DEFA550

En principe, la cocarde française est constituée depuis la fin de la seconde guerre mondiale de quatre cercles concentriques dont les couleurs sont (de l'extérieur vers l'intérieur) jaune, rouge, blanc et bleu. Historiquement, les avions de première ligne sont dispensés du liseré jaune et ne conservent donc que les couleurs rouge, blanc et bleu. Du coup, la présence de ce liseré jaune sur un Rafale a de quoi intriguer.

J'ai du mal à comprendre ce que les codes 113-Hx viennent faire dans cette histoire. Des avions codés de la sorte, il y en a 25 en tout et pour tout (manque le 113-HL, ex 7-HL perdu le 6 décembre 2007). Tous ces avions étaient attribués au 1/7 jusqu'aux livraisons des premiers F3 d'usine (codés en 113-Ix) et la renaissance du 1/91 Gascogne. Effectivement, l'immatriculation des appareils a été modifiée depuis le début de l'année afin de satisfaire aux règles de la "navigabilité". Le code chiffré correspond maintenant au numéro de la base d'affectation et sera appelé à changer au gré des mutations. Par contre, le code lettré est dorénavant immuable puisque l'immatriculation est attribuée à vie. De fait, le code complet n'a plus aucune relation avec l'escadron d'appartenance.

Moi si, puisque ça sous-entend que ce Rafale n'est plus un avion de première ligne... Ca, c'est la théorie. En pratique, une bête rupture de stock sur les cocardes sans liseré (ou une simple "erreur" après peinture) me semble bien plus probable.

Non ce n'est pas un non-sens. Ces deux paramètres influent sur les capacités ascensionnelles et les accélérations, ce qui revient in fine à traduire la capacité à regagner de l'énergie (ou à la conserver).

Moi ce qui me parait énorme, c'est la certitude rapidement acquise à la lecture de ces chiffres sans pour autant réellement savoir ce qu'ils cachent... En tout état de cause, les équipages doivent aussi voler en métropole ne serait-ce que pour maintenir leur niveau d'entraînement. Ils peuvent le faire à vide, ou en profiter pour assurer quelques missions logistiques ou de transport qui ont alors un coût quasi nul. Vu sous cet angle, l'option A320 présente un coût exorbitant, et un manque de flexibilité très significatif à plusieurs niveaux. Ca ne veut pas dire qu'il n'y a pas d'abus. Mais ces abus sont une exception, et non une règle.

Même refroidi, il reste encore très chaud par rapport au fond, et donc parfaitement visible en IR par un autodirecteur de missile BVR.

Les exemples du Gascogne (1/91) et du Corse (3/11) me font penser le contraire. D'un autre côté, quelle numéro retenir pour le Neuneu ? 2/6, 2/30, 1/13 ou 1/30 ?

Le système de régulation ajuste la pression cabine en fonction de l'altitude. La pression "intérieure" décroît moins vite avec l'altitude que la pression "extérieure" de façon à limiter les variations de pression pour le pilote tout en ayant un ratio supportable en cas d'éjection ou de dépressurisation brutale. Au delà d'une certaine altitude, la pression cabine demeure constante (je crois me souvenir que ça ne descend pas en dessous de 730 mbar environ).

Rappel bis : Le Gripen n'a qu'un seul moteur. C'est dont un peu plus de 80 kN (Gripen) contre 150 kN (Rafale).

Il faut le dire vite... Parce que ça suppose que ce soit faisable sans rogner sur les performances globales (et surtout sans restrictions quant aux évolutions permises lors d'un combat), et que ce soit intéressant sur le plan financier (coûts de possession supérieurs).

Il faudra un peu plus que ça pour effacer les 5000H de vol accumulées par une partie significative du parc.

Tu me déçois... Parce qu'il y a une source plus crédible =D http://www.snecma.com/IMG/pdf/M53-P2_Francais.pdf

Si. Mais en étant peu manoeuvrant si proche du missile, ça ne servait pas à grand chose. Une fois passé le rideau de leurres (en quelque sorte), la missile à retrouvé l'avion peu ou prou au même endroit...

Ce 30 août 1995, à bord du Mirage 2000N 346, l'équipage aperçoit une lueur révélatrice alors que l'avion évolue à basse altitude. Le pilote initie immédiatement une remise de gaz doublée d'une ressource, puis éjecte les bidons pour alléger son appareil. Quelques secondes plus tard, alors que l'avion tente toujours de gagner de la vitesse et de l'altitude, une détonation se fait entendre. L'aéronef poursuit sa lente ascension puis entame un long virage à droite. Alors qu'il survole le sommet d'une colline avoisinante, un double bang caractéristique signale l'éjection de l'équipage. L'aéronef poursuit sa route quelques instants, avant de décrocher et de terminer sa course dans un panache de fumée... Un DDM n'aurait fait que grossir un peu plus le tas de cendres.

Il serait allé au tapis quand même. Merci d'éviter ce genre de raccourcis qui ne fait que travestir l'histoire.

On ne le bouclera pas parce qu'il y a tellement de modifications à apporter à ces épaves que le coût de l'opération devient dissuasif (à la louche plus de 15 M€ par appareil).

On achète à RUAG les bidons des Rafale. Ca ne compte pas ? :lol:

Ce n'est pas (forcément) ce qui a été dit/écrit. Il pourrait tout aussi bien s'agir du non respect de clauses techniques du contrat d'appel d'offre. Ce qui, il faut bien le reconnaître, est totalement différent...

Je ne connais pas ce monsieur, mais je l'aime déjà beaucoup... :lol:

Mauvaise pioche. Dans le cas du Rafale, c'est le client qui a retardé le développement (et les livraisons) à de multiples reprises faute de budget. Le fournisseur, lui, était au rendez-vous.

Et rien ne dit qu'il ne s'agit pas non plus de deux "prototypes" destinés à être testés en long, en large et en travers avant de décider éventuellement d'en acquérir d'autres.

On va quand même rendre à César ce qui lui appartient : le premier chasseur européen à atteindre (et dépasser) Mach 2.0 fût le Mirage IIIA.

Vol d'essai militaire ou pas, c'est bien au dessus de zones civiles qu'il doit voler par la force des choses...

Le message est on ne peut plus clair... ;)

Le jour où le C-17 pourra se poser sur une piste en herbe, tu pourra écrire "ou". En attendant, il faut des C-130 pour aller de l'aéroport où s'est posé le C-17 vers la destination finale. Il faut aussi de la main d'oeuvre et du matériel pour assurer le transbordement, mais ce n'est qu'un détail...