Chronos

Oui juste. Cela ne chargeait pas hier. Oui je connais cette série. Elle est pas mal du tout.

Possible. Tu en aurais une ou deux autres ? Je connais une collection similaire mais je me souviens de bateaux, de voitures et d'avions. En bon fan de ce genre de mobilier qu'était Hergé.

On dirait un des engins de Zorglub :lol: C'est joli mais quid de la surface exploitable en tant que porteur ou éventuel appareil d'attaque ? Il faudrait au moins quatre hélices et un engin particulièrement volumineux non ?

C'est un différent de celui-ci ? http://www.air-defense.net/forum/index.php/topic,18888.msg698999.html#msg698999

Le raisonnement en tranches et standards est-il même intéressant ? Il me semblait que les israéliens raisonnaient différemment et que char Merkava était en fait différent de l'autre. J'avais déduit d'un reportage des constructeurs de l'extrême que les Abrams aussi n'étaient jamais identiques, vu qu'ils étaient modernisés tant selon des calendriers standardisés qu'au gré des entretiens et réparations diverses.

Négocier une gratuité avec Djibouti... Vu le monde qui se bouscule pour y faire escale il va falloir arriver avec des billes, et de bonnes. Ya comme une concurrence sur place.

http://lavoiedelepee.blogspot.be/2013/03/de-la-crise-la-faillite-de-loutil-de.html Qu'entend-t-il pas crise morale ? C'est assez flou comme concept, ça mène à quoi concrètement ?

À noter aussi que l'un des premiers arguments avancés est la vulnérabilité du PA à, entre autres, une attaque par saturation de MDC, si je me souviens bien. Pour une base aérienne fixe, surtout sur des mouchoirs de poche comme certaines des DOM-COM c'est une certitude vu qu'on sait où elle se trouve.

Si je suis d'accord avec le principal j'ai quelques observations : -Les capitaux chypriotes sont au mieux de l'argent sale. Donc vers où cela va-t-il fuir ? Qui peut prendre de tels capitaux sans risque de voir sa réputation financière en prendre un coup et tomber dans le champ d'application des règles des Etats cibles de l'argent concentré. Il y a pas mal de concurrence entre paradis fiscaux et certains ne tiennent maintenant plus que sur la réputation, la compétences des personnels y servant et l'existence d'institutions spécialisées. -L'île est, fondamentalement, une grande banque. S'il faut accroître les recettes, où le gouvernement pourrait-il taper ? À part saisir l'argent frauduleux j'avoue manquer d'imagination. -L'IDE est effectivement en cours. Chypres est en train de changer sa législation relative à la résidence d'étrangers et cherche à attirer des chinois, afin de faire survivre l'immobilier

=>Non. Ma réponse visait la sécurité matérielle minimale comme étant une condition essentielle pour pouvoir dépasser les besoins primaires (non un smartphone n'est pas un besoin primaire avant que quelqu'un n'avance que je suis un enfant gâté). Simplement qu'une personne dont l'activité principale requérant 100% de son temps consiste à essayer de joindre le début du quart des deux bouts n'aura pas forcément (en fait pas du tout) le temps de se consacrer à une information suffisante pour se faire une opinion en raison sur la manière dont la chose publique est gérée. Il ne sera pas menacé de se faire virer, il ne s'intéressera pas à la chose, tout simplement. => Et dans un second temps oui. Pourquoi le vote est-il secret ?

Ce droit d'expression qui ne s'exprime clairement et de manière politiquement contraignante que si ceux qui en font usage ont la capacité (et donc une relative sécurité matérielle) pour pouvoir le faire sans craindre de ne pas manger le lendemain ou la semaine à venir.

En quoi est-ce urgent ?

À noter également que sociologues (assez souvent) et des économistes (dont J. Stiglitz) s'accordent pour dire qu'une des conditions sine qua non de la perpétuation d'une société est justement l'existence d'une classe moyenne. Celle-ci a les moyens de s'informer, est suffisamment cultivée pour s'exprimer de manière intelligente (enfin plus intelligente qu'un Jacouille ou quelqu'un maintenu dans cet état) et a un besoin vital de pouvoir s'exprimer de la sorte car il s'agit de la condition élémentaire à la préservation de sa situation. Une minorité de riches n'en n'a nul besoin et a au contraire un intérêt bien senti à ce que les arbitrages stratégiques et d'une certaine importance ne se fasse jamais sur la place publique. On négocie mieux dans un petit salon que dans un débat public. C'est plus simple et ça évite de devoir démontrer l'existence d'un intérêt général dans les mesures dont on préconise l'adoption. La question n'est pas d'être riche par rapport à un autre mais de l'être suffisamment pour ne pas voir à se concentrer sur son besoin immédiat hebdomadaire ou même quotidien. L'URSS avait une classe moyenne ouais. Pressurée comme un citron, sous informée, racketée par le marché noir et en sous effectif pour réellement pouvoir s'imposer et exiger une plus grande transparence dans un débat public (qui d'ailleurs n'existait pas, au profit d'une minorité celle-là de gens de partis, appartenant a un ordre de facto féodal). Bref on est en HS. j'arrête là en ce qui me concerne.

Classe moyenne ne signifie pas qu'une moyenne des salaires.... Cela signifie aussi une catégorie de citoyens ayant suffisamment de rémunération pour disposer outre d'une masse critique de consommation, une capacité bien réelle (via l'éducation, qui se fait de manière efficace et pertinente quand il y a suffisamment de capital pour disposer du temps d'éduquer...) à s'informer, comprendre l'information, l'analyser et en tirer des conclusions qui s'imposent et cela sur un plan politique/citoyen. Ce n'est pas qu'une donnée économique mais également sociologique. Cet aspect sociologique est bel et bien en train d'en prendre un coup en ce moment.

Il faut vraiment des milliards (en plus du carnet d'adresses) pour lancer ce genre d'activités ?

Les hollandais et portugais n'ont pas les ambitions affichées de la France (qui parle quand même haut et plusieurs ton au-dessus de ses moyens, encore très respectables en dépit de leur déplétion il convient de le noter) et ne les ont plus depuis longtemps.

Merci à tous pour vos interventions. C'était lumineux.

+1. En partie ce que j'essayais de faire passer.

Il y a des obligations internationales et européennes qui pèsent sur Bercy et l'Elysée. Les ordres viennent de toutes façons du président (ça reste la Vième, un ministre et plus encore un ministre de la défense, n'a rien à dire, faudrait y caser un type du calibre de Juppé ou équivalent pour voir un début de tendance s'inverser...) qui a suffisamment visité installations militaires et régiments et évoqué assez de "maritimisation" (entre ça, la navalisation, la priorisation, solutionner et opexer, nous vivons une ère riche en néologismes :P) pour démontrer qu'il n'y a pas que du discours derrière sa posture. Le fait est que tout cela ne peut s'arbitrer qu'à l'aune du fric disponible. Je ne me souviens pas d'en avoir entendu autant sous Sarkozy quand il est arrivé aux affaires. Après oui, il y a d'autres budgets que la défense où il serait possible de trouver des euros à mon avis, et je ne parle pas de l'éducation nationale (qui de toutes façons est fondamentale si les armées veulent pouvoir disposer de recrues connaissant davantage que la différence entre main gauche et main droite...) mais ce n'est pas le sujet. Faudrait se poser, question défense, les questions de gestion du fric. Comment font les scandinaves et les américains (ya pas que du pognon chez eux, il y a aussi de la gestion) ? Comment améliorer la recette que cela soit budgétairement ou stratégiquement (bref comment ré agencer les forces pour obtenir plus avec la même chose voir moins) et cela sans aucune concession pour des unités, noms chargés d'histoire (ne dépassant pas forcément la seconde guerre mondiale d'ailleurs) et autres machins constitutifs d'"identité nationale" qui semble ne plus forcément intéresser grand monde.* Et en matière d'équipement, savoir faire jouer la concurrence dès que c'est possible et pas préjudiciable sur le plan stratégique. Le cas des FA, souvent abordé dans les sections pertinentes (je ne m'étendrai donc pas dessus), pourrait être un enseignement. Pire, les E-M, à mon avis, devraient préparer un format efficace coutant moins que ce qui pourrait être le budget après ce passage-ci de Bercy, car il y en aura probablement un autre, et il faudra, face à celui-là, fournir une vision cohérente aussi. Le cas de la Belgique, où nous en sommes depuis plusieurs années déjà, à lancer des programme de réduction capacitaire avant même d'avoir finir le précédent devrait percoler, l'armée française n'en est pas à l'abri. * Une piste de réflexion à mon avis serait de voir quels sont les coûts de possession des cohortes de char lourd que la France se paie alors qu'elle n'en usera jamais plus du quart en même temps. Par contre son parc d'hélico lui est en usage intensif, et on découvre que dans toutes les opérations récentes (Afghanistan, Libye, Mali), ils sont fondamentaux, et que des HTH (si j'ai bien compris que le BPC ne peut pas opérer) seraient plus qu'utiles. Un exemple parmi d'autres...

Un ministre se remplace, surtout en France... Et ministre fraudant le fisc ou pas, cela ne change rien au fait qu'il faille trouver de l'argent. Chute capacitaire ou réduction temporaire de capacité il y aura, le tout est de savoir quelle en sera l'ampleur, l'affaire malienne ayant démontré qu'il faut du volume à disposition, même pour avoir un discours dix tons au dessus de ses capacités réelles. Et là va falloir choisir d'une manière ou d'une autre et se montrer cohérent. La fameuse deuxième section de généraux à la retraite, elle a encore une influence dans la doctrine ? @Nenel : La déplétion est aussi utilisée dans le discours pétrolier. C'est d'ailleurs dans ce contexte que j'ai découvert ce concept...

On ne cesse pourtant de pointer la désertification au Niger, au Nigéria, au Burkina (certes moyennement enrayée par des politiques gouvernementales) et dans une moindre mesure au Mali. Ou alors je me plante totalement...

L'armée européenne est comparable à un Ost du Saint Empire, dont les feudataires viennent s'ils veulent ou presque. Le pire est que l'entité Europe ne dispose même pas de moyens propres, ne serait-ce qu'embryonnaires. Après il faut voir comment cela évoluera avec le temps. Cela peut se faire de manière moins visible qu'on le croit amha. Cela peut aller dans de multiples sens... On n'en est qu'au début d'une construction européenne plus ou moins cohérente.

Un service militaire ? Tu veux parler de ce truc qui sert à fournir des chauffeurs pour officiers, archivistes de l'album photo de la colonel et pousse balais dans une base ? En l'absence de menace territoriale concrète je vois pas en quoi ça rapprochera l'armée de la population (plutôt le contraire). surtout quand pour obtenir des gens un peu compétents ça prend 2 ans et qu'il faut prévoir des périodes de rappel. En dessous, c'est juste former un type au pseudo-combat (au plutôt au détartrage de la machine à café du capitaine) et cela à fonds perdus.

Oui il ya clairement un problème de scénario. Le Vietnam fut abordé mais de manière édulcorée via le retour des Tigres Volants. Après ce n'étaient pas les meilleurs tomes de la saga c'est certain.

http://lefauteuildecolbert.over-blog.fr/article-la-superiorite-absolue-du-porte-avions-comme-base-aerienne-mobile-107774416.html Après oui il faut encore savoir si la France a intérêt à disposer d'une base aérienne mobile et si elle est intéressée par les avantages qu'elle apporte... Question de volonté.