Tomcat

Réunion de la Coalition nationale des forces de l'opposition et de la révolution à Istanbul le 23 mai pour décider : - De la participation ou non de la coalition à Genève 2 - De la nomination d'un président après la double démission de Al-Khatib - remplacement probable du premier ministre du gouvernement de transition, Ghassan Hitto, le millionnaire américain très critiqué. http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/05/12/97001-20130512FILWWW00150-reunion-de-l-opposition-syrienne-le-2305.php Mais l'organe d'opposition soulève énormément de critique de la part de l'opposition tant il est noyauté par les frères musulmans, inféodé au Qatar et peu représentatif de l'opposition dans son ensemble. Il manque notamment le Comité national de coordination des forces de changement démocratique de Haytham Manaa (qui est plutôt aligné sur la position Russe), le Forum démocratique syrien de Michel Kilo, la gauche syrienne et le Parti kurde de Syrie. Ironie du sort, cette coalition avait été fondé sous la pression des Américains qui estimaient que le CNS était trop proche des frères musulmans et non représentatif de l'opposition :P Si non, il y a une nouvelle vidéo des rebelles qui circule montrant un d'entre eux arracher le coeur d'un soldat syrien mort pour ensuite le manger. Il s'agit d'une vieille tradition pré-islamique qui consistait à "croquer" le coeur ou le foi de son adversaire tué (voir l'histoire de Hind qui croqua le foi de Hamza, oncle de Mahomet). Je pensais cette tradition éteinte et surtout contre toutes les valeurs de l'Islam. Ca doit être une autre façon de gagner le coeur et les esprits :) La vidéo peut être facilement trouvée en 2 ou 3 cliques, je ne metterai pas le lien.

Les journaux turcs évoquent plutôt un groupuscule turc de gauche (le même qui avait commis d'autres attentat les cette année) commandité par Damas.

Dans ce cas, la Syrie doit avoir une garantie en beton que la Turquie ne risque pas d'engager son armée dans des représailles militaires ou pire invoquer l'article 5 du traité de l'OTAN au près des autres membres. En tout cas dans la ville touchée par les attentats, les témoignages montrent que peu après l'attentat les véhicules et logements des membres de la FSA ont été pris pour cible par les "jeunes en colère" et que plusieurs manifestations spontanées ont été lancé dénonçant l'inaction du gouvernement face aux rebelles qui partent se battre en Syrie et viennent se reposer en Turquie en mettant la vie des Turcs en danger.

Prévisible. En même temps je vois mal Erdogan dire à la télé, l'attentat a été commis par des rebelles que nous soutenons et que nous armons. C'est forcement Bashar :P Si non, 800 Tunisiens combattraient en Syrie aux côtés des rebelles islamistes sur financement Qatari. http://www.lemonde.fr/tunisie/article/2013/05/11/environ-800-tunisiens-combattent-au-cote-des-islamistes-en-syrie_3175808_1466522.html Auquel il faut aussi ajouter environs 300 belges (estimation haute) http://www.lemonde.fr/europe/article/2013/05/11/belges-en-syrie-l-ambivalence-du-maire-d-anvers_3173828_3214.html

Oui, mais à priori ce n'est pas lié à un attentat terroriste. C'est apparemment le réservoir d'une voiture qui aurait explosé.

J'ai beaucoup hesité entre ce topic et le topic dédié à la Turquie mais je pense que l'attentat en question est à ce point lié aux évènements en Syrie qu'on ne pourrait le dissocier de ce topic ;)

Je ne parlais pas des kurdes mais des Turcs Kemalistes qui voient d'un très mauvais oeil l'implication des islamistes du PKK dans la guerre civile en Syrie.

Attentat à la voiture piégée en Turquie. Le dernier bilan fait état de 40 morts. http://www.liveleak.com/view?i=f45_1368275181 A chaud, je vois plusieurs pistes : -Attentat commandité par l'Iran-Syrie-Hezbollah pour punir la Turquie de son soutien total des rebelles (probable) -Attentat commis par une faction des rebelles syriens contre une autre faction pour des raisons dont seul eux ont le secret (probable) -"Accident de travail" (peu probable) -Opération False flag turque pour s'engager aux côtés des rebelles qui perdent du terrain (peu probable) -Attentat commis par un groupe laic Turc opposé à la politique des Islamistes d'AKP. ( peu probable)

Côté politique ça promet d'être explosif. Aujourd'hui, c'était le dernier jour du dépôt des candidatures devant le Conseil des Gardiens de la constitution qui examine toutes les candidatures et n'accepte que celles qui sont "irréprochable au regard des valeurs de la révolution et de l'Islam". La surprise est venue du dépôt de candidature de Rafsanjani (modéré et affairiste) qui a déposé sa candidature malgré tous les obstacles qui les khameneistes lui ont dressés et celui de Mashahi, chef de cabinet d'Ahmadinejad, personnalité honni par Khamanei et les conservateurs qui lui reprochent des pratiques de sorcelleries. Là où les choses se corsent c'est qu'il est peu probable, au regard des fonctions qu'a occupé et qu'occupe Rafsanjani, celui-ci puisse être écarté. Mashahi lui pourrait l'être mais Ahmadinejad a averti que si sa candidature n'est pas retenue il révélera "l'histoire des 8 millions de voix" (en référence aux 8 millions de voix qu'on aurait ajouté à ses voix en 2009) et démissionnera de la présidence. Larijani, président du Majles, pressenti comme le protégé de Khamanei n'a pas déposé de candidature. Du côté des réformateurs, Khatami, l'ancien président, a été empêché/dissuader de déposer la sienne, Karoubi et Moussavi, candidats malheureux des élections de 2009, sont toujours détenus en résidence surveillée. Ca promet en tout cas de bien clasher dans les semaines qui suivent.

Leur changement de nom et d'affiliation en 2007 aurait été approuvé par Ben Laden en personne selon les spécialistes. LE GSPC avait été fondé à la fin des années 90 par l'algérien Hattab.

Un article intéressant de l'auteur du livre "Sahelistan" dénonçant la propagande des médias occidentaux dans les évènements Libyens. On apprend que les informations sur les viols de masses, les cargaisons de viagra, le lubrifiant fusil et les milliers de mercenaires africains qui avaient fait la une de nos journaux, intelligemment repris par les chancelleries occidentales, n'ont pas pu être vérifiées par les enquêtes sur le terrains menées par HRW ou Amnesty... la suite : http://www.atlantico.fr/decryptage/intervention-en-libye-oui-medias-occidentaux-ont-trompe-opinion-samuel-laurent-722905.html

Ca doit être comme en Iran, la section Photoshop/3D modeling et la section fabrique de maquette doivent pomper tout le budget de RD de l'armée :oops: Mais ne ramenez pas le Qaher-313 là dedans, il joue hors catégorie lui :lol:

N"ayant pourtant aucune sympathie pour les islamistes qui se battent en Syrie, je pense que ce genre de commentaire nuit à la qualité de ce forum . :-\

A l'époque où la vidéo avait apparu sur Liveleak, les commentaires évoquaient une idée toute bête des rebelles qui consistait à boucher la bouche de sortie arrière pour augmenter la portée de la roquette ( peu probable à mon avis, ils sont cons mais pas suicidaires...fin pas tous :lol:) ou encore une micro-fissure qui aurait fait exploser le lanceur au départ du missile. Moi non plus je n'ai pas l'impression que ça soit la roquette qui explose. Si le roquette avait explosé, elle aurait aussi emporté Ahmed à côté..

Il ne faut pas leur en vouloir, le drone faisait partie d'une pièce de théâtre mettant en scène l'assassinat d'Ali (gendre du prophète), une fois mort à sa place surgit le drone.... véridique :) Je ne comprends pas, ils ont des drones plus sérieux, comme ce Hermes-450 like dénommé Shahed 129 Comparé à Hermes-450

Il suffit de voir leurs réactions ici. Je précise que parmi certain d'entre eux, on trouve des fervent défenseur de l'avion furtif iranien ;) http://www.iranmilitaryforum.net/military-discussions-and-news/iran-to-unveil-an-important-defense-achievement-on-7th-may/ Par contre, le drone vol (sans son radar), et il est bien moins moche sans son camo tri-colore.

Je me pose simplement des questions sur le pouvoir Algérien, je pensais que c'était un régime où des militaires et les services secrets faisaient la pluie et le beau temps, on me dit que c'est complètement faux, le pouvoir est entre les mains du pouvoir civil avec un président élu et les militaires en question sont partis à la retraite, sauf Lamine Mediène qui reste à la tête du DSR mais qui manifestement obéi aux ordres du pouvoir civil depuis 1990, et se tiennent très loin de toute influence politique. J'imagine que je vais devoir m'arrêter donc à cette description transversale et conforme du pouvoir Algérien. Je n'ai pas posté de sources, j'évoque simplement le cas de plusieurs ex-officiers algériens qui ont parlé de collusion entre le DRS et les islamistes. Si ils sont des traitres égarés comme évoqué plus haut, je me tiendrai donc aussi à cette explication. Quant aux relations de DRS avec les services secrets occidentaux, je remarque simplement que même l'ISI n'est ni isolé ni sanctionné par les américains alors qu'ils viennent directement chier dans les bottes des américains. Dans le milieu des renseignements, on a tendance à maintenir le plus de contacte possible. Alors le DRS qui, d'après les traitres égarés, entretient des relations troubles avec des islamistes pour asseoir son pouvoir, c'est assez minime en terme de chiure dans les bottes.

Je ne voulais pas déclencher de polémique mais puisqu'on en est là =) Je ne vis pas en Algérie, j'imagine que les connaissances d'un algérien sur place (ou en France) sont bien plus précises. Donc, l'Algérie a un régime démocratique multipartite avec un président élu par le peuple sans aucune contrainte venant d'un cercle de pouvoir non démocratique? Les généraux qui ont eu une très grande influence (faisant la pluie et le beau temps à Alger) qui sont partis à la retraite et se sont retiré du cercle de décision n'ont pas de poulain ou n'ont pas été remplacé par plus avide qu'eux? Je comprends parfaitement les réticences algériennes pour s'engager de manière plus affirmée dans le conflit Malien, je tique simplement sur l'argument de la défense de la Constitution alors qu'elle a été foulée au pieds au passé (pour de bonnes ou mauvaises raisons ) et qu'il aurait suffi par exemple de prendre l'enlèvement des diplomates Algériens et la menace que pesaient les islamistes sur la sécurité nationale comme casus belli pour contourner cet article (pour rester dans un cadre légal). Les témoignages et preuves des liens qu'entretenait les services secrets algériens avec les milieux islamistes sont concordants et ne sont plus à prouver. Après suivant où on se situe, cela peut venir de traitre et menteurs pour certains ou de ex-officiers de sécurité, militaires, au courant des dessous de l'histoire qui ont décidé de tout raconter par acquis de conscience ou par soif d'argent.

Puisqu'on est en mode testo ;) Les guillemets que j'ai mis c'était pour dire que dans certains pays la raison d'Etat a tendance à se confondre au maintient/survie d'une clique au pouvoir, les généraux pour le cas Algérien. L'argument du choix souverain de ne pas intervenir est plus acceptable qu'une prétendue respect stricte de la constitution qu'on n'hésite pas à fouler au pieds quand il le faut. Je pense que ce qui dérange surtout c'est les liens troubles (révélés par les servies secrets étrangers et des déserteurs algérien) entre les services secrets Algériens et certains éléments du GIA/Aqmi. Le fait de ne pas intervenir jette une plus grande suspicion sur l'actualité de ces liens. Le Mali c'est pas l'Australie, c'est la porte à côté pour l'Algérie ;) La France n'a pas de frontière commune avec le Mali, l'Algérie a une frontière commune avec le Mali, la projection de force est minime dans la mesure où les zones à traiter se trouvent à moins de 500km des frontières algériennes. L'argument de la souveraineté nationale, le "pas-envie-de-me-salir-les-mains" tient bien mieux que les raisons constitutionnelles ou les contraintes tactiques. Je n'ai pas étudié la question, à priori sur base d'une prétendue légitime défense collective mais il faut voir la légitimité de l'autorité qui a sollicité la légitime défense collective (pour la Palestine, ok, dans le cas du Sahara occidental c'est plus problématique ), voir si on est face à une agression armée etc.

Dans le genre ridicule, il y a du nouveau et du lourd avec la communication habituelle qui va avec.2 semaines qu'ils annoncent la présentation au public d'un drone à la pointe de la technologie. Dites bonjours au Hammaseh. Oui, oui, c'est bien 2 roquettes 82mm sous les ailes.

Ca m'irite un peu quand même quand on dit qu'en Algérie on s'accroche à la Constitution comme je m'accrocherai à mon pantalon dans un bar gay :lol:. L'histoire récente de l'Algérie montre que les entorses à la Constitution et aux lois nationales ne sont pas que des exceptions mais que la "raison d'état" (on va l'appeler comme ça ) l'a toujours emporté pour faire référence aux années noires. la dogme de l'Air power aura toujours la peu dure.... L'Air power n'a jamais offert de victoire, c'est un atout mais ça ne permet pas tout. Les exemples sur les 20 dernières années sont assez nombreux et connus pour ne pas devoir les citer. L'intervention Française ne pouvait que se faire au sol même si que 4.000 soldats c'est dérisoire quand on regarde la taille de ce pays. Il faut dire aussi que la force de la CEDEAO était loin d'être prête (elle l'est toujours pas totalement) au moment où la France intervient pour stopper la progression des jihadistes.

L'histoire de l'invasion de l' Irak en 2003 ne montre pas tant l'impuissance de l'ONU que l'indifférence totale des Etats-Unis et alliés pour le respect des règles fondamentales du droit international public. Ceux qui ont été ridiculisés, ce sont les Etats-Unis et alliés qui ont dus revenir quelques mois plus tard à l'ONU pour demander une résolution du CS ( la résolution 1483) reconnaissant le régime irakien en leur imposant toutefois un plan de transition démocratique. Je pense que dans cette histoire on enterré un peu trop vite l'ONU, comparant cette épisode à la mort de la SdN. Je pense que je ne me suis pas bien exprimé. Cela a déjà été évoqué ici mais ce que je voulais dire c'est que le choix de la base légale de l'intervention Française (l'intervention sollicitée, article 51 de la Charte) , alors que la piste des mesures prises en vertue du chapitre 7 (mesure pour le maintient ou la restauration de la paix) était aussi ouverte, s'est fait sur des arguments propres à la France. La France était tétanisée à l'idée qu'on puisse lui faire des reproches types néo-coloniales, ce qu'on aurait pu lui faire si l'intervention était placée sous le chapitre 7. En gros, que l'ONU demande à tout pays intéressé d'intervenir afin d'établir la paix au Nord Mali, cela aurait demandé une démarche pro-active de la France. Alors qu'une intervention sollicitée par les autorités Maliennes n'aurait pas pu être taxée de néo-coloniale ou paternaliste. Quant à la continuité du conflit avec le GIA comme socle de justification de l'intervention, donc une intervention en légitime défense contre Aqmi, c'est assez difficile de soutenir cela. Il faudrait prouver que la France a subi une "agression armée" résultant de l'action d'une force armée Etatique ou sous son contrôle (théorie classique) ou une force armée organisée (théorie moderne mais minoritaire) au moment où l'intervention est demandée. Aqmi n'a pas mené d'attaque pouvait être qualifié d'agression armée contre la France au Mali si je ne m'abuse. Je ne dis pas que l'intervention Française est illégale, elle est légale moyennant un peu de mauvaise foi et une bonne dose d'optimisme quant à l'issue du processus "démocratique".

Le site Debkafile ( je sais, j'ai pas mieux) disant se baser sur un rapport des services américains avait révélé un plan d'attaque du Hezbollah impliquant toutes les forces de la région (Hamas, Iran, Syrie, Arabe israéliens). Le plan consistait à envahir et occuper le Galilée avec 5.000 combattants du Hezbollah, divisés en 5 brigades, 4 qui attaqueraient selon 4 voies de progressions, 1 brigade débarquerait pas loin de Haifa par la mer, une dernière brigade s'occuperait de la couverture balistique roquette/missile. Dans ce plan, la Syrie devrait s'assurer de la couverture aérienne ( :lol:) et le Hamas ouvrirait 2 fronts à Gaza et en Cisjordanie, les arabes israéliens devraient se soulever en même temps. Quant à l'Iran, il s'en tiendrait à l'entrainement et comme force supplétive au cas où les choses tournent mal. Bref, du délire pur Debkaien quoi :lol:

Sur l'aspect purement légal, la justification qui avait été avancée pour donner une légitimité aux autorités Maliennes, c'est leur engagement de respecter le plan de transition de la CEDEAO mandatée par le CS qui prévoit le retrait des militaires putschistes, la libération du Nord Mali et l'organisation à terme d'élections transparente sur tout le Mali. On leur a donc collé la qualification d'autorité de transition qui passe mieux que autorité putschiste au CS :P Le respect de la légalité est le prix à payer pour éviter d'autres grands désastres, on ne peut pas se permettre de faire des entorses à tout vas au nom d'une prétendue morale supérieure. C'est la porte aux arguments types " la fin justifie les moyens" . En soit, le fait que l'autorité Malienne était ou pas légitime aurait importé peu si c'est le CS qui avait pris une résolution placée sous le chapitre 7 demandant à tous les Etats désireux de libérer le nord Mali (ou toute autre formule similaire Un peu comme dans le cas de la "révolution" Libyenne). Pour le cas du Mali, la question de la légitimité des autorités se posent car la justification légale prise par la France (pour des questions de politiques intérieure) est celle d'une intervention sollicitée à la demande des autorités Maliennes. Mais là on s'éloigne un peu de l'Algérie.

"Intervenir dans un conflit entre un état souverain dont les autorités sont issus d'un putsch militaire, lesquels militaires ont toujours la main au moment où son "président" sollicite une intervention étrangère et une bande de terroristes qui menacent la sécurité de l'Algérie " J'ai un petit peu corrigé la phrase. En terme de légalité internationale, l'intervention au Mali est une entorse, certes légère, des dispositions pertinente de la Charte des Nations Unies sur l'intervention sollicitée. L'autorité qui a demandé l'intervention internationale n'a pas de légitimité démocratique et issue d'un coups de force illégale. Dans d'autres contextes, si ce n'était pas des terroristes jihadistes violents, il y a peu de chance que la communauté internationale soit intervenue.