DEFA550

J'ai tiqué aussi, mais elle vient bien du point externe droit.

Parce qu'il ne s'agit plus de défendre la Nation et ses intérêts, mais de contribuer à la défense de l'Europe et au "machin" nommé OTAN par une subtile subordination imposée par la mutualisation des moyens. Il ne peut en être autrement lorsqu'on saborde ses capacités opérationnelles autonomes en réduisant ses effectifs et ses moyens propres. On nous dit que le monde n'est pas nécessairement plus dangereux, mais qu'il est plus incertain. Et dans le même temps, on abandonne une partie de notre souveraineté en se cachant derrière le parapluie nucléaire. Beau programme. La garantie indispensable pour la France face à ce monde nouveau est constituée par des armées modernes, polyvalentes, équipées et entraînées. Parce qu'on n'est visiblement ni modernes, ni polyvalents, ni équipés, ni entraînés puisqu'il est indispensable de tout réformer. Néanmoins, on traîne nos guêtres sur 29 théâtres OPEX à grands frais pour le contribuable. Serait-ce seulement de la figuration ? Mais il ne faut pas s'inquiéter. La condition du personnel va s'améliorer. Du moins pour ceux qui vont rester. Pour les autres, la Nation vous remercie d'être venus mais elle n'a plus besoin de vous. Quant aux équipements, ils vont être modernisés et renouvelés. Enfin seulement la moitié et selon un calendrier élastique. Nos voisins se feront une joie de fournir ce qui manque.

Disons que cette lettre nous prend pour des imbéciles, mais avec la manière... Dès l'introduction, on est remis dans l'axe : le Chef s'exprime au nom de la Nation, et comme on s'est engagé pour la servir, soit on adhère totalement et sans réserve à ce qui suit, soit on fait ses valises. Le "bla-bla" n'est là que pour assouplir le ton de l'ordre donné : conduire à son terme la mission de modernisation (y compris le sabordage de ce qui est désormais jugé inutile).

"Le Président de la République Paris, le 30 mai 2008 Dès ma prise de fonction et comme je m'y étais engagé, j'ai lancé une réflexion très large sur notre stratégie de défense et de sécurité nationale pour les quinze ans à venir. Il s'agit d'identifier les capacités que nous devons détenir pour assurer la sécurité des Français, défendre nos intérêts stratégiques, respecter nos alliances et assumer nos responsabilités internationales. C'est la première des missions du Président de la République et Chef des armées. Ces impératifs sont à l'origine de votre engagement au service de la Nation. Ils ont une traduction concrète sur votre métier, sur la façon donc vous l'exercez et sur votre vie quotidienne. Parce que vous êtes les premiers concernés, il m'a semblé important de m'adresser personnellement et directement à vous pour expliquer la démarche de modernisation que nous avons entreprise. Un nouveau Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale est sur le point d'être adopté. J'ai confié la responsabilité de ces travaux à une commission pluraliste réunissant des personnalités de tous horizons professionnels et politiques, y compris bien sûr des armées. Les conclusions de ces travaux décrivent un monde qui a profondément évolué sous l'effet de la mondialisation. Un monde pas nécessairement plus dangereux mais un monde plus incertain dans lequel des armées modernes, polyvalentes, équipées et entraînées sont une garantie indispensable pour la France. Un monde dans lequel l'Europe de la défense doit affirmer ses ambitions. Un monde dans lequel la séparation traditionnelle entre sécurité intérieure et sécurité extérieure s'est estompée. Nous devons donc désormais avoir une vision plus globale de notre sécurité. Pour tenir compte de ce nouveau contexte, nous devons poursuivre les efforts d'adaptation de nos armées. Une réforme de grande ampleur sera mise en oeuvre. Le ministère de la défense, comme tous les autres ministères, s'est lancé dans une révision générale de son organisation et de son fonctionnement. Il s'agit d'améliorer l'efficacité de chaque ministère en utilisant mieux les moyens dont il dispose. Cette réforme se traduira, pour la défense, par le regroupement de nos bases et de nos régiments, par des économies sur le soutien et par des réductions d'effectifs. Ces marges de manoeuvre permettront de satisfaire l'objectif prioritaire : l'équipement et la protection des forces en opérations. Elles renforceront nos capacités opérationnelles. Cette réforme a été longtemps repoussée. J'ai la certitude qu'elle est porteuse d'une grande ambition pour nos armées. Je veux la mettre en oeuvre et c'est pourquoi j'ai déjà décidé que les économies dégagées seront intégralement réinvesties dans la défense, d'une part au profit de la condition du personnel, d'autre part dans la modernisation et le renouvellement de vos équipements. Le budget de la défense ne baissera pas. Le temps pris pour mener ces travaux est le gage du sérieux avec lequel ils ont été conduits. Tous les aspects de cette réforme et de ses conséquences ont été approfondis : les hypothèse d'engagement et la localisation probable de ces engagements, les capacités dont nous devons nous doter, notre ambition pour l'Union européenne comme notre place au sein de l'OTAN, la place de chaque catégorie de personnel dans la défense comme celle des armées dans la Nation. Le 17 juin, je présenterai à trois mille d'entre vous les grande décisions que j'aurai prises pour notre stratégie de défense et de sécurité nationale pour les quinze ans à venir. Compte tenu de l'importance de la réforme qui sera engagée, qui exigera la mobilisation de chacun, il me semble utile que vous puissiez également suivre cette intervention qui sera retransmise dans les médias. Début juillet, vous serez informés des modalités de mise en oeuvre de mes décisions, qu'il s'agisse du format des armées, des matériels dont elles seront dotées, de l'implantation de leurs unités et des indispensables mesures d'accompagnement de cette réforme. Je fais confiance à l'Hervé Morin pour la mener. En la matière, le ministère de la défense s'est toujours comporté de façon exemplaire. L'efficacité dont vous avez fait preuve pour conduire la professionnalisation en témoigne. Je vous fixe un nouvel objectif, celui de parachever la réforme de 1997 et d'adapter notre défense au XXIème siècle. J'ai conscience que cette nouvelle étape est ambitieuse et qu'elle sera exigeante. Elle sera aussi exigeante pour les Français, qui continueront de consentir un effort budgétaire considérable pour leur défense. Mais elle est nécessaire pour que la France conserve un outil de défense et de sécurité nationale à la hauteur de ses ambitions et du devoir qu'elle a d'assurer la sécurité de tous les Français. Que ce soit en France ou sur des théâtres d'opérations, j'ai déjà rencontré un grand nombre d'entre vous. Je sais le sens de l'intérêt général et la discipline intellectuelle qui vous animent. Je sais la fierté que vous avez de servir votre pays. J'ai vu la volonté que vous aviez de conduire à leur terme les missions qui vous sont confiées. Vous avez toute ma confiance. J'ai la certitude qu'ensemble, nous saurons relever ce nouveau défi. Nicolas SARKOZY " - Fermez le ban -

Moins de 10 ans. J'ai bien l'impression que leur futur proche est sur le marché de l'occasion...

Non. La totalité, c'est 44 Mirage 2000 C RDI/M53-P2, plus ce qui reste en Mirage 2000 C RDI/M53-5. Hypothèses fausses. Attrition : 3 appareils. Départ en retraite : 0 Numéros (M53-P2) : 66 et 79 à 124 (inclus). Non plus. Stock = 0. Par conséquent, Cambrai dispose d'environ 3 douzaines d'appareils, déduction faite de ceux affectés aux EC 04/033 et 05/330.

Divise par quatre, et ça ne sera pas loin du compte. ;)

Il faut plus qu'un malheureux J7. Déjà qu'un crash suffit à moitié...

Tout est possible, y compris un compromis différent amenant une perte en haut supersonique pour gagner dans une autre partie du domaine de vol. Recycler quel flux d'air ? Le facteur que tu cites est lié à la capacité de l'entrée d'air à maintenir une pression suffisante dans la veine. En supersonique, comme tu le sais, l'air est ralenti par des ondes de choc entretenus au bon endroit. La contrepartie est une perte de pression plus ou moins importante, et donc une asphyxie (relative) du moteur. A partir de là, comment veux-tu augmenter la poussée sans changer les entrées d'air, puisque par définition il n'y a de moins en moins d'air (pression) devant le compresseur quand le Mach augmente ? Moins d'air = moins de poussée. C'est aussi bête que ça.

C'est un facteur qui caractérise la veine (entrée d'air), et non le moteur.

2 adaptateurs "quadri" sous les 2 points fuselage, plus deux bombes à la place des MICA EM. Encore deux "quadri" en interne voilure, plus deux "bi" type AUF2 en point 2. Ca fait ... 24 bombes lisses de 250 kg. C'est un peu farfelu, mais bon, pourquoi pas... @Kovy Bravo pour le montage :lol: Ce que je remarque, même si ça a l'air plutôt serré, c'est qu'il y a grosso modo le même écart entre la bombe externe du point 1 et l'interne du point 2 qu'entre une latérale et la centrale du même adaptateur (une photo prise vraiment de face serait plus clair sur ce point). Si j'en juge par la légère inclinaison des empennages, l'éjection des bombes latérales n'est pas strictement verticale, mais selon une trajectoire l'écartant un peu de la bombe centrale (même si cette dernière est censée être tirée en premier, un défaut de largage ne doit pas être un obstacle). C'est limite, mais ça pourrait passer...

Un gain de quelque % ne va pas faire gagner 50% sur le taux de virage, si c'est ce que tu insinues.

Mécaniquement, l'adaptateur triple Rafaut se monte sous n'importe quel pylône avec éjecteur 30", donc aussi bien en points 1 et 2 voilure que sous fuselage. Après, il faut voir s'il y a la place. A priori, en monter deux cote à cote sous voilure ne me paraît pas être possible, et sous fuselage encore moins. 2 triples en interne + 2 doubles (AUF2) au centre, ça doit passer. L'AUF2 est un vieux de la vieille. C'est un adaptateur universel (AU F2) qui a servi aussi bien sous Jaguar que sur M.F1 et M2000, avec quelques modifications mineures. La question est de savoir si son intégration (façon de parler pour un adaptateur) présente une plus-value. J'en doute, compte tenu des configurations opérationnelles retenues ou prévisibles. Si mes souvenirs sont bons, l'AUF2 est limité aux charges de 250 kg (question de diamètre), donc GBU-12/22. On s'en fout, c'est de la "quincaillerie".

Mach 1.6 avec des entrées d'air fixes, ça commence à être limite. Il ne faut pas s'attendre à un gain substantiel dans cette partie du domaine de vol.

Le risque majeur, c'est un gros incendie avec le pilote coincé à l'intérieur du cockpit. Le risque d'explosion est infinitésimal.

Je prend en compte l'événement de China Lake, faute de précisions.

C'est curieux comme la RAF accumule les ennuis avec les trains auxiliaires...

Non. Honorable, c'est à partir de 20 heures par mois.

C'est pourquoi les F2 passent en premier, afin d'avoir dans le même délai 47 F3 supplémentaires avec OSF au lieu de 10 (avec une gueuse). La transformation F2->F3 se compte en semaines. Le passage F1->F3 demande plusieurs mois.

Je doute qu'il y ait beaucoup de dégâts dans le cockpit. Par analogie avec le Mk10, le moteur fusée est initié à environ 1m au dessus de la verrière, alors que le siège est déjà en trajectoire ascendante autour de 60-70 km/h. Si le dégagement thermique total est important, seule une portion est susceptible d'endommager quelque chose. Donc la question est de savoir si un flux thermique conséquent à plus d'un mètre et pendant un dixième de seconde suffit. Je ne crois pas, et à ma connaissance c'est la première fois que le cas se produit. D'habitude, ce qui reste de l'avion n'est rien de plus qu'un mauvais puzzle. La verrière est bonne pour la casse (vu que le pilote est passé au travers). Le siège part dans un musée (non réutilisable par mesure de précaution). Si la cellule de l'avion n'a pas de dommages (et il y a de fortes chances que ce soit le cas), la facture devrait se limiter à quelques centaines de milliers d'euros.

J'aurai tendance à dire que l'éjection a été involontaire. Faute de pouvoir faire autre chose, le pilote avait très probablement les deux mains sur la poignée ad-hoc au cas où, et une secousse un peu brutale en traversant la route a dû faire le reste. Le sol n'a pas l'air spécialement meuble (pas de sillons prononcés, roues peu ou pas enterrées), ce qui suggère que l'avion est sorti de la piste et a traversé la route à une vitesse relativement faible. La présence de ce qui semble être le parachute pilote à proximité immédiate de l'avion colle avec ce scénario. Donc à priori, il n'avait plus de raisons de s'éjecter sauf à appréhender le franchissement de la clôture (qui n'a pas l'air si proche que ça). Pour le reste, une piste glissante et l'absence (ponctuelle ?) de brin d'arrêt peut expliquer la sortie de piste (il me semble bien avoir entendu dire que cette piste est piégeuse par temps de pluie). A considérer avant d'incriminer l'avion ou son pilote.

Pas besoin de CCPI (ici on cause français =D). Les passes de tir se font à environ 500m en semi-piqué, alors que les obus ont une trajectoire quasiment rectiligne jusqu'à plus de 600m. La dispersion et les éclats des OAPEI font le reste. Le mode CCPI, c'est uniquement pour le bombardement.

Je vais devoir vérifier, mais à priori il n'y a aucune télémétrie canon en air/sol (quel que soit l'avion).

Le plan 2015, c'était un certain nombre d'avions en ligne dont des Rafale, étant entendu qu'il n'a jamais été question de tous les livrer avant cette date. En revanche, il était prévu qu'il ne reste que 300 avions en ligne (AdA) à l'horizon 2020, soit 234 Rafale et 60-70 M2000 D ayant survécu à l'attrition naturelle. En toute logique, l'équation de TMor semble correcte : il y a 54 avions en trop par rapport au nouveau planning. Ceci dit, la cadence de production des Rafale a été récemment revue à la baisse. Il semble bien que ce qui devait être transitoire pour dégager ponctuellement des crédits est appelé à s'inscrire dans la durée. Un cadence réduite implique moins de livraisons à une échéance donnée, ici 2020, moins d'appareils à commander à chaque LPM, et moins d'appareils à payer annuellement. Bref, il suffit de décréter une réduction de format pour faire des économies, sans pour autant toucher à la cible finale (à priori fixée par contrat dès le développement). Les industriels ayant déjà accepté la réduction du rythme des livraisons, ils peuvent difficilement faire machine arrière. Trop simple... Tellement simple que ça cache une réduction de format réelle, et encore plus draconienne. Parce que lorsque les derniers Rafale seront livrés, les M2000 D ne seront plus là, et les premiers F1/F2 seront bons pour la ferraille ou en tout cas trop usés pour justifier la moindre modernisation/revalorisation. Prochain épisode dans 4 ans.

Il l'est, comme il était prévu de longue date de rétrofiter les F1 en dernier (après tous les F2) parce que ça demande nettement plus de travail. Donc pour l'instant, le planning est respecté.