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Italie
Alexis a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Politique etrangère / Relations internationales
Now...why am I not surprised :-) ? On n'arrivera pas à passer le cap sans des dégâts économiques massifs. Y aura t il aussi des dégâts humains massifs ? Ça dépend du choix d'accepter les dégâts économiques massifs plus tôt ou plus tard. Fermer les frontières est plus facile pour un pays qui a la géographie d'une île. C'est la cas d'Israël : les relations avec ses voisins arabes étant réduites au minimum, les arrivées dans le pays se font essentiellement par avion. Ayant réagi « fort et vite » ils semblent échapper à l'épidémie. Pour des pays qui bien avant l'UE échangeaient déjà énormément, et qui continueront sans doute après la fin de l'UE, la situation est différente. L'Extrême Orient n'a aucun équivalent à l'UE, et le virus y a circulé sans souci. Le confinement, la limitation des déplacements au strict nécessaire, doit inclure évidemment la fermeture des frontières hors nécessité stricte. Mais ce n'est qu'une conséquence, et pas la plus importante. -
Covid-19 - Impact économique mondial
Alexis a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Economie et défense
A noter tout de même que constater que le gouvernement chinois a réagi plus vite que les gouvernements français ou italien et obtient des résultats - ce qui est une partie de la réalité, qu'on le veuille ou non - ne signifie pas qu'on approuve répression des dissidents ni camp de concentration pour les Ouighours. Il est possible de faire des nuances. Faut pas croire :-) ... Le 1er mars au soir, c'est-à-dire il y a neuf jours, l'Italie annonçait 1 694 contaminés et 34 morts. C'est-à-dire des chiffres très proches de ceux de la France le 10 mars. Il s'agit très probablement d'un simple "effet retard". Il est imaginable aussi que même avec une dizaine de milliers de cas détectés - c'est-à-dire le 19 mars si la progression reste comparable - la France aura un taux de mortalité un peu meilleur que les 6% actuels en Italie, parce que 60% des cas en Italie sont concentrés dans une même région la Lombardie - 10 millions d'habitants - ce qui a débordé les capacités des hôpitaux de prendre en charge les malades ayant besoin de soins intensifs. En France, c'est la région Grand Est qui est la plus touchée avec 25% des cas pour 5 millions d'habitants ce qui représente une concentration de cas moins grande quoique à peu près aussi "intense". C'est la grande question clairement. Cependant, avec une durée de quarantaine de 14 jours généralement considérée comme suffisante, il semble possible théoriquement d'attendre simplement les 2 semaines nécessaires avant de décréter que tel groupe de personnes (quartier, ville, province) peut circuler à nouveau et dans quelles limites géographiques. Puis de surveiller étroitement les inévitables nouvelles poussées locales du virus afin de les étouffer. Délicat à coup sûr. Pas forcément infaisable. On devrait en savoir plus dans les prochaines semaines. Je ne peux pas parler à la place de @P4 mais en tout cas ça semble bien être la position de Florent Brunel :-) Sinon, un entretien avec le maire de Bergame en Lombardie «Aujourd'hui encore, d'importants entrepreneurs m'appellent, effrayés par les dégâts économiques d'un arrêt total. Mais je réponds que soit nous arrêtons tout, soit ils risquent de tout perdre. Même leurs travailleurs. J'espère que le gouvernement acceptera cette demande. Mais la fermeture doit être accompagnée de mesures économiques concrètes ". Giorgio Gori est le maire d'une ville qui, il y a un mois, a apprécié et souffert de l'assaut des touristes. Maintenant, il n'y a plus personne dans les rues de Bergame. C'est de la discipline, mais aussi de la peur. La province a un record de coronavirus (1 472) , 116 décès déjà Comment réagit Bergame? «Ce qui est bien, c'est qu'au cours des 72 dernières heures, il y a eu une prise de conscience généralisée de la gravité de la situation. Des magasins et de nombreuses entreprises ont décidé de fermer. C'est le seul moyen, comme nous l'indiquent les données de la zone rouge de Lodi " (ici la carte de l'infection). Qu'est-ce qui fait le plus peur aujourd'hui? «La croissance de l'infection ne s'arrête pas. Les hôpitaux devraient être remerciés pour les efforts incroyables qu'ils font, mais ils sont en grande difficulté. Que se passera-t-il dans une semaine? Aujourd'hui, le drame ne parvient pas à guérir les octogénaires. J'ai deux parents âgés, je suis très inquiet. Mais dans dix, vingt jours, nous risquons de ne pas avoir de respirateurs pour les jeunes ». Pouvez-vous vous endormir en pensant que vous avez invité des citoyens à découvrir la ville au début de l'épidémie? «Moi, comme d'autres, au début, je n'avais pas les éléments pour comprendre la gravité d'une situation jamais vue. Peut-être que seuls quelques épidémiologistes étaient déjà en mesure de prédire ce qui se passe actuellement. " Mais aux heures où elle et le maire de Milan Beppe Sala ont lancé des hashtags optimistes, le chef des hommes infectieux de Bergame Marco Rizzi a déclaré que les lits ne seraient pas suffisants. «Nous y sommes arrivés pas à pas, c'étaient des initiatives faites non pas par stupidité, mais parce que la peur des répercussions économiques prévalait. Aujourd'hui, nous savons que si les mesures actuelles avaient été prises il y a deux semaines, nous aurions sauvé de nombreux décès et les hôpitaux auraient pu mieux gérer l'épidémie. Mais la controverse se fera plus tard. On s'en soucie vraiment maintenant? Pas moi. " Quand ce sera fini, quelles blessures resteront à Bergame? «Pour les générations qui vivent ce moment, les effets seront ceux d'un événement de guerre. L'espoir est que cela durera quelques mois. Ce sera difficile de recommencer, mais je suis sûr que nous réussirons ». Où est l'espoir trouvé? «Chez les gens, qui ont maintenant compris. Et dans les nombreux bénévoles qui, au péril de leur santé, viennent en aide aux personnes les plus fragiles, les personnes âgées, enfermées dans la maison ». Que cela dure "quelques mois" est un "espoir" ? Ouh là :-( ... -
USA Primaires Démocrate
Alexis a répondu à un(e) sujet de Kovy dans Politique etrangère / Relations internationales
Ben faut comprendre, aussi. Le mépris de couleur ça se porte beaucoup moins bien aujourd'hui. Le mépris antisémite idem. Et le mépris du beau sexe itou. Il faut bien se rabattre sur quelque chose, non ? -
Covid-19 - Impact économique mondial
Alexis a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Economie et défense
Ah bon ? Delamarche aussi aime mettre des jolies images :-p ? -
Covid-19 - Impact économique mondial
Alexis a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Economie et défense
Dans le Centre ? -
Je pense que si. L'exemple de la grippe de 1918-1920 peut être cité. Voici un extrait de l'entretien de Der Spiegel avec un épidémiologue américain. DER SPIEGEL : Vous avez fait des recherches approfondies sur la pandémie de grippe entre 1918 et 1920, qui a tué plus de 650 000 personnes rien qu'aux États-Unis. Qu'avons-nous appris de la pandémie de grippe ? Lipsitch : Les villes américaines ont réagi très différemment à l'époque. Philadelphie n'a réagi que deux semaines après le premier cas de grippe, lorsqu'elle a fermé des écoles et annulé des manifestations publiques. St. Louis, au contraire, est intervenue très tôt, au bout de deux jours. Le taux de mortalité le plus élevé à Saint-Louis n'était que d'un huitième de celui de Philadelphie. L'étude a montré que si les villes intervenaient tôt et mettaient en place une distanciation sociale agressive, l'épidémie ralentissait et était moins meurtrière en général. La ville de Saint-Louis aux Etats-Unis était gouvernée de façon tout à fait démocratique en 1918. Et elle a obtenu des résultats.
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USA Primaires Démocrate
Alexis a répondu à un(e) sujet de Kovy dans Politique etrangère / Relations internationales
Ce n'est pas pour faire mon maniaque de la francophonie, mais on pourrait aussi utiliser un équivalent français de ce mot :-) Par exemple, un "sans dents" comme disait un ancien président français. Ou quelqu'un "qui n'est rien" comme a pu dire notre président actuel, à moins que ce ne soit un "illettré". De toutes façons, un bouseux. Ou un "sans culotte" comme on disait à une certaine époque passée. Nan, juste pour qu'on sache bien de qui l'on parle ;-) -
USA Primaires Démocrate
Alexis a répondu à un(e) sujet de Kovy dans Politique etrangère / Relations internationales
On est dans le conditionnel, mais je ne crois pas que ce soit le principal scénario dont nous devrions nous préoccuper. Il y a quelques semaines, on pouvait lire des commentaires d'analystes et de journalistes sur la Chine "descendue de son piédestal" - ainsi que son président Xi Jinping. Voyez comme elle avait mal gérée l'épidémie de Covid-19 ! Aujourd'hui, et pour des raisons semblables, nous pouvons être tentés de pondérer les chances que les Etats-Unis ne parviennent pas à faire face et limiter les dégâts face au Covid-19, et que la popularité de leur président Donald Trump s'effondre. Personnellement, je me préoccuperais davantage de la possibilité qu'un certain pays voisin de l'Allemagne et de l'Espagne ne se plante douloureusement dans la réaction à une épidémie que son gouvernement essaie de traiter "en ménageant la chèvre et le chou". Et s'il faut parler de personnel politique, que nous échappions à un second tour Macron - Le Pen en 2022 pour une raison fort simple... l'incapacité du président sortant à atteindre le second tour, à supposer même qu'il se représente ! -
Covid-19 - Impact économique mondial
Alexis a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Economie et défense
C'est 6% des cas détectés qui ont besoin de soins intensifs, et 20% au total qui ont besoin d'hospitalisation. Selon ce médecin, la France compte 5 500 lits dans 400 services de réanimation. Ces lits sont en fait déjà en tension par rapport aux besoins. D'autre part, en cas de syndrome de détresse respiratoire aigu (SDRA) une personne reste généralement au moins trois semaines en réanimation. - Si on suppose que 10% des 5 500 lits en soins intensifs peuvent être attribués aux malades du coronavirus sans priver de soins d'autres malades qui en ont besoin, le nombre de cas actifs (patient ni guéri ni décédé) en France en même temps ne devrait pas dépasser 5 500 * 10% / 6% soit environ 9 200. Le 9 mars au soir, les cas actifs en France étaient 1 370. Compte tenu d'une augmentation moyenne de +33% chaque jour la semaine passée, si l'augmentation se poursuit au même rythme il faudra 7 jours pour que la capacité en soins intensifs de la France soit dépassée par l'épidémie de Covid-19 et que des choix commencent à devenir nécessaires entre qui soigner et qui laisser sans soins adéquats, soit le 16 mars - Si on suppose que 30% des 5 500 lits en soins intensifs peuvent être attribués aux malades du coronavirus sans priver de soins d'autres personnes, le moment où il deviendra nécessaire de rationner les soins et de décider qui doit rester sans sera décalé au 20 mars On peut faire des calculs pour d'autres pourcentages de disponibilité des lits. Mais s'ils sont déjà "en tension", j'ai du mal à imaginer que le pourcentage puisse être bien au-delà de 30%. A noter que les calculs ci-dessus supposent que la progression du virus reste similaire en France à ce qu'elle a été en Italie huit jours plus tôt, comme c'est le cas jusqu'ici. Cette hypothèse dépend évidemment de la politique de lutte qui sera choisie par le gouvernement. Si le pays faisait le même choix que l'Italie, mais plus tôt, la situation pourrait être meilleure. S'il faisait ce choix plus tard, elle pourrait être pire. Concernant le rythme de progression à 33% quotidiennement, voici la mise à jour de la projection que j'avais établie au 5 mars, tenant compte de l'évolution réelle du nombre de cas détectés en France les quatre jours suivants. Je rappelle que la courbe verte "Italie" représentait une projection pessimiste, la courbe orange "Chine" une projection optimiste quand au rythme d'augmentation journalier. A ce stade, on semble être plutôt sur l'option "pessimiste" -
Covid-19 - Impact économique mondial
Alexis a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Economie et défense
C'est-à-dire un deus ex machina. Il n'est pas interdit de l'espérer. Quant à compter dessus ... -
Comment ça se passe de l’autre côté des Alpes ? Voici quelques instantanés Et non je ne parle pas italien, mais la traduction automatique fonctionne tout à fait correctement merci pour elle Des gens meurent maintenant que nous aurions sauvés il y a trois semaines MILAN. «Des gens que nous aurions sauvés il y a jusqu’à trois semaines meurent maintenant. C’est une guerre. » La petite chronique est celle d’un diplômé de l’hôpital de Bergame qui demande à rester anonyme. « Au cours des 48 dernières heures, j’en ai dormi trois », dit-il, car pendant 17 jours, il s’est retrouvé dans l’urgence du coronavirus dans laquelle la Lombardie a sombré. «Il y a aussi la vague de collègues infectés», dit-il, «et ça fait une drôle d’impression d’admettre ceux qui jusqu’à la veille étaient avec vous de l’autre côté 60% de la population italienne pourrait être contaminée (si les comportements ne changent pas) « Italiens, restez à la maison si vous le pouvez » est l’appel d’un Walter Ricciardi choqué « par ces Italiens qui étaient tranquillement encombrés par la mer ce dimanche pour manger du poisson ou prendre un apéritif comme si de rien n’était » (…) « Le problème – essayez de faire comprendre aux gens qui minimise Ricciardi – est qu’aujourd’hui, beaucoup de raisons croient que la possibilité d’être infecté est en tout cas une possibilité éloignée, car ils jugent les plus de 7 000 positifs à ce jour aussi peu que le fait qu’en Italie, nous sommes 60 millions « . Un discours qui pour l’épidémiologiste ne résiste pas. « Ceux qui pensent ainsi ne savent pas qu’un virus de ce type peut se développer sans trouver de résistance, car un vaccin manque et parce qu’étant nouveau, toute la population n’a pas d’anticorps pour y faire face ». Mais s’étendre jusqu’où ? Les courbes des graphiques élaborées par les épidémiologistes, non seulement en Italie, indiquent jusqu’à 60% de la population, ce qui, en observant les taux de létalité actuels, signifierait compter plus d’un million de décès et assommer nos hôpitaux, qui avec tant d’accès ne pourraient plus guérir ni les patients coronavirus ni ceux atteints d’autres pathologies graves, lesquelles ne se mettent pas en grève. » Nous devons choisir qui traiter et qui ne pas traiter, comme dans toute guerre. Restez à la maison ! «A l’intérieur de la salle d’urgence, une grande salle avec vingt lits a été ouverte, qui n’est utilisée que pour des événements de masse. Nous l’appelons Pemaf, ou plan d’urgence pour le maxi-influx. C’est là que se fait le triage, ou le choix. » (…) «Dire qu’ils ne meurent pas du coronavirus est un mensonge amer. Ce n’est même pas respectueux de ceux qui nous quittent. Ils meurent du Covid-19, car sous sa forme critique, la pneumonie interstitielle affecte les problèmes respiratoires antérieurs, et le patient ne peut plus supporter cette situation. La mort est causée par le virus, pas par autre chose » (…) Et vous médecins, pouvez-vous endurer cette situation? «Certains en sortent écrasés. Cela arrive au petit jeune et au garçon nouvellement arrivé qui se retrouve tôt le matin à devoir décider du sort d’un être humain. A grande échelle, je le répète » (…) Que pensez-vous des dernières mesures gouvernementales? « Peut-être qu’elles sont un peu génériques. Le concept de fermeture du virus dans certaines zones est correct, mais il arrive avec au moins une semaine de retard. Ce qui compte vraiment, c’est autre chose ». Quoi? « Restez à la maison. Restez à la maison. Je ne me lasse pas de le répéter. Je vois trop de gens dans la rue. La meilleure réponse à ce virus est de ne pas faire le tour. Vous n’imaginez pas ce qui se passe ici. Restez à la maison. » (…) Trouvez-vous une explication à tout cela? «Je ne cherche pas. Je me dis que c’est comme une chirurgie de guerre. Nous essayons seulement de sauver la peau de ceux qu’on peut. Voilà ce qui se passe. C’étaient des instantanés de la zone la plus touchée de France le 16 mars… pardon, je veux dire d’Italie le 8 mars. Compte tenu des 8 jours de décalage.
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Covid-19 - Impact économique mondial
Alexis a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Economie et défense
Oui, le problème avec les systèmes purement "le marché s'autorégulera"... C'est quand il s'autorégule dans ta gu.... plutôt que dans celle du voisin. Ce n'est pas une grippe, Covid-19 est plus près de certains virus du rhume qui sont eux aussi des coronavirus. Simplement, c'est un rhume qui s'il se déclare envoie 20% des patients à l'hôpital, 6% en réanimation et 2 ou 3% ad patres. Mais c'est un simple rhume, en fait. Peut-être un poil plus virulent que les autres, cela dit. -
Covid-19 - Impact économique mondial
Alexis a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Economie et défense
Une aiguille n'a pas besoin d'être bien grosse pour que la baudruche éclate. Il suffit qu'elle soit assez pointue Il y a des exceptions à cette formule. Par exemple, les emprunts russes. Bon... c'est une blague, hein La comparaison est évidemment capillo-tractée. Avoir le ventre bien rempli ou avoir les fesses toutes propres, certains n'hésitent pas -
Ce qu’on sait, c’est que ce virus est vingt fois plus mortel que la grippe, qu’il se répand plus vite, que contrairement à la grippe personne n’a d’immunité, et que 20% des malades ont besoin d’hospitalisation. On sait aussi que la grippe tue jusqu’à 8 ou 10 000 personnes par an en France. Ce qui permet d’estimer l’échelle des pertes si aucune politique forte n'était mise en place. Ce serait des centaines de milliers, non seulement des dizaines de milliers, et pas non plus des millions. On sait enfin - et c'est la vraie bonne nouvelle - qu’il est possible d’arrêter la progression de l’épidémie, parce qu’un pays y est arrivé la Chine. Dans leur province la plus touchée, qui a à peu près la même population que la France, la contamination a au final à peine dépassé 0,1%, et les morts ne dépassent pas les 3 000 ===> La conclusion logique est que la lutte réussie par la Chine doit être reproduite chez nous. Les intervenants dans l'émission C dans l'air d'hier 7 mars - tous professionnels de la santé même avec des mots moins brutaux que ceux que j'utilise, ne disaient pas autre chose. Voir à partir de 48'15''. Ce qu'ils suggèrent aussi en revanche, c'est en gros : - Que ce ne sera pas aussi dur qu'on l'imagine : on entend des descriptions fortement exagérées sur un mode humoristique de ce que pourrait être un contrôle social extrême "Un drone policier qui descend du ciel et prend votre température" et on rassure non ce ne sera pas cela. Et encore, le fait que tout le monde ne s'arrêtera pas de travailler, par exemple les soignants, les travailleurs des réseaux électriques ou d'eau et ceux qui fournissent la nourriture "Personne ne mourra de faim chez lui". Tout cela était déjà évident, les Chinois n'ont rien fait d'autre... et le rappeler sert à dédramatiser à l'avance - Que ce n'est possible qu'à partir du moment où ça fait sens pour la population, parce qu'un régime démocratique peut s'organiser aussi bien qu'un régime autoritaire, à condition seulement que la population soit convaincue C'est la première fois que j'entends un discours véritablement rassurant de la part de personnes représentant une autorité, ici une autorité d'expertise. Cela suggère fortement que le discours absolument décalé voire mensonger par exemple de la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye n'a en réalité que la fonction d'un écran de fumée destiné à protéger des gens qui préparent une lutte de type "chinois", tant que les procédures et méthodes qui la permettront ne sont pas prêts. Bref, les autorités françaises ne sont pas constituées d'un ramassis d'ahuris comme leur communication pouvait le laisser craindre jusqu'à présent ! Mais bien de gens qui ne racontent des salades que parce que la solution "chinoise" n'est pas encore tout à fait prête. Tous les urgentistes ne sont pas de cet avis. Notamment en Italie, où on a quelques raisons d'avoir un avis particulièrement autorisé. L’Italie, comme déjà dit, a 8 jours d’avance sur la France quant à la courbe du nombre des contaminés – c’est-à-dire que le nombre annoncé le 7 mars en France est proche de celui du 28 février en Italie. D’autre part, la Lombardie avec dix millions d’habitants concentre environ les deux tiers des cas italiens, c’est-à-dire qu’à la comparer avec la France elle doit plutôt avoir 15 jours d’avance sur nous. Il faut noter que la Lombardie est une région particulièrement prospère, avec un système de santé bien développé et de bonne réputation. Voici un entretien publié hier avec le coordinateur de la cellule de crise de Lombardie Antonio Pesenti, 68 ans, est le coordinateur de l’Unité de crise pour la thérapie intensive de la région Lombardie. Salué publiquement par le scientifique Alberto Mantovani comme l’un des meilleurs hommes de science en Italie, c’est un médecin réanimateur aux nerfs solides, habitué à gérer toutes sortes d’urgences. Mais à neuf heures samedi soir, après 17 jours de travail ininterrompu, sa voix est brisée par la fatigue et l’inquiétude : « Si la population ne comprend pas qu’il doit rester à la maison, la situation deviendra catastrophique ». Vous êtes, avec vos collègues des réanimations, l’auteur d’une lettre très dure adressée au gouvernement de Giuseppe Conte : « Les projections scientifiques sont très alarmantes ». Que voulez-vous dire par là ? « La situation est si grave qu’elle nécessite une augmentation des postes de réanimation jusqu’à dix fois plus importante que la disponibilité actuelle. Le nombre de patients admis à l’hôpital le 26 mars devrait être de 18 000 en Lombardie, dont 2 700 à 3 200 nécessiteront une hospitalisation en soins intensifs. Aujourd’hui, il y a déjà plus d’un millier de patients parmi ceux qui sont en soins intensifs et ceux qui risquent de voir leur état s’aggraver d’une minute à l’autre. Nous surveillons la situation 24 heures sur 24 ». Dans la lettre, il s’agit des risques non seulement pour les patients atteints de coronavirus, mais aussi pour tous les autres : « En danger, c’est la survie non seulement des patients de Covid-19 – écrivez-vous – mais aussi de cette partie de la population qui, de toute façon, s’adresse au système de santé ». « Jusqu’à présent en Lombardie, les ambulances arrivaient toujours en 8 minutes, maintenant elles risquent de ne pas arriver dans l’heure qui suit. Un danger énorme pour ceux qui ont une crise cardiaque, et pas seulement ». En bref, le système d’urgence de la Lombardie n’est plus en mesure de garantir les normes ordinaires. « Malheureusement, c’est la vérité. Je ne dis pas cela pour alarmer les citoyens, mais pour faire comprendre à tout le monde que ce n’est pas le moment de sortir, de faire du shopping ou d’aller boire un spritz, comme nous le disons depuis des jours maintenant. Nous devons changer les relations sociales, avec la fermeture des magasins et des marchés de quartier. À Milan, où j’habite, il y avait jusqu’à présent trop de gens qui se déplaçaient inutilement. Vous devez sortir seulement pour acheter de la nourriture ». Le nombre de lits en thérapie intensive augmente chaque jour, mais ce n’est jamais assez. « Nous créons des blocs Covid-19 partout. A ce jour, tous les grands hôpitaux de Lombardie sont concernés, au moins une cinquantaine. Comme nous le savons, les patients infectés ne peuvent pas être mélangés à d’autres. Cela signifie avoir des réanimations où tout se passe avec des systèmes de protection spéciaux : de l’air filtré aux médecins et infirmières qui s’habillent et se déshabillent toujours en présence d’une autre personne pour vérifier que les procédures sont correctes car il suffit de la moindre distraction pour être infecté ». Dans quelles conditions travaillez-vous ? « Nous travaillons sous couverture pour nous protéger du virus. Au bout de 4 heures, nous sommes trempés de sueur, nos mouvements sont ralentis et nous devons sortir de la réanimation pour nous hydrater. Nous faisons tout ce que nous pouvons, et même plus, mais nous devons arrêter la contagion. Le seul moyen est la prévention. Lors d’une des dernières réunions avec les médecins des soins intensifs, certains n’ont pas pu retenir leurs larmes. « Nous avons l’habitude de faire face à toute situation de sang-froid pour gagner notre vie. Mais seuls ceux qui la vivent en première ligne peuvent comprendre le drame des événements ». Est-il plausible d’envisager de transporter des personnes gravement malades dans le reste de l’Italie ? « Ce sont des patients très complexes à déplacer. Tant à cause de leur état physique qu’à cause des protections qui doivent être prises pour ne pas nous infecter. Je considère que c’est difficile ». Voilà le contexte de la décision de Rome hier d'appliquer la quarantaine à la région de Lombardie toute entière.
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Covid-19 - Impact économique mondial
Alexis a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Economie et défense
Amusant Pour aller au-delà d'une réaction humoristique, il faudrait bien sûr sortir chiffres, calculs, raisonnements voire sources. N'hésite pas à t'y essayer si le coeur t'en dit -
Covid-19 - Impact économique mondial
Alexis a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Economie et défense
Hypothèses optimiste / pessimiste concernant le taux d'augmentation de l'infection au Covid-19 en France dans les 15 prochains jours & leurs conséquences ou Pourquoi les élections municipales vont nécessairement être reportées et Pourquoi perdre ne serait-ce qu'une seule semaine de plus avant de lutter sérieusement contre Covid-19 pourrait coûter 1 000 vies en France Voici : - Le tableau des cas de Covid-19 détectés en France dans la période du 25 février au 5 mars (1) - Le taux quotidien d'augmentation correspondant - La projection en "hypothèse optimiste" c'est-à-dire avec un taux moyen équivalent à celui de la Chine entre 26 janvier et 11 février c'est-à-dire 21% quotidiennement (2) Pourquoi c'est optimiste : des mesures de restriction de circulation à grande échelle avaient déjà commencé d'être implémentées en Chine dès le 22 janvier, avant la période qui a servi à calculer un taux moyen, tandis qu'elles n'ont pas encore été initiées en France - La projection en "hypothèse pessimiste" c'est-à-dire avec un taux moyen équivalent à celui de l'Italie entre 26 février et 5 mars c'est-à-dire 33% quotidiennement (3) Pourquoi c'est pessimiste : cela supposerait que le gouvernement non seulement continue à négliger l'expérience de la Chine, mais qu'il néglige encore celle de l'Italie. Or, c'est la voisine de la France donc un exemple d'autant plus convaincant des conséquences d'une réaction "trop peu, trop tard", ce qui pourrait inciter le gouvernement à réagir à la hauteur de l'enjeu dans les tous prochains jours - En orange, la date du 5 mars, base de la projection La projection est arrêtée au 22 mars soit dans un peu plus de deux semaines, car projeter plus dans l'avenir aurait moins de sens étant donné que la lutte contre l'épidémie pourrait commencer vraiment entre temps, ce qui réduirait fortement la progression du virus et finirait sans doute par la stopper, comme cela s'est passé en Chine. Ici la visualisation graphique des hypothèses sur le taux d'augmentation quotidien - orange version "Chine" optimiste, vert version "Italie" pessimiste - Et la visualisation graphique des conséquences en nombre de cas détectés - version "Chine" optimiste, version "Italie" pessimiste Dans l'hypothèse optimiste, la France compterait environ 3 000 cas au 15 mars la date actuellement prévue pour le 1er tour des élections municipales, et 10 000 le 22 mars au moment du 2nd tour. Dans l'hypothèse pessimiste, elle en compterait environ 7 000 le 15 mars et 50 000 le 22 mars. Sources (1) Épidémie en France (2) Épidémie en Chine (3) Épidémie en Italie Au vu de ces résultats 1) Il tombe sous le sens que les élections municipales devront être reportées, quoi que puisse en dire aujourd'hui le gouvernement. Il est inimaginable que les Français puissent se rendre sereinement aux urnes au moment où le nombre des cas détectés se compterait en milliers voire au pire en dizaines de milliers lors du deuxième tour, et sachant que le virus serait encore présent non détecté parmi beaucoup d'entre eux. Une élection suppose de multiples contacts entre les assesseurs d'un bureau de vote et les centaines d'électeurs qui s'y rendront : même si le gouvernement décidait de maintenir les élections, la participation ne pourrait qu'être très faible, et la légitimité des nouveaux maires serait à l'avenant c'est-à-dire nulle 2) La décision entre une évolution plus proche du scénario "optimiste" ou du "pessimiste" se fera sur la rapidité et l'échelle de la mise en place d'une politique radicale de lutte contre l'épidémie. Rappelons que le seul pays à ce jour à avoir stoppé l'épidémie, la Chine, n'a pas pu y parvenir sans a) des restrictions drastiques des déplacements, allant jusqu'à la suspension de la majorité des activités professionnelles non-essentielles b) l'organisation de quarantaines strictes pour l'ensemble des personnes potentiellement touchées par le Covid-19, quarantaines étendues dans le cas de Wuhan à l'ensemble d'une ville aussi peuplée que l'ensemble de l'agglomération parisienne c) et l'acceptation des conséquences économiques évidemment brutales de la lutte contre l'épidémie, sachant qu'elles seraient de toutes façons empirées si on tardait à faire face à la situation, sans parler encore des pertes humaines multipliées Tôt ou tard, le gouvernement devra s'y résoudre, et les pertes humaines comme les dégâts économiques seront d'autant plus grands qu'il tardera davantage 3) Pour un ordre de grandeur de l'enjeu humain entre "lutte radicale dès maintenant" et "lutte radicale un autre jour" - par exemple après les élections ou pas avant d'être vraiment sûrs qu'on n'est pas arrivé à passer entre les gouttes juste par chance - rappelons le taux de mortalité du virus qui d'après les sources chinoises c'est-à-dire celles qui ont la plus grande pratique est d'environ 2,3% des personnes contaminées détectées (4). La différence entre une version "optimiste" à 10 000 contaminations et une version plus pessimiste à 50 000, soit 40 000 contaminations, représente donc presque 1 000 morts évitables (40 000 x 0,023) Il s'agit là de l'ordre de grandeur des conséquences d'un retard limité à huit ou dix jours supplémentaires 4) Naturellement, si la décision de lutter sérieusement, c'est-à-dire radicalement "à la chinoise" contre Covid-19 tardait encore, les pertes pourraient encore être multipliées. Un taux d'augmentation "optimiste" de 21% par jour c'est un triplement en six jours. Un taux "pessimiste" de 33% quotidiennement, c'est un triplement en quatre jours. 5) A condition de tarder suffisamment avant de devenir sérieux, il serait même possible de provoquer l'engorgement total du système hospitalier français. Rappelons que suivant le retour d'expérience chinois 13,8% des contaminés détectés au coronavirus ont besoin d'une hospitalisation, et 6,1% ont des organes défaillants nécessitant les soins intensifs (5). Or, les places en unités de soins intensifs sont peu nombreuses, de l'ordre de 5 000 en France. Il suffirait donc de 50 000 contaminés, dont environ 3 000 (50 000 x 0,061) auraient besoins de soins intensifs, pour occuper plus de la moitié des lits de soins intensifs disponibles en France, d'où blocage avec effet d'éviction, les malades du coronavirus prenant les places d'autres malades, à moins que ce ne soit eux que l'on décide de "sacrifier" en les privant de soins. Quel que soit le choix, la mortalité augmenterait 6) Enfin, à supposer que passer à la politique radicale de lutte contre la contamination ne soit jamais décidé - hypothèse certes extrême tant elle supposerait d'entêtement dans l'aveuglement - l'ordre de grandeur de l'impact humain potentiel est assez facile à estimer à partir de l'exemple de la "grippe espagnole" de 1918-1919, qui infecta une proportion estimée à un tiers de l'espèce humaine (6) Une telle proportion de Français représenterait plus de vingt millions de contaminés, et un taux de mortalité de 2,3% parmi les malades aurait pour résultat final de l'ordre d'un demi-million de décès. On pourra certes discuter le réalisme de l'hypothèse, en imaginant qu'à partir d'un certain moment les initiatives individuelles - ou les paniques - mèneraient d'une autre manière à restreindre les déplacements et établir des quarantaines, mais il est possible aussi de penser que des quarantaines efficaces ne peuvent être établies que collectivement. La défaillance du gouvernement ne pourrait être compensées par les initiatives individuelles ==> Il est grand temps que le gouvernement prenne enfin des décisions à la hauteur de la menace. La prochaine semaine de retard pourrait coûter mille vies. Les suivantes seraient encore beaucoup plus coûteuses Sources (4) Mortalité du Covid-19 d'après l'exemple chinois (5) Besoins d'hospitalisation des malades du Covid-19 (6) Extension de la grippe espagnole de 1918-1919 -
Covid-19 - Impact économique mondial
Alexis a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Economie et défense
Et comme quoi savoir qui est porteur du virus ou non n'a pas grand intérêt au final... -
Covid-19 - Impact économique mondial
Alexis a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Economie et défense
Dans la série "Incroyable mais vrai", voici les chiffres des tests du coronavirus en France et dans d'autres pays "No comment" !!! -
Guerre civile en Syrie
Alexis a répondu à un(e) sujet de maminowski dans Politique etrangère / Relations internationales
"Au passage, l'ambassadeur a pu passer en revue un détachement de combattants Al Qaeda HTS qui lui ont rendu les honneurs" Vrai ? Non... Mais bon, ce n'est pas très loin, n'est-ce pas ? -
Guerre civile en Syrie
Alexis a répondu à un(e) sujet de maminowski dans Politique etrangère / Relations internationales
Là je ne sais pas quoi dire. Vraiment en dessous de tout ! Pas le principe d'aider des gens en Syrie en lui-même. Mais bien de : - Passer par la Turquie pour cela - ce n'est pas dit explicitement mais c'est clair dans le contexte - Le faire en réponse à un chantage !!! - Attribuer au moins une partie aux djihadistes d'Idlib !!!!!!! Je rappelle que le financement du djihadisme et du terrorisme sont interdits ! Et si on appliquait la loi ? S'il s'agit de faire un cadeau à Erdogan, je proposerais bien une maquette de Su-24 russe avec la date du 27.02.20. En souvenir ! -
USA Primaires Démocrate
Alexis a répondu à un(e) sujet de Kovy dans Politique etrangère / Relations internationales
Au dernier compte, Bloomberg a gagné 9 délégués. Ça fait plus de 50 millions le délégué... une paille ! Pas sûr, de mon point de vue. Je suis d'accord pour dire que si Biden est le candidat, même "à la loyale" c'est-à-dire en ayant gagné plus de délégués que Sanders plutôt que par un marchandage de salle enfumée, ses chances contre Trump sont extrêmement faibles, à la fois du fait de son positionnement type "je vous rappelle les bonnes années Obama" alors que cette période parmi d'autres est ce qui a produit la révolte qui a porté Trump au pouvoir, et à cause de la fragilité de sa personnalité en face de certains types de provocation ('Hunter !") Mais il n'est pas du tout gagné que Biden l'emporte. Maintenant la course est clarifiée et fortement compétitive, alors qu'il pouvait sembler que Sanders prendrait une avance irrattrapable, et c'est le succès de Biden. Mais une course compétitive... peut être gagnée par l'un ou par l'autre. Et un Sanders pourrait certes perdre contre Trump, mais il aurait aussi une chance de gagner. Je dirais qu'à ce stade Trump doit avoir 80% de chance de gagner en novembre, 19% pour Sanders. Et 1% pour Biden juste pour le principe, puisque "0" n'existe guère dans le monde réel. -
USA - Criailleries 2 - Rumeurs, controverses, polémiques
Alexis a répondu à un(e) sujet de rogue0 dans Politique etrangère / Relations internationales
La facilité ? Oui, c'est la facilité. Mais bon... il faut dire que le principal concerné est tellement facile à caricaturer ! -
Covid-19 - Impact économique mondial
Alexis a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Economie et défense
Ta-ta-ta ! N'empêche que Lockheed Martin est sur le coup ! Comme l'a bien dit Théo Ah-Eh-Oh ! Exercice : Calculer le nombre de contaminations à partir duquel les taux directeurs de la Fed et des autres seront passés en dessous de - 10% -
USA Primaires Démocrate
Alexis a répondu à un(e) sujet de Kovy dans Politique etrangère / Relations internationales
Hmmm la mairie de Barcelone pour elle, donc ? Non ? Au Mexique alors ? Mais non, le mieux pour Warren sera une responsabilité au Bureau des Affaires Indiennes -
turquie La Turquie
Alexis a répondu à un(e) sujet de madmax dans Politique etrangère / Relations internationales
Pour la guerre électronique, on sait en tout cas où les placer par rapport à la Russie... rapport aux « problèmes » rencontrés par leurs drones. Pour la protection de leurs reliques chars M-60 aussi. Que la Turquie soit une puissance militaire sérieuse, nul n'en disconviendra. Quant à la comparer aux autres, la prudence est de mise.