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Tout ce qui a été posté par DEFA550
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Thales : PIRATE Sagem : OSF/IRST Thales : OSF, Rafale C'est à peu près ça. Pirate combine un IRST et un FLIR en un capteur unique. L'OSF est un IRST et un "targetting FLIR", les deux fonctions étant accessibles simultanément. A la différence de Pirate, l'OSF offre une capacité d'attaque discrète et la séparation des canaux (poursuite/identification) rend le système beaucoup plus versatile (sans parler de la capacité d'imagerie des MICA IR). Autrement dit, l'OSF est plus pratique que Pirate, et offre plus de fonctionnalités.
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40 kts c'est la vitesse du vent relatif, qui est aussi la vitesse de l'avion (en considérant qu'il n'y ait pas de vent). Mais comme l'avion se déplace en marche arrière compte tenu d'un angle d'attaque élevé, le signe "moins" traduit cette posture. La combinaison donne la vitesse par rapport au référentiel "avion" plutôt que la vitesse vue par un observateur extérieur. Il recule lors du Cobra (les tuyères sont en avant du nez par rapport au sens du déplacement), mais aussi lors de la manoeuvre de Herbst (même si c'est moins visible). Par analogie, c'est comme si une voiture partait en tête à queue (incomplet) jusqu'à atteindre une position quasi perpendiculaire à la route avant de reprendre son déplacement "normal". Pour un observateur extérieur, la voiture continue d'avancer. Mais pour le conducteur, il arrive un moment où il "recule". A ce moment là, qu'indique le tachymètre ? ;)
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Harmonisations des donnés techniques
DEFA550 a répondu à un(e) sujet de Dada4 dans Remarques et idées
ouaip... Ceci dit, il vaudrait mieux ne pas trop s'éloigner des standards usuels : - Puissance en kN (kg * 0,00981) - Plafond/Altitude en ft (m / 0,3048) - Vitesse en kts (basse altitude : km/h / 1,852) ou nombre de Mach en haute altitude (croisière 30000 ft : km/h / 1055) - Distances en nm (km / 1,852) - Carburant en kg (densité usuelle de 0,8 kg/L environ) -
Ben si ! Tout RWR peut le faire, par construction. Aucun rapport. Donc je reprends : - Un RWR, quel qu'il soit, capte tous les signaux dans une certaine bande de fréquences. Donc un RWR détecte n'importe quel radar. - Le rôle d'un RWR basique est d'indiquer au pilote qu'il est accroché par un radar (conduite de tir ennemie en mode poursuite : tir possible à tout instant). Cela suppose de pouvoir analyser le signal pour en déduire le mode de fonctionnement du radar ennemi (éclairage permanent ou semi-persistant, forme des impulsions, etc). - Un RWR plus évolué va aussi informer de la simple présence d'un radar ennemi (en mode recherche : éclairage fugace, forme des impulsions, etc). Dans les deux cas, la position se limite à un secteur plus ou moins large, sans information de distance. Couplé à une bibliothèque, le système est capable d'identifier le radar en question, donc l'appareil ennemi, et de calculer la distance approximative de ce radar en combinant les informations recueillies (dont la puissance reçue). La principale difficulté est la réalisation de cette bibliothèque : soit on se base sur des spéculations, soit on a l'opportunité d'enregistrer le radar concerné. Les systèmes plus perfectionnés sont capables de déterminer avec précision la direction de l'émetteur, ce qui permet d'affiner la situation tactique, d'intervenir sur le radar de bord (changement de mode) pour tenter de détecter cet émetteur, ou encore de braquer un IRST dans sa direction. Ici aussi, la bibliothèque permet éventuellement une "analyse" du signal pour en extraire certaines informations tactiques. Quant à la LPI, il ne s'agit que d'une probabilité d'interception, d'analyse et de déception, au sens large. - Interception : La diminution (ou l'annulation) des lobes latéraux renforce la LPI d'un radar (il faut être éclairé par celui-ci pour en détecter le signal). - Analyse : Les variations de fréquences et de formes d'onde compliquent la tâche des systèmes chargés de déterminer ce que fait le radar ennemi. Un RWR basique risque de voir plusieurs émetteurs distincts, sans être en mesure d'analyser la nature de la menace. - Déception : Pour contrer un radar efficacement, il faut être en mesure de s'adapter à son signal ce qui renvoie à la capacité d'analyse. Un radar à antenne active a par construction un niveau LPI nettement inférieur à un radar à antenne classique (lesquels bénéficient aussi d'un certain niveau LPI). D'abord parce que le faisceau est très étroit, avec pas ou peu de lobes latéraux (interception). Ensuite parce que le faisceau est plus rapide (temps de réaction du RWR). Enfin parce que cette technologie permet une plus grande liberté dans la variation des formes d'impulsion (analyse/déception). Donc SPECTRA détecte l'APG-77 dès que les capteurs sont éclairés (comme tout autre RWR). SPECTRA détermine la position angulaire de l'émetteur avec précision. SPECTRA peut brouiller cet émetteur sans savoir qu'il s'agit d'un APG-77. Le reste dépend de la bibliothèque.
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J'en doute... A cette vitesse et dans cette position, le décrochage est assuré. Les commandes de vol sont inéfficaces. Si l'avion ne part pas en vrille dans la foulée, il est bon pour un plongeon histoire de récupérer de la vitesse au plus vite. C'est le genre de figure qui ne peut être réalisée qu'en haute altitude par sécurité, ce qui rend les mesures difficiles depuis le sol (en supposant que ces mesures aient une quelconque utilité pratique). Le plus probable est que la manoeuvre a été réalisée pour s'assurer du comportement de l'avion dans les cas extrêmes (Cobra ou figures similaires), l'interêt étant ce comportement et non les mesures de vitesse ou d'angle d'attaque. Ce qui me fait dire que les valeurs relevées sont celles lues dans le cockpit. Le système anémométrique mesure la vitesse en comparant la pression dynamique dans un tube Pitot avec la pression statique. Je suppose qu'en marche arrière (pratiquement), le tube Pitot est soumis à une dépression, d'où une vitesse négative. Je suppose aussi que la mesure est plus ou moins fausse si le flux d'air n'est pas parallèle au tube, ce qui doit influer sur la pression dynamique mesurée. Je laisse le soin aux spécialistes d'infirmer ou de confirmer...
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AOA 100° : Angle d'incidence par rapport au vecteur vitesse (donc au sens du déplacement) Puisque l'AOA est supérieur à 90°, l'avion se déplace avec les tuyères en avant (donc en "marche arrière") d'où la vitesse négative. Shématiquement, c'est la même chose que A) avec le déplacement réel confondu avec le vecteur vitesse, ce qui correspond à la figure du Cobra. Ceci dit, -40 kts n'est pas la vitesse réelle. C'est la vitesse "mesurée" par le système anémométrique, mais fausse compte tenu de l'incidence.
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Ce n'est pas aussi simple. Un RWR capte les émissions électromagnétiques dans une bande de fréquence donnée. Le problème n'est pas la détection proprement dite, mais bien l'analyse et les conclusions tirées des signaux reçus. Si un signal est considéré comme étant un "bruit" (au sens large), il est simplement ignoré même si en réalité il s'agit d'une émission radar. La sélectivité et la résistance aux fausses alertes font qu'il devient difficile d'identifier un radar dont les caractéristiques d'émission sont inconnues, d'autant plus que les variations des signaux émis par les radars modernes interdisent pratiquement toute corrélation dans le temps (ce qui complique le problème). Tout repose donc sur l'intelligence (artificielle) du système à séparer les signaux valides de ceux qui ne le sont pas ainsi que sur la qualité de la bibliothèque (qui permet l'identification du radar en question). Une identification réussie permet éventuellement de déterminer le mode de fonctionnement du radar ennemi, et d'en déduire si on est détecté ou (pire) accroché.
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En l'occurence, je répondais par "L'équipage" alors que littleboy s'interrogeait pour "le pilote". J'ai jugé la précision utile, bien que redondante pour les connaisseurs. Plus sérieusement, ce genre de "pinaillage" nuit encore plus à la lisibilité et est bien plus dérangeant.
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Il n'y a pas de blindage. Les aubes cassent ou sont arrachées intégralement, et je n'ai pas encore vu un seul moteur perforé. Les aubes sont en matériaux léger (pour limiter l'inertie du moteur), et les carter du moteur n'ont pas trop de mal à les maintenir à l'interieur du canal. D'autre part, les débris sont balayés par les aubes restantes, ce qui modifie leur trajectoire. Finallement, ces débris sont aspirés et traversent l'ensemble du moteur. Et puisque vous êtes curieux, voici deux photos extraites d'un rapport d'accident (collision volatile) survenu au Mirage 2000D 622 au Tchad. Pour la petite histoire, le 2000 a fini dans la verte avec quelques dégats. A priori, il n'est pas (et ne sera peut-être pas) réparé.
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T'es sûr que ce n'est pas plutôt 661 kts ? (670 kts / M 1.01) parce que sinon le HUD a un problème d'étalonnage ;)
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le tout dernier vol des 3 derniers Mirage IV
DEFA550 a répondu à un(e) sujet de F-THAV dans Vidéos et Photos
Maintenant, c'est une légende. :cry: -
l'IRIS-T est fortement basé sur l'AIM-9, donc ça revient au même.
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Notre Marine Nationale, les nouvelles, les effectifs, la composante
DEFA550 a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
En quoi est-ce contradictoire ? Au contraire, même. C'est justement parce que la supériorité aérienne était acquise qu'il n'a pas été nécessaire de déployer des chasseurs. Tout à fait. Il vaut mieux en rester là... -
Les russes ne sont peut-être pas disposés à céder 100% de la fabrication. Le 4000 n'ayant pas été développé à fond, et vu son age, il a une valeur militaire quasi nulle. En revanche, il peut servir de base pour la réalisation d'un chasseur/bombardier moderne. Entre acheter les plans d'un avion pour en faire ce qu'on veut ou construire une flotte sous license, il y a une certaine différence. L'echec du LCA suggère que l'Inde a des difficultés avec le design. De ce point de vue, partir d'une base de M4000 pourrait leur permettre de rebondir...
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Notre Marine Nationale, les nouvelles, les effectifs, la composante
DEFA550 a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Pour un tel évènement, le délai de riposte n'est pas un critère important. Dans ce cas, pourquoi la plupart des pays disposent d'une armée de l'air, et rarement d'une aéronavale ? Et quand bien même ils en ont une, pourquoi est-elle sous dimensionnée par rapport à l'armée de l'air ? Soit ils se trompent tous et tu as raison, soit... Argument fallacieux. Le CdG a pu intervenir dès décembre 2001 parce qu'il était intégré à un ensemble plus complet, lequel permettait une couverture aérienne de la zone (chasseurs, AWACS) et la présence de ravitailleurs (avec leur escorte). D'autre part, les Super-Etandard n'avaient pas à faire face à une menace aérienne. De fait, l'engagement du PA dans cet évènement constitue un appoint aux forces de coallition, et il est illusoir de vouloir en tirer de quelconques conclusions quant à ses capacités propres. En l'espèce, la marine n'a pas les moyens de mener une telle opération seule, même si elle avait 3 PA (donc 3 GAN) a sa disposition. "OEF commenced on Oct. 7, 2001. Early combat operations included a mix of air strikes from land-based B-1, B-2 and B-52 bombers; carrier-based F-14 and F/A-18 fighters; and Tomahawk cruise missiles launched from both U.S. and British ships and submarines." Forces complémentaires serait plus juste. Le CdG est arrivé 2 mois plus tard, profitant du "ménage" déjà fait. Et alors ? J'ai déjà dit qu'un PA était un formidable outil de gestion de crise. S'il faut en avoir au moins un, cela n'en fait pas pour autant une panacée, et il vaut mieux y réfléchir à deux fois avant de vouloir lui faire endosser le rôle principal. Un PA est une base mobile, avec tous les avantages que l'on peut en tirer. Mais c'est une base de taille réduite, donc limitée en capacités et très vulnérable. L'essentiel de sa flotte embarquée sert d'abord à protéger la flotte de surface, puis à porter des coups en territoire ennemi lorsque la supériorité maritime et aérienne est acquise. La guerre des Malouines est assez révélatrice à ce sujet. Le rayon d'action des Super Etendard en Afghanistan était d'environ 1500 km, ce qui impose un ravitaillement en vol, donc des ravitailleurs ET la supériorité aérienne. Les frappes depuis le CdG ont été possibles parce que l'environnement avait été rendu favorable. Il faudrait ne pas l'oublier... Pourquoi aucun pays ne l'a déjà fait ? Soit ils ont une bonne raison, soit ils sont tous stupides... Arf... C'est synonyme de 6 gueuses. Notoirement insuffisant. Le plus efficace reste de ne pas mettre tous ses oeufs dans le même panier. Un PA ne se conçoit que s'il dispose de sa composante embarquée en permanence, faute de quoi c'est une coquille vide qui ne sert pas à grand chose. Baser une partie de la flotte embarquée à terre revient au même : le PA n'est plus qu'une base temporaire dont l'utilité est discutable (coût/bénéfice). Le plus rationnel est d'avoir à la fois une flotte embarquée et une flotte basée à terre, chacune ayant ses avantages et ses inconvénients. Partant de là, que la Marine et l'Armée de l'Air soient indépendantes ou fusionnées ne change pas grand chose en apparence. Néanmoins, la scission permet de s'affranchir des interactions néfastes et de clarifier les missions de chacun, ce qui permet une meilleure efficacité de par la spécialisation qui en découle. Il n'y a pas "deux armées de l'air". L'aéronavale n'a pas pour vocation d'entreprendre les mêmes missions. Elle est une force d'appoint pour la Marine, comme l'est l'ALAT pour l'Armée de Terre. C'est aussi une pièce essentielle du puzzle, au sens où cette force permet une gradation dans la réponse à une éventuelle menace (gestion de crise et dissuasion) : avant de déployer toutes nos forces, on envoie un PA pour faire pression. Accessoirement, la flotte embarquée fourni un complément à la force aérienne qui, par définition, est l'armée de l'air. Je dis accessoirement parce que cela découle du fait qu'on utilise tous les moyens à notre disposition. -
L'Inde envisage probablement d'acquérir une license pour fabriquer et développer le 4000 eux même, dans sa totalité.
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Notre Marine Nationale, les nouvelles, les effectifs, la composante
DEFA550 a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
J'en étais sûr... Puisqu'il faut mâcher le travail, allons-y : :arrow: Avant de déclarer une guerre, on prend le temps de planifier et de s'octroyer le maximum d'avantages. :arrow: Pour la défense de nos interêts, la rapidité de réaction est vitale et dans ce cas de figure on bénéficie d'une présence locale. Mais comme ça ne colle pas avec l'idée de la toute puissance d'un PA, je comprends que ces éléments soient occultés. Ce qui manque avant tout à la Royale, c'est un GAN plus conséquent et plus solide, capable d'assurer une réelle protection du PA dans la durée et contre un adversaire qui ne soit pas juste moyen. De ce point de vue, un GAN supplémentaire améliorerait la redondance, mais pas la survivabilité. Le PA reste un formidable outil de gestion de crise en participant à la dissuasion. Mais à défaut d'en avoir une bonne douzaine capables de fournir une force de frappe conséquente, il ne constitue qu'une force d'appoint dont la zone d'action n'est qu'une large bande le long d'un littoral (à moins de vouloir faire voler des ravitailleurs en zone ennemie). -
Ca ce n'est que la partie émergée de l'iceberg. Une bonne partie de ce qui est disponible n'aurait jamais été déclaré comme tel il y a 10 ans. On tolère et déroge de plus en plus pour rendre disponible ce qui ne l'est pas, par manque de moyens. Je n'entrerai pas dans les détails.
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Avant d'acheter d'autres matériels, il faudrait déjà pouvoir entretenir ce qu'on a. Et on est loin du compte.
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Facile : une division de l'aéronavale.
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Notre Marine Nationale, les nouvelles, les effectifs, la composante
DEFA550 a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
"Dans le contexte de cette lutte contre le terrorisme en Afghanistan, les Américains ont obtenu d’installer une base aérienne au Kirghizstan pour ouvrir une porte nord sur le théâtre d’opérations. Plusieurs pays européens ont accepté l’invitation à y participer. (...) Négocié à la fin de l’année 2001 avec le Kirghizstan, l’accord a permis l’installation d’une base avec son parc à munitions début 2002 et les premières missions opérationnelles des Mirage 2000 pour l’opération « Anaconda » du 2 au 18 mars 2002. Les douze F18 du Marine Corps ont été déployés à Manas à partir d’avril 2002. Les avions de combat, basés au Kirghizstan, ont participé activement aux missions de guerre en Afghanistan (1 671 sorties au 30 septembre 2002, dont 1 200 pour les Mirage 2000)." source Voilà pour répondre à la question. Et comme la question était de mauvaise foi, j'ajoute qu'il s'agissait de déclarer la guerre et non de défendre nos interêts. Les implications sont évidentes, mais apparemment pas pour tout le monde. -
FAP :Une hypothèse location C-17 ?
DEFA550 a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Développement des capacités européennes en matière de ravitaillement en vol et de transport stratégique (pdf) -
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DEFA550 a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Le nombre d'heures de vol totalisées l'empêche. Le retrofit n'est qu'un plâtre couteux sur une jambe de bois. Il ne change pas les caractéristiques principales de l'avion, dont le rayon d'action et la capacité d'emport. Eh non. C'est 24. 14 KC-135 et 10 C-160. Ce qui est suffisant pour 100 à 120 avions. ...ce qui en laisse 200 pour les missions de reconnaissance, de frappes air/sol ou de frappes pré-stratégiques, et donc 200 pour permettre l'entrainement en temps de paix pour ces missions. Nous n'avons aucune raison pour attaquer l'Iran ou la Syrie SEULS. Le scénario sera donc identique à ceux de l'ex-Yougoslavie (Aviano/Italie), Afghanistan (Manas/Kirghizstan) ou la guerre du golf (Al Kharj/Arabie Saoudite). Et s'il persiste un doute quant à la rapidité de réaction, il faut savoir que les premiers 2000D arrivés à Manas ont commencé leurs frappes 3 jours après leur arrivée. Les anglais ont failli en perdre un aux Malouines si on en croit les Argentins. Les anglais nient, mais l'analyse des faits reste troublante. Quant au Vietnam et l'Iraq, ils sont loin de représenter la moindre référence à ce niveau. Contre un adversaire plus conséquent, le résultat final serait nettement moins élogieux. Une fois à terre, ils ne remplissent plus une partie de leur mission qui est la couverture aérienne de la flotte. En dehors de ça, le taux d'attrition des Rafales M dans un conflit digne de ce nom (pas un conflit d'opérette comme l'Iraq) est nuancé par la fragilité du PA. Une fois le PA coulé, ce qui arrive forcément tôt ou tard, les Rafales M ne servent plus à rien (s'il en reste). Peu probable ? Les américains ont quand même revu la protection du Nimitz lorsqu'un Mirage F1 français a réussi, durant un exercice, à s'approcher suffisament pour valider une attaque. Le défaut majeur d'un PA, c'est qu'il concentre l'équivalent d'une base aérienne dans un petit volume, sans être pour autant mieux défendu. Un seul coup au but peut être fatal. C'est faux. La marine n'a pas les moyens de frapper n'importe où dans le monde dans un délai de quelques jours. Ce qui veut dire que la riposte est nécessairement retardée de plusieurs semaines, avec toutes les conséquences que cela peut avoir. C'est une des raisons principales pour lesquelles les USA ont 2 douzaines de porte-aéronefs : cela permet le pré-positionnement, donc un temps de réaction réduit. Accessoirement, il faudrait que l'ennemi arrive à tous les détruire pour supprimer toute capacité d'offensive aérienne depuis la mer. Avoir 2 ou 3 PA ne fait pas une grosse différence. Avoir ses moyens en plus conduit à un double emploi. Cette capacité de déploiment à terre existe déjà, nul besoin de la dupliquer. mais la lenteur de riposte et la fragilité du GAN. Faut pas marcher sur mes plate-bandes. En quoi est-ce la faute de l'AdA alors ? Ben faut se présenter en 2007 ! Ca dépend contre qui. La marine vietnamienne n'était pas une référence. Non. C'est surtout un outil à manier avec précaution. S'il permet de frapper le long du litoral sans rien demander à personne, on ne peut pas l'engager n'importe où n'importe comment et contre n'importe qui. -
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DEFA550 a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Non. Ce qui est facile c'est de remonter aux origines de l'Humanité (tant qu'on y est !) pour mieux passer sous silence le sort de nos grand-parents et arrière grand-parents. -
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DEFA550 a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
C'est très moyen... C'est quand même grâce à eux que nous avons toujours notre indépendance et tout ce qui y est lié. On leur doit de la conserver, à moins de considérer qu'ils sont morts pour une futilité. C'est une question de respect envers le sacrifice qu'ils ont fait pour nous.