Une cinquantaine de HIL navalisés
Toujours en attente de lancement, ce programme est destiné à remplacer les hélicoptères légers des trois armées (voir notre article détaillé sur le HIL). Pour l’aéronautique navale, il s’agit de succéder dans un premier temps aux Alouette III, puis aux 27 Dauphin et Panther mis en service entre 1989 et 1998. La cible de la marine est aujourd’hui de disposer d’une cinquantaine de nouveaux hélicoptères légers, qui s’ajouteront aux 27 Caïman (NH90) livrables d’ici 2021 (le 19ème a été réceptionné l’été dernier) pour remplacer les Super Frelon (retirés en 2010) et les Lynx.
La disponibilité du NH90 toujours médiocre
Malheureusement, la situation n’est guère plus brillante avec ces nouveaux hélicoptères, dont les « problèmes de jeunesse » exaspèrent les militaires français. Non seulement le taux de disponibilité de ces nouvelles machines dans la marine n’est que de 34%, mais en plus cela oblige à maintenir à grand frais les vieux Lynx, dont il ne reste plus que 20 exemplaires en parc avec une disponibilité catastrophique (tombé de 22 à 17% entre octobre et décembre). Et comme pour les Alouette III, la facture d’entretien explose : de 14.000 à 22.000 euros l’heure de vol en quatre ans.
https://www.meretmarine.com/fr/content/alouette-iii-en-attendant-hil-la-marine-prete-louer-des-helicopteres-civils