-
Compteur de contenus
50 290 -
Inscription
-
Dernière visite
-
Jours gagnés
28
Tout ce qui a été posté par Philippe Top-Force
-
Composante Navale des Forces Stratégiques Françaises
Philippe Top-Force a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
La France tient quand même à sa souveraineté :lol: ,la dissuasion nucléaire constitue l'un de ces domaines ,dans lesquels elle cherche à conserver la maîtrise des technologies et de la capacité de concevoir ,fabriquer ou soutenir ce domaine de compétence. Qu'elle conçoit à protéger ses alliés européens est un fait ,de là à redonner les cléfs et codes nucléaires aux autres. :lol: Il serait aussi temps que l'Europe commence ainsi à contribuer à cet effort ... ;) -
On parle toujours des AWACS des forces aériennes de l'OTAN mais les Russes n'ont-ils pas des Beriev A-50 ? Pour la détection avancée. Que vaut le système Shmel ? Bon François05 ne commence pas à ricaner du Japon :lol:
-
Composante Navale des Forces Stratégiques Françaises
Philippe Top-Force a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
SVP messieurs ,évitez de polluer mes post par des propos antisémites ,racistes ,déplacés ou hors de propos. Les admins ne souhaitent pas lire des arguments politiques sur ce forum ,cela évite tout dérapage et sources de polémiques. SURTOUT ENCORE MOINS DE PROPOS HAINEUX :twisted: Alexis et Colonel Vincent : les intentions de NS sont ce qu'elles sont ,il ne nous appartient pas de les commenter ,cependant en matière de défense nucléaire le sujet étant vraiment sensible au plus haut niveau ,personne ne s'avance à droite à l'exception de JC le chef des armées ,c'est encore son domaine de prédilection. Plusieurs articles de journaux accéssibles sont sortis à la suite de l'allocution présidentielle à Ile Longue. A la suite de ce discours ,seules la LCR ,NM ,AK ,P dV ,AL ,un syndicat et les iraniens se sont opposés à ce type de discours. A gauche ,LF n'a pas été contre sur ce qu'avait dis JC A vous de retracer les chronologies et les commentaires de chacun. En ce qui concerne notre FOST ,j'approuve la position de la France. Je n'ai rien contre que son budget qui englobe 26% du Budget de DEF Je souhaite plus de crédit de R&D -
Matériel alarmant ,pas pour tout le monde puisque la DCMAT a notifié à Panhard un contrat sur 10 ans pour un soutien en service des matériels d'origine Panhard ,328 M€ pour MCO sur le parc des 9400 P4 ;1250 VBL et les 160 ERC90 Sagaie.
-
On va passer à ça Avec du 7,62 no problemo. N'est-ce pas famasbiensur ?
-
MBT Leclerc : Genèse/Vie opérationnelle/Futur
Philippe Top-Force a répondu à un(e) sujet de francois dans Europe
Une MCO Motorisation va avoir lieu. -
Situations Outre-Manche, forces aéromobiles et perspectives britanniques
Philippe Top-Force a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Hélicoptères militaires
La RN avait reçu entre 1998 et 2002 : 44 EH101 Merlin HM Mk1s ,elle n'en a plus que 42 puisqu'elle en a perdu 2 Merlin dans des accidents. Si elle n'adhère pas au CV22 ,elle pourrait en commander 30 de plus. Par ailleurs ,La RAF dispose de 22 HC3 Merlin. L'ensemble du parc va recevoir un upgrade. -
Commande de Boeing
Philippe Top-Force a répondu à un(e) sujet de David dans Aviation de ligne, d'affaire...
Score final en 2005 ,Boeing = 1002 commandes -
Est-ce que quelqu'un a lu l'article sur A&C de la semaine dernière ? Titre :"il faut sauver le soldat C-17" est-ce un article sur le globemaster III C-17 ? N'ayant pas lu cette revue ,de quoi il nous relate ? Merci
-
Je réitère mon questionnement :Est-ce que l'avion furtif F-117 A Nighthawk est détectable par les radars des avions de chasses US ? Si oui ,lesquels ? Merci pour les réponses.
-
lien vers un site us avec pas mal de photos
Philippe Top-Force a répondu à un(e) sujet de vacher dans Livres, magazines, multimédia, liens et documentation
Un coq ,un drapeau tricolore ,une sique d'enfer ,un vidéo clip filmé par Gérard Pires ,shit ! :lol: il nous manque un Hercules gunship :cry: -
Dassault systèmes n'est pas Dassault Aviation ,les 2 appartenant avec le groupe presse à Groupe M Dassault. Dassault systèmes c'est entre autre CATIA Dassault Aviation ce sont tous les beaux avions civils et de combat qui nous font réver. CATIA de Dassault systèmes est utilisé chez Boeing et LM
-
Edith ,tu as oublié les dividendes et les Golden share. :lol: Les PDG ,certains membres actionnaires du CA ,les dirigeants de nos entreprises du CAC 40 ont tous de belles prestations salariales et porte- feuilles d'actions enviables par le commun des mortels. Les star de cinéma d'Hollywood ,les gens de l'industries cinématographique ,des médias US de Oprah W en passant par George L touchent de sacrés revenus. Les sportifs de haut-niveau des sports majors (NFL/NBA/league de baseball et Hockey) ont des revenus et recettes publicitaires astronomiques. Le ratio est de combien par rapport à un ouvrier du tiers-monde qui gagne un buck par jours ?
-
les canons de 155 gct de sadam
Philippe Top-Force a répondu à un(e) sujet de jeanmi dans Vidéos et Photos
Je sais même plus si cet enfoiré :twisted: les a payé. -
P4 tu as apposé le Rafale en statique ,j'ai le même rafale 330 EF en vol Si vous voulez comparer avec le train d'atterissage des M ?
-
JS 9mm submachinegun
Philippe Top-Force a répondu à un(e) sujet de semper_fidelis dans Remarques et idées
Il va falloir se côtiser pour payer toutes les heures supplémentaires à littleboy ,il va crouler sous un tas de reportage. :lol: -
Composante Navale des Forces Stratégiques Françaises
Philippe Top-Force a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Ils écoutent la VOIX de leur maître (Washington) et suivent la VOIE (direction >suivisme >tropisme ) Normal ,la GB est atlantiste avant d'être européen ,ce sont les enfants de Winston ;) -
Composante Navale des Forces Stratégiques Françaises
Philippe Top-Force a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
La VOIX de son Maître :lol: L'Otan n'est "pas alarmée" par les déclarations du président Jacques Chirac évoquant la possibilité pour la France d'utiliser l'arme nucléaire contre les pays pratiquant le terrorisme, a indiqué vendredi une source proche de l'Alliance atlantique. Les propos du président français s'inscrivent dans la ligne générale de l'Otan sur l'arme nucléaire, qui consiste à mettre en avant son rôle dissuasif, a indiqué cette source, sous couvert d'anonymat. "Je n'ai détecté aucune inquiétude ou frustration" de la part des 26 pays membres de l'Alliance atlantique, suite aux propos de Jacques Chirac, a-t-elle indiqué. "Le rôle des armes nucléaires est fondamentalement politique et n'est dirigé contre aucune menace particulière", a-t-elle expliqué. "Si vous regardez ce qu'a dit Jacques Chirac, je ne crois pas qu'il ait mentionné un pays en particulier. Il parlait aussi de l'importance politique, mais dans le contexte des menaces actuelles à la sécurité dont le terrorisme est une partie importante". -
Composante Navale des Forces Stratégiques Françaises
Philippe Top-Force a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Le Royaume-Uni ne veut pas "annoncer à l'avance" comment il répliquerait à des Etats menant des actions terroristes, a indiqué vendredi le Foreign Office, au lendemain des propos du président français Jacques Chirac sur l'emploi du nucléaire contre de tels Etats. "Le gouvernement du Royaume-Uni dispose d'une large gamme de ripostes possibles à un vaste éventail de menaces potentielles, y compris aux attaques terroristes. Mais nous n'allons pas annoncer à l'avance comment nous répondrions dans des circonstances particulières", a déclaré à l'AFP un porte-parole du ministère des Affaires étrangères, sans vouloir commenter les propos du chef d'Etat français. M. Chirac a déclaré jeudi que la France se réservait le droit de riposter de façon non conventionnelle, donc nucléaire, face aux "dirigeants d'Etats qui auraient recours à des moyens terroristes contre [elle]". Cette prise de position s'approche de celle adoptée par les Etats-Unis en 2002. Un député britannique a jugé les propos de M. Chirac imprudents dans le contexte de la crise sur le nucléaire iranien. "Cela n'aide pas beaucoup", a déclaré le libéral-démocrate Colin Breed au Financial Times: "Il serait plus prudent d'attendre la riposte de l'Iran à un éventuel renvoi" devant le Conseil de Sécurité de l'Onu. L'arsenal nucléaire britannique consiste en environ 60 missiles Trident équipant les 4 sous-marins de classe Vanguard, qui patrouillent à tour de rôle. Le gouvernement a rappelé en décembre 2003 dans un Livre Blanc sur la Défense que le maintien de ces armes après la guerre froide était justifié par "la certitude que plusieurs autres pays vont détenir des arsenals nucléaires substantiels". La doctrine d'emploi britannique reste la dissuasion, mais le pays s'est doté de la possibilité de conduire aussi des "frappes limitées" ou "substratégiques". -
Destroyer Chinois à Brest
Philippe Top-Force a répondu à un(e) sujet de webfabrice dans Vidéos et Photos
Alors pourquoi proposais-tu ton aide pour couler le destroyer Kiriyama ? Avant que tu ne te rétractes et que tu enléves un de tes post. :lol: Quand je parle de représailles chinoises ce n'est pas contre le peuple syrien ou iranien mais contre ces 2 dirigeants. Ces 2 peuples ne sont en rien responsables de leurs 2 présidents. Pour en revenir au bâtiment chinois ,est-ce qu'en retour des manoeuvres navales sino-française seront prévues ? -
Destroyer Chinois à Brest
Philippe Top-Force a répondu à un(e) sujet de webfabrice dans Vidéos et Photos
Surtout pas ,on dit que ce sont les iraniens et les Syriens qu'ils l'ont sabordés et en retour Pékin vitrifie les 2 présidents de ces 2 pays. -
Destroyer Chinois à Brest
Philippe Top-Force a répondu à un(e) sujet de webfabrice dans Vidéos et Photos
Bill s'en chargera :lol: -
Les première puissance
Philippe Top-Force a répondu à un(e) sujet de SR-71 dans Politique etrangère / Relations internationales
C'est surtout de très mauvais goût :shock: -
Dissuasion nucléaire française...
Philippe Top-Force a répondu à un(e) sujet de leclercs dans Dissuasion nucléaire
JAKADI : C'est un réel plaisir de me retrouver aujourd'hui parmi vous, à l'Ile Longue. Je suis heureux de pouvoir rencontrer les femmes et les hommes, militaires et civils, qui participent à l'accomplissement d'une mission fondamentale pour notre indépendance et notre sécurité : la dissuasion nucléaire. La création d'une force nationale de dissuasion a constitué, pour la France, un véritable défi qui n'a pu être relevé que par l'engagement de tous. Elle a imposé de mobiliser toutes les énergies, de développer nos capacités de recherche, de trouver des solutions innovantes à toutes sortes de problèmes techniques. La dissuasion nucléaire est ainsi devenue l'image même de ce qu'est capable de produire notre pays quand il s'est fixé une tâche et qu'il s'y tient. Je tiens ici à rendre hommage aux chercheurs et ingénieurs, du CEA et de toutes les entreprises françaises, qui nous permettent d'être toujours en pointe dans des secteurs vitaux comme les sciences de la matière, la simulation numérique, les lasers, et notamment le laser mégajoule, les technologies nucléaires et celles de l'espace. Je veux prolonger cet hommage à toutes celles et à tous ceux qui soutiennent, d'une façon ou d'une autre, nos forces nucléaires : personnel de la DGA, cadres et ouvriers des sociétés et groupes industriels associés, gendarmerie du contrôle gouvernemental, militaires de toutes les armées. Mes pensées vont bien sûr en premier lieu aux équipages des composantes océanique et aéroportée qui, en permanence, dans la discrétion la plus totale, assurent la plus longue et la plus importante des missions opérationnelles. J'ai fixé un taux de posture exigeant, je le sais, mais qui correspond aux besoins de sécurité de notre pays. Je sais quelles contraintes il impose. On parle rarement de vous mais je veux saluer votre valeur exceptionnelle et votre très grand mérite. La permanence de la dissuasion, remarquablement tenue depuis quarante ans, est en soi un éloge le plus éloquent. Je tiens à associer vos familles à cet hommage, et tout particulièrement les familles des équipages de sous-marins. Je mesure combien la patrouille opérationnelle représente d'éloignement, de solitude, et parfois de souffrances. Mesdames, Messieurs, cette mission, vous l'effectuez dans un environnement en constante évolution. Avec la fin de la guerre froide, nous ne faisons actuellement l'objet d'aucune menace directe de la part d'une puissance majeure, c'est vrai. Mais la fin du monde bipolaire n'a pas fait disparaître les menaces contre la paix. Dans de nombreux pays se diffusent des idées radicales prônant la confrontation des civilisations, des cultures, des religions. Aujourd'hui, cette volonté de confrontation se traduit par des attentats odieux, qui viennent régulièrement nous rappeler que le fanatisme et l'intolérance mènent à toutes les folies. Demain, elle pourrait prendre d'autres formes, encore plus graves et, peut-être, impliquer des Etats. La lutte contre le terrorisme est l'une de nos priorités. Nous avons pris un grand nombre de mesures et de dispositions pour répondre à ce danger. Nous continuerons sur cette voie, avec fermeté et détermination. Mais il ne faut pas céder à la tentation de limiter l'ensemble des problématiques de défense et de sécurité à ce nécessaire combat contre le terrorisme. Ce n'est pas parce qu'une nouvelle menace apparaît qu'elle fait disparaître toutes les autres. Notre monde est en constante évolution, à la recherche de nouveaux équilibres politiques, économiques, démographiques, militaires. Il est caractérisé par l'émergence rapide de nouveaux pôles de puissance. Il est confronté à l'apparition de nouvelles sources de déséquilibres : le partage des matières premières, la distribution des ressources naturelles, l'évolution des équilibres démographiques notamment. Cette évolution pourrait être cause d'instabilité, surtout si elle devait s'accompagner d'une montée des nationalismes. Certes, il n'y a aucune fatalité à voir, dans un futur prochain, la relation entre les différents pôles de puissance sombrer dans l'hostilité. C'est d'ailleurs pour prévenir ce danger que nous devons œuvrer à un ordre international fondé sur la règle de droit et sur la sécurité collective, sur un ordre plus juste, plus représentatif. Que nous devons aussi engager tous nos grands partenaires à faire le choix de la coopération plutôt que celui de la confrontation. Mais nous ne sommes à l'abri, ni d'un retournement imprévu du système international, ni d'une surprise stratégique. Toute notre Histoire nous l'enseigne. Notre monde est également marqué par l'apparition d'affirmations de puissance qui reposent sur la possession d'armes nucléaires, biologiques ou chimiques. D'où la tentation de certains Etats de se doter de la puissance nucléaire, et ceci en contravention avec les traités. Des essais de missiles balistiques, dont la portée ne cesse d'augmenter, se multiplient partout dans le monde. C'est ce constat qui a conduit le Conseil de Sécurité des Nations Unies à reconnaître que la prolifération des armes de destruction massive, et de leurs vecteurs associés, constituait une menace réelle pour la paix et pour la sécurité internationale. Enfin, il ne faut pas ignorer la persistance des risques plus traditionnels d'instabilité régionale. Il existe, malheureusement, partout dans le monde des risques de telle nature. Face aux crises qui secouent le monde, face aux nouvelles menaces, la France a toujours choisi, d'abord, la voie de la prévention. Celle-ci demeure, sous toutes ses formes, le socle même de notre politique de défense. S'appuyant sur le droit, l'influence et la solidarité, la prévention passe par l'ensemble des actions de notre diplomatie qui, sans cesse, s'efforce de dénouer les crises qui peuvent naître ici ou là. Elle passe aussi par toute une gamme de postures relevant des domaines de la défense et de la sécurité, au premier rang desquelles se trouvent les forces prépositionnées. Mais ce serait faire preuve d'angélisme que de croire que la prévention, seule, suffit à nous protéger. Pour être entendus, il faut aussi, lorsque c'est nécessaire, être capable de faire usage de la force. Nous devons donc disposer d'une capacité importante à intervenir en dehors de nos frontières, avec des moyens conventionnels, afin de soutenir et de compléter cette stratégie. Une telle politique de défense repose sur la certitude que, quoiqu'il arrive, nos intérêts vitaux seront garantis. C'est le rôle attribué à la dissuasion nucléaire qui s'inscrit dans la continuité directe de notre stratégie de prévention. Elle en constitue l'expression ultime. Face aux inquiétudes du présent et aux incertitudes du futur, la dissuasion nucléaire demeure la garantie fondamentale de notre sécurité. Elle nous donne également, d'où que puissent venir les pressions, le pouvoir d'être maîtres de nos actions, de notre politique, de la pérennité de nos valeurs démocratiques. Dans le même temps, nous continuons à soutenir les efforts internationaux en faveur du désarmement général et complet, et, en particulier, la négociation d'un traité d'interdiction de la production de matières fissiles à usage nucléaire. Mais nous ne pourrons évidemment avancer sur la voie du désarmement que si les conditions de notre sécurité globale sont maintenues et si la volonté de progresser est unanimement partagée. C'est dans cet esprit que la France a maintenu ses forces de dissuasion, tout en les réduisant, conformément à l'esprit du traité de non-prolifération et au respect du principe de stricte suffisance. C'est la responsabilité du chef de l'Etat d'apprécier, en permanence, la limite de nos intérêts vitaux. L'incertitude de cette limite est consubstantielle à la doctrine de dissuasion. L'intégrité de notre territoire, la protection de notre population, le libre exercice de notre souveraineté constitueront toujours le cœur de nos intérêts vitaux. Mais ils ne s'y limitent pas. La perception de ces intérêts évolue au rythme du monde, un monde marqué par l'interdépendance croissante des pays européens et aussi par les effets de la mondialisation. Par exemple, la garantie de nos approvisionnements stratégiques ou la défense de pays alliés, sont, parmi d'autres, des intérêts qu'il convient de protéger. Il appartiendrait au Président de la République d'apprécier l'ampleur et les conséquences potentielles d'une agression, d'une menace ou d'un chantage insupportables à l'encontre de ces intérêts. Cette analyse pourrait, le cas échéant, conduire à considérer qu'ils entrent dans le champ de nos intérêts vitaux. La dissuasion nucléaire, je l'avais souligné au lendemain des attentats du 11 septembre 2001, n'est pas destinée à dissuader des terroristes fanatiques. Pour autant, les dirigeants d'Etats qui auraient recours à des moyens terroristes contre nous, tout comme ceux qui envisageraient d'utiliser, d'une manière ou d'une autre, des armes de destruction massive, doivent comprendre qu'ils s'exposent à une réponse ferme et adaptée de notre part. Et cette réponse peut être conventionnelle. Elle peut aussi être d'une autre nature. Depuis ses origines, la dissuasion n'a jamais cessé de s'adapter à notre environnement et à l'analyse des menaces que je viens de rappeler. Et ceci, dans son esprit, comme dans ses moyens. Nous sommes en mesure d'infliger des dommages de toute nature à une puissance majeure qui voudrait s'en prendre à des intérêts que nous jugerions vitaux. Contre une puissance régionale, notre choix n'est pas entre l'inaction et l'anéantissement. La flexibilité et la réactivité de nos forces stratégiques nous permettraient d'exercer notre réponse directement sur ses centres de pouvoir, sur sa capacité à agir. Toutes nos forces nucléaires ont été configurées dans cet esprit. C'est dans ce but, par exemple, que le nombre des têtes nucléaires a été réduit sur certains des missiles de nos sous-marins. Mais, notre concept d'emploi des armes nucléaires reste bien le même. Il ne saurait, en aucun cas, être question d'utiliser des moyens nucléaires à des fins militaires lors d'un conflit. C'est dans cet esprit que les forces nucléaires sont parfois qualifiées "d'armes de non emploi". Cette formule ne doit cependant pas laisser planer le doute sur notre volonté et notre capacité à mettre en oeuvre nos armes nucléaires. La menace crédible de leur utilisation pèse en permanence sur des dirigeants animés d'intentions hostiles à notre égard. Elle est essentielle pour les ramener à la raison, pour leur faire prendre conscience du coût démesuré qu'auraient leurs actes, pour eux-mêmes et pour leurs Etats. Par ailleurs, nous nous réservons toujours, cela va de soi, le droit d'utiliser un ultime avertissement pour marquer notre détermination à protéger nos intérêts vitaux. Ainsi, les principes qui sous-tendent notre doctrine de dissuasion n'ont pas changé. Mais ses modalités d'expression ont évolué, et continuent d'évoluer, pour nous permettre de faire face au contexte du XXIe siècle. Constamment adaptés à leurs nouvelles missions, les moyens mis en œuvre par les composantes océanique et aéroportée permettent d'apporter une réponse cohérente à nos préoccupations. Grâce à ces deux composantes, différentes et complémentaires, le chef de l'Etat dispose d'options multiples, couvrant toutes les menaces identifiées. La modernisation et l'adaptation de ces capacités sont donc tout à fait nécessaires. Notre dissuasion doit conserver son indispensable crédibilité dans un environnement géographique qui évolue. Il serait irresponsable d'imaginer que le maintien de notre arsenal actuel pourrait, après tout, suffire. Que deviendrait la crédibilité de notre dissuasion si elle ne nous permettait pas de répondre aux nouvelles situations ? Quelle crédibilité aurait-elle vis à vis de puissances régionales si nous en étions restés strictement à une menace d'anéantissement total? Quelle crédibilité aurait, dans le futur, une arme balistique dont le rayon d'action serait limité? Ainsi, le M51, grâce à sa portée intercontinentale, et l'ASMPA nous donneront, dans un monde incertain, les moyens de couvrir les menaces d'où qu'elles viennent et quelles qu'elles soient. De même, nul ne peut prétendre qu'une défense anti-missiles suffit à contrer la menace représentée par des missiles balistiques. Aucun système défensif, aussi sophistiqué soit-il, ne peut être efficace à 100%. Nous n'aurons jamais la garantie qu'il ne pourra être contourné. Fonder toute notre défense sur cette unique capacité inviterait, en réalité, nos adversaires à trouver d'autres moyens pour mettre en œuvre leurs armes nucléaires, chimiques ou bactériologiques. Un tel outil ne peut donc être considéré comme un substitut de la dissuasion. Mais il peut la compléter en diminuant nos vulnérabilités. C'est pourquoi la France s'est résolument engagée dans une réflexion commune, au sein de l'Alliance atlantique, et développe son propre programme d'autoprotection des forces déployées. La sécurité de notre pays et son indépendance ont un coût. Il y a quarante ans, la part d'investissements du ministère de la Défense consacrée aux forces nucléaires était de 50%. Depuis, cette part a constamment été réduite et ne devrait représenter en 2008 que 18% des investissements. Aujourd'hui, dans l'esprit de stricte suffisance qui la caractérise, notre politique de dissuasion représente globalement moins de 10% du budget total de la Défense. Les crédits qui lui sont consacrés portent sur des techniques de pointe et soutiennent massivement et essentiellement l'effort de recherche scientifique, technologique et industriel de notre pays. 10% de notre effort de défense, c'est le prix juste et suffisant pour doter notre pays d'une assurance de sécurité qui soit crédible et pérenne. Et je vous le dis, la mettre en cause serait parfaitement irresponsable. En outre, le développement de la Politique Européenne de Sécurité et de Défense, l'imbrication croissante des intérêts des pays de l'Union européenne, la solidarité qui existe désormais entre eux, font de la dissuasion nucléaire française, par sa seule existence, un élément incontournable de la sécurité du continent européen. En 1995, la France avait émis l'idée ambitieuse d'une dissuasion concertée afin d'initier une réflexion européenne sur le sujet. Ma conviction demeure que nous devrons, le moment venu, nous poser la question d'une Défense commune, qui tiendrait compte des forces de dissuasion existantes, dans la perspective d'une Europe forte, responsable de sa sécurité. Les pays de l'Union ont, d'ailleurs, commencé à réfléchir ensemble, à ce que sont, ou ce que seront, leurs intérêts de sécurité communs. Et je souhaite que cette réflexion s'approfondisse, c'est une première et nécessaire étape. Depuis 1964, la France dispose d'une dissuasion nucléaire autonome. Ce sont les enseignements de l'Histoire qui avaient conduit le général de Gaulle à faire ce choix crucial. Pendant toutes ces années, les forces nucléaires françaises ont assuré la défense de notre pays et ont largement contribué à préserver la paix. Elles continuent aujourd'hui à veiller, en silence, pour que nous puissions vivre dans un pays de liberté, maître de son avenir et de son destin. Elles continuent et continueront demain d'être le garant ultime de notre sécurité. En tant que chef des Armées et au nom des Françaises et des Français, je veux exprimer la reconnaissance et la gratitude de la Nation à toutes celles et tous ceux qui concourent à cette mission essentielle. Je vous remercie. -
Marine Australienne: modernisations, acquisitions et exercices navals.
Philippe Top-Force a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Asie / Océanie
Le BPC proposé à l'Australie est différent de celui dont va disposer la Royale ,il est clair que sur le cahier de charge s'il est mentionné que les forces armées australienne veulent déployer de futur F35 et leur Chinook ,l'avantage sera à Navantia. Est-ce que l'Australie veut un porte-hélicoptère d'assaut ,si oui le BPC peut leur convenir ,si par contre elle opte pour un porte-aéronefs ,elle va peut-être choisir le BPE (plus approprié) avec son skyjump. Cependant ,il ne faut pas oublier que la marine Australienne veut 2 bâtiments et si elle décide d'opter pour 2 PA ,l'enveloppe de 1;5 Md$ me semble un peu juste.