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Tout ce qui a été posté par DEFA550
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Je crois que tu n'as pas tout compris, ce qui expliquerait ton entêtement à dire des âneries :lol: Déjà, pourquoi emploies-tu le mot "détection" ? Y a-t-il un "D" dans "LPI" ? LPI = Low Probability of Interception. L' "interception", c'est la faculté de comprendre la teneur d'un signal, d'être capable de tirer partie de cette information, de le brouiller ou de le leurrer. Ca suppose bien évidemment de pouvoir le détecter ce qui, compte tenu des puissances mises en jeu, est à la portée de n'importe quelle antenne. Donc même si un F/A-18E est capable de détecter un Rafale (ce qui n'est pas surprenant), rien ne dit que ses ESM savent annoncer dans quel mode le RBE-2 se trouve, ni qu'elles soient en mesure de le brouiller ou de le leurrer efficacement. Comme en plus le brouillage et le leurrage ne sont pas des capacités dévoilées à chaque occasion, tu n'es finalement pas près de savoir qui fait quoi.
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Ce qui est bizarre, c'est de relever une remarque au sujet de 4 bombes en répondant par "deux passes de tir". Or deux passes de tir = deux BGL. C'est ce que fait le M2000 D avec l'adaptateur AUF2 (2 x GBU-12). Il n'en demeure pas moins qu'à partir de trois passes, ce n'est plus très raisonnable. A quatre, c'est quasiment du suicide. Par conséquent, les configurations à 4 BGL telles que celle envisagée plus haut sur M2000 ne présentent pas d'intérêt si ce n'est de répondre ponctuellement à un cas particulier (CAS en Afghanistan avec une résistance nulle) pour un coût de développement et d'utilisation non négligeable. Bien. Maintenant que tu as vu les configs possibles, il est temps de réfléchir avant de dire d'autres énormités du même acabit. A moins que ce ne soit que de la mauvaise foi.
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C'est une simple question de temps sur zone et de probabilité de revenir vivant. Tirer deux BGL demande déjà deux passes de tir à proximité d'une zone réputée défendue, ce qui implique deux possibilités de se faire abattre. Possibilités de probabilité croissante puisque l'effet de surprise (entre autres choses) n'est pas éternel. De ce point de vue, emporter 4 bombes pour les tirer correspond désormais peu ou prou à perdre l'avion avant d'avoir terminé la mission, étant entendu qu'il n'est pas question de les tirer en salve comme c'était de coutume avec les bombes lisses ou freinées. Les missions CAP au dessus de l'Afghanistan ne constituent qu'un cas très particulier ne justifiant pas d'investir lourdement dans des modifications. Si le Rafale bénéficie d'emports multiples, c'est avant tout (pour ne pas dire uniquement) lié à l'AASM tiré à distance de sécurité, éventuellement en salve. La capacité BGL dérive naturellement de cette configuration AASM.
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Tu n'as pas besoin de le lire pour le savoir. Tous les radars développés depuis les années 70 ont une capacité LPI en raison de la prolifération et de la sophistication croissante des systèmes CME (contre-mesures électroniques). Par conséquent, le Captor dispose bel et bien de caractéristiques LPI. Le niveau de LPI atteint dépend toutefois des ressources consacrées à cette fin, de la technologie employée, et des compromis retenus. Ainsi, un radar réputé pour sa portée de détection est immanquablement moins discret qu'un radar plus conventionnel, ceci au détriment de son niveau LPI. Par ailleurs, une antenne à balayage électronique permet, de par son principe de fonctionnement, de réduire significativement les lobes secondaires. De même, la capacité à pouvoir pointer instantanément le faisceau dans une direction donnée est de nature à tromper les CME adverses en réduisant le temps pendant lequel elles sont éclairées puisqu'il n'y a plus de phase d'approche ou d'éloignement comme c'est le cas avec un balayage mécanique. Bref. Prétendre que le RBE-2 a une meilleure capacité LPI que le Captor tombe sous le sens.
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Il n'y a pas d'inquiétudes à avoir. Le prochain livre blanc (ou celui d'après) ne manquera pas d'expliquer comment on peut s'en passer. Quant à acheter du Rafale après 2020, ça serait comme acheter du Mirage 2000 maintenant ou du Mirage F1 à la fin des années 90. Même présenté sérieusement, ça ne peut que déclencher une hilarité générale. 270 avions en 2020, c'est à priori jouable (au bénéfice du doute). Ca ne veut pas dire pour autant qu'il y en aura toujours 270 en 2025. Entre les M2K-D exténués et les premiers Rafale usés jusqu'à la corde, on doit bien pouvoir amputer le total d'une bonne cinquantaine d'appareils. Et tout d'un coup, ça devient moins drôle...
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Il en reste 80, moins : - Ceux qui sont accidentés et dont l'avenir n'est pas (encore) assuré. - Ceux qui sont affectés au CEV - Ceux qui sont affectés au CEAM - Ceux qui sont affectés au 04/033 Vexin - Ceux qui sont en grande visite à l'AIA - Ceux qui sont stockés Ca fait une dizaine à l'extérieur (CEV, CEAM, 04/033), une dizaine à l'AIA, et moins d'une demi-douzaine en stock. Reste tout juste 3x20 appareils, à peu de choses près, pour les escadrons de Nancy. Les rapports d'accident du BEAD donnent une indication sur le potentiel consommé à une date donnée. Fin 2008 (par extrapolation), ça doit aller de 1000 h pour les plus gros numéros à presque 3000 h pour les plus anciennes cellules.
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On en fait voler moins parce qu'en l'espace de quelques années seulement, pratiquement la moitié est partie au parc à ferraille (Mirage F1 C, Jaguar, Mirage IV, Nord 262, Twin Otter, Mystère XX, DC8, TB 30). Et ça continue avec les Transall, Mirage F1 B, CT, et CR, M2000 B et C, Alphajet, et probablement les Tucano. Le reste est encore plus utilisé qu'avant pour diverses raisons, malgré une disponibilité passable. En clair, le potentiel cellule est en train de filer rapidement. On sait que la situation des M2K-5 est critique, on sait moins qu'une partie des M2K D est déjà à mi-vie et qu'il faudra sans doute se contenter de deux escadrons rescapés à l'horizon 2020 (voir d'un seul s'il faut tenir au delà de 2025). Le sort des autres appareils, hors Rafale, est déjà scellé.
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Oui : En région parisienne. :lol: Quant aux pistes possibles, j'en vois un certain nombre. A commencer par le code des marchés publics auquel ne sont pas soumises les entreprises privées chez qui le principe du flux tendu fonctionne si bien. S'ajoute à ça une gestion toute théorique très éloignée des réalités du terrain par la faute d'indicateurs volontairement biaisés afin de simplifier cette gestion, des arbitrages à priori basés sur une vue macroscopique et simpliste de la situation, la propension de certains fournisseurs à s'octroyer un budget MCO constant quels que soient les services rendus, les exigences "opérationnelles" qui imposent de faire quand même avec rien du tout au prix d'une sur-maintenance hallucinante (et finalement coûteuse), des "ardoises" persistantes ici et là, la quasi-obligation de commander par lots parce que personne ne veut avoir un stock périssable sur les bras (question de potentiels), et j'en passe. Pour faire des économies, on a réformé un système qui permettait, pour le même prix, de faire voler deux fois plus d'avions. J'ai beau savoir que la connerie n'a pas de limites, celle-ci est quand même monumentale si on en juge par le résultat obtenu...
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Le problème constaté est qu'il y a des défauts d'approvisionnement récurrents, ce qui met en évidence un dysfonctionnement grave des organes de décision. Il n'est pas normal d'être toujours en rupture sur les mêmes composants. Il n'est pas normal non plus de ne pas disposer de rechanges pour du matériel dont la limite de vie est connue depuis 10 ans. Au bout du compte, un certain nombre d'appareils sont cloués au sol (et massivement cannibalisés) parce qu'un élément "secondaire" (quelques centaines/milliers d'euros) ne sera pas approvisionné avant plusieurs semaines/mois. Le principe du flux tendu (zéro stock) avec un système très peu réactif (latence importante entre les commandes et les livraisons) conduit immanquablement à une disponibilité au ras des pâquerettes. Donc ce n'est pas près de changer.
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Ils savent surtout faire croire qu'ils savent.
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C'est bien ce que je craignais... Là où ça coince, c'est qu'il est difficile de faire endosser le rôle d'escorte à des Rafale restés loin derrière, comme il est difficile de reprocher à quiconque de ne pas avoir porté secours à l'escorte (c'est à dire aux Su30). A chacun son boulot, d'autant que l'échec des Su30 condamne la réussite du raid et met en péril l'ensemble des "muds". Quant au "renseignement", il est le fruit d'une conclusion hâtive par un esprit pré-formaté. Un avion qui tire de très loin sans communiquer (ou très peu) ne peut véritablement faire que de l'espionnage. Mais quand c'est fait par un F-15, ça s'appelle une frappe stand-off.
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Qui a sacrifié quoi ?
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En revanche, l'option parachute frein risque d'être diversement appréciée. Les Suisse ont déjà testé avec les Mirage III et savent ce qu'il en coûte.
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C'est exactement ça, à quoi on peut ajouter la frustration d'avoir pris des coups sans pouvoir les rendre. Parce que si on lit entre les lignes, les Rafale ont atteint leurs objectifs sans pour autant se mettre en danger. Missions accomplies, et je comprends que ça puisse piquer les yeux et froisser quelques susceptibilités.
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La jalousie les aveugle, et c'est particulièrement jouissif. >:(
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Quelque part, c'est un peu dommage puisqu'ils sont fabriqués par RUAG... (Source publique: http://www.ruag.com/ruag/binary?media=143402&open=true - page 5)
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Que le Rafale ait l'un ou l'autre ne changerait absolument rien. Comme le Mirage 2000 (qui a pourtant un parachute frein et des aérofreins), le Rafale exploite la méthode du freinage aérodynamique (forte incidence) pour réduire sa vitesse avant de commencer à "taper" dans les freins avec parcimonie aussitôt le train auxiliaire posé.
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Il est vrai que le largage détresse est souvent inhibé pour les charges qui ne sont pas censées être tirées (pod de reconnaissance, désignateur laser, etc) au motif qu'un largage par inadvertance serait très coûteux (phénomène assez fréquent sur Jaguar à une époque), que la traînée de l'engin considéré n'est pas de nature à modifier significativement les qualités de vol, et que la présence de cet emport dans une configuration d'atterrissage train rentré n'est pas gênante (voire préférable afin d'épargner la cellule).
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En quelque sorte, puisqu'avec des cocardes les règles de la circulation aérienne militaire s'appliquent et la limitation à 250 kts ne tient plus.
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Il a été "spotté" en vol au début du mois.
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Le ratio B/C est modifié (et toujours au détriment des biplaces) de façon récurrente depuis le début du programme. Aux dernières nouvelles, on était quasiment à parité. Quant au NeuroN, c'est un drône, pas un avion de combat. Il semble donc difficile de le comptabiliser parmi les 300 avions modernes annoncés vu que sa flexibilité est par nature très inférieure. Enfin, il ne faut pas espérer remplacer les 2000D par un nouvel avion, parce que cet avion il faudrait qu'il soit déjà sur les planches à dessin, avec des crédits alloués à cette fin. Ce n'est pas le cas, si bien qu'envisager cette option revient à considérer un achat sur étagère avec toutes les conséquences que cela implique.
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Il n'y a vraiment que trois points d'emport "humides", donc que trois endroits où il est possible de monter des bidons. Des réservoirs pendulaires de 1500L ont été envisagés pendant un moment, mais cette option a été abandonnée pour ne laisser subsister que les réservoirs de 1000L. Ce qui fait bien 3000L au total. En tout état de cause, le point d'emport sous fuselage a une limitation en volume à cause des trappes du train principal. Quant aux points de voilure, il n'est pas dit qu'ils supportent des charges vraiment lourdes (plus de 1500 kg), ni que le volume/encombrement de gros réservoirs (type 2000L) soit compatible avec les autres charges éventuellement emportées. Bref, l'engin est court sur pattes, et c'est une conséquence de sa conception.
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Son autonomie est totale : Il n'a pas besoin d'un contrôleur au sol ni d'un autre appareil pour éclairer ses cibles. =D
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Il serait plus judicieux de considérer que, dans un premier temps, la cible de 300 avions de combat est obtenue avec les 2000 D, ceux-ci étant remplacés à terme par le reliquat des Rafale (cible contractuellement fixée à 294 exemplaires après une première réduction dans les années 90), ce qui suppose une nouvel étalement des livraisons rendu possible par le rythme artisanal négocié récemment pour d'autres raisons.