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AIR-DEFENSE.NET

Myrtil

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Tout ce qui a été posté par Myrtil

  1. Myrtil

    La Force aérienne suisse

    @FAFA J'en serais bien resté à mes deux commentaires initaux et voulus anodins, sur le droit maritime et la possibilité de voir comme loufoques certaines activités. Le reste vous, collectivement, le devez à vos propres écrits. Quand je dis C'est curieux de se voir lu avec pour conclusion Par contre on a eu à droit à un curieux vocable pêle-mêle "guerre civile", "puante réputation d'arrogance", à une question rhétorique que j'ai à chaque fois tenté de désamorcer. On pourrait y adjoindre la fabrication d'une suspicion étrange (je pense qu'on ne peut pas dire que la Suisse considère la France comme étant un pays hostile )- oui effectivement ca serait bizarre et je passe sur le tout dernier message. J'ai bien compris que tout partait d'un bon fond mais polémique, s'il y a, vous êtes deux en train de vous la fabriquer. Clos avec cordialité.
  2. Myrtil

    La Force aérienne suisse

    Le déploiement de forces des nations cadres ou autres aux frontières de l'OTAN est tout ce qu'il y a de plus réel et peu importe le qualificatif des exercices, le signal est à destination d'un adversaire bien réel. Au-delà, les suivis sont réels, les interceptions sont réelles, les frontières sont réelles, les moyens adverses sont réels. A contrario d'un scénario totalement imaginaire et accessoirement intra-national. Dès qu'on introduit du réel à quelque niveau que ce soit, on signale quelque chose. Personnellement ce que la Suisse entreprend en la matière, français ou même du point de vue suisse, ça devrait me passer normalement au-dessus de l'épaule. Il y a quand même un mais. Pour avoir vécu longtemps dans les Alpes et même fait un passage anecdotique en BCA, il y a un bon moment, je n'ai pas eu l'impression que l'ambiance était encore à la défense des frontières alpines. La Bosnie ou l'Afghanistan, c'était pour les soldats plus concret et moins alpin. Entendu sauf pour la partie arrogance. Et je reboucle là avec la réponse à @FAFA. C'est quoi le signal envoyé alors que ça fait des années que la Suisse travaille à plus d'intégration européenne avec ses voisins paisibles ? Par ailleurs beaucoup d'autres exemples entre européens ? Allons-y pour un peu de provocation. Ce n'est évidemment pas la même chose bien sûr mais, dans le contexte actuel, une petite simulation de franchissement de la frontière nord-américaine pour mesurer l'arrogance des commentaires canadiens ? Il n'y a pas des fois où on peut commenter et d'autres pas. On peut tout le temps. L'idée n'est pas d'offusquer la Suisse mais on peut s'interroger sur la nature de ce qui s'y fait.
  3. Myrtil

    La Force aérienne suisse

    Je te laisse à la dramaturgie d'évocation de guerre civile. Si tu veux dire que les Suisses sont plus apaisés que les français. Oui et je peux en témoigner. Si tu veux dire qu'il y a moins de friction inter-régionale. Non Plutôt qu'à l'arrogance, il faudrait surtout s'attaquer à l'autoflagellation. L'un n'empêche pas l'autre bien entendu.
  4. Myrtil

    La Force aérienne suisse

    Ah donc il existe des entrainements loufoques. Il est donc raisonnable de tolérer qu'ils existent aussi chez les autres. Mais, au fait, pourquoi un adversaire imaginaire ?
  5. Myrtil

    La Force aérienne suisse

    En fait si, via le Mannheimer Akte comme point de départ mais c'est hors sujet. Je pense que si la Suisse prend parfois des scenarios de guerre loufoques, c'est peut-être pour éloigner tout début d'interprétation locale, aussi étrange que cela puisse paraître vu de l'étranger J'imagine mal un scénario défense du sud global face à l'impérialisme du nord avec ligne de front à Fribourg. Encore moins une mission bernoise maintien de la paix pour séparation de Genève et Vaud.
  6. Je n'ai ni le verbatim ni la date à l'esprit (peut-être le 14 octobre) mais Lecornu a répondu à une n-ième question sur l'avion dans le programme SCAF. Quelque chose dans le genre "soyez assuré qu'avec ou sans le SCAF il y aura un successeur français au Rafale". Etant donné son propre calendrier politique au gouvernement, ce n'est pas trop se mouiller mais de session en session, j'ai acquis la conviction qu'il expose réellement le fond de sa pensée, fait rare dans la classe politique actuelle. De toute façon, j'imagine mal Dassault mettre ses études en mode pause pendant des années, bien au contraire.
  7. Myrtil

    Le F-35

    Question annexe. Est-ce que les britanniques sont intéressés aux ventes avec un ratio constant quel que soit le modèle ou y a-t-il une différence notable avec le F-35B de par le rôle de Rolls-Royce ? Et par ailleurs est-ce que les britanniques croquent aussi sur les ventes intra-américaines ? Parce que le cas échéant ça risque de faire un manque certain outre-manche.
  8. Ah ben si du coup ça en prend le chemin, si on y ajoute la demande d'avoir les F-35 allemands produits aux US et non pas en Europe. Et d'ailleurs Il y a combien d'industries contributrices au F-35 en Europe ?
  9. Ce n'est pas spécialement mon postulat. Ne serait-ce que le ministre qui se voit "obligé" de remplir un rôle de VRP. Mais surtout et plus important je ne connais aucun groupe politique qui développe l'idée qu'on puisse se passer de l'export pour assurer notre autonomie. S'il n'y avait même qu'un seul député ou sénateur qui défende cette optique, je serais curieux de lire comment il ou elle articule cette vue et sa mise en oeuvre.
  10. Pour ce qui me concerne, pas besoin de rappel, il n'y a pas confusion, je parle bien du SCAF.
  11. 2/2 Pour le SCAF, j'ai du mal à voir l'intérêt de tous les partenaires dans le programme. Pour ce qui est de l'Allemagne en particulier, je ne sais pas si les gens font le même exercice que moi en essayant de prendre leur point de vue: - l'avion obéït aux exigences françaises, il n'est pas seulement fait par Dassault. Les français savent donc que "nous" allemands l'achèterons peu ou pas et qu'il n'y a pas d'intérêt à en faciliter la production si nous pouvons participer à une autre aventure industrielle. Le GCAP conviendrait mieux mais pas de bol nous ne sommes pas les bienvenus pour faire l'avion lui-même. - les parties "nobles" du moteur sont françaises. De plus, étant donné la nature stratégique des exigences françaises, il est vraisemblable que, quelle que soit la distribution des rôles, il y aura une production intégralement domestique de ce moteur en France et comme nous ne comptons pas trop acheter l'avion... Par ailleurs, les nouveaux projets de motorisation sur Rafale démontrent que nous n'avons aucune prise sur le sujet. - pour tout ce qui est équipement, capteurs, électronique, optronique, optique, etc. Personne n'est dupe, tant matériellement que logiciellement, la partie française est capable de produire tout ou l'essentiel de ce que les partenaires peuvent apporter et ils vont pour partie le faire sur le Rafale F5 sans attendre personne. On en revient à faire du protocolaire et à faciliter l'intégration des systèmes français à l'ensemble des systèmes américains oups de l'OTAN. - pour l'IA, nous avons cru être les moins en retard en Europe mais les annonces majeures en France laissent entrevoir un autre scénario. - (je passe sur l'interaction avec la composante spatiale, je ne suis pas du tout renseigné) - cerise sur le gâteau, les français veulent mettre le focus sur un drone majeur accompagnant le rafale, ceci hors projet SCAF mais indéniablement en posant une contrainte future sur le programme et en ayant déjà au moins une décennie d'avance sur le sujet. C'est quoi la stratégie possible pour l'Allemagne ? - Faire du ralentissement procédural - Détourner l'objet des piliers du SCAF - Gagner la bataille de l'IA - Détecter l'opportunité de capter un sujet majeur pour lequel la partie nationale d'Airbus DS serait autonome, ce au sein de ou, mieux, hors Airbus. - Provoquer la chance auprès des britanniques en espérant qu'ils soient financièrement courts, notamment pour un drone. - Se prépositionner pour collaboration industrielle avec l'aéronautique US, et gagner au moins l'option de se procurer leurs prochains drones/avions. ?
  12. @Patrick 1/2 Si c'est mon avis que tu questionnes alors sans tout citer point par point: Evidemment il faut vendre et collaborer là où le pognon se trouve. On fait manifestement des efforts jusqu'au niveau des cellules diplomatiques, du moyen-orient au sud-est asiatique. C'est con à dire mais c'est important car notre indépendance et notre autonomie stratégique sont, si on peut dire, dépendantes des exports assurant la vitalité de notre industrie. Est-ce qu'il faut pratiquer une politique de la chaise vide en Europe ? Pour moi, évidemment non, surtout au moment où EDIP rebat toutes les cartes avec des montants potentiellement à trois chiffres en milliards. Ce qui en fait un sujet bien plus important que le MGCS ou le SCAF à l'heure où la commission européenne est bien plus louvoyante que n'importe quel pays. Et puis il faut tester les autres pays alors que: - la commission adopte le discours alarmant/alarmiste de la Russie bondissant sur l'Europe dans quelques années mais ne manifeste que la volonté que de s'octroyer des pouvoirs hors traités. - Au travers du conflit ukrainien, les USA, sous Biden, ont bien fait sentir qu'ils n'exposeront pas les vies américaines dans un conflit européen (et je pense que même Taïwan peut aller se brosser) - Trump passe au stade suivant, celui de l'extorsion (Groenland, Ukraine). Je n'ai pas compris la position néerlandaise qui me parait un peu autiste. La Pologne est déjà à l'assaut de la braguette de Trump mais quid des autres? Au diable les français mais la situation danoise, ça ne fait pas tilter ? C'est le moment de tester et de clarifier les positionnements. Si ce n'est pas via un EDIP sans consensus alors au travers de propositions de collaboration en sus des MGCS et SCAF boîteux.
  13. Oui j'ai essayé et persisté mais pas pour l'entièreté, il y a quand même des limites à ce que j'accepte endurer. Sur la version restream que tu as postée tu auras moins de problèmes car la piste des traducteurs a été purgée. Je lis le message trop tard mais je ne suis pas sûr que ce soit bien raisonnable d'écouter la conférence en étant au volant (je n'ai pas tout écouté ceci dit).
  14. Ce n'est pourtant pas compliqué. Non seulement il n'y a nul besoin d'être leader incontesté pour être souverain mais surtout lorsque vous employez votre propre technologie, incontestée ou pas, les autres nations en partenariat au sein du même programme ne sont manifestement pas indépendantes souveraines. C'est peut-être même ce qui les poussent à se procurer leur équipement auprès de l'autre leader incontesté puisqu'il offre ou prétend offrir d'autres garanties. Allez savoir. Le programme Rafale aurait encore plus aimé vendre sa production à la moitié de l'Europe, non que la France en soit première responsable. Il a du falloir en suivre des méandres pour arriver à cette suggestion. Faut me faire signe s'il y a un élément corroborant ceci dans ce que j'ai pu écrire. Au passage, inutile de me jeter des cailloux ou même de me servir du ouais enfin / sauf que / une paille. Ca fait plusieurs messages que j'exprime essentiellement le point de vue et la logique du représentant d'Airbus tel que je les ai compris à l'audition par la commission de défense (auditions que je suis quasi systématiquement). Mon propre point de vue est tout autre.
  15. Combien de temps a-t-il fallu pour former les croates ?
  16. Ce sont fatalement encore deux exemples sous tutelles étatiques, illustrant à nouveau le propos. Admettons qu'Airbus s'acquitte de la tâche, vous croyez que des produits très spécifiés vont beaucoup se vendre à l'export, comme d'hab j'ai envie de dire. Face au discours d'Airbus et son manque de performance, mon premier réflexe, et j'imagine ne pas être le seul, est que l'état français tire sur la laisse. Cependant il n'y a peut-être pas que les très-mais-alors-vraiment-très-méchants allemands qui ont des vues, est-il possible que pour le SCAF certains verraient bien une sous-branche d'Airbus se transformer de force ou dépérir et durablement perdre des compétences ? Si vous étiez allemands comment jugeriez-vous l'état actuel du SCAF ?
  17. Leader inconstesté ça fait bien pour la carte de visite. Parfaitement en phase avec les volumes de vente européenne que nous ne faisons pas. Précisément, Airbus s'affranchirait bien des coopérations étatiques et sa direction le dit bien clairement en audition pour qui veut l'entendre. Le schéma c'est plutôt faisons avec votre expression de besoin, éventuellement suggérée, et filez-nous les clefs, nous nous débrouillons entre industriels. Faire éventuellement dans le militaire ce qu'on fait dans le civil ou céder si ce n'est pas assez profitable. Ca suppose la soumission des champions nationaux, ce de manière collusive avec un compétiteur étatique mais, in fine, d'une intention tout autre. Pour l'heure et pour ce qui est de la branche défense d'Airbus d'où qu'elle soit, c'est quand même normal qu'elle défende ses intérêts dans tout projet ou encore qu'elle coïncide avec des vues nationales. Quant à l'approche allemande à moyen terme, un scénario un peu à la Hensoldt, avec plus de maitrise nationale, ne serait vraiment pas étonnant et ainsi amputer Airbus d'une branche qu'ils rendraient différemment pérenne et profitable. Ca offre une option de repli à Airbus mais il est impensable que dans un monde qui va voir le secteur de la défense drainer des masses financières considérables, Airbus décide d'emblée que cela ne lui sera pas assez profitable. Vous avez raison, la posture allemande, jusqu'à maintenant considérant la défense comme un secteur du commerce comme les autres, convient bien mieux à un industriel comme Airbus. Cependant les agenda nationaux et ceux d'Airbus n'adoptent pas la même trajectoire. Par exemple, EDIP illustre bien une des différences de vue. Pour Airbus, il faut qu'ils puissent être détenteurs de ce qui est produit, donc une autorité de conception européenne (potentiellement supra nationale tout comme le contrôle des exportations) alors que les allemands se satisfont de production sous licence financée par le fonds commun (la position n'est pas tout-à-fait stable) mais ne veulent pas voir leur contrôle se diluer.
  18. Myrtil

    Mirage 2000

    Certes, mais je gage que nous n'aurons pas vraiment plus de clichés ou vidéos que nous en avons pour le F-16s. Faites vos jeux ?
  19. Myrtil

    Mirage 2000

    Il reste toujours la bataille pour savoir à quoi ils vont être employés.
  20. Pour être franc ce restream rattrappe, sur la forme, le naufrage technique de la conférence en direct mais sur le fond qu'est-ce qui t'a intéressé dans les 50 minutes de ce panel d'amiraux ?
  21. L'explication qu'il donne est que 'Air Power' cloisonne en son sein l'activité ayant trait à la dissuasion nucléaire, tout comme MBDA le fait par ailleurs (asmp je suppose). Il ne l'exprime pas comme un atout mais comme une contrainte pour rassurer les parlementaires, du moins c'est mon interprétation.
  22. Oui c'est plus que quasiment. Avec des subtilités importantes exprimées par l'auditionné: - c'est le résultat d'une contrainte: le lien à la dissuasion nucléaire et donc à la souveraineté. Analogie avec la partie du missilier MBDA (donc partiellement Airbus) pour son activité relative au nucléaire. - de mémoire, rien n'est dit sur les éventuelles modifications lourdes de la structure de l'avion, on en reste à l'exemple des ailes britanniques et du fuselage allemand.
  23. C'est vraisemblable au sens compétiteur de niveau étatique mais ce n'est pas ce que ces auditions transcrivent. Par exemple, il faut se garder du procès d'intention. Au sens large, au-delà de la défense, Airbus roule pour Airbus. Si demain l'Allemagne devient pour eux plus contraignante que la France, il y aura le même type de défiance outre-rhin.
  24. Le point de départ de l'audition c'est l'Europe de la défense, ce qui fut respecté par la première audition, avec notamment une mise en garde saine de l'expert néerlandais sur l'incompréhension par certaines pays de la rhétorique française; ce n'était pas un jugement mais un constat et une alerte, voire un appel du pied aux parlementaires. Pour la partie Airbus, le coeur de la séance était le positionnement sur EDIP avec, d'emblée, également des attentes d'explications sur le SCAF, on ne sait trop lesquelles. La droite était physiquement absente, il n'y a eu que le RN et LFI pour venir chatouiller les positions d'Airbus. L'entreprise défend ses intérêts industriels, plutôt honnêtement si on va la chercher avec les bonnes questions, et fait avec les contraintes françaises. Elle n'a témoigné d'aucun élan pour le renforcement des états qu'elle sert, la France notamment. Le positionnement sur EDIP est simple puisque l'entreprise se veut européenne. L'autorité de conception doit donc rester européenne, avec la chausse-trappe qu'elle puisse être supra nationale, et sur les autres aspects c'est l'esquive (la faute aux parlementaires). Pour le SCAF et GCAP, rien de nouveau, on devine que l'entreprise n'ayant pas la main sur ces programmes cherche à se rentre centrale en s'octroyant les sujets les plus transverses, ce qui pourrait convenir à l'Allemagne mais vraisemblablement pas aux autres. Ce qui est frappant c'est que la première séance avec les deux représentants d'institutions européennes sonnait plus "sain" pour ce qui est du renforcement réel de l'Europe sans nier les nations qui la constitue.
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