Aller au contenu
Fini la pub... bienvenue à la cagnotte ! ×
AIR-DEFENSE.NET

DEFA550

Members
  • Compteur de contenus

    12 739
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    112

Tout ce qui a été posté par DEFA550

  1. Je me suis mal expliqué... Le poids influe puisqu'il faut plus de portance pour compenser une augmentation du poids, ce qui revient à augmenter l'incidence donc la trainée. Ceci dit, la différence de poids entre un C01 et un C de série est quasiment négligeable, d'autant plus qu'à défaut d'avoir un vrai radar, le C01 devait avoir des gueuses pour respecter le centrage aérodynamique. Un prototype de pré-série qui n'est pas représentatif de la version de série (en terme de qualité de vol) ne sert pas à grand chose, et je doute que la différence de poids, s'il y en a une, soit énorme au point d'influer significativement sur la vitesse. Si on ajoute à ça le fait qu'il a volé avec des M88-2 de "base", je vois mal comment on pourrait ne pas transposer le résultat obtenu aux avions de série équipés avec des M88-2E4.
  2. Ca ne change rien. Le poids joue sur l'accélération, pas sur la vitesse en palier (ou très peu, si on veut pinailler).
  3. DEFA550

    Rafale marine et F35B

    Et pour TIC ? (4 modes : TAC, TIC, DEP et INS) :P Au passage, la propagande est repartie sur le waff ;)
  4. A propos de supercroisière, je suis tombé là-dessus par hasard : http://www.parisairshow-2003.com/fr/h_group1975_1.php "En avril de la même année (1991), le prototype du Mirage 2000-5 effectue son premier vol, au cours duquel il atteint Mach 1,5. Un mois plus tard, le prototype Rafale C01 atteint dès son premier vol la vitesse de croisière supersonique sans utiliser la réchauffe de ses deux moteurs Snecma M88-2." S'il fallait une confirmation de plus, la voila...
  5. DEFA550

    Rafale marine et F35B

    Il est asservi à l'IRST et au radar au sens où ces capteurs donnent la position angulaire d'une cible potentielle. Une fois la cible désignée, le capteur TV reste braqué dessus pendant que l'IRST et/ou le radar continuent de scanner les environs. De fait, il permet l'identification d'une cible. Mais comme il est couplé au télémètre et qu'il reste fixé sur cette cible (tracking) il fourni aussi une solution de tir.
  6. DEFA550

    Rafale marine et F35B

    C'est une image que j'ai posté ailleurs pour faire de la propagande (d'où le 35nm entouré). Le Jag' n'est pas à 35nm, pas plus que la donzelle n'est à 0.4nm. Je n'en dirai pas plus à ce sujet. L'interêt de cette image, c'est le zoom 4 (le Jaguar n'est pas à proximité immédiate) en mode IR au dessus de l'eau et sous les nuages. Sans commentaires...
  7. Il ne faut pas oublier non plus que les indiens ont des M2000, donc ils connaissent la bête, alors qu'à Orange ou Dijon, ils ne voient pas un Su-30 tous les jours...
  8. DEFA550

    Tornado

    C'est M1.2 au niveau de la mer pour tout le monde. A moins d'en faire un sous-marin, difficile de voler plus bas ! :lol:
  9. DEFA550

    IRIS- T de chez Saab

    L'IRIS-T, l'AIM-132 ASRAAM et l'AIM-9X sont des remplaçants de l'AIM-9M, donc conçus exclusivement pour le combat rapproché (comme le MAGIC 2). Le MICA IR joue dans la même cour, mais bénéficie d'une portée largement supérieure. Le plus amusant dans l'histoire, c'est que l'IRIS-T et l'AIM-132 sont plus ou moins dérivés de l'AIM-9X. Le premier reprend le système de poussée vectorielle, le second utilise le même autodirecteur. On pourrait presque dire que ce sont des -9X modifiés à la sauce locale. Ils ont tous les trois en commun de pouvoir être montés à la place d'un -9L/M sans modification majeures du système d'arme.
  10. DEFA550

    Rafale marine et F35B

    Puisqu'un dessin vaut mieux qu'un long discours : Ca se passe au dessus de l'eau, sous une bonne couche de nuages, et c'est pris avec un PDL-CT qui n'est pas fait pour ça. NB: L'image vient d'une vidéo qui n'aurait jamais dû être rendue publique. Mais comme le mal est fait, autant en profiter pour "illustrer" le propos.
  11. DEFA550

    Rafale marine et F35B

    Le laser n'est pas furtif, mais c'est le moyen le plus simple d'obtenir une distance par voie optique. Maintenant, on est plusieurs à penser que le laser n'est pas une absolue nécessité. Par exemple, une variation de la taille apparente de la cible peut donner sa vitesse, et sa distance doit pouvoir être estimée à partir du rapport d'aspect et du niveau de zoom. Il faut aussi garder à l'esprit que l'interception sera faite par un missile, équipé d'un autodirecteur précis et autonome. Il suffit donc d'envoyer ce missile vers une position estimée (en avance sur la cible) suffisament fiable pour que le missile puisse acquérir la cible en autonome et corriger sa trajectoire. Le point bloquant reste le timing : A quel moment tirer le missile ? On veut le faire le plus tôt possible pour être le premier à tirer, mais pas trop tôt pour être certain que la cible ne pourra pas s'échapper même si le tir est détecté. C'est à ce niveau que la précision de l'estimation est importante. C'est précisément à ça que sert le canal TV de l'OSF, et c'est aussi pour ça que le canal TV/Identification est séparé de l'IRST. Quelle est la probabilité d'avoir des nuages au dessus de 6000m, sachant qu'au dessus de 10000m elle est quasi nulle et que le plafond d'un chasseur c'est pratiquement 20000m ? ;)
  12. C'est synonyme d'une déclaration de guerre
  13. Il faut quand même relativiser. L'Etat n'ayant pas pour vocation de financer les versions "export", l'entrée en service d'une antenne active (AESA) est liée à l'entrée en service du Meteor. Donc jusque là, les décisions sont logiques. En revanche, la disponibilité tardive de l'antenne active soulève le problème du rétrofit. Mettre à jour 120 Rafale (minimum) livrés avant cette date va sans doute s'avérer coûteux, et il y a fort à parier que ces avions restent équipés de l'antenne passive. Le M88-3 n'interresse pas l'AdA. La puissance moteur (dynamique, et pas seulement au banc) doit être suffisante, avec un peu de réserve pour envisager des augmentations de poids consécutives aux évolutions du matériel tout au long de sa vie. Au delà de cette limite, les avantages d'une "sur-puissance" ne compensent pas les bénéfices qu'il est possible d'obtenir en troquant la puissance supplémentaire contre une augmentation de la fiabilité et une réduction de la maintenance et des coûts de possession. De ce point de vue, le M88-ECO est bien plus interressant. Spectra est censé être amélioré avec le standard F3, et plusieurs sources concordent pour dire qu'il participe à la furtivité. Et ce n'est pas parce qu'on ne voit rien qu'il ne se passe rien, surtout dans ce domaine...
  14. Ce n'est pas un scénario à deux balles. Le bloc soviétique jouait le rôle de l'épouvantail et servait de bouc-émissaire pour justifier tout un tas de choses aux yeux de l'opinion américaine. Depuis la chute du mur de Berlin, l'épouvantail a disparu et les justifications deviennent compliquées. La guerre contre le terrorisme international sert accessoirement de paliatif, mais ça ne peut fonctionner que sur le court terme. La Chine commence à reprendre le flambeau, ou du moins elle est présentée comme telle. Néanmoins, ce n'est pas très crédible pour le moment. En ajoutant la France au tableau, l'ensemble prend plus de volume et le pseudo contre-pouvoir recherché devient nettement plus crédible. A partir de là, il suffit d'entretenir cette crédibilité, et tous les moyens sont bons pour y parvenir.
  15. DEFA550

    Rafale marine et F35B

    C'est l'abbréviation de "météo" ;) Eventuellement. Puisqu'on parle d'optique, la taille de l'avion est l'un des paramètres important. Plus il est gros, plus il est facile à voir de loin. La réduction de la signature IR ne concerne pas que le flux des moteurs, mais bien l'ensemble de l'appareil. L'objectif est d'abaisser suffisament le contraste (par rapport au milieu ambiant) pour noyer l'avion dans le bruit de fond, ce qui permet de réduire la distance à laquelle il devient détectable. Les raisons semblent multiples : 1. Hollywood : La vulgarisation par le cinéma se résume à "gros radar + gros moteur = gagnant". Donc pour le commun des mortels, cette équation devient une loi inébranlable. 2. Technique : Les progrès récents des capteurs IR (imageurs) offrent de nouvelles possibilités (précision et détection longue distance par une combinaison de moyens optiques et de traitement numérique). A partir de là, le capteur IR se retrouve dans la zone d'action d'un radar, et il devient logique de vouloir lui faire jouer un rôle similaire. 3. Pratique : Seul le Rafale est équipé d'un système de détection, de suivi, d'identification et de tir basé sur un système passif (si on exclu le télémètre laser). La détection/surveillance IR est la fonction première d'un IRST (Infra Red Search and Track). Comme un radar, il peut pister plusieurs cibles quasi-simultanément. En revanche, il faut lui ajouter un télémètre pour mesurer la distance et en déduire le vecteur de la cible. Le dernier point est l'identification de la cible. C'est beaucoup plus facile de visu ;)
  16. On y verra plus clair vers 2010. Pour l'instant le Rafale est en service, certe, mais en très (trop) petite quantité, et dans une version limitée. Le signal fort que certains acheteurs attendent peut-être, c'est le premier escadron de Rafale opérationnel pour la dissuasion.
  17. DEFA550

    Rafale marine et F35B

    Exactement ! D'où l'utilité manifeste de l'OSF, du Mica IR et du MIDS. Je rappelle au passage que l'OSF n'est pas qu'un IRST. Pour shématiser, c'est ni plus ni moins un "radar" optique.
  18. Radar PESA (antenne passive) L'antenne mécanique mobile classique est remplacée par un ensemble fixe composé de déviateurs d'onde (phase shifters) à commande électronique. Il n'y a qu'un seul émetteur et un seul récepteur, donc un seul faisceau dirigé dans une direction précise par l'entremise des déviateurs. Radar AESA (antenne active) L'antenne mécanique mobile classique est remplacée par un ensemble fixe composé de plusieurs modules émetteur/récepteur. Chacun de ces modules est commandé individuellement, ce qui permet d'orienter le faisceau radar dans la direction voulue. Donc : - Antenne passive : elle ne sert qu'à orienter le faisceau, comme le ferait une antenne mécanique. - Antenne active : Elle est l'émetteur et le récepteur (action combinée de plusieurs modules).
  19. Justement, il ne peut pas. Il verra un Mig-29 à 240 km, un M2000 à 120 km et un Rafale à 70 km. En revanche, il se fera détecter à plus de 200 bornes, même par un RBE-2. M2.5 en lisse, et au bout de 10 minutes il se transforme en planeur de luxe faute de carburant.
  20. Hmmm... En ce qui concerne les coûts de possession, la référence pour le moment, avec le Grippen, c'est le Mirage 2000. Et comme le Mirage 2000 est encore trop cher pour l'AdA, Dassault a dû faire des efforts sur le Rafale. En face, on a quoi ? Grosso modo le consortium Panavia, mais comme le Tornado n'est pas une référence (loin de là), il est permis d'avoir de gros doutes. La fiabilité de BAe est toute relative aussi, leurs commandes de vol électriques étant à l'origine de crash (F-22 et Grippen). Je passe sur les problèmes structurels des Harriers et Tornado. A priori, là aussi, le Rafale est encore un cran au-dessus.
  21. - Motorisation : J'émets des réserves. L'EJ-200 est plus puissant au banc, mais ça n'implique pas nécessairement des performances de vol supérieures. Sans parler d'autres facteurs tout aussi importants (coûts d'utilisation, maintenance, fiabilité, etc). Donc le "un poil inférieure" me semble injustifié. - AESA : C'est obligatoire pour pouvoir tenir tête aux US. La question ne se pose même pas. - Missiles antiradar : Inéfficaces dans leur forme actuelle. - AMRAAM : L'intégration suppose d'avoir accès à un certain nombre d'informations classifiées, et il n'est pas dit que les versions OTAN soient standard. C'est un fait révélateur. Jusqu'à présent, seul le F-16 était proposé à l'export un peu partout. Depuis l'arrivée du Rafale et du Typhoon, les F-15 et F-18 sont quasiment soldés et proposés à tout le monde, non sans une sérieuse remise à jour. Nul doute que l'AESA verra le jour, c'est une nécessité absolue (du moins à l'export). D'ailleurs, la DGA a proposé de sacrifier 8 Rafale pour financer intégralement ce programme. Et la France n'est pas en retard. C'est le seul pays européen à avoir un radar à antenne électronique en service (passive, certe) et à avoir testé un démonstrateur AESA (je ne pense pas que les Russe en soient arrivé jusque là). Le savoir-faire est là, le développement d'une technologie plus mûre est en cours (MMIC GaN), et le groupe piloté par la DGA apparaît être un leader dans ce domaine. Stratege Pour une fois, je suis totalement d'accord. L'un des problèmes du Rafale c'est d'être un avion hybride : ni léger, ni lourd. Il est trop gros pour ceux qui veulent l'équivalent d'un F-16 ou d'un Grippen, mais trop léger pour contrer les F-15 et Su-27/30. C'est un bon compromis pour nous, mais ce compromis n'est pas valable pour tout le monde. Plus gros = plus lourd, besoin de moteurs plus gros, consommation supérieure, besoin pour plus de pétrole, donc plus lourd, etc. C'est ce que Dassault appelle l'effet boule de neige, lequel fonctionne aussi en sens inverse (plus léger). L'idée est donc de définir la taille et le poids minimum en fonction des besoins. Maintenant si on prend le Rafale, la version marine va souvent être équipée de 2 bidons (missions air/sol) voire 3 (missions air/air). Pour la version AdA, ce sera plutôt 2/3 bidons de 2000L (air/sol) et 2/3 bidons de 1250L (patrouille air/air), voire aucun bidons (interception air/air). A partir du même avion, la quantité de carburant transportée varie suivant le type de mission (sans compter que les bidons sont éjectables), ce qui évite d'avoir à se trainer en permanence un avion surdimensionné.
  22. DEFA550

    Feu vert pour le VL mica

    Ca pourrait éventuellement éclaircir certains points : http://www.assemblee-nationale.fr/12/budget/plf2005/a1867-A08.asp "Le VL Mica (vertical launch Mica) est un missile à lancement vertical. De fait, le missile Mica n'a qu'une durée de vie limitée dès lors qu'il est embarqué en vol. Il peut alors être reclassé pour faire l'objet d'un lancement à partir du VL Mica. Cela permet de réaliser des économies importantes, car il n'est pas nécessaire de re-développer un missile anti-aérien pour avoir un système sol-air performant. La France a la possibilité de pouvoir disposer dans des délais brefs et pour un coût limité de systèmes sol-air et surface-air performants, adaptés aux besoins des forces armées. Cela permet aussi, si le marché de l'exportation pour ce type de système se confirme, de poursuivre la production du Mica, et donc d'avoir pendant de nombreuses années un soutien à la fois pour l'aspect sol-air et l'aspect air-air. Il est à déplorer qu'aucun accord n'ait pu être passé avec la société MBDA pour inscrire le VL Mica dans les projets d'armement de l'armée française. Cela est d'autant plus regrettable qu'une incitation à l'achat de pays clients ou partenaires a été manquée. Cette situation montre, si besoin était, que les relations entre industriels et commanditaires doivent être améliorées dans le sens d'une meilleure coopération. Si cet équipement ne figure pas dans la loi de programmation militaire, il ne présente pas moins un intérêt certain, notamment de par les possibilités d'utilisation des Mica."
  23. Bon alors c'est "repris" ou "vendu" ? C'est fou ce qu'un mot peut changer totalement le sens d'une phrase...
  24. DEFA550

    Tornado

    Les Jaguar ont aussi été affublé de ce sobriquet, mais pour d'autres raisons (relatives à la complexité des "missions" d'un camion). Mais c'est pratiquement le seul point commun, si on excepte le fait qu'ils décollent parce que la Terre est ronde... ;)
  25. C'est effectivement assez indigeste... Le but était de savoir si les chiffres "tenaient la route" en rapport avec les comparaisons fournies par le PDG de Dassault devant la commission de la Défense. Jusque là, ça se tient et le contribuable ne peut que s'en féliciter. Apparemment, la coopération est un luxe coûteux.
×
×
  • Créer...