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Tout ce qui a été posté par DEFA550
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Si c'est le cas, tant pis pour ceux qui viennent ravitailler derrière eux. Le gland sert de fusible, et c'est lui qui doit casser afin d'éviter de casser autre chose (comme arracher le panier, par exemple).
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J'ai beau réfléchir à ça en retournant le problème dans tous les sens, ça ne colle pas. Générer un maximum de déplacement avait un sens contre les missiles "basiques" suivant une trajectoire appelée "courbe du chien". Ceux-là, en effet, suivaient bêtement leur cible et tout déplacement latéral de celle-ci les entrainait sur une trajectoire courbe consommatrice d'énergie. Seulement les missiles modernes utilisent la navigation proportionnelle, si bien qu'ils se dirigent en permanence vers le but futur. Une cible rapide, donc peu manoeuvrante, leur facilite la tâche. Par ailleurs, poursuivre le vol en supersonique après avoir tiré implique de se rapprocher plus rapidement de la cible visée qu'en étant en subsonique. En effet, cette cible doit être maintenue dans le meilleur des cas en bordure du cone de balayage radar de sorte que la piste qu'elle constitue puisse être suivie et permettre ainsi de rafraîchir les informations exploitées par un missile en vol. Par conséquent, la vitesse de rapprochement vers cette cible est au mieux proportionnelle à "cos 60°", c'est à dire 1/2. Voler à Mach 1.6 en maintenant sa cible dans ses 60° signifie qu'on s'en rapproche aussi vite qu'en volant droit vers elle à Mach 0.8. Le déplacement latéral (sin 60°) fait qu'on va simplement lui tourner autour. In fine, l'avantage procuré par la supercroisière est conditionné à d'autres paramètres (situation tactique distribuée, LAM partagée, radar à large cone de balayage) qui font sauter le verrou des 60° et transforme une offensive en fuite puisque cette supercroisière permet alors de s'éloigner le plus rapidement possible. Sur le plan tactique ça suppose que l'offensive initiale soit couronnée de succès faute de quoi le passage en mode défensif (fuite) confère un avantage à l'adversaire. On est bien là dans le domaine doctrinal, où des curseurs ont été déplacés ici ou là pour améliorer ou faciliter certaines choses et en atténuer d'autres. L'idée générale du couple "furtif + supercroisière" est somme toute assez basique : attaquer en douce et multiplier les engagements en étant très mobile.
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Si tu veux limiter la SIR tu ne voles pas en supersonique. Le seul intérêt de la supercroisière est de permettre de couvrir de longues distances rapidement avec une quantité limitée de carburant.
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Ces M2000 étaient en fin de potentiel, et avaient déjà été prolongés de 2 ans.
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Moi je comprends qu'il suffit de passer outre. Ne pas avoir le droit n'empêche pas de faire quand même, et ce ne sont pas les démonstrations qui manquent, partout et dans tous les domaines.
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Et si, parce qu'ils ne connaissent que le planeur et son moteur, pas l'appareil. Ca simplifie les choses par rapport à un changement radical de type, mais ce n'est pas pour autant trivial.
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L'erreur fondamentale est de considérer que la facture ne concerne que les appareils.
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Il est démonté et y va en camion/avion/bateau.
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Actuellement en service : 7 Une partie fera son dernier vol aujourd'hui, le reste demain pour le défilé.
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Si doubler la capacité offensive est si important, pourquoi n'utilise-t-on pas les RPL 522 de 1300L sous fuselage ? Quoiqu'il en soit, les trappes des trains principaux limitent la largeur de ce qui est monté sous PU9010 et excluent d'office l'emploi du bidon "Irakien".
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Tout est moche à côté d'un F1...
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Ce n'est pas le genre de décision qui se prend en quelques heures et sans aucune préparation, il n'y a donc pas d'urgence à aligner des MBT dans ce cas de figure.
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Donc quand il n'y a pas de pognon, comme c'est le cas depuis plusieurs décennies, l'obsolescence est une véritable plaie qui oblige à devoir trouver des financements en taillant dans les budgets dédiés à d'autres domaines, avec toutes les conséquences à long terme que cela impose.
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S'il y a besoin de Leclerc, c'est que ça chauffe vraiment. Et si ça chauffe vraiment, la campagne commence par les airs avant de penser à intervenir au sol, ce qui laisse le temps d'acheminer tranquillement les matériels lourds. J'en conclu que vous militez pour une capacité qui ne sert à rien.
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- a400m
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Sobre et élégant. Voilà un beau "gadget".
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L'obsolescence a aussi ses inconvénients, dont une augmentation considérable des coûts du MCO puisque d'un simple dépannage on passe au remplacement pur et simple d'un élément (à minima). Le remplacement d'un élément en panne par un modèle plus récent n'est pas toujours possible sans changer (ou modifier, ou faire évoluer) aussi un certain nombre d'éléments connexes. De plus, cela conduit à multiplier le nombre de sous-standards et complique notablement le suivi de la flotte.
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Et à quoi cela pourrait-il bien servir ? Quelle est l'urgence, et donc l'intérêt qu'il y aurait de pouvoir acheminer des Leclerc un par un par ce biais ?
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- a400m
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Moi je me gausse, parce qu'en lisant entre les lignes il s'agit tout simplement de rendre une autorité suffisante aux gouvernes (direction, profondeur et gauchissement). Ce qui est expliqué au sujet des évolutions à basse vitesse jette déjà un pavé dans la mare, mais la partie immergée de l'iceberg touche à la maitrise de l'instabilité de l'engin dans certaines configurations de vol (tir d'armements lourds, par exemple). Donc oui c'est un lot de rustines visant à adapter cet avion à des conditions qu'il n'était pas censé rencontrer à l'origine (l'intercepteur HA, le retour). Ce serait une modernisation si tout le monde en était au même point, mais le fait que ses concurrents aient déjà intégré depuis longtemps l'évolution du domaine d'emploi des chasseurs font que cette "modernisation" est plutôt une douloureuse correction avec rappel à la réalité.
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L'auteur juge selon son référentiel, visiblement basé sur les doctrines anglo-saxonnes (pour ne pas dire américaines). En gros, ça se résume à : gros radar + gros flingues = succès La recette est simple, voire simpliste, mais elle a fait ses preuves. Ca ne veut pas dire qu'il n'existe pas pour autant d'autres méthodes, plus subtiles, permettant d'obtenir des résultats similaires et même supérieurs. Comme ils disent, le diable se cache dans les détails...
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Crashs et accidents d'appareils militaires
DEFA550 a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Actualités air
En même temps, il n'existe pas d'accidents intelligents... ;) -
Une chose est sûre, Martin Baker fait du bon matériel. Tu peux rayer ça de tes hypothèses puisque c'est une certitude.
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Créer des escadrons supplémentaires conduit inévitablement à créer de nouveaux postes (secrétaires, marqueurs, renseignement, etc), mais aussi et surtout à confier des postes à responsabilité à des officiers supérieurs, qui se voient ainsi gratifiés et distingués du reste de la caste, postes de surcroît dotés d'une prime mensuelle substantielle (NBI). Il n'y a aucun avantage technique ou opérationnel à multiplier le nombre d'escadrons, même en considérant que les réductions/fusions réalisées depuis 20 ans étaient une erreur. Ce n'est qu'une manoeuvre RH visant à satisfaire une élite.
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Non, c'est à cause du système d'arme qui suppose avoir à faire à un missile et gère les cas de panne en conséquence. Par ailleurs, ce système d'arme dialogue avec un boitier d'interface (BAIM-55), lequel supervise le missile. Ce boîtier est spécifique au missile Matra R550, et c'est pourquoi il en existe un autre (BAIM-66) qui le remplace afin de gérer le missile MICA. De fait, il faudrait développer un boîtier d'interface spécifique et modifier le système d'arme afin de permettre la fonction "tir roquettes" aux points externe autrement qu'en mode "émulation d'autre chose".
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Les pannes, ça existe aussi, et quand elles sont critiques on en arrive rapidement à clouer une flotte entière au sol, même après 20 ans d'exploitation, le temps de comprendre pourquoi cette panne s'est produite et de déterminer des moyens de détection ou de prévention. Le F-35 a déjà bien assez de problèmes ; inutile d'en rajouter en versant au dossier tous les incidents courants qui émaillent la vie d'un avion.