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Alexis

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Tout ce qui a été posté par Alexis

  1. Eh bien voilà la nouvelle vague. Sans même que Godard ni Truffaut ne soient de la partie Des explosions ont été entendues à Kiev, alors que plus de 100 missiles auraient été lancés dans le pays
  2. Y a pas que les fenêtres mal fermées, donc ... Bon, ça pourrait aussi être une coïncidence. Ce genre d'accident peut arriver.
  3. Voyons le positif, Medvedev est visiblement secrètement francophile - voir son scénario 6 de guerre entre la France et le "Quatrième Reich", invitation évidente à une alliance de revers ! Faudra-t-il renommer "Poutine" le pont Alexandre III à Paris ? L'idée comme quoi l'or aurait une valeur intrinsèque est en effet totalement démentie par l'Histoire, merci de le rappeler ! (j'arrête là, le H.S. est vraiment violent)
  4. Célébration le 24 décembre, non de Noël, mais du solstice d'hiver - à chacun son truc. Une petite cérémonie de "motivation" aux flambeaux, avec incendie d'une maquette de drakkar en mémoire des ancêtres Viking, en l'honneur des combattants tombés. Et récitation de la "prière du nationaliste", texte de motivation rédigé vers 1930 par l'un des cadres du parti nationaliste-fasciste ukrainien OUN. L'esthétique est... intéressante Il s'agit bien sûr du régiment Azov. Qu'il serait difficile d'accuser de ne pas être fidèle aux sources NB : Le compte Twitter qui republie cette vidéo officielle Azov est comme on pouvait s'y attendre "marqué" idéologiquement. Je ne reprends pas à mon compte l'idéologie sous-jacente Pour référence, le texte de la "prière" Sainte Ukraine, mère des héros, descends dans mon cœur. Viens avec la tempête du vent du Caucase, le bruit des ruisseaux des Carpates ; Batailles du glorieux conquérant et père du Khmel avec triomphes, Le son des canons révolutionnaires, la clameur joyeuse des cloches de Sainte-Sophie. Que mon âme renaisse en Toi, qu'elle soit remplie de Ta gloire, Car toi, ô sainte, tu es ma vie, tu es mon bonheur. Sonnez-moi avec le tintement du caidan, le grincement de la potence dans les matins lugubres. Apportez-moi les cris des torturés dans les prisons, les caves, les camps de concentration. Que ma foi soit une subvention, que mon zèle et ma force augmentent, afin que je puisse aller courageusement au combat comme les héros l'ont fait. Pour Toi, Sainte, pour Ta gloire, pour Tes idées saintes ; Pour venger la honte de l'esclavage, l'honneur bafoué, les moqueries de tes bourreaux, le sang innocent de ceux qui ont été massacrés à Bazar et Kruty. Et des milliers de combattants sans nom de tes révolutions. Leurs os dispersés, ou enterrés secrètement. Brûlé par le feu, vivifiant, fragilité dans mon cœur, N'ayez aucune crainte, aucune hésitation. Fortifiez mon esprit, endurcissez ma volonté ; demeurez dans mon cœur. Dans les batailles, dans les prisons, élevez-moi pour dégager les rangs pour Vous. Et dans ces rangs, que je trouve la mort, la douce mort dans la bataille pour Toi, Et je me fondrai en Toi et vivrai en Toi pour toujours, Ma sainte Ukraine, éternelle et invincible. Le plus dommageable dans tout cela à ce stade, c'est probablement le fait que l'existence de cette unité militaire néofasciste de gentils nationalistes est un cadeau énorme à la propagande russe, qui répand le mensonge éhonté comme quoi ces 2% de l'armée ukrainienne (avant son extension par mobilisation) seraient représentatifs de l'Ukraine dans son ensemble ...
  5. Les fenêtres ouvertes, et aussi les crises cardiaques. Un ami de Antov était mort deux jours plus tôt dans le même hôtel, mais d'une crise cardiaque lui. La police "ne voit pour l'instant pas d'élément criminel" dans la mort de Pavel Antov et de Vladimir Bydanov, a déclaré à TASS Alexey Idamkin, consul général de Russie à Calcutta en Inde . Selon des données préliminaires, la cause de la mort de Bydanov était une crise cardiaque et Antov "est tombé par la fenêtre". On peut trouver une référence à Pavel Antov dans la Wayback Machine. Le 26 juin, il faisait ce commentaire Pavel Antov, le membre le plus riche de l'Assemblée législative de la région de Vladimir, a qualifié les frappes sur Kiev de "terreur". Il a posté le message correspondant dans son statut dans le messager WhatsApp (orthographe et ponctuation de l'auteur) : "Attaques du matin sur Kiev. Le centre de décision est aujourd'hui un immeuble résidentiel ordinaire du quartier Shevchenko. Une fille a été extraite des décombres. Le père de la fille est apparemment mort Ils essaient d'attraper sa mère avec une grue - elle est coincée par un poêle. A vrai dire, il est extrêmement difficile d'appeler cela autre chose que de la terreur" Il est donc permis de remarquer que Antov, membre de la faction Russie Unie - le parti de Poutine - d'un parlement local, était quelqu'un qui pensait mal, et parlait trop. Je ne suis pas médecin, mais je m'interroge sur un potentiel effet médical des mauvaises pensées et des paroles trop abondantes...
  6. Ca fait deux fois que des drones - enfin des missiles de croisière en fait - frappent l'une des bases aériennes les plus importantes de la Russie, une base avec dimension nucléaire... et que la DAA n'y voit que du feu ! J'ose espérer que les BA de Saint-Dizier et Istres sont un peu mieux défendues !
  7. Pas tout à fait d'accord. C'est certainement plus dangereux que de simplement livrer des armes à l'Ukraine, mais enfin le GRU en 2018 y est bien allé à l'arme chimique sur le territoire d'un pays occidental nucléaire la Grande-Bretagne, et l'épisode des "parapluies bulgares" auquel tu fais allusion date bien de l'époque de la Guerre froide, tandis que l'époque actuelle est bien plus chaude et "débridée", donc je n'exclurais pas du tout des opérations homicide en Russie de la part des services américains voire britanniques. Les Ukrainiens sur le principe pourquoi pas mais... deux opérations à un jour d'intervalle ? J'ai du mal à imaginer que ce soit dans leurs moyens, donc je verrais plutôt un pays avec de plus gros moyens. Il y a d'autres possibilités sans doute, et si c'était un simple événement isolé je serais d'accord. Mais deux décès "subits" à un jour d'intervalle ? Des personnes haut placées dans le CMI ? La coïncidence est un peu trop grosse à mes yeux. Oups, my bad ... Merci
  8. Le 24 décembre, le directeur des Chantiers Navals de l'Amirauté est décédé subitement. La veille, il avait assisté au lancement d'un sous-marin. « Il a tout fait pour préserver la main-d'œuvre et l'héritage de l'entreprise légendaire, il a toujours pensé à son avenir, a conduit l'Amirauté vers de nouveaux succès. La vie d'Alexander Sergeevich Buzakov s'est terminée prématurément, tragiquement » Le 25 décembre, l'ancien commandant en chef des forces terrestres, qui travaillait à Ouralvagonzavod l'entreprise de production de chars, est décédé subitement L'ancien commandant en chef des forces terrestres, le général d'armée Alexei Maslov, est décédé. Il avait 69 ans. Ces dernières années, il a travaillé à l'UVZ en tant que représentant spécial pour la coopération militaro-technique. "Aujourd'hui à 8h20 à l'hôpital clinique militaire principal nommé d'après N.N. Burdenko, à l'âge de soixante-dix ans, est décédé subitement Alexey Fedorovich Maslov » Des personnes haut placées dans le CMI russe qui décèdent "subitement"... Au moment où l'augmentation de la production de guerre est cruciale, où Poutine a annoncé qu'on irait encore plus loin. ==>Visiblement, les services secrets (peut-être ukrainien, plus sûrement américain voire autre occidental) ne sont pas inactifs. Ils ont déjà porté la guerre sur le territoire de la Russie Et le SVR a peut-être un peu de mal à suivre...
  9. Les Anglais, par contre... Les Anglais sont gens très polis, ils préfèrent ne pas déranger Eh oui. Merci au contrôle des détroits. Merci à Mehmet II. Napoléon aurait dit de Constantinople "Cette ville vaut un empire". C'est aussi en grande partie la question de Constantinople qui a fait capoter l'alliance franco-russe de l'époque, menant finalement à une détérioration des relations que l'empereur a cherché à résoudre par l'invasion de 1812 - croyant imposer sa volonté au tsar par une guerre aux objectifs limités, se voyant opposer au contraire une guerre sainte qu'il perdit, avec les résultats que l'on sait (adieu, département des Bouches-du-Tibre et son chef-lieu Rome, département des Bouches-de-l'Elbe et son chef-lieu Hambourg !) Voir sur le sujet L'impossible rêve oriental de Napoléon Quoi, du H.S., moi ? Rôoooh comme vous y allez... Oh et puis zut, pendant que j'y suis, encore du H.S. mais cette fois-ci sur l'histoire familiale de Volodymyr Zelenski Interrogé sur sa famille, le chef de l'Etat a déclaré qu'il n'avait pas grandi dans une famille orthodoxe, mais dans une "famille juive soviétique ordinaire". Zelensky a noté que "la majorité des familles juives de l'Union soviétique n'étaient pas religieuses et la religion en tant que telle n'existait pas dans l'État soviétique". Dans la lignée paternelle, le grand-père de Zelenskyi et ses trois frères étaient au front pendant la Seconde Guerre mondiale, seul le grand-père est revenu. La grand-mère du futur président vivait à Kryvyi Rih, dans la partie du sud de l'Ukraine occupée par les fascistes. (...) Quand j'étais petit, j'avais une attitude, maintenant j'en ai une autre. Je ne parle jamais de religion et je ne parle jamais de Dieu parce que j'ai ma propre opinion à ce sujet. Bien sûr, je crois en Dieu. Mais je ne lui parle que dans les moments qui sont personnels et importants pour moi, et dans les endroits où je me sens à l'aise." De plus : Zelenskyy a confirmé qu'il n'y a pas d'antisémitisme en Ukraine : "J'ai du sang juif. Je suis le président. Personne ne s'en soucie. Personne ne demande à ce sujet."
  10. Je crois que c'est Jacques Sapir qui a fait remarquer que puisque la Russie est le seul coupable envisageable, si ce n'est pas la Russie il ne reste qu'à conclure que c'était les Martiens Il y a pourtant un autre suspect assez évident, et dont on ne parle jamais ! L'Allemagne, bien sûr. En effet, Nord Stream II était essentiellement un projet Russie-Allemagne, que ces deux pays ont porté à bout de bras pendant des années contre une forte opposition politique. Ces deux pays sont donc tout naturellement les principaux suspects du sabotage, suivant le principe "A qui le crime nuit" Si ce n'est l'un, il faut donc envisager l'autre
  11. A garder en mémoire, cette information originellement publiée par le Wall Street Journal début décembre comme quoi les Himars livrés par les États Unis en Ukraine ont été au préalable modifiés pour les rendre incapables de tirer des Atacms. De peur que d'autres pays n'en fournissent à Kiev, qui pourrait alors impliquer Washington dans ce genre de frappe en utilisant les Himars fournis par les États-Unis. Washington pourrait il revenir sur cette décision ? Théoriquement oui. Mais remodifier les Himars dans l'autre sens prendrait un temps indéterminé. Et surtout le soin avec lequel les Américains se protègent de toute situation qui risquerait de les impliquer dans une escalade avec la Russie... est remarquable. Non qu'ils aient forcément tort, d'ailleurs. Qui est Hodges ? Eh bien, c'est un général à la retraite. Est-il si âgé ? Peut-être pas tant que ça. Peut-être même est-il plus jeune que le président américain ? Mais il y a une différence fondamentale entre les deux. Joe Biden n'est pas à la retraite, lui. Il est aux responsabilités. Il prend les décisions, il définit les risques à prendre et les risques à refuser, et il a à en porter le poids. C'est un peu plus difficile pour lui que de parler à des journalistes
  12. La reconversion facile, un exemple Voici Bill Kristol, le 22 décembre 2022 La droite anti-Ukraine est une droite anti-américaine Le même, vers début 2003 La guerre en Irak sera terminée en deux mois Y a t il des Américains qui n'ont pas oublié qui est cet homme ? A lire les commentaires sous son tweet, il semble y en avoir quelques uns
  13. Un conseiller municipal de St Petersbourg demande à la justice d'enquêter sur Poutine pour diffusion de fausses nouvelles En effet, lors de son allocution le 21 décembre, le président russe a utilisé le mot "guerre" pour désigner l'opération militaire spéciale en Ukraine Voilà un petit malin J'espère qu'il n'aura pas de pépin de santé
  14. Bien sûr c'est absurde. Le plus probable est que la CIA a effectivement été impliquée dans l'assassinat. Mais que ça n'a pas été mis dans les archives ! Et ce n'était pas forcément l'ensemble de la CIA. Et elle n'était pas nécessairement la seule partie impliquée. Et puis il ne faut pas oublier que Kennedy ne l'avait pas volé ! Puisque comme le révélait cet agent de la CIA à l'époque "Il aim(ait) les femmes... beaucoup"
  15. Ca reste une question à mon avis. Le nouveau parlement élu en novembre prendra ses fonctions le 20 janvier, avec une courte majorité républicaine. Or, si les Républicains ne remettent pas en question le principe du soutien à l'Ukraine, une partie d'entre eux critiquent son montant qu'il trouvent trop élevé au regard de l'intérêt que représente le succès de l'Ukraine pour les Etats-Unis. Donc la question de l'intensité du soutien américain dans l'année 2023 est bien posée... Ce qui est d'ailleurs une raison de faire approuver 45 milliards pour l'Ukraine par l'ancien parlement Au sujet de ce voyage, voici un extrait de la conférence de presse conjointe Biden-Zelenski que je trouve intéressant QUESTION (Olga Koshelenko, chaîne de télévision 1+1) Lorsque l'invasion à grande échelle a commencé, les responsables américains ont déclaré que l'Ukraine ne pouvait pas recevoir de Patriots car, comme vous l'avez dit, cela pourrait constituer une escalade inutile. Et maintenant, c'est le cas. En ce moment même, aujourd'hui, c'est en train de se produire. Et maintenant l'Ukraine a désespérément besoin de plus de capacités, y compris des missiles à longue portée - ATACMS. Peut-être ai-je l'air naïve, mais pouvons-nous faire court et donner à l'Ukraine toutes les capacités dont elle a besoin et libérer tous les territoires plutôt tôt que tard ? Je vous remercie. PRESIDENT BIDEN : Eh bien, sa réponse est oui. (Il désigne le Président Zelenskyy) (Rires.) PRESIDENT ZELENSKYY : (Rires.) Je suis d'accord. (Rires.) PRESIDENT BIDEN : Laissez-moi être franc avec vous. Ecoutez, le fait est qu'il est important de se rappeler qu'avant l'invasion de la Russie, nous avions consacré une énorme quantité d'aide à la sécurité à l'Ukraine. (...) Maintenant, vous dites, "Pourquoi ne donnons-nous pas simplement à l'Ukraine tout ce qu'il y a à donner ?" Eh bien, pour deux raisons. D'abord, il y a toute une Alliance qui est essentielle pour rester avec l'Ukraine. Et l'idée de donner à l'Ukraine un matériel fondamentalement différent de ce qui existe déjà là-bas risquerait de faire éclater l'OTAN, l'Union européenne et le reste du monde. Nous allons donner à l'Ukraine ce dont elle a besoin pour se défendre, pour réussir et pour réussir sur le champ de bataille. Par ailleurs, vous vous souvenez peut-être que l'une des raisons pour lesquelles j'ai passé - je ne vous dirai pas le montant, mais j'ai passé plusieurs centaines d'heures en tête-à-tête avec nos alliés européens et les chefs d'État de ces pays, à expliquer pourquoi il était dans leur intérêt, à une écrasante majorité, de continuer à soutenir l'Ukraine. Ils le comprennent parfaitement, mais ils ne cherchent pas à entrer en guerre avec la Russie. Ils ne veulent pas d'une troisième guerre mondiale. Et je pense que tout cela peut être évité en s'assurant que l'Ukraine est capable de réussir sur le champ de bataille. Je crois y lire deux messages, dans des sens très différents : - Les Etats-Unis respectent des limites étroites dans le type de matériel qu'ils fournissent à l'Ukraine afin de ne pas "faire éclater" l'OTAN ni l'UE. Ce qui suggère fortement qu'il existe de fortes divergences parmi les alliés européens, sous les proclamations généralement consensuelles. Emmanuel Macron fait entendre une petite musique un peu divergente - bref, il l'ouvre, au moins un peu - mais ces (légères) dissensions apparentes ne sont peut-être que la partie émergée d'un beaucoup plus grand iceberg. Et Biden dit en somme qu'il en tient compte, qu'il donne la priorité à l'unité de l'Alliance atlantique par rapport à la défense de l'Ukraine - La dernière phrase de Biden est pour le moins ambiguë... Prise littéralement, elle peut être comprise comme : si l'Ukraine échoue sur le champ de bataille, il y aura une guerre contre la Russie ! J'ai du mal à imaginer que c'est ce que Biden voulait dire, il pourrait s'agir d'une de ses fameuses "gaffes" et imprécisions, mais enfin c'est quand même ce qu'il a dit. Faut-il le rapprocher de la sortie de Macron contre ceux qui refusent de parler de garanties de sécurité pour la Russie lorsqu'elle recherchera la paix ? « Que quiconque me reproche de me projeter sur un tel sujet m’explique ce qu’il propose », a ajouté le président français. « Ce que les gens qui refusent de préparer cela et d’y travailler proposent, c’est la guerre intégrale. Elle impliquera tout le continent », a-t-il mis en garde, ajoutant qu’il était évidemment contre. Je trouve les craintes de "guerre intégrale" impliquant "tout le continent" fortement exagérées puisqu'il serait absolument contre les intérêts de la Russie d'étendre la guerre au-delà de l'Ukraine tandis que les Etats-Unis ont refusé et continuent de refuser de s'impliquer directement dans le conflit - si aucun des côtés ne décide d'étendre la guerre, alors elle ne sera pas étendue, la conclusion me paraît sans appel. Ai-je tort ? Y a t il quelque chose que je ne vois pas ? Comment comprendre ces remarques de Biden et de Macron ?
  16. Spéculation infondée ? En fait, une simple coïncidence ? Peut-être. Mais la remarque est intéressante tout de même, il me semble Donc tout ça à peu près en même temps : - Poutine va en Biélorussie pour voir Lukashenko en personne. - Medvedev se rend en Chine pour voir Xi en personne. - Zelenskyy va à Washington pour voir Biden en personne. Tout cela pour la première fois depuis le début de la guerre. Ouais, il se passe quelque chose. Si quelque chose se prépare, ça pourrait être pour le meilleur comme pour le pire.
  17. Absolument. Quand j'observe par exemple ces trois pays : Inde, Pologne et France, je vois des politiques bien différentes vis-à-vis de l'Ukraine, mais toutes sensées et éminemment défendables - L'Inde non seulement s'abstient de toute mesure antirusse, elle se rapproche de Moscou à qui elle communique une liste de produits et domaines où elle pourrait jouer le rôle de source alternative ==>C'est bien compréhensible. Les Indiens ne sont pas obligés d'approuver ce que la Russie fait en Ukraine, mais enfin c'est à 5 000 km de chez eux, ça ne les concerne guère, et il y a des opportunités commerciales qu'il serait dommage de laisser passer - non, plus précisément ce serait une faute. Les Indiens ne dont là rien d'extraordinaire ni de condamnable. Les pays européens n'ont pas négligé le commerce avec l'Arabie saoudite du fait de sa guerre au Yémen. Nous n'avons pas mis fin à nos relations commerciales avec les Etats-Unis quand ils ont fait la guerre d'Irak - La Pologne non seulement a donné à l'Ukraine beaucoup de matériels (soviétiques anciens et obusiers modernes de production locale), elle soutient à fond l'Ukraine politiquement : si cela dépendait de Varsovie, Kiev rentrerait déjà dans l'UE et l'OTAN ce serait très bientôt. ==>C'est bien compréhensible. Les Polonais voient un empire agressif s'en prendre à l'un de leurs voisins - l'Ukraine c'est à 0 km ! - et ils se demandent s'ils pourraient être le prochain sur la liste, d'ici quelques petites années qui sait ! Pour la même raison, ils s'engagent dans un effort d'armement terrestre à grande échelle. La protection du pays contre un potentiel danger mortel est LE sujet de politique internationale - comment pourrait-il ne pas l'être ! - La France soutient l'Ukraine par des dons de matériels, une aide économique par le biais de l'UE et surtout la participation à la guerre économie de l'UE contre Moscou, supportant les conséquences négatives notamment pour son industrie avec l'objectif de détériorer l'économie russe pour qu'elle cesse cette guerre. Mais Paris reste prudent sur tout emballement "Kiev in NATO now!", n'hésite pas à exprimer ouvertement ses doutes sur la sagesse d'objectifs territoriaux totaux (Crimée), affirme fortement son refus de toute extension du conflit et ne perd pas de vue l'objectif final d'un accord de paix intégrant y compris l'agresseur. ==>C'est bien compréhensible. On revoit une guerre de conquête en Europe, guerre à grande échelle risquant de déstabiliser le continent, et la France pays principalement européen ne peut y être indifférente. Mais l'Ukraine, c'est à 2 000 km. Et le pays, contrairement à la Pologne, est protégé par des armes nucléaires. Et la France ne s'intéresse pas seulement aux pays européens mais à tous les pays du Monde - dont > 80% par la population ne participent aucunement à la guerre économique contre la Russie non merci - la France ne peut pas penser la politique mondiale de manière univoque comme si la guerre en Ukraine était le seul sujet.
  18. C'est un détail certes, mais une petite rectification pourrait être utile La Russie n'a pas déployé ni ne compte déployer à l'avenir aucun missile du nom de "Satan" ni "Satan 2". Ce pour une raison bien simple. Il n'existe aucun missile de ce nom Ce dont Poutine a parlé, c'est du déploiement de missiles intercontinentaux SSBS lourds Sarmat. Ceux-là existent bel et bien, Poutine les avait déjà vanté lors d'une adresse au peuple en 2018 comme de missiles "imparables" car pouvant faire le tour de la Terre pour frapper les Etats-Unis après avoir survolé le pôle Sud, et un chanteur a même publié récemment une vidéo à leur gloire. Quant à l'idée d'affubler les missiles Sarmat d'un nom ridicule du genre "Satan", elle vient exclusivement de quelque haut gradé ou quelque commission de l'OTAN. Cette idée est à peu près aussi stupide que de taxer le bloc occidental de "satanisme" comme le fait la propagande russe, et elle mérite le même sort !
  19. Et dans la foulée, vote du Congrès américain sur une déclaration de guerre à la Fédération de Russie. Je plaisante bien sûr, cela n'arrivera pas. Reste un exercice de communication de guerre, sans doute utile pour Kiev afin d'alimenter l'intérêt pour sa cause. Mais qui ne va pas révolutionner le cours des choses
  20. Bien sûr, les Ukrainiens iront jusqu'au bout. Leur situation est celle de la France en 1914. Le souci, c'est que leur situation ne ressemble pas vraiment à celle du Vietnam contre les Américains, des Afghans contre les Soviétiques ou des Algériens contre nous. Le régime d'en face n'estime pas avoir l'option d'arrêter les frais en acceptant la perte de ce qui n'est au fond qu'un enjeu limité, comme Nixon, De Gaulle ou Gorbatchev l'ont fait à raison. Poutine semble croire que l'enjeu pour son régime est existentiel - il se pourrait d'ailleurs fort bien qu'il ait raison. Et les Russes le suivent. Si à la fois Ukraine et Russie vont jusqu'au bout, jusqu'à ce qu'un côté soit écrasé, le risque est quand même élevé que ce soit Kiev qui finisse par l'être. A terme j'entends, il pourrait s'agir de moins d'un an, mais aussi peut être de beaucoup plus. Le principal scénario alternatif est que la population russe finisse par se révolter contre le régime, du fait des pertes, si bien que l'armée russe s'écroulerait à la 1917. Ce n'est pas impossible, et je comprends que les Ukrainiens tentent cette possibilité - que peuvent ils faire d'autre ? - mais j'ai du mal à penser que ce soit le plus probable.
  21. Je comprends. Ca me rappelle aussi une analyse que Anna Colin Lebedev avait retweeté qui essayait d'estimer le nombre réel des mobilisés en regardant le nombre des mariages en urgence ! L'estimation - évidemment imprécise - était plutôt 500 000 que 300 000. Ca reste très partiel à l'échelle de la Russie, mais avec "partiel" pas précisément défini. Et un fort risque d'augmentation en fonction des événements.
  22. C'est vrai... quand on a décrété la mobilisation générale. Mais comme la Russie ne l'a pas fait A côté des mobilisés, je suppose que l'armée russe continue à avoir besoin d'un flux régulier de volontaires, comme dans les années précédentes... mais en plus grande quantité, vu les pertes, bien sûr.
  23. Ben si justement c'était la peine de faire des étincelles dans le débat ! La baisse durable de la conso de 9%, elle vient d'où au juste ? C'est le genre de situation où parler d'un risque - à ce moment bien réel - aide à l'éviter Lukashenko est un dictateur non seulement modèle relativement bénin, il est aussi très habile en effet. Quant à l'éventualité que tu cites, cela fait une raison de plus pour les dirigeants russes de refuser tout autre issue à cette guerre que victorieuse. La Russie, du fait de Poutine, joue dans cette partie le plus clair de sa position géopolitique. Je ne sais pas que Poutine ait repris explicitement le "Quoi qu'il en coûte" macronien, mais c'est clairement sa position. Il ne cherche d'issue que vers l'avant
  24. Oui. Et il est vrai qu'une partie d'entre eux se trouvaient à l'ouest. Important de ne pas l'oublier. Je pense utile de rappeler aussi qu'une partie se trouvaient en Russie
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