’y a pas eu d’évaluation comparative avec d’autre système. A ce stade, il n’est pas certain que l’armement air-sol soit retenu car comme par hasard la gauche n’en veut pas. Donc affaire à suivre. Coûts d’acquisition et affaires compensatoire vont jouer un rôle très important et je pense que les négociations vont être féroces.
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Pas sûr effectivement, mais les capacités de l’aviation en air-sol offrent des possibilités que les forces terrestres ne disposent pas. Prenons simplement le cas des Allemands qui en 1918 bombardaient Paris d’une distance de 120 km. Aucun moyen de riposte, donc impossible de faire quoi que ce soit. Les derniers systèmes d’artillerie avec leurs obus spéciaux sont capables d’atteindre 60 km et demain ce sera beaucoup plus. Ils peuvent bombarder la Suisse en restant loin des frontières. Ce n’est qu’un exemple parmi beaucoup d’autres, j’aurais pu mentionner la menace des missiles sol-sol situés loin de la ligne de front, la nécessité de s’en prendre aux bases aériennes ennemies afin de stopper les attaques, la possibilité d’attaquer un poste de commandement adverse ou la destruction d’un pont situé loin sur le territoire ennemi afin de réduire ses capacités de manœuvre. Des moyens aériens air-sol restent certainement les plus pertinents pour faire face à de telles menaces. Bien entendu avec seulement 30 à 40 avions il n’est pas possible de faire des miracles, mais des opérations ponctuelles et bien ciblées pourraient s’avérer judicieuses.
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Il me semble que lors de l’évaluation des 3 Eurocanards le Rafale avait vraiment la faveur des militaires suisse, même en air-air. L’ex patron des Forces aérienne (Fernand Carel) avait clairement indiqué lors d’un débat radiophonique qu’il regrettait que le Rafale n’avait pas été choisi face au Gripen (c’était juste avant la votation sur le Gripen). De plus les ministres de la défenses Autrichiens et Suisses ont des contacts réguliers et récents. Donc les déboires de l’Eurofighter en Autriche ont certainement été évoqué. A mon avis le Rafale dispose d’un gros avantage sur l’Eurofighter, c’est qu’une déclinaison marine de l’appareil soit produite. Une fois un porte-avions en mer, les marins veulent disposer d’un appareil simple à mettre en œuvre mais tout de même efficace. Ils ne veulent pas d’une maintenance excessive. La place à bord des porte-avions est limitée, tant pour le nombre de personnels affectés à la maintenance que pour les pièces de rechange. S’il manque une pièce sur le navire, c’est compliqué de la recevoir à court terme. Je pense que lors de la conception de son avion Dassault en a tenu compte et que même la version C du Rafale en a bénéficié. Par contre, pour ce qui est du coût d’acquisition des deux appareils, je n’ai pas la moindre idée duquel est le meilleur marché. De plus, il est vrai que les accords compensatoires vont également jouer un rôle important dans le choix final.
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A ma connaissance non car le nombre de 34 F-18C/D avait été jugé insuffisant pour qu’ils soient engagés pour de l’air-sol. Peut-être que des tests ont vaguement été réalisé, mais en tout cas il n’y a rien d’opérationnel. Les Hornet étaient désignés comme étant les successeurs des Mirage IIIS qui étaient eux-mêmes avant tout chargé des missions air-air. Il faut savoir que depuis le retrait des Hunter en 1994, la Suisse ne dispose plus d’avions chargés de missions d’attaque au sol. A l’époque, l’armement des Hunter était composé de différents types de bombes et de roquettes. Par la suite des bombes à sous munitions avaient été acquises ainsi que des missiles Maverick. Le F5 E avait été envisagé pour reprendre la mission des Hunter en air-sol mais les essais avaient été décevants. Très agile en dogfight, armé de bombes et de réservoirs le Tigre avait de la peine à décoller depuis les aérodromes de montagne et en vol il devenait très « pataud ». Donc l’idée a été abandonnée. La Suisse a également perdu sa capacité de reconnaissance avec le retrait des Mirage IIIRS en 2004. A l’époque le Conseillé fédéral en charge de la défense avait tenté d’acheter quelques F-18 supplémentaires aux Américains pour palier à ce manque, mais la chaîne de production des Hornet était fermée et les US ne voulaient pas vendre quelques avions d’occasion de la Navy car ils en avaient besoins pour leurs propres usages. Il est intéressant de noter que dans les « offres provisoires » de Boeing et de LM il y a un très petit nombre d’armements air-sol. Il me semble que le but de la Suisse est de retrouver une compétence dans ce domaine, même de façon très limitée, tout en sachant que l’appareil choisi restera avant tout un avion dont les missions principales resteront dans le domaine air-air.
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ça: "De son côté Lockheed-Martin semble simplement avoir restreint sensiblement son offre qui est de toute manière plus élevée pour l’instant que le budget du projet « air2030 ».
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Boeing et Lockheed-Martin autorisés à vendre leur avion à la Suisse ! Avia news donne une explication intéressante en ce qui concerne les prix articulés pour les 2 avions américains (pour le F-35 j’ai pas tout compris). http://psk.blog.24heures.ch/archive/2020/10/01/boeing-et-lockheed-martin-autorises-a-vendre-leur-avion-a-la-869841.html
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Peut-être que le gens de LM bradent leur avion tout en sachant qu’ils retrouveront largement leurs billes avec les coûts générés par les pièces de rechange et les mise à jour monstrueuses qui seront nécessaires pour disposer d’un avion pleinement opérationnel ? Mais là, je spécule totalement. Pour ce qui est d’ALICE, lorsque l’évaluation a commencé il me semble que personne ne parlait encore d’ODIN. Par contre, ALICE devrait très fortement jouer en défaveur du F-35. Il n’y a pas que les politiciens de gauche qui n’en sont pas fan. De nombreux militaires se montrent très sceptiques en ce qui concerne ce système. En cas de perte d'un ou deux biplaces, la situation devient rapidement intenable. Cela avait déjà été un problème avec les Mirage IIIBS/DS. La Suisse avait dû se doter à plusieurs reprises d'avions supplémentaires. De 2 achetés initialement, elle en a au final acheté un total de 6 pour compenser l'attrition. Du côté des F-18C, sur 8 biplaces, 4 ont été perdu (aucun monoplace de perdu). Peut-être que le PC-21 est suffisant pour permettre une transition rapide et que les biplaces ne joueront qu'un rôle très marginal dans la formation des pilotes? Pour ce qui est des AMRAAM, dans le cadre du programme d’armement 2011, la Suisse s’est dotée de la version AIM-120C7 (nombre de missiles non divulgué). Ces missiles ont partiellement remplacé la version AIM-120B acheté en même temps que les avions. Ils ont dû entrer en service en 2015. Par contre, je ne connais pas la durée de vie d’un missile lorsqu’il est entreposé dans des conditions optimales. A relever que pour ses F-18C/D, la Suisse a développé un nouveau pylône spécifique permettant d’emporter un seul AMRAAM. Beaucoup plus léger et générant moins de traînée que les pylônes standards américains, ce nouveau pylône permettait d’améliorer grandement certaines caractéristiques de vol, notamment la vitesse ascensionnelle. Toutefois, dans le cadre du programme d’armement 2011, la Suisse s’est également dotée de pylônes américains permettant d’emporter 2 missiles à la fois. Pour ce qui est des missile AIM-9X, ceux-ci ont été acquis en même temps que les viseurs de casque JHMCS dans le cadre du programme d’armement 2003 afin de remplacer les AIM-9P. Les AIM-9X devaient être livrés à peu près dans la même période que les Hornet modernisés reprenaient du service, soit aux alentours de 2008 - 2009. Il me semble que lors de la première évaluation des 3 eurocanards face au F-18C, le Rafale s’était montré meilleurs dans à peu près tous les compartiments des vols, sauf lorsque le F-18C était en mesure d’utiliser le couple viseur de casque – AIM-9X.
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Ce qui m’étonne le plus, c’est que sur 40 F-18E/F, seul 4 seraient des biplaces. Ça me parait très peu, d’autant plus qu’avec les F-18C/D sur 34 appareils il y avait 8 biplaces et que les 4 appareils que la Suisse avait perdue à la suite d’accident étaient justement des biplaces !
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La situation de Taiwan est plus complexe que les exemples mentionnés. D’une part le statut diplomatique de Taiwan est assez nébuleux. Il me semble que rares sont les pays qui reconnaissent formellement cette nation. D’autre part, la Chine considère que cette île et ses habitants font partie intégrante de son territoire. Toute proportion gardée, imaginons que l’Italie fournisse des fusils et des munitions aux autonomistes Corses. Pas certain que les relations France - Italie restent au beau fixe très longtemps. Les Américains n’hésitent pas à froisser les Chinois dans ce domaine car pour l’instant ils savent qu’ils en ont les moyens, mais pour les autres pays c’est un peu plus compliqué. Alors vendre des Rafale à Taiwan, dans cette période tourmentée plus rien n’est devenu impossible, mais cela reste peu probable.
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Désolé, je me suis mal exprimé. Quand je parlais de chiffres je pensais à " Pour la région francophone cela devrait donner du travail à environ 60 à 80 entreprises pour un montant d’un milliard de franc suisse ". C'est cela que Jacqueline de Quattro à affirmé. Par contre, pour les 60% de compensation, je pense que c'est encore d'actualité mais c'est peut être un aspect qui est encore actuellement en cours de négociation avec les différents candidats.