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Tout ce qui a été posté par Kiriyama
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Une partie d'entre eux a été détruite par l'armée française, non ?
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Assez intéressantes, les négociations entre Israéliens et Américains après la Guerre des Six Jours, que je résume à très (très) gros traits. A cette époque, les États-Unis aimeraient qu’Israël signe le TNP et, à la même époque, les Israéliens négocient l'achat de 50 avions F-4 Phantom. Souci pour les Israéliens, dans un premier temps, les Américains semblent lier la vente des avions à la signature du TNP, ce qui "coince" les Israéliens qui ont besoin de ces avions. Et la situation est paradoxale, car en signant le TNP, les Israéliens s'engagent à ne pas développer d'armes nucléaires ce qui devrait théoriquement ne pas poser de problème vu qu'ils sont censés ne pas être intéressés par le sujet. Donc en ne le signant pas, ils reconnaissaient implicitement être intéressé a minima par le nucléaire militaire. Mais en le signant, ils se coincent, car tout leur programme devient illégal et ils s'exposent en théorie à des inspections de l'AIEA. Finalement, il semblerait que le président Johnson ait décidé de ne plus lier la vente des F-4 Phantom à la signature du TNP. Mais certains membres de l’administration américaine tenteront quand même de continuer à faire pression sur Israël. Malgré tout, même en Israël, beaucoup s'interrogent sur l'intérêt de garder l'opacité sur ce programme. La Première-ministre Golda Meir était d'avis qu'il fallait être honnête avec les États-Unis à ce sujet. Ce qui ressort aussi de La Guerre des Six jours et de celle du Kippour, c'est le peu d'efficacité de l'arme nucléaire concernant la dissuasion contre un État non-nucléaire. Même si les Arabes connaissaient l'existence de Dimona, ça ne les empêchera pas de franchir le canal de Suez. A noter aussi le fait qu’Israël, de part le statut de son programme, passait un peu sous les radars des agences de contrôle internationales. On considérait à l'époque qu'une puissance nucléaire n'était reconnue comme telle que si elle procédait à un essai nucléaire. Or Israël ne l'a jamais fait, ce qui lui permettait d'être considéré comme un État non-doté de l'arme nucléaire... alors que c'était assez clairement le cas dès la fin des années 1960. C'est d'ailleurs pour cette raison (entre autres) qu’Israël ne procèdera jamais à une explosion nucléaire. Sur quel(s) modèle(s) d'avion est-ce qu'il travaillait, si ce n'est pas indiscret ?
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turquie La Turquie
Kiriyama a répondu à un(e) sujet de madmax dans Politique etrangère / Relations internationales
Comme cela a déjà été dit, en Turquie la contestation à Erdogan vient juste d'une très petite frange de la population de quelques rares grandes villes. Il est très loin d'être parti. -
Les BD qui parlent de défense
Kiriyama a répondu à un(e) sujet de cvs dans Livres, magazines, multimédia, liens et documentation
J'ai découvert le comic de Garth Ennis et Steve Epting : Sara. https://www.comicstories.fr/sara-vo-tko-studios/ La narration est assez compliquée, avec régulièrement des flashbacks, mais on finit par prendre le rythme et profiter d'un dessin magnifique. Les personnages sont assez complexes et attachants, avec des personnalités très travaillées. Vraiment un excellent ouvrage. -
Dommage quand même que la Pologne n'essaie plus de concevoir son propre char.
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En me relisant, je me rends compte que mon message est assez mal rédigé. Les politiques français étaient bien au courant de la réalisation du réacteur, ce qui effectivement aurait été impossible à cacher. Mais d'après l'auteur, certains seulement savaient que le réacteur était destiné à produire des armes nucléaires. Après oui, la coopération française avec Israël était bien officielle, bien sûr. De même, des scientifiques israéliens se rendront aussi en France pour se former. Mais c'est la finalité du projet qui a été dissimulée, et le président français approché par des voies très détournées. Sinon, le réacteur nucléaire de Dimona semble avoir intéressé les Arabes assez vite. Les semaines qui précédèrent la Guerre des Six jours, des MiG-21 auraient survolé la centrale à plusieurs reprises. Les Israéliens étaient aussi assez inquiets de voir l’Égypte disposer de Tupolev Tu-16 car ils considéraient que ces avions représentaient une réellement menace pour Dimona. Les Israéliens ont assez vite réfléchi à l'éventualité de faire détonner une ou deux charges nucléaires dans le Sinaï en guise d'avertissement, mais ça n'a pas été fait. Apparemment, certains décideurs craignaient que ce ne soit considéré comme une provocation, que cela ne pousse aussi Nasser à se montrer encore plus vindicatif, mais aussi que cela n'entraîne une réaction des Soviétiques.
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Ça permettait de toute façon d'entretenir un savoir-faire polonais dans la maintenance des chars. Je trouvais ça intéressant comme idée. Après, la manière dont a été planifié ce programme me semble complètement... surréaliste.
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Bonjour, J'ai quasiment terminé le livre Israël et la bombe d'Avner Cohen. L'auteur revient sur le programme nucléaire israélien, et sur les conditions de sa réalisation. La décision de se doter de la puissance nucléaire a été prise par David ben Gourion dès la création de l’État israélien en 1948. Logiquement, cette décision fait suite au traumatisme de la Shoah et à la menace que font peser les pays arabes voisins : Égypte, Syrie et Jordanie. Le premier réacteur nucléaire est fourni par les États-Unis, un petit réacteur à eau pressurisée de recherche, dans le cadre du programme Atomes pour la paix. A l'époque, les États-Unis promouvaient le développement du nucléaire civil comme une source d'énergie puissante, bon marché et non polluante. Mais voulant explorer la recherche de l'arme nucléaire, les Israéliens se tournent vers la France pour obtenir un réacteur plus puissant. Apparemment, Israël aurait obtenu ce réacteur en manœuvrant dans les dédales de l’administration française (et des industriels) de l'époque, sans que le pouvoir présidentiel soit forcément au courant. Le président français aurait finalement été mis devant le fait accompli. Par la suite, le président de Gaulle décidera d'arrêter cette coopération, mais il était trop tard : Israël avait les moyens de terminer le réacteur seul. En revanche, le plutonium devait être retraité en France. Donc les Israéliens construisent deux réacteurs : le réacteur américain, et le réacteur français plus puissant. A noter qu'à un moment (fin des années 50), ben Gourion commence à douter de l'utilité d'un programme d'arme nucléaire. Outre le fait que cela puisse être pris comme une provocation par les pays arabes et les inciter à lancer leur propre programme, voire une attaque préventive, les généraux israéliens restent persuadés qu’Israël peut battre les armées arabes avec des armes conventionnelles. Pendant quelques années, la construction de Dimona va se poursuivre... alors qu'on en sait plus très bien à quoi va se destiner le réacteur. Par la suite, le président Kennedy s'inquiètera d'un possible développement d'arme nucléaire et imposera un système d’inspection à Dimona, pour s'assurer que les Israéliens ne développent pas d'arme nucléaire. Toutefois, les Israéliens arrivent à imposer leurs conditions lors de ces visites, profitent aussi probablement de la naïveté des scientifiques envoyés et à Dimona pour semer la confusion. Et même si beaucoup aux États-Unis se doutent qu'un réacteur aussi puissant que Dimona n'a sûrement pas pour seul but de faire de la recherche, rien ne sait être prouvé formellement. Le président Johnson qui succède à Kennedy, est moins préoccupé par le programme israélien et n'y accorde guère d'attention. Les visites des scientifiques américains à Dimona se poursuivent à raison d'une tous les six mois en moyenne, mais sans rien trouver de bien concluant. Lorsque la Guerre des Six jours éclate, Israël aurait assemblé en urgence deux armes nucléaire en urgence et avait prévu de les faire détonner dans le désert du Néguev en guise d'avertissement. Je termine ma lecture et mettrai à jour ce message.
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2021... des films et peut être des cinémas
Kiriyama a répondu à un(e) sujet de rendbo dans Livres, magazines, multimédia, liens et documentation
Rien qu'à la bande-annonce, on voit bien que le remake du Convoyeur n'est pas du tout dans l'esprit de l'original. -
Boeing a aussi peut-être consenti un gros rabais... Edit : BonPlan a été plus rapide.
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Visite du sous-marin Le Redoutable
Kiriyama a posté un sujet dans Livres, magazines, multimédia, liens et documentation
Salut ! De très belles images. https://www.youtube.com/watch?v=3-EWd_LU_kY -
2021... des films et peut être des cinémas
Kiriyama a répondu à un(e) sujet de rendbo dans Livres, magazines, multimédia, liens et documentation
Le Convoyeur original est un film génial. Outre ses personnages et son ambiance, il y a quand même un superbe final. Une petite merveille. Il y a des gens prêts à payer pour voir deux fois le même film. -
2021... des films et peut être des cinémas
Kiriyama a répondu à un(e) sujet de rendbo dans Livres, magazines, multimédia, liens et documentation
Ça a l'air nul à chier. -
La Constitution a été modifiée il y a quelques années. Il y a maintenant des efforts japonais pour exporter leurs matériels et armements.
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Les jeux vidéo et le réalisme des armes, des combats...
Kiriyama a répondu à un(e) sujet de starpom dans Livres, magazines, multimédia, liens et documentation
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Birmanie
Kiriyama a répondu à un(e) sujet de Fenrir dans Politique etrangère / Relations internationales
Cela dit, il y a quand même quelques équipements plus modernes : des MBT-2000 chinois, des SY-400 (lance-roquettes multiples lourds de 300mm), des obusiers SH-1 et Nora B-52 et une défense antiaérienne assez performante sur la papier avec des Pantsir, Tunguska et Tor. En fait, on dirait que l'armée birmane conserve une grosse masse de manœuvre avec des vieilleries, mais dispose d'un "noyau" moderne et performant. Très probablement des Innlay, de fabrication locale. Elles sont assemblées par Tatmadaw Heavy Industries à Magway et Htonbo. -
On peut encore voir des réalisations japonaises à Taiwan, encore aujourd'hui. La gare de Taichung : Pour les F-5 Tiger II, je ne comprends pas l'intérêt d'investir encore dedans. Ils ne savent plus faire grand chose, à part peut-être de la veille aérienne. Mais en combat, à quoi pourraient-ils encore servir ? Même pour de l'attaque au sol, ils seraient fort vulnérables. Est-ce qu'ils ne vaut pas mieux les abandonner et les remplacer, soit par des F-16, ou même des Ching-Kuo ?
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Je pense que le Japon n'a jamais été très motivé pour une alliance aussi ouverte : ça risquerait d'être perçu comme une provocation par la Chine. Ca a été souvent évoqué comme rapprochement, notamment pour la fourniture de sous-marins (et même d'autres matériels comme les chars), mais le Japon n'a jamais voulu franchir le pas.
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Birmanie
Kiriyama a répondu à un(e) sujet de Fenrir dans Politique etrangère / Relations internationales
Bah normalement il n'est plus en service. Mais en regardant les matériels de l'armée birmane, on trouve de belles curiosités, notamment des productions locales. -
Clairement, le Rafale est là pour servir de lièvre dans une éventuelle compétition. Mais je ne vois pas ce que les finances ukrainiennes permettraient d'acheter. Même une modernisation sérieuse des Su-27 me semble trop ambitieuse. C'est peut-être une manière de tester l'administration américaine, en voyant ce qu'ils peuvent offrir après la publication de cette compétition. Une manière de tester l'état de leur relation.
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Recherche magazines Soldier of Fortune de 1995 & 1996...
Kiriyama a répondu à un(e) sujet de Rob1 dans Livres, magazines, multimédia, liens et documentation
Ca doit être chaud à trouver en Europe... -
Ca pourrait être sympa, des Rafale neufs sur le marché de Kiev.
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J'ai effectivement l'impression que ça s'emballe beaucoup pour rien sur ce sujet. On parle de l'Ukraine, comme le dit @kalligator on parle d'un pays qui ne vit presque plus que de l'aide financière internationale. Si même par un miracle inouï, l'Ukraine arrivait à mettre la main sur quelques Rafale, quid de leur entretien, de la formation des équipages, de l'infrastructure... Sans même parler de savoir les utiliser tactiquement de manière efficace par une armée démotivée, démobilisée, rongée par la corruption et l'alcoolisme.
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Le Brésil, le géant de l'Amérique du Sud
Kiriyama a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Politique etrangère / Relations internationales
Il me semble quand même que la "gauche" brésilienne a durement été éprouvée ces dernières années. Pas dit que Lula puisse réunir suffisamment de partisans pour déloger Bolsonaro. -
Ca fait bizarre d'imaginer des communistes suisses... Sinon, effectivement, ça ne m'étonne pas cette proposition de tester des avions russes ou chinois. Sans être communiste, je pense aussi qu'ils auraient dû avoir leur chance. La Suisse est neutre, n'a d'allégeance envers personne, et acheter russe ou chinois ne l'engage politiquement à rien.