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PolluxDeltaSeven

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Tout ce qui a été posté par PolluxDeltaSeven

  1. Peut-être qu'un drone Aarok a tué toute sa famille un soir d'halloween dans une forêt de l'Oregon ? Je l'ai vu entre temps. C'est grosso merdo le même que le C mais en version tournante (et avec plus de modules j'ai l'impression) La DGA ne perd pas patience. L'Aarok volera, ne t'en déplaise. Et contrairement au Patroller, à l'Eurodrone ou n'importe quel autre drone envisagé par la France, il volera du seul fait de l'industriel, sans financement étatique. Mais ça tu as tendance à l'oublier quand tu déverse ton fiel. Quand TG a présenté l'Aarok il y a 2 ans, ils ont clairement dit que le drone POURRAIT voler en 2024, SI le MinArm voulait effectivement disposer rapidement d'une capacité MALE (et donc acceptait de participer à ce premier vol). Absolument TOUS les industriels font ça quand ils présentent une maquette: ils donnent la date de dispo la plus proche SI un client le veut rapidement. Dans les faits, c'est très rarement le cas. Mais visiblement, comme l'Aarok hante tes cauchemars, tu ne sembles relever ce "mensonge" que dans le cas de T&G. Ça semble moins te faire bouillonner dans le cas du Patroller (qui n'a pas un avenir brillant devant lui) ou de l'Eurodrone (qui s'appelait initialement... MALE 2020, lilalilalol). Bref, on a une ETI qui tente des trucs. En l'occurrence, ils proposent un fuselage de drone MALE ambitieux 100% français, avec comme objectif de séduire des industriels (au hasard Safran qui en chie avec la cellule de planeur de son Patroller) et des états (France, Ukraine, Inde...). Il y a de ma place pour d'autres industriels évidemment, et certains feront mieux que TG! Et pour l'heure, l'Aarok devrait voler bientôt (après les vacances), mais le programme n'ira pas plus loin que les démonstrations pilotées tant qu'aucun support étatique (français ou autre) ne sera là.
  2. Oui, c'est également très intéressant, mais évitons de transformer ce sujet en sujet C2
  3. Vus les besoins suédois en matière de missiles antichars et l'utilisation qu'ils comptent en faire, je ne serais pas surpris qu'on soit in fine sur des montants dans le même ordre de grandeur (voire nettement supérieur dans le cas des Akeron si on se contente d'un petit nombre de GlobalEye). Donc oui, ça ne me gène pas de les mettre sur le même plan. Ce qui ne l'empêche pas d'être un partenaire stratégique. Tout ne doit pas se résumer à des relations purement contractuelles (d'autant plus que ça marche pas pour créer des partenariats stratégiques de confiance, on le voit avec l'Allemagne). Pour le moment, les Suédois ont toujours joué le jeu avec nous. On leur a acheté des AT4, ils nous ont pris du MMP, et envisagent de faire le successeur du NLAW avec nous. Ça s'est construit progressivement, sur la confiance, sans trop d'implication amont des politiques. On peut imaginer que cet achat renforce les liens et s'accompagne d'autres achats croisés (frégates, capteurs aéroportés, drones, etc.). Je préfère en tous cas parler là dessus que de me dire qu'on serait mieux tout seul dans notre coin avec nos non-AWACS qui certes ne volent pas parce qu'ils existent pas, mais qui ont au moins le méritent d'être FRANÇAIS mon bon monsieur ! :) Et on est si malheureux que ça ? Encore une fois: tu la montes comment cette filière ? Avec quelle clientèle ? Quelle expertise ? Quelles ressources humaines ? Quel calendrier ? La filière Erieye n'est pas née en un jour, ni même en une décennie ! Ils y sont allé étape par étape, en s'appuyant sur des technologies de radar terrestres qui s'avéraient bien adaptées à un embarquement sur avions, en sachant que ça se ferait à perte sur les premières générations (mais osef parce que la guerre froide), et que peut-être ça serait rentable un jour ou pas. Bref, ils ont décidé d'investir, à perte, dans leur défense aérienne comme on a pu investir à perte (initialement) dans notre dissuasion. Mais est-ce qu'on devrait faire systématiquement la même chose ? Les ingénieurs de Ericsson puis Saab qui ont bossé sur ce radar n'ont pas pu bosser sur d'autres projets, et n'ont donc peut-être pas pu être présents sur des marchés où nos entreprises étaient présentent. Il faut bien voir que, au bout d'un moment, tout n'est pas qu'une question de volonté politique, de mentalité, d'investissement, etc. C'est souvent, TRÈS souvent une question de moyens, de moyens financiers certes, mais aussi scientifiques et humains. Parfois, ce genre de programme ça tient à une thèse soutenue au bon moment ou à un labo qui s'est penché par hasard sur le bon sujet, ou à une filière développée pour un tout autre projet civil qui s'est trouvé être idéale pour développer tel projet militaire juste après. Bref, tout ne se commande pas, ne se décide pas à l'avance. Et surtout pas pour rattraper avec 30 ans de retard une filière qu'on a délaissé. (D'ailleurs rappelons que si on l'a délaissé cette filière, c'est aussi parce qu'on a tenté le coup en Irak, à peu près au moment où les Suédois développaient l'Erieye, et que le résultat avait pas été extraordinaire non plus) On n'empile pas les renoncements pendant que d'autres montent des filières. C'est factuellement faux. On a fait des choix, oui, qui impliquent des succès mais aussi des renoncements. On a monter des filières, et on a renoncé à d'autres. Et nos concurrents ont fait la même chose, ils ont monté des filières et ont renoncé à d'autres. Et comme le monde est bien fait et les entreprises pas complètement connes, souvent bah les renoncements des uns sont les succès des autres, et vice versa, ce qui se permet de se partager des niches commerciales plutôt que de s'entre détruire dans des concours de kiki inutiles. Si ça se trouve à ce moment même ya un forum suédois où quelqu'un râle que son pays n'a pas investi dans un moteur d'avion de chasse souverain ou dans un radar transhorizon type Nostradamus, et il se plaint que son pays enchaîne les renoncements pendant que d'autres montent et maîtrisent des filières. (Et je dis ça pour les AEW&C mais c'est aussi valable pour les catapultes de porte-avions par exemple.)
  4. On parle de 2-3 ans de travail juste pour arriver à la phase essais en vol si on intègre sur un Falcon ou un A321. Sans parler de la phase amont de négociations entre indus. Restons lucides, c'est beaucoup trop long. Quand j'avais volé à bord d'un AWACS, l'avion était récemment modernisé et on espérait qu'il tiendrait jusqu'au milieu des années 2030. Visiblement, ce ne sera pas le cas. On aurait peut-être pu anticiper un peu plus, on ne l'a pas fait, ou pas avec les bonnes conclusions. Ça arrive, on s'en remettra. Et surtout, on recommencera. Y'aura d'autres atouts vendus en petit nombre qu'on achètera sur étagère dans les prochaines années. Et honnêtement, tant mieux ! Nos industriels en chient déjà à recruter pour tenir les programmes en cours, au bout d'un moment on peut pas se permettre d'attendre 107 ans pour certains équipements.
  5. Avec cette mentalité, je suppose que les Suédois ne devraient pas nous acheter d'Akeron ni s'intéresser à la FDI, c'est ça ? Je pense au contraire que nous avons besoin de partenaires sur ce genre de systèmes importants, mais qui nous échappent aujourd'hui (pour tout un tas de raisons que nous ne sommes pas en mesure de compenser dans les délais impartis, c'est comme ça). La France a vaguement essayé de faire des avions AEW&C, elle n'a pas réussi à s'y imposer. Bah tant pis. On va pas claquer 40 milliards pour reconstruire une filière où on ne sera jamais que les 3e couteaux dans tous les cas. Alors autant en profiter pour faire un partenariat gagnant gagnant.
  6. Ça fait 40 ans qu'ils développent cette filière. Ça a commencé petit, et c'est monté en capacité (et prix) au fur et à mesure que la solution Erieye s'imposait comme une alternative aux systèmes US à l'export. Ça a pas été facile, mais Ericsson (puis Saab) n'avait pas vraiment d'autres solutions de replis.
  7. Chez Sabena, à Mérignac principalement. Même si on avait choisi une plateforme française pour l'AEW, ça n'aurait pas pu être le Falcon 8X de toute manière, donc il aurait fallu gérer des microflottes.
  8. En réalité ce serait (2+2) + (2+2). La levée de l'option pour monter à 4 est quasi certaine, sauf grosse plantade sur la première paire. A terme, l'AAE devrait avoir 6 à 8 appareils, mais les négociations actuelles (coûts, versions, etc.) ne portaient que sur 2+2 appareils. La question qui se pose dans les EM, c'est celle de la complémentarité entre AEW&C pilotés et drones MALE/HALE disposant de charges utiles AEW, ainsi qu'entre les AEW&C pilotés et les futurs moyens satellitaires. C'est aussi ça qui déterminera le volume final du volet piloté. Et ça va aussi dépendre de ce qu'il reste à tirer des E-3, dont la MCO s'effondre bien plus vite qu'anticipé. Avec 2+2, on s'assure de pouvoir les remplacer rapidement à minima. Par la suite, on pourra rajouter un ou deux batchs d'appareils. Bah visiblement non. On ne monte pas ce genre de filière en 5-10 ans, mais effectivement en 20-30 ans. Et on ne l'a pas fait. Après, faut admettre qu'on ne peut pas tout faire avec le budget qu'on alloue à nos armées. A mon avis on prendra la version sans radar ventral ni boule optronique. On n'en a pas vraiment besoin sur nos théâtres d'opération, et ça libère autant de fond pour compléter un peu la flotte. J'espère bien oui !
  9. Bah il a toujours été dit que c'est le drone qui serait rustique et économique. Mais c'est un porteur rustique, après il peut emporter des équipements rustiques, ou pas. C'est un peu comment ce que propose le Mojave de General Atomics. Ceci étant dit, je connais pas le Air Master S, mais il me semble que le Air Master C avait été marketé comme un radar plaque plus simple et économique (et rustique ?) que les autres radars AESA du constructeur. J'irai demander chez Thalès. Mais bon, dans l'ensemble, y'a pas beaucoup de charges utiles qui pourraient être qualifiées de simples et rustiques. Certainement pas l'Euroflir 510 en tous cas haha !
  10. PolluxDeltaSeven

    [Rafale]

    Ok ! Botus et mouche cousue !
  11. Et bien à ma connaissance, si justement. Ils emportent des capteurs complets, des armements air air et air-sol, mais aussi des équipements de reconnaissance et de soutien électronique. Le but est d'étendre les capacités du Rafale dans l'ensemble de ses missions. Alors à l'entraînement, tout ça pourra évidemment être simulé. Mais même pour de la police du ciel (bon, pas forcément la PO face aux Cesna paumés, plutôt la version arctique en Islande ou dans les pays baltes) ça peut permettre d'élargir la bulle de détection et d'identification à défaut d'élargir la bulle d'intervention. Et pour toute autre OPEX un peu plus sérieuse, ça pourrait voler assez souvent. Pas forcément systématiquement, certes, mais pas uniquement quand on est sûr de délivrer de l'armement en tous cas. Je suis bien d'accord. D'ailleurs je pense que ce serait une grosse erreur de concevoir ce drone uniquement pour le TRex. A mon avis il sera dimensionné dès l'origine pour embarquer du M88 standard (sans PC) et du TRex (s'il est prêt, Sinon au moins des réserves pour un M88 plus puissant). A terme en tous cas, l'idée est bien que les déploiements se fassent avec le plus de communalités possibles entre les deux appareils. Mais comme dit @ARPA, ça va surtout dépendre d'à quel point le TRex est différent du M88 standard.
  12. Hum, honnêtement je n'en sais rien. J'avais initialement tendance à penser pareil, mais je me dis que si sur une base tu as des Rafale F5 et des UCAV déployés en même temps et que tu dois gérer différemment la maintenance des moteurs "full potentiel" des uns et la maintenance "low potential" des autres, c'est peut-être une fausse bonne idée. On serait sur des drones purement consommables, je dirais un grand oui, évidemment. Mais si on parle de drones destinés à voler régulièrement aux côtés du Rafale dans toutes ces missions opérationnels, autant avoir la plus grande communalité possible entre les deux appareils. Et je rajouterais évidemment que si on part sur un M88 TRex dans tous les cas il faudra de nouveaux moteurs
  13. Et d'ailleurs ça ne se limitera pas au moteur. Trains d'atterrissages, actuateurs, hydraulique, calculateurs, senseurs radars et optroniques, antennes de communication, etc etc. Autant que possible, l'UCAV disposera d'équipement similaires à ceux rencontrés sur le Rafale F5 semble-t-il.
  14. PolluxDeltaSeven

    [Rafale]

    Bah, tu mets 2 RPL sous les ailes en Points 1, puis 2 SCALP en Points 2. Là on est bon. Ensuite tu mets 2 MICA en points de fuselage, mais si tu rajoutes un MICA en bout d'aile, bah tu arrives à 3 MICA, pas à 5. Si on est en 2009, le Point 3 n'est pas encore ouvert pour embarquer 6 MICA (ou 5) en plus de 2 SCALP.
  15. PolluxDeltaSeven

    AASM

    Exactement. En fait, ils auraient effectivement pu faire une toute nouvelle arme. Mais là, l'objectif est d'aller vite (et de quand même utiliser le stock d'autodirecteurs existants en plus des nouveaux), et pour ça il faut une arme rapide à intégrer. Et donc quelque chose qui rentre pile poil dans les dimensions et le comportement aéro (au largage) de l'AASM existante. A priori, ce sera même considérablement plus simple de qualifier une AASM-XLR (qui n'a plus aucun composant en commun avec une AASM-250 classique) que de qualifier l'AASM-125 (qui reprenait pourtant le même AD et le même propulseur à poudre que l'AASM-250) qu'on nous a longtemps teaser (mais plus maintenant). Comme quoi, @pascal nous le répète souvent, mais les contraintes aérodynamiques, surtout au largage, c'est véritablement dimensionnant ! Et bah non ! Plus du tout même. Et du coup, ça va quand même créer deux gammes très différentes d'AASM, puisque les anciennes resteront quand même hyper pertinentes dans plein de contextes opérationnels (notamment le CAS, mais aussi pour certaines missions d'interdiction) en raison de leur charge plus importante et de leur capacité à être tirées comme de "simples" bombes sans propulseur du tout (ce que l'XLR n'aura aucun intérêt à faire, évidemment) De ce qui m'a été dit, ils sont en train d'étudier différents compromis charge utile/carburant, afin de voir ce qui répondra le mieux aux besoins, sachant que quelques années après l'arrivée de l'AASM-XLR il y aura les Smart Cruiser qui arriveront (qui iront encore plus loin mais avec une charge bien plus petites).
  16. PolluxDeltaSeven

    [Rafale]

    Vu l'emplacement du réservoir des AASM XLR (dans le corps de bombe), je pense qu'on peut oublier cette idée tout de suite Alors déjà, "précisément", "précisément", ça dépend quand même de si les pilotes ont repris du rabe de choucroute à la cantoche ou pas hein ! Plus sérieusement, 2 RPL + 2 SCALP + 5 MICA, c'est pas une configuration qui existe, ça. Si c'est bien ce qui est écrit dans le rapport BEAD 2009, alors le rapport BEAD de 2009 se trompe a minima sur quelques chiffres. Entre le drone UCAV qui sera équipé d'un seul M88 ("le même que le Rafale F5 mais sans la PC") et le Rafale F5 présenté avec des CFT, j'ai aussi l'impression que tout le monde au MinArm et à la DGA essaie de pousser l'idée qu'il est nécessaire de financer le T-Rex. Et quand on voit comment le SCAF est traité au Bourget (relégué au second voire au troisième plan), à mon avis on va ici aussi trouver de sérieux arguments pour financer le T-Rex "just in case"
  17. PolluxDeltaSeven

    AASM

    Pour le turboréacteur, il est de la famille des TR/TRI de Safran Power Units. Les designs seront nouveaux (notamment pour diminuer les coûts et permettre une fabrication plus rapide), mais hériteront grandement des productions précédentes de SPU, notamment les TRI 40 et TR 50. Concernant le carburant, j'ai la réponse ! Il est emporté... dans le corps de bombe ! En réalité, on est vraiment sur une toute nouvelle AASM. Le kit de propulsion à poudre est remplacé par le turboréacteur, tandis que le corps de bombe "simple" devient un corps de bombe hybride avec une charge militaire et un réservoir de carburant. Je ne sais pas si ces deux composants seront en tandem (charge devant et réservoir derrière) ou encastrés (un réservoir cylindrique entouré de la charge utile). Niveau autodirecteur, leur développement est plus ou moins indépendant de l'XLR. En gros, un autodirecteur multimode (INS/IIR/laser) est en cours d'essais et intégrera l'AASM avant l'arrivée de l'XLR. L'XLR pourra donc en être équipé nativement, mais aussi intégrer un kit plus ancien issu d'un vieux stock. Dans un second temps, l'XLR se verra doté d'un auto-directeur antiradar pour missions SEAD (en cours d'étude), et un peu plus tard encore d'un autodirecteur multimode intégrant des fonctionnalités d'autodésignation de cible via une aide IA.
  18. D'après le pilote d'essai, le comportement de l'appareil lors des essais au sol est très sain. Pour le premier vol, une partie des équipes de vol étant en congés l'été (dont le pilote ), sans même parler des différents organismes officiels devant valider la procédure, ça sera probablement reporter à la rentrée oui. D'autant plus que comme l'appareil a été démonté pour son transport, il faudra revalider 2-3 trucs et refaire quelques essais de roulage une fois ce dernier remonté. Les équipes de TG ont tout fait pour faire un vol avant le Bourget histoire de communiquer dessus pendant le salon. Le créneau est manqué, c'est comme ça. Faut pas oublier qu'on ne parle pas de Dassault, d'Airbus, de Safran ou même de Daher. Turgis Gaillard n'est pas un avionneur historique, ni un grand groupe industriel. C'est une petite boîte (dont certains sites ferment l'été) qui a dû se confronter à pas mal de gros blocages administratifs (notamment parce qu'ils débutent dans ce domaine et que les organismes étatiques demandent plus d'assurances avant le premier vol). Et quand on voit les retards qu'ont pu prendre certains de ces gros industriels sus-nommés (au hasard, sur le Patroller et l'Archange, sans même parler du Falcon 5X ) par rapport aux calendriers initiaux, alors mêmes qu'ils avaient une expérience et une confiance institutionnelle que TG n'a pas, il faut quand même rester pondérés dans nos jugements et analyses. (Pour le nom de la boîte qu'elle répète souvent, ce dernier a récemment changé de Turgis & Gaillard à Turgis Gaillard, donc je pense que le matraquage qui manque un peu de subtilité vise à ancrer la nouvelle désignation dans les esprits des journalistes du secteur)
  19. Nan mais @MatOpex38 sait mieux que tout le monde ce qu'il se passe dans la gestion des programmes de drones français, ça sert pas à grand chose de discuter avec lui de ce sujet visiblement
  20. Et du coup j'ai eu le fin mot de pourquoi il a pas volé avant le Bourget : il aurait dû, mais la météo était mauvaise. Et il a fallu ensuite le démonter pour l'emmener au Bourget. Voilà !
  21. A mon avis c'est très théorique, y'a très peu de contrôles voire aucun
  22. C'est loin d'être le seul avantage de l'euro drone, plus gros, bimoteur, plus d'emport, plus sophistiqué... On a juste deux appareils très différents. Les comparer, ça revient à comparer un Jaguar et un Mirage F1CT par exemple: pas les mêmes compromis, pas les mêmes avantages, pas les mêmes inconvénients.
  23. Ah non y'a pas de liens directs. Mais on comprend que les organisateurs d'un salon en plein dans la première métropole française vont pas prendre le risque d'autoriser une démo si l'appareil n'a pas déjà quelques heures ou dizaines d'heures au compteur. D'ailleurs, P. Gaillard m'avait dit qu'ils espéraient avoir volé avant pour pouvoir faire l'annonce au Bourget, pas spécifiquement pour pouvoir voler PENDANT le Bourget.
  24. PolluxDeltaSeven

    AASM

    Mais il est où le carbu ? Probablement Xtra Long Range
  25. Tu ne vole pas au Bourget tant que tu n'as pas commencé tes essais en vol. Et tu ne commences pas tes essais en vol tant que ton programme n'a pas avancé. Et ton programme n'avance pas tant que les autorités compétentes ne donnent pas leur accord. En l'occurrence, même si l'Aarok a commencé comme un projet sur fonds propres, le démonstrateur doit servir à un programme étatique (de démonstration de drone homologuable non homologué...) et servir potentiellement de base à de futurs drones français, et à une offre de drones fournis à l'Ukraine. A partir de là, si tu veux que ton drone équipe un jour les forces françaises et soit exporté, tu ne fais pas ce que tu veux dans ton coin à la vitesse que tu veux juste pour le plaisir de l'avoir fait voler avant le Bourget.
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